Avis : Eddie The Eagle - Page 4

Très bon moment que cette retranscription de Forrest Gump aux JO.
1973: Eddie gamin se met en tête de prendre part aux Jeux Olympiques d'hiver, peu évident lorsque l'on est sujet de sa Majesté Élisabeth II et que l'on a aucune expérience en ski. Bien des échecs et une rencontre décisive plus tard, la légende d'Eddie the Eagle est appelée à se forger.
Un athlète hors norme prenant part aux JO de Calgary 88, cela ne vous rappellerait pas 4 bobeurs jamaïcains? Si oui et que vous aviez aimé le film leur étant consacré, vous pouvez rempiler sans crainte pour un retour dans ce qui, dans un premier temps, peut sembler absurde mais qui au final illustre la célèbre devise du Baron de Coubertin: l'essentiel est de participer.
Et c'est exactement ce que l'on ressent avec Eddie: durant la première demi-heure, seule le ricanement est de mise et provoque la réaction et le côté sombre de l'humain. Mais le destin de son entraîneur (splendide Hugh Jackmann) lui-même ancien sauteur à ski écarté de la compétition pour une erreur d'appréciation et son attitude vis-a-vis du britannique évolue au fil du film, tout comme la notre. Et lorsque l'on est amateur de saut à skis et que l'on parvient à vibrer le temps d'un saut, cela signifie que l'objectif du film de rendre un hommage et non de commettre une satire est accompli. Et avec brio. A recommander et particulièrement aux fans de Nykanen le finlandais volant...

Il y a des films qui vous donnent des ailes et vous touchent. Eddie the Eagle en fait partie!
interprétation magnifique, musique des années 80' bien sympa qui accompagne intelligemment le film tous le long. Et une histoire vraie à découvrir.

Un film qui rend heureux, qui s'offre un jeu d'acteur bluffant: aussi bien de la part du grand Hugh Jackman que du très surprenant Taron Egerton.
Mise en scène à la 80's qui fait plaisir à retrouver. Une OST qui donne la pêche avec du Frankie Goes to Hollywood au rendez-vous !
On retrouve un esprit à la Rasta Rockett, sans pour autant tomber dans le redondant: l'humour n'étant pas le centre du film (on se marre bien quand meme).
On ne décolle pas du film, avec du suspens et de grands sourires jusqu'au oreilles... On en ressort ravie !

Un film qui n'a rien de révolutionnaire, à part le fait que le rôle principal soit tenu par un acteur peu connu et qui agace très rapidement. On se laisse donc porter par ce film qui suit une construction banale mais génère de l'émotion et finalement nous fait passer un moment agréable.
PLV : un feel-good movie

Nonobstant l'histoire éminemment sympathique (celle d'un Anglais dont le rêve est de participer aux JO et qui se rabat sur le saut à ski pour tenter d'y arriver - une histoire à rapprocher de celle de Eric Moussambani aux JO de Sydney), je dirais qu'heureusement que Hugh Jackman est venu apporter sa présence pour donner du crédit au film - car à n'en pas douter, sans lui, ce long-métrage aurait eu une carrière bien plus discrète. Pour l'histoire, un 5/5 mais pour le film en lui même, ça vaut beaucoup moins ...

Des personnages très caricaturaux, un héros absolument niais. L'histoire est pas mal mais entièrement dans la bande-annonce. Et le tout fait très faux. Certains passages sont ajoutés uniquement pour l'effet comique mais de manière forcée et pas drôle. Bref, un film extrêmement moyen et ennuyant.

J'ai adoré, l'émotion qu'on ressent en regardant ce film, les acteurs sont super bons, même si l'histoire est simple, l'esprit du sport est là et on en est ému.

L'histoire de ce sympathique loser est superbement sublimé, l'émotion qui s'y dégage n'est pas feinte.

Film sympathique, parfois drôle et porté par de bons acteurs, Eddie the Eagles n'en reste pas moins un énième biopic convenu. Truffé d'invraisemblances, de raccourcis et de personnages caricaturaux, on se demande encore si l'histoire est crédible. Un seul exemple : le saut à 90 m pour lequel il faut des années d'entraînement et que le héros réussi du 1er coup. Rien n'est expliqué sur le handicap mental d'Eddie, sa situation. Tout est lâché brut et il faut se satisfaire de musique à pleurer, de mièvrerie et de patos pour un happy end haut en émotion. Pas déplaisant mais aurait mérité une bien meilleure mise en scène.

Histoire sympathique mais le traitement au cinema est tres largement romance ce qui rend les personnages pas trop attachant. Ajoute une realisation tres academique , au final , c'est parfois un peu ennuyeux.

C'est drôle, c'est touchant, c'est même un beau message d'espoir. Les acteurs forment un duo formidable et le film met vraiment de bonne humeur. Ce looser magnifique qui ne lâche rien est très attachant.

Trois ans avant "Rocketman", Taron EGERTON s'essayait déjà au biopic avec succès. Sa composition dans le rôle du skieur britannique Michael EDWARDS est excellente. "Eddie the Eagle" apparaît comme un véritable émerveillement doté d'une très belle leçon de courage. À l'instar de "Rasta Rocket" (se déroulant déjà lors des JO d'hiver de 1988), le destin de cet outsider constitue un formidable feel good movie avec beaucoup d'humour et d'émotion.

Film inspire d'une histoire vraie , d' un jeune garcon voulant à tout prix participer au jeux olympiques et il va tomber sur le saut a ski.

Le film parle de plein de sujet sur l aboutissement des reves, les moyens pour y arriver , le non abandon alors que ca parait impossible , ce film parle d une histoire humaine et donne des etoiles dans les yeux car en plus au dela de ca. Le film reste un film ! avec sa fiction , sa réalité , des séquences de saut a ski impressionnantes ! Ca coupe le souffle !

Un brin classique dans son déroulement , le film fait son affaire , on lâche une petite larme, on rit , on reste ému bref c est un bon film ! pour moi le seul point noir est Hugh Jackman , je ne sais pas j y arrive pas !! Par contre le jeune Taron EGERTON , se débrouille très bien ! tout en mimique !

http://avis-cine.over-blog.com/

"Eddie the Eagle" ou l'histoire vraie d'un petit anglais complètement allumé, persuadé depuis sa plus tendre enfance que sa destinée passe par une participation aux Jeux Olympiques. Physiquement plus proche d'un suspect vedette de "Faites entrer l'accusé" que d'un véritable athlète, Eddie Edwards trouvera sa voie dans la discipline du saut à ski délaissée par les comités de sélection britanniques et obtiendra miraculeusement son ticket pour les JO d'hiver de Calgary en 1988 (ouais, les Jeux qui ont aussi vu l'apparition d'une célèbre équipe de bobsleigh jamaïcaine).

"Eddie the Eagle" a pour titre le surnom de son héros et ce n'est pas pour rien. La grande idée du film de Dexter Fletcher c'est en effet d'épouser totalement la détermination naïve (et folle) de son personnage principal.
Dans un autre contexte, on serait sans doute les premiers à crier à l'omniprésence de clichés ou de caricatures sur pattes (l'ancienne gloire portée sur la bouteille et incarnée par Hugh Jackman en est le parfait exemple) mais l'ensemble s'avère si bien emballé avec cette espèce d'énergie positive et dénuée de cynisme qu'il est quasiment impossible de ne pas être emporté dans le sillon des traces de ski du petit aigle anglais.
Cette sincérité débordante dont on ne sait plus très vite si elle provient du personnage (excellent Taron Egerton au look improbable) ou du ton du film transcende donc à peu près tout sur son passage jusqu'au moment de ce fameux saut final véritablement épique qui achève de rendre l'expression "FEEL-GOOD MOVIE" (ouais, en lettres capitales, les enfants) indissociable de cet "Eddie the Eagle".
N'oublions pas de souligner cette ambiance 80's dans lequel baigne le film, peut-être d'ailleurs une des sources de l'innocence de ce cinéma "qui fait du bien" un peu oublié dont "Eddie the Eagle" pourrait être l'étendard contemporain. Celle-ci se traduit à l'écran bien évidemment par des combinaisons sportives improbables mais aussi par une BO qui confine à l'excellence (autant dans les morceaux choisis que dans ce score signé par Matthew Margeson qui confine à l'excellence).

Impossible de ne pas avoir un sourire jusqu'aux oreilles à la sortie de la salle, "Eddie the Eagle" fait un bien fou... et donne même envie de battre des ailes aux côtés d'Eddie et de son entraîneur.

Eddie The Eagle réalisé par Dexter Fletcher en 2016.
*Les points que j'ai appréciés →
• Le duo (touchant)
• La persévérance du champion et donc son histoire
• La musique

*Les points que je n'ai pas appréciés →
• Un je-ne-sais-quoi pour que ce film soit excellent (je suis tatillon je sais

*Conclusion →
J'ai aimé, c'est une belle histoire. 8/10.