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    Brimstone
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    3,8
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    276 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2017
    Bouleversant. Déchirant. Dérangeant. Stressant. Angoissant. Surprenant. Dégueulasse. Ce film sent le soufre.
    Très bien orchestré.
    À voir absolument, un film qui ne laisse pas indifférent.
    5 étoiles forcément.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 mars 2017
    Un western sombre, violent, un poil long par moments mais porté par un casting percutant de A à Z. Mention spéciale pour Guy Pearce, touche-à-tout toujours impeccable, ici pervers et dominateur. Excellente surprise !
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2018
    Si ‘Brimstone’ devait ne présenter qu’un seul atout, ce serait sur sa capacité à poser un certain nombre de questions concernant la justification de la violence à l’écran. On remarque assez vite que ce film reprend un certain nombre d’éléments constitutifs de ‘La nuit du chasseur’ de Charles Laughton (le prêcheur dévoyé, la fuite des enfants,...) sans toutefois en constituer une copie conforme, d’autant plus que l’action est transposée dans l’Ouest américain des pionniers par un réalisateur néerlandais qui s’attaque donc à une Geste qui ne fait pas partie de son bagage culturel. Le film possède des qualités certaines : il se débrouille pour générer un suspense qui tient la route puisque, divisé en quatre sections aux noms bibliques, il pose une situation de départ (une femme terrorisée par un pasteur qui semble bien la connaître), apporte les explications venues du passé et revient à la situation initiale pour la conclure dans le sang et la violence. On pressent l’intention métaphorique en arrière-plan, la lutte d’un “Bien� obligé de se compromettre pour faire face au mal absolu. On pressent aussi l’intention militante, celui d’une conquête de l’Ouest envisagée du point de vue de celles qui ne pouvaient être, dans l’inconscient collectif, que des épouses soumises ou des prostituées. Cette vision des choses demeure pourtant incertaine et brouillonne ou, au contraire, voyante jusqu’au ridicule (vous me direz des nouvelles de l’apparition de Kit Harrington à la porte de la grange ! ). Afin de frapper l’esprit du spectateur, Martin Koolhoven n’a sans doute pas choisi la meilleure voie en décidant de ne rien lui épargner : pendaisons, maltraitance domestique, viols avec violence, mutilations et auto-mutilations, sans oublier la folie d’un homme de dieu convaincu que sa damnation inévitable l’autorise à transgresser toutes les lois humaines et naturelles. Là aussi, on comprend que l’idée est de dynamiter le cliché héroïque des pionniers partis fonder une nation et de dépeindre le Far-West comme ce qu’il était sans doute réellement, une zone de non-droit où les vices et les déviances étaient libres de s’exprimer sans entraves. Malgré tout, la justification finit par avoir du mal à tenir la route face à cette volonté de mettre le spectateur de plus en plus mal à l’aise au nom d’un désir de radicalité : il y a une échelle de la violence “acceptable� dans les films qui veulent qu’on les considère autrement que comme des produits d’exploitation, et ‘Brimstone� la dépasse largement. Pourtant, j’aime les films un peu dingues, les démonstrations outrancières aux images fortes, qui brisent les carcans et font fi de toute bienséance...mais j’aime quand elles sont réfléchies, détournées et témoignent d’une authentiques réflexion artistique, comme chez Tarantino (souvent) et Von Trier (parfois). Ici, coincée entre les excès du cinéma bis le plus malade et la froideur du cinéma auteurisant européen, la sauce a du mal à prendre, sans compter que le film étire son catalogue des tortures avec complaisance sur largement plus de deux heures : on a parfois presque l’impression que le réalisateur est lui-même soumis à certaines pulsions sadiques et qu’il essaye de gagner quelques spectateurs à sa cause, histoire de se rassurer ! Je n’aurais jamais questionné un tel déferlement de cruauté si ‘Brimstone’ avait été un chef d’oeuvre, ni s’il avait été totalement clair sur ses intentions...mais dans les deux cas, on en est loin !
    Sophie V.
    Sophie V.

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    C’est lamentable. 1/ Comment le révérend peut-il survivre avec la gorge tranchée et la maison en feu. 2/ expliquez-moi comment elle fait pour passer ces bras attachés derrière un poteau, par dessus le poteau, donc en effectuant un tour complet avec ses bras, derrière /devant, et donc forcément en se déboîtant les épaules, comment fait-elle donc pour ensuite attraper une lampe avec ses deux mains et la lancer sur quelqu'un. Trop forte la fille ! De plus c’est long (son révérend, elle aurait pu le tuer plusieurs fois avant la fin du film), très violent, amoral (voir une petite fille de 5 ans se faire fouetter par son malade de grand-père franchement, ce n'était pas utile), et irréaliste. Quant à la fin, c'est le pompon ! Bien sûr, la violence se perpétue de mère en fille, c'est leur destin. En bref, c'est NUL !
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    176 abonnés 1 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Un film décousu mais dont l'ordre est réfléchi et donne le ton au tout. Une histoire émouvante et bouleversante qui ne peut laisser personne indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    l'histoire est au top (petite pensée pour le film "Tess" avec N. Kinsky),
    mais la "longueur interminable", le montage et découpage artificiel, le manque de jeu des acteurs (surtout Dakota), le manque d'intensité dans la réalisation et le rythme, font que ce film est difficile à vivre, non par sa cruauté, mais parce qu'on peine fortement pour ne pas éteindre sa télé. Rien n'est agréable à regarder, jubilatoire, bien loin d'un Tarentino ou autre génie, comme peuvent le laisser entendre certains commentateurs. Et qu'on ne parle pas du coté "historique", car là, c'est vraiment méconnaitre la réalité (ou alors, autant dire que le dernier film sur le Roi Arthur est historique. Dommage, j'aimais bien le scénario, malgré quelques défauts de cohérence. Si c'est tiré d'un livre, je suis près à le lire.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    696 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 avril 2019
    Western crépusculaire doté d'un scénario particulièrement bien écrit et qui réserve de belles surprises, "Brimstone" marque clairement les esprits et s'impose comme étant l'une des plus belle réussite que le genre a connu ces dernières années. D'autant que la mise en scène de Martin Koolhoven propose des plans d'une très grande beauté, que la photographie est magnifique et que nous avons le droit à un casting absolument magistral, notamment en ce qui concerne Dakota Fanning et Emilia Jones qui s'avèrent bien touchantes dans leurs interprétations. Et que dire de Guy Pierce qui impressionne dans le rôle d'un révérend malsain qui n'est pas sans rappeler celui de Robert Mitchum dans "La Nuit du Chasseur". Un très grand film qui prouve que le western est loin d'être mort et enterré.
    Elthib7
    Elthib7

    68 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2018
    Trop violent, trop malsaint, trop long, trop peu passionnant... franchement ce film m'a paru interminable et l'histoire ne m'a pas du tout accroché. 1/5
    bluehtroat
    bluehtroat

    3 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 août 2017
    Regardé 30mn et abandonné, trop lent, trop inintéressant. Bref, critique presse surcotée, comme d'hab...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 novembre 2017
    Le film aurait pu être bon... Si on passe toutes les scènes de violence gratuite et d'atrocités, celles qui n'ont absolument aucun sens et ne font preuve d'aucune cohérence, ou encore les scènes tout à fait ridicules, simplement là pour ajouter du gore (comme s'il n'y en avait pas déjà assez). Dommage, car il y avait un potentiel scénaristique et de bons acteurs.
    janus72
    janus72

    45 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2018
    Violence gratuite, voire limite sadisme, ce film est vivement à conseiller aux Pratiquants Intégristes de tous bords !
    De belles images mais trop rare en rapport aux boucheries qui en sont même carrément risibles (Ah... ce final flamboyant du Guy Pearce totalement inénarrable....)
    Mais surtout ce Film est Long - Long - Long - long comme un jour sans pain ! ! !
    Bref, on s'emmerde et tout ça pouvait être bouclé en 01:30 chrono.
    En gardant en tête que Impitoyable de Clint Eastwood tient plutôt du Conte pour enfant à côté de ce pensum.
    A bon entendeur, salut.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 novembre 2017
    Ce film devrait être censuré tellement il est immoral. Certaines scènes peuvent être très choquantes et ceci même pour un public majeur. Scandaleux.
    Louise D.
    Louise D.

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2020
    Dès les premières images on a envie d'aimer ce film, très soigné sur la forme, tant dans la structure que la mise en scène ou la photographie. Et pour sûr, il ravira les gogos sans instruction qui le qualifieront de 'crépusculaire' : c'est le nouveau terme à la mode. Quant à ceux qui ont "un peu de lettres et d'esprit", ils sauront distinguer la supercherie. Car rarement une œuvre a-t-elle si bien démontré qu'arts et propagande font mauvais ménage. Quand on aime l'Histoire, on est navré de la nature abracadabrante du récit. Il en résulte qu'on décroche au bout de 45 minutes (ce qui est tôt pour un film de 150 min), et qu'on ne parvient à s'attacher à aucun personnage. Car tout est grotesque : il existait des lois aux Amériques au 19è siècle. Si les congrégations étaient multiples dès le 16è siècle (Quakers, Anabaptistes, Puritains, Antinomistes...) chacun ne faisait pas exactement ce qu'il voulait sans avoir de comptes à rendre dans son No Man's Land peuplé de mâles lubriques TOUS sortis de 'La colline a des yeux' ou 'Psychose', de façon parfaitement isolée et entouré d'illuminés... Même en 1560. En outre les femmes n'étaient pas tenues en laisse et exhibées au vu et su de tout un chacun. Rendez-vous service et lisez entre autres exemples Puritans At Play de Bruce Daniels.
    Minie P.
    Minie P.

    8 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2017
    Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec Brimstone, la durée me faisait un peu peur mais je dois dire que le film m'a conquise ! Tout est maîtrisé, les acteurs sont fantastiques, je suis ravie d'avoir revu Dakota F. sur grand écran. Je n'en dirai pas plus mais ce film mérite d'être vu.
    Jack G
    Jack G

    4 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2020
    Presque inconnu du public, le réalisateur hollandais Martin Koolhoven s’aventure, en 2016, dans le genre renommé mais délaissé du western, en marchant dans les traces de la Nuit du chasseur (1955).
    En effet, les influences du film de Charles Laughton sont nombreuses dans ce western moderne, à commencer par l’antagoniste lui-même, un pasteur sadique et monstrueux à la poursuite d’une femme et de ses enfants. La célèbre scène de surveillance nocturne sur la chaise à bascule est également reprise, offrant un agréable clin d’œil à l’œuvre originale. Mais il ne faut pas se méprendre : Brimstone n’est pas un remake. Il s’agirait plutôt d’une forme d’hommage au style d’épouvante et de noirceur psychologique de la Nuit du chasseur, mais avec de notables modifications. D’abord, dans le genre du film, dont la classification de « western » serait un peu réductrice. En effet, la traque du pasteur rapproche l’intrigue de celle d’un thriller, quand l’usage appuyé de la violence peut être comparée à celle d’un film d’horreur. A ce titre, si l’on peut faire un reproche principal à cette réalisation, c’est cette dimension sanglante et violente. Meurtres, pendaisons, viols, violences sur enfants, aucune pitié n’est laissée aux personnages, ni au spectateur, rudement sollicité sur le plan psychologique et émotionnel. Mais cette dureté de ton apporte aussi un certain réalisme, qui nous fait prendre conscience de notre grand confort personnel, en comparaison de la vie rude que menaient les hommes et les femmes du XIXème siècle.
    Ensuite, d’un point de vue scénaristique, le personnage du pasteur est l’une des rares passerelles que l’on peut établir entre les deux films, puisque le reste de l’intrigue prend une voie totalement différente, avec des personnages et des enjeux que l’on ne retrouve pas dans l’œuvre de Laughton.
    Enfin, la place accordée aux femmes et à leur traitement dans une société violente et machiste, qui est au cœur du film et qui est trop peu représentée dans le genre du western.
    La structure narrative est originale et rappelle le découpage en chapitres que l’on peut retrouver chez Tarantino, dont l’usage de la violence peut aussi être rapproché à celui de Koolhoven. Les titres des quatre parties du film ne sont pas choisis par hasard et rappellent les textes bibliques que le pasteur érige en style de vie à respecter. Ce dernier est d’ailleurs plus approfondi que dans la Nuit du chasseur, mais avec un caractère plus sadique et violent que celui interprété par Robert Mitchum.
    Méconnu du grand public, Brimstone ne profite pas de la notoriété qu’il mérite, peut-être en raison de son étiquette « western », dont le genre est aujourd’hui loin de son apogée des années 1940-1950. Pourtant, Martin Koolhoven réussit à réaliser un bel hommage, en offrant certains plans et cadrages particulièrement précis qui rappellent ceux de la Nuit du chasseur. La photographie est magnifique, nourrie d’une lumière maitrisée qui se marie habilement aux variations d’ambiance et de températures. Les décors sont nombreux, somptueux et diversifiés, allant des montagnes enneigées aux plaines arides, en passant par une ville caractéristique du style western. Enfin, la musique de Tom Holkenborg (300 : La Naissance d’un empire, Deadpool) parvient à retranscrire l’émotion de chaque scène avec brio.
    La distribution, dont la dimension internationale et reconnue est une nouveauté pour le cinéaste hollandais, bénéficie de quelques talents convaincants. D’abord, Dakota Fanning, émouvante et éblouissante dans le rôle de Liz/Joanna, une femme particulièrement vaillante et dévouée pour qui la vie n’a offert aucun répit. Ensuite, l’imperturbable Emilia Jones, que l’on peut voir dans la série Utopia, joue une Joanna adolescente avec une parfaite maitrise des émotions. Dans la peau du terrible révérend, Guy Pearce présente un air diabolique et dérangé qui nous ferait presque regretter le pasteur incarné par Robert Mitchum. Enfin, notons la présence surprenante de Kit Harington, que l’on est plus habitué de voir dans les décors enneigés de Westeros que dans le désert aride nord-américain, mais qui parvient toutefois à offrir une prestation convaincante dans la peau d’un bandit de grand chemin.
    Finalement, un western/thriller très bien réussi, qui flirte avec le film de Charles Laughton sans pour autant le copier, en prenant le parti d’un scénario original délivrant un réalisme plus prononcé grâce à une violence exacerbée. De plus, Koolhoven n’a pas oublié d’intégrer quelques messages à sa réalisation, comme le faisaient les westerns classiques. Mais à la place des questions de lutte entre la loi et le revolver, et des questions identitaires venant de cow-boys en marge d’une société en pleine évolution, Brimstone interroge sur le traitement des femmes et la place nauséabonde de la religion dans cette société, et par écho, dans la nôtre.
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