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    Prendre le Large
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    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 novembre 2017
    De Sandrine Bonnaire, on a souvent dit ou écrit qu'elle était lumineuse dans ses rôles. Ce n'est pas le qualificatif qui vient à l'esprit pour Prendre le large car la femme qu'elle incarne, défaite et malheureuse, semble avoir éteint toutes les lumières de son âme (le film nous explique assez vite pourquoi). Ce film parle de délocalisation de l'industrie française, avec la surprenante décision d'une de ses employées de ne pas accepter d'être licenciée et de poursuivre son labeur du côté de Tanger (tiens, cela rappelle Crash Test Aglaé, mais il n'est point ici question de comédie). On peut avoir du mal avec ces prémices et les considérer comme moyennement crédibles et c'est un sentiment qui perdure tout au long du film. Néanmoins, on retrouve dans Prendre le large les qualités habituelles du cinéma de Gaël Morel : un certain sens du romanesque, l'attachement à ses personnages, une pudeur et une délicatesse de bon aloi. Le Tanger du film, qui n'a plus rien à voir avec celui, sulfureux et romantique, des grands écrivains se rapproche de celui décrit par André Téchiné dans Loin (un film avec ... Gaël Morel) : âpre mais toujours inondé de mer bleue. Le réalisateur et son interprète principale sont tous les deux d'ascendance ouvrière, une filiation qui irrigue le film et finit par se marier plutôt pas mal avec le désir d'une fiction quelque peu irréaliste porteuse d'espoir. De l'autre côté de l'amer.
    Alice Bloch
    Alice Bloch

    52 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Beau film sur le parcours d'une femme libre, émouvant et juste. Sandrine Bonnaire interprète le rôle d'une ouvrière dont l'entreprise est délocalisée au Maroc et pour continuer à travailler, accepte de partir là bas. Elle y découvre les conditions de travail très difficiles, mais va aussi rencontrer une nouvelle famille. C'est un nouveau départ. Sandrine Bonnaire est lumineuse.
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu de nouvelles de Gaël Morel, réalisateur du très beau « Le Clan » et fer de lance d’un cinéma gay davantage contemplatif et mélancolique que militant. Avec « Prendre le large », il prend une direction que l’on ne qualifiera pas de diamétralement opposée mais en tout cas très différente. En effet, le film narre le changement de vie d’une cinquantenaire qui refuse le licenciement économique proposé par son entreprise de textile et préfère choisir le reclassement dans une usine au Maroc et ainsi tout quitter. Même s’il ne se départit pas des atours romanesques de ses précédents long-métrages et ne peut s’empêcher de mettre des personnages gays dans son scénario, il se confronte ici à un cinéma à tendance sociale forte doublé d’un récit initiatique sur le tard d’une femme qui va se confronter à une autre culture et d’autres mœurs que les siennes.

    On le remercie de ne pas utiliser une mise en scène se rapprochant du documentaire comme le font beaucoup trop souvent les réalisateurs investissant le terrain du social. En effet, plutôt que d’utiliser la caméra à l’épaule et une image granuleuse typique de ce genre de cinéma, il préfère de beaux plans larges, des travellings discrets mais évocateurs et filmer son personnage principal et les lieux qu’elle visite de manière ample et fluide. En cela, le magnifique dernier plan est tout à fait représentatif d’une réalisation recherchée. Cela n’empêche pas « Prendre le large » d’être tout à fait réaliste et de ne faire l’impasse sur aucun des tenants et des aboutissants de son sujet. On prend bien conscience du contexte actuel où les grandes entreprises préfèrent délocaliser leurs productions dans des pays où la main d’œuvre est moins onéreuse. A cet arrière-plan économique prégnant, s’ajoute ici une peinture réussie du milieu ouvrier marocain où les conditions de travail n’ont aucune commune mesure avec celles des pays du Maghreb. Que ce soit au niveau de la paye, des mœurs ou de la qualité des équipements, le film se fait l’écho du fossé entre deux manières de travailler dans des usines qui sont bien différentes.

    Gaël Morel étonne donc avec un sujet sur lequel on ne l’attendait pas. Il se débrouille parfaitement en traitant avec brio la majorité des aspects d’un reclassement à l’étranger. L’autre versant du film est tout aussi intelligemment traité avec l’arrivée d’une femme française dans un pays où la religion a encore un poids fort sur la vie des femmes. On apprécie aussi les rapports entre Edith et les autres personnages, de sa logeuse et son fils à ses nouvelles collègues. Des rapports dénués de tous clichés et empreints d’un fossé culturel évident. Ces personnages qui vont apprendre à s’apprivoiser donnent une jolie palette d’émotions et de tendresse au film sans pour autant oublier les conflits et les désillusions. Ces personnages sont incarnés par des seconds rôles lumineux et un rôle principal porté à bout de bras par une Sandrine Bonnaire digne et concernée. S’il y a quelques baisses de rythme dans le dernier tiers et un passage un peu trop misérabiliste inutile sur la fin, « Prendre le large » et son final émouvant captivent, instruisent et charment durablement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    "Prendre le Large" raconte l'histoire d'Edith (Sandrine Bonnaire), une ouvrière qui choisit, plutôt que d'être licenciée, d'être reclassée à Tanger, où son usine de textile a été délocalisée. Si le film présente un propos social fort, il n'est en aucun cas un film politique. C'est là toute sa force : "Prendre le Large" dit beaucoup de choses tout en restant un film simple et léger. Une écriture qui va à l'essentiel, et surtout une immense bienveillance de l'auteur vis-à-vis de ses personnages, toujours vrais, jamais manichéens, viennent contrebalancer la dureté de la quête initiatique d'Edith qui reconstruit sa vie dans un pays qu'elle ne connaît pas. C'est par cette balance subtile que "Prendre le Large" parvient à être si juste avec les épineux sujets d'actualité qu'il aborde (le chômage, les relations mère/fils, l'altérité...) sans jamais entacher leur profondeur. "Prendre le Large" ose être lumineux et plein d'espoir. Là où le film pourrait être d'un réalisme davantage cru et convenu, Gaël Morel parvient à en faire une fable ensoleillée. Un film qui fait du bien.
    fasskinder
    fasskinder

    25 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2017
    Malgré les excès de la critique, je ne trouve pas que ce soit le meilleur film de Morel... Des fois on a l'impression que sa caméra prenne plus de plaisir à filmer le jeune marocain qu'une ouvrière quinqua privée, par parti pris, de toute possibilité de séduction. En effet, pendant tout le film, Bonnaire n'a pas droit à un regard de désir de la part d'un homme (ou d'une femme). Elle est moche, on dirait (???) Or, ce n'est pas du tout le cas. Les scénaristes ont décidé qu'elle était LA mère et que c'était une histoire de Filiation. Du coup, la pauvre Sandrine (toujours si solaire) porte une sorte de burqa - invisible - du début à la fin du film, lui empêchant toute relation sentimentale ou de séduction, en France comme au Maroc. Dommage de cloitrer ainsi un personnage, juste pour un choix de confort scénaristique, sans expliquer les raisons de cet enfermement (on ne sait presque rien de son ex mari)... faudrait abonner cette Mère à un site de rencontres, enfin !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Je voulais voir ce film. Pour avoir travaillé et contribué, il y a 15 ans, à la mémoire textile (alsacienne), et en avoir gardé l'intérêt et le goût des témoignages d'ouvrières et d'ouvriers. Parce que je suis une inconditionnelle de Sandrine Bonnaire, depuis ses premiers pas dans le cinéma. Il y avait donc, dans le film de Gaël Morel, matière à me séduire : une actrice qui a su faire preuve de justesse et de subtilité son jeu, et un sujet exceptionnellement abordé en littérature comme au cinéma : choisir de se délocaliser avec son entreprise.
    Mais, l'intérêt du sujet ne fait pas tout. G. Morel nous dit avoir voulu valoriser les ouvrières du textile, en montrant leur amour du métier, leur solidarité. Désolée, mais je n'ai rien vu de tout cela. J'ai vu des ouvrières assujetties à leur machine, incapable de lever le petit doigt, quand l'une d'entre elles tombe dans la travée, épuisée par les châtaignes que lui envoie sa machine à coudre mal entretenue. En cause ? L'omertà que fait régner la contremaître, à qui toutes doivent allégeance. Je n'ai pas perçu non plus l'évolution de l'état d'esprit dans lequel se trouve le personnage joué par Sandrine Bonnaire. Elle semble porter un masque qui la plombe. Je l'ai senti fatiguée, épuisée, déprimée, quasiment du début à la fin du film, au point de m'inquiéter pour la santé de la comédienne. Je n'ai pas retrouvé, à quelques exceptions près, quand elle sourit, les nuances de jeu auquel elle m'avait habituée.
    Pour autant, j'ai pris du plaisir à voir les deux sujets secondaires traités par le réalisateur. Les deux duos mère/fils que forment Sandrine et son fils d'une part, la Marocaine et son fils chez qui elle loge d'autre part, sont particulièrement intéressants, en donnant à voir deux formes d'émancipation féminine et, peut-être, maternelle. En petites touches, on perçoit également le racisme inversé dont cette femme française est l'objet lorsqu'elle arrive au Maroc, non pas pour faire du tourisme mais pour travailler. Dommage ! Les sujets abordés et les comédien/nes valaient mieux que ce "prendre le large" qui manque d'ampleur.
    Laura J.
    Laura J.

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Un très joli film, tout en nuances, que la magnifique Sandrine Bonnaire illumine scène après scène. Malgré leur complexité, les différents thèmes abordés sont toujours traités avec justesse Le réalisateur quant à lui aime ses personnages, et cela se sent à l'écran. Un film à voir !
    momo M.
    momo M.

    35 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    Film traitant d'un sujet très intéressant et jamais abordé au cinéma, les délocalisations. Malheureusement la situation d'Edith n'est tellement pas crédible qu'il est difficile de s'émouvoir de son histoire. Voilà une femme qui refuse ses indemnités de licenciement et qui part "prendre le large" bien que son entreprise elle même l'en dissuade.
    Elle n'est pourtant pas du genre routarde, elle est même plutôt gourdasse. Elle accepte un boulot mal payé sans s'informer des conditions de vie et de travail au Maroc alors qu'elle ne parle pas l'arabe et n'y connais personne.
    Il lui arrive évidemment des tas de déboires. La fin très mélo nous apprend en plus qu'elle n'était pas dans le dénuement spoiler: puisqu'elle vend sa maison en Auvergne pour acheter un restaurant au Maroc
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    Edith a 45 ans. Elle n'a plus rien à perdre puisque justement elle va sans doute perdre ce qui lui reste de plus précieux : son boulot. Alors elle décide de tout quitter pour un poste de couturière au Maroc, mettant de côté son fils parisien, homosexuel et présomptueux, et sa maison isolée d'Auvergne. C'est à peu près tout le nœud de cette intrigue aux accents méridionaux. "Prendre le large" est en quelque sorte un exil forcé, mais à l'inverse des parcours migratoires connus, puisque la femme se retrouve à travailler à Tanger, dans les pires conditions. Gaël Morel présente sans doute là son meilleur film. Il s'intéresse à un portrait féminin, formidablement incarné par Sandrine Bonnaire. L'actrice met beaucoup de volonté, de simplicité et de pudeur pour s'immerger dans l'univers terrifiant des ouvrières marocaines. Le problème vient essentiellement du scénario. Le réalisateur, malgré la plume de Rachid O., a du mal à échapper aux stéréotypes. De plus, Gaël Morel ne peut pas s'empêcher de faire du Gaël Morel, au sens des nécessaires références à l'homosexualité, a fortiori la sensualité des jeunes gens issus du Maghreb. Ce regard de la caméra n'est pas du tout indispensable au récit, voire nuit à la vraisemblance d'un récit où il est surtout question de discrimination, de maltraitance au travail et de conditions d'existence absolument effroyables. On ne peut pas dire qu'on se sera ennuyé, on ne peut pas dire non plus que le film transcendera les mémoires.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 décembre 2017
    Edith, ouvrière textile, accepte, plutôt que d’être licenciée, un contrat dans une entreprise du même groupe… au Maroc… et aux conditions de travail et de salaire marocains se privant alors d’une prime de licenciement. Chose qui n’arrive jamais dans la vraie vie ; mais le ton de la fable, de part cette énorme invraisemblance, est donnée. Et comme spectateur, j’accepte le deal de se servir d’une ouvrière française qui voie son emploi délocalisé dans un pays en voie de développement suivre le mouvement. Comme dirait notre président actuel : il faut aller où se trouve les emplois. De ce postulat, Gaël Morel en profite pour montrer l’absurdité et les ravages de la mondialisation. Un message nappé de romanesque. Et Gaël Morel connait ce milieu ouvrier, lui-même fils d’ouvrier textile ; et çà se voie, les ateliers bruyants et grouillants du Maroc ressemblent tellement à ceux dans lesquels j’ai vu travailler ma propre mère. Passons les considérations personnelles destinées à valider le réalisme de la vie d’un atelier marocain d’aujourd’hui et français de deux décennies. Et j’en ai surtout fini avec le seul point positif du film. Tout d’abord le scénario confine au sadisme tant il est construit autour de la punition de ne pas avoir accepté sa prime de licenciement. Et çà commence par la visite qu’elle rend à son fils sur Paris où, de manière caricaturale, elle se prend en pleine gueule l’arrogance de la petite bourgeoisie parisienne et une indifférence scandaleuse d’un fils tant aimé. Une manière bien appuyée de montrer que son avenir n’est plus en France. Et des coïncidences hasardeuses, des résolutions prévisibles, des scènes cousus de fil blanc sont légions dans un film ne mettant pas l’intelligence du spectateur en son sein… jusqu’à un final aux gros sabots que l’on pressent dès le milieu du film tant sa famille d’adoption marocaine contraste avec sa propre relation filiale médiocre. Si on ajoute à cela des scènes un peu gênantes (le racket par ex), on comprendra que le scénario finit par faire un flop complet. De fait, malgré les critiques plutôt positives : à éviter ce cinéma enfonçant avec balourdise des portes ouvertes.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    58 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 mars 2018
    Un film complètement absurde. Le début était prometteur, l'idée se tenait mais la souffrance qu'endure le personnage de Sandrine Bonnaire atteint des degrés tels que ça en devient invraisemblable. Tous les personnages sont soumis dans ce film. Les ouvrières marocaines encadrées par une chef atroce de méchanceté qui subissent jusqu'à la souffrance physique, ça vire à la caricature pure et simple, de même pour le personnage principale dont on ne comprend pas non plus l'attitude. Elle quitte la France pour aller travailler au Maroc dans des conditions inhumaines qui vont crecendo avec le passage dans la plantation de tomates où sans qu'on sache comment et pourquoi elle se retrouve à l'article de la mort. Bon la fin est jolie heureusement, ça sauve un peu l'ensemble.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Des dialogues et situations qui sonnent souvent faux, des stéréotypes, et des personnages changeant de caractérisation par des miracles de scénario : la logeuse inhospitalière devenue bienveillante du jour au lendemain ou le fils repenti l’attestent. Dommage pour la rencontre Deneuve-Morel.
    sylounette
    sylounette

    39 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 novembre 2017
    film un peu lent et donc un peu long..
    Sandrine Bonnaire est très juste dans ce rôle d'ouvrière paumée
    la fin est attendue sans surprise... elle se met à cuisiner et tout le monde s'extasie car c'est délicieux et peu de temps après ses hotes refont la cuisine du sol au plafond
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Très émouvant parcours de femme avec une Sandrine Bonnaire d'une grande justesse. Un plaisir de la revoir enfin à l'écran. Je recommande !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 novembre 2017
    Edith, 45 ans, ouvrière textile, a une haute idée du travail. Quand on lui annonce la délocalisation de son usine au Maroc, elle ne se démonte pas. Contrairement à ses collègues qui préfèrent toucher leur indemnité de licenciement, elle accepte volontiers la proposition de reclassement à Tanger, même si les salaires y sont beaucoup plus bas… Elle laisse bien derrière elle un fils, mais comme elle ne s’entend pas avec lui, il n’y a vraiment rien qui la retienne de larguer les amarres.
    Les premiers contacts ne sont pas formidables. Ni avec la société civile partagée entre xénophobie et tentations islamistes, ni surtout dans son nouvel atelier ou elle découvre des conditions de travail pires qu’en France. Bien sûr, il y aura quelques éclairs dans sa nouvelle vie, notamment avec la tenancière de sa pension et de son fils dont l’affection lui rappelle quelques manques. Mais globalement, le bilan est désolant. Même si pour masquer la désillusion, un final plus optimiste tente de donner le change…
    Omniprésente dans le film, Sandrine Bonnaire, semble porter toute la misère du monde sur son visage émacié. Regard sombre et bouche amère effacent le sourire lumineux. Même son jeu est un peu appuyé. Une lourdeur qu’on retrouve dans le scénario, à la fois convenu et forcé. A commencer par son insistance à pointer les dégâts de la délocalisation à l’œuvre dans cette zone franche. En revanche, la photo est excellente. Prendre le large au Maroc pour tenter de se refaire une deuxième vie quand la première est un peu ratée, pourquoi pas. Mais la fuite ressemble ici à un naufrage.
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