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Synopsis
Edith, 45 ans, ouvrière dans une usine textile, voit sa vie bouleversée par un plan social. Loin de son fils et sans attache, plutôt que le chômage, elle est la seule à choisir de rejoindre son usine délocalisée au Maroc…
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Beau film sur le parcours d'une femme libre, émouvant et juste. Sandrine Bonnaire interprète le rôle d'une ouvrière dont l'entreprise est délocalisée au Maroc et pour continuer à travailler, accepte de partir là bas. Elle y découvre les conditions de travail très difficiles, mais va aussi rencontrer une nouvelle famille. C'est un nouveau départ. Sandrine Bonnaire est lumineuse.
Jorik V
1 120 abonnés
1 952 critiques
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3,5
Publiée le 10 novembre 2017
Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas eu de nouvelles de Gaël Morel, réalisateur du très beau « Le Clan » et fer de lance d’un cinéma gay davantage contemplatif et mélancolique que militant. Avec « Prendre le large », il prend une direction que l’on ne qualifiera pas de diamétralement opposée mais en tout cas très différente. En effet, le film narre le changement de vie d’une cinquantenaire qui refuse le licenciement ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 novembre 2017
"Prendre le Large" raconte l'histoire d'Edith (Sandrine Bonnaire), une ouvrière qui choisit, plutôt que d'être licenciée, d'être reclassée à Tanger, où son usine de textile a été délocalisée. Si le film présente un propos social fort, il n'est en aucun cas un film politique. C'est là toute sa force : "Prendre le Large" dit beaucoup de choses tout en restant un film simple et léger. Une écriture qui va à l'essentiel, et surtout ...
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Laura J.
2 abonnés
2 critiques
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4,0
Publiée le 8 novembre 2017
Un très joli film, tout en nuances, que la magnifique Sandrine Bonnaire illumine scène après scène. Malgré leur complexité, les différents thèmes abordés sont toujours traités avec justesse Le réalisateur quant à lui aime ses personnages, et cela se sent à l'écran. Un film à voir !
C'est en évoquant avec son père la situation du textile à Villefranche-sur-Saône, où il a longtemps travaillé lui-même comme ouvrier, que Gaël Morel a eu l’idée de cette femme qui accepte un reclassement au Maroc. Le cinéaste a ainsi voulu, avec Prendre le large, rendre hommage au milieu ouvrier d’où il vient. Il explique : "Le textile est complètement sinistré dans ce département et les délocalisations y sont nombreuses. A Tarare, non loin de Vi
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Une réalité qui fait froid dans le dos
Des offres indécentes du même type que celle proposée au personnage de Sandrine Bonnaire sont inscrites dans la loi du travail. Gaël Morel confie : "Récemment, les ouvriers de Whirlpool se sont vu proposer un salaire de 400 euros s’ils acceptaient d’être reclassés en Pologne où leur usine va être délocalisée. Ce n’est pas sérieux ! La situation que j’imagine n’appartient pourtant pas à la science-fiction : durant la crise en Espagne, beaucoup de
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Gaël Morel sur Sandrine Bonnaire
"Sandrine fait partie de ces actrices qui donnent une direction aux scénarios au moment de l’écriture. C’est une belle actrice au sens absolu du terme. Même lorsqu’elle porte une blouse, elle a ce port de tête et cette souplesse incroyable, qui, en même temps, ne sont pas à côté du personnage puisqu’elle-même est issue de la classe ouvrière. C’était une chance pour moi qu’elle accepte de jouer Edith comme cela a été une chance de pouvoir diriger
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Et bien contrairement à beaucoup, je n'ai pas été emballé par le jeu de Bonnaire, et je comprends mieux qu'elle soit un peu oubliée, elle casse pas des briques en actrice dramatique, la comédie lui va beaucoup mieux. Et comme souvent avec Gael Morel son film est bancal, les dialogues parfois wtf, le role du fils Jeremy complètement raté (le comédien qui l'incarne si mal doit vite changer de boulot)... dommage.
ferial
intéressant que personne ne mentionne le racisme latent de certaines scènes. un film embarrassant qui donne la nausée.
defleppard
Opus qui va à l'essentiel dans l'enchaînement des scènes..................sans plus dans la durée...............................2 étoiles et demie.................!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
gentilbordelais
sur fond de drame social où S. Bonnaire excelle aisément, prendre le large c'est la découverte d'une nouvelle culture, d'un autre mode de vie. c'est aussi le courage de tirer un trait sur sa vie en prenant conscience de ses liens, de repartir à zéro : choix assumé et forcément discutable! on se laisse porter par le rythme doux du récit, réaliste et certains moments sont vraiment touchants.
elriad
Sandrine Bonnaire, actrice trop rare au cinéma porte de sa belle âme ce film sur les épaules, dont le sujet traité à fleur de peau ne peut que nous parler à l'heure des délocalisations en pagaille. Le réalisateur Gaël Morel, grand amoureux du Maroc choisit donc ce pays pour délocaliser l'usine de textiles dans la quelle travaille Edith, et décide d'offrir contre toute attente et toute logique un message à l'arrivée porteur d'espoir. Pourtant, à l'instar de la DRH du début du film qui s'étonne que cette femme refuse les indemnités et choisisse de suivre la délocalisation avec salaire local, le spectateur peine à comprendre également les motivations de cette femme. et c'est là que le film produit ses limites. Même une place de caissière dans un supermarché proche de son fils et de son amie Lubna Azabal semblait plus attractif que le chemin de croix que l'on va suivre tout au long de cette histoire. Prendre le large n'est pas un mauvais film mais laissera à l'arrivée l'étrange sentiment d'un choix du personnage d'Edith assez incompréhensible et l'arnaque du droit français obligeant à proposer de suivre l'usine dans des pays comme l'Inde ou la Pologne, payés aux salaires du pays d'accueil, perd ici sa force dans un message tronqué.
KeyserLecter
Et bien c'est pas avec ça qu'on va conquérir le monde...
Anne Marie T.
le Maroc est un pays tres agréable pour les touristes moins pour ses habitants surtout le monde du travail !,,l originalité de ce film c est de montrer les effets pervers de la delocalisationexcellente interpretation de Sandrine Bonnaire qui va jusqu au bout du rôle bravo !
angelabassompierre
Acceptation ou vouloir se distinguer.
angelabassompierre
en bien plus tragique, seulement l'aglae donnait une autre conclusion, road movie etc..... là tout finit et tu dois tout imaginer, issue qui te correspond, le film ne le dit pas. ds moments m'ont captivée et surtout je n'irai jamais.........au Maroc ou sur ses pas, faire comme Edith
le_marabout_japonais
le scénario ressemble à l'excellent Crash Test Aglae, sortie cette année