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    L'Économie du couple
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    brunetol
    brunetol

    173 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 août 2016
    Le film repose sur une seule et mince idée : la question de l'argent dans la séparation d'un couple. Lafosse ne sort pas de là. Son huis-clos se veut étouffant, il est juste insignifiant. Les séquences s'enchaînent sans enjeu, on ne s'attache à aucun moment à ces deux personnages pathétiques, on ne nous donne pas la moindre clé pour tenter de comprendre ce qui a pu les unir et qui les sépare désormais, à part une vague attirance charnelle qui ressuscite le temps d'une danse sur... "Bella" de Maitre Gims, on voit le niveau. Le hors-champ se limite à des enjeux de propriété, d'héritage, de placements (oui, c'est comme dans la vie vous me direz, mais ça ne fait pas du cinéma). La fin du désir, voilà l'affaire, à prendre ou à laisser. C'est un peu court... "Aujourd'hui on essaye plus de réparer, on jette" dit l'excellente Marthe Keller qui n'a que quelques lignes de dialogues et les défend avec un abattage réjouissant, comme si sa carrière en dépendait. Sa présence, et celle des deux jumelles, sont les seuls arguments qui plaident en faveur de ce film par ailleurs sec, statique, stagnant, avachi voire embarrassant, autant que le personnage de Cedric Kahn dans une scène de repas particulièrement morne où les scénaristes semblent décidés à nous le faire détester. Bérénice Bejo est transparente car elle n'a rien à jouer. Prenez un seul épisode de la série des frères Duplass "Togetherness" : en 26 minutes vous en apprendrez plus sur le couple abordant les quarantièmes rugissants que dans les interminables 100 minutes que dure ce film accablant.
    nadège P.
    nadège P.

    125 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2016
    J'ai été chamboulée par cette histoire sur la fin d'un couple.
    Tout ressort : les sentiments, les reproches, les ressentis, les questions financières, le quotidien etc...
    L'ambiance est tendue et tout le film est émouvant.
    colombe P.
    colombe P.

    125 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2016
    Cette comédie dramatique bouleverse, dérange, fait réfléchir.
    C'est douloureux, vrai, remarquable et saisissant.
    C'est un film très bien réalisé et interprété.
    Toutefois, j'ai trouvé que le personnage de la mère était trop dur et autoritaire dans l'ensemble.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Ce n'est pas que les acteurs sont mauvais, ce n'est pas que la mise en scène est ratée mais quel ennui !!! Les personnages ne sont absolument pas attachants et le manque d'empathie fait que l'on reste sur des choses très techniques et donc très ennuyeuses. La tentative de différence de classe sociale n'est pas du tout crédible. Le réalisateur hésite entre faire du Pialat ou du Truffaut. Seul le charme de Bérénice Béjo m'a fait rester dans la salle jusqu'au bout.
    Max G
    Max G

    6 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2016
    Les rôles entre homme et femme sont génialement inversés par rapport aux canons du genre : elle travaille, veut le quitter et garder sa maison, il est presque homme au foyer, galère et veut rester avec ses enfants. Cela permet d'observer la séparation d'un oeil neuf et de rebattre les cartes du scénario que l'on connait bien (garde des enfants, rapport aux amis et surtout rapport à l'argent) pour en scruter les enjeux au cours de scènes généreuses et filmées de façon très naturaliste. L'approche très fine et progressive du film conduit vers la question politique de l'économie d'un couple : rien moins que "la part du travail dans le capital" (citation). Et le film assume totalement la question. Le fait que l'un des deux (et cela aurait pu être la femme) n'a pas apporté d'héritage pour acheter leur appartement mais a travaillé pour sa rénovation ne fait il pas qu'il en mérite la moitié tout de même ? Le couple et l'amour devraient-ils être en dehors du capitalisme ? Le film répond, et répond bien.
    barbarafels
    barbarafels

    6 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2016
    Une histoire où les comportements, autant celui de la mère et l'épouse que celui du père, donc le mari, frôlent souvent le pathologique, où chacun à tour de rôle manque de respect à l'autre, mais qui finit bien.... La morale "on peut se laisser aller à des pulsions et se conduire de façon nulle, sans être conscient que nos enfants nous ont comme exemple, c'est pas grave, c'est sans conséquences," m'a laissée mal à l'aise et je suis sortie très dépitée que ce film ait bonne presse. La scène du repas avec les copains dehors est plutôt ridicule et tirée par les cheveux, les réactions des uns et des autres pas réalistes !
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    56 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2016
    Vu dans le cadre de l’avant-première au cinéma Le Parc de Charleroi, « L’économie du couple » ne peut pas laisser insensible. Qu’on s’y retrouve, ou pas, le dernier film de Joachim Lafosse met en scène un couple qui peine à se séparer et qui continue de cohabiter malgré tout ensemble… Forcément, le huit clos a quelque chose de réel, de presque vécu et on évolue dans la vie de cette famille déchirée durant plus d’une heure trente. Voyeuriste ? Pas du tout. Si on se trouve au cœur de l’action, des querelles, nous aurions plutôt tendance à nous mettre dans la peau des jumelles qui voient ses parents se désunir ou dans celle du couple qui vit ses dernières heures. Dans la lignée du cinéma réaliste qui est le sien, Joachim Lafosse film une fois de plus la vie telle qu’elle peut être : dure et difficile et ce, sans détour, avec beaucoup de sensibilité et une authenticité qui manquent parfois dans notre cinéma contemporain.

    Au centre de l’intrigue, la dislocation du couple Marie/Boris. Totalement investis dans leur rôle, Bérénice Béjo et Cédric Khan ne font pas dans la demi-mesure. Remontés l’un contre l’autre, ne communiquant plus que pour des banalités, les parents se rendent la vie dure sans aucune cocasserie. Loin d’être une comédie, « L’économie du couple » est une vraie tragédie. Et nous avons devant nous deux tragédiens de qualité. Bérénice Béjo assure véritablement, le visage fermé et le regard fuyant. Si l’exercice ne doit pas être évident, elle le réalise de main de maître et trouve face à elle un partenaire à la hauteur de son talent. Cédric Kahn, l’acteur- réalisateur de bientôt 50 ans, a une gueule, un charisme qui transpercent l’écran. Victimes ou non de la situation, difficile à dire… Ce que l’on peut attester, c’est que la qualité de jeu dont ils font preuve est absolue ! L’angle proposé laisse place à toutes les interprétations possibles car on sait peu de chose de l’histoire du couple finalement. On ne voit qu’un instantané de leur vie et les moyens dont ils disposent pour y faire face.

    Si certains ont jugé le rythme du film un peu lent, il faut se rendre à l’évidence que notre quotidien l’est tout autant… Nous admettons cependant que quelques petites scènes étaient dispensables mais on savait en se rendant à la projection que nous n’assisterions pas à un film d’action…

    Au cœur de cette action, nous trouvons d’ailleurs deux jeunes comédiennes formidables : Jade et Margaux Soentjens, jumelles dans la vie comme à l’écran. Extrêmement complices entre elles et avec les acteurs confirmés, elles intègrent cette famille à la perfection et avec une aisance remarquable. La recette fonctionne et pour cause : la direction d’acteur des jeunes filles a été assurée par Bérénice et Cédric eux-mêmes. Si elles débutent leur carrière cinématographique avec ce long métrage, on reconnaît d’autres visages bien plus connus : Marthe Keller (la célèbre « Demoiselle d’Avignon ») vient çà et là rendre visite dans cette maison « chaotique » et tente de donner un peu d’équilibre dans une situation bancale. Catherine Salée, vue dans l’excellente série belge « La Trève » vient elle- aussi partagé la table de Marie l’espace d’un instant… tendu !

    Et des moments hérissés, il y en a une série dans le dernier film du cinéaste ucclois. C’est d’ailleurs dans ce genre dramatique qu’il est passé maître depuis « Nue propriété » avec les frères Renier, « L’économie du couple » ne fait que le confirmer. Dur par moments, touchant à d’autres, son dernier long-métrage saura cueillir les cinéphiles en quête de cinéma d’auteur de qualité mais indifférera peut-être ceux qui pensaient être venus voir un remake de « Papa et Maman » ou une comédie du genre.
    virgileblacksmann
    virgileblacksmann

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2016
    Avis aux âmes sensibles (dont je fais partie) : ce film recèle une violence difficilement supportable. Non pas une violence physique, ni même (quoique les propos visent au coeur) verbale. Pas de coups, pas d'insultes. Ici la violence est potentielle, elle est possible, elle peut venir d'un coup, tant les deux protagonistes de ce couple en fin de parcours sont eux-mêmes à bout, tendus à l'extrême, au bord du craquage. L'intelligence formidable de la réalisation consiste entre autres à cadrer l'action dans cet espace ténu, situé entre la cohérence et le chaos, dans lequel évoluent les personnages, qui peinent à conserver devant leurs deux filles une apparence de famille relativement unie, le sourire, la "normalité", alors qu'ils se devinent chacun au bord du gouffre, et semblent parfois n'avoir qu'une envie : y faire plonger l'ennemi.
    L'homme est assez massif, potentiellement dangereux, même pour les adultes : la scène du dîner entre amis, incroyable, a un parfum de carnage.
    Une scène de trêve - bouleversante - dans cet enfer : la chorégraphie des jumelles devant leurs parents.
    Rien n'est à mettre à l'écart dans ce film merveilleusement joué par tous - de Marthe Keller à Bérénice Bejo, en passant par les deux gamines - à tel point qu'une cérémonie comme les césars pourra sans doute difficilement négliger cette "performance". C'est accessoire mais ça m'a paru tellement évident sur le coup...
    A noter d'ailleurs la diction absolument parfaite de Bérénice Bejo et de Cédric Khan, qui parviennent à rester techniquement irréprochables, compréhensible, audibles, même au plus fort de leurs querelles.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 août 2016
    Résumons : un bonne femme crispée et crispante dès le premier plan, un type pas moins pénible empêtré, on le devine, dans les dettes de jeux, deux gamines mal élevées, quelques amis médiocres et sans humour incapables d'aider ces deux gus qui n'ont manifestement lu ni Freud ni Marschall Rosenberg, le tout évoluant dans un appartement tout droit sorti de Elle décoration (le cœur du problème, si on comprend bien), des dialogues minimalistes ("respecte les règles", "arrête — non, toi, arrête — non, arrête" , "ne mélange pas tout", "qu'est-ce que ma mère vient faire là-dedans") — on n'a bien vite qu'une seule envie : qu'ils se séparent enfin, et qu'on puisse rentrer chez soi.
    On aurait pu croire le titre ambigu — faire l'économie du couple — il ne l'est pas : il n'est question que d'argent dans cette histoire : monsieur veut la moitié du fric, madame propose un tiers, il faut attendre que passe une heure de film pour avoir une ébauche de débat se risquant à transformer ce naufrage autant conjugal et que cinématographique en épisode de lutte des classes, malheureusement cette audace est aussitôt reléguée aux oubliettes.
    Dommage, car par ailleurs tout cela est très bien joué et l'image est jolie.
    Bref, on peut faire l'économie de ce film.
    axelle J.
    axelle J.

    106 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2016
    Voilà un film remarquable, très juste, sur la rupture amoureuse et l'éclatement d'une famille.
    C'est poignant et bouleversant.
    selenie
    selenie

    5 451 abonnés 6 018 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 août 2016
    Le sujet et le scénario nous font penser énormément au magnifique "Le Passé" de Asghar Farhadi d'autant plus que l'actrice principale de ce dernier, Bérénice Bejo, se retrouve ici dans un rôle similaire. Le scénario insiste beaucoup sur le fait que le soucis repose avant tout sur l'argent. En effet la raison de la séparation est occultée, le passé n'est jamais abordé et on ne peut donc jamais tenté de comprendre ou d'avoir un minimum d'empathie pour eux. Il manque un peu de densité et d'ouverture d'esprit sur la complexité du couple pour convaincre pleinement.
    keser
    keser

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2016
    Film très émouvant sur la rupture d'un couple et ses conséquences sociales et économiques. La mise en scène est très réussie si bien que l'on entre rapidement dans leur intimité familiale. On espère jusqu'à la fin que ce couple arrive à résister mais rien n'y fait malgré leurs efforts respectifs.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2016
    Le sujet est difficile à appréhender et donne toujours lieu à des débats et même des conflits. Dans ce film, on va à l'essentiel rapidement. C'est rythmé et bien joué et surtout on obtient des réponses.
    Mick1048
    Mick1048

    99 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 janvier 2017
    "L'économie du couple" est la pire daube de cette année. Le pire c'est que j'ai fait plus de chemin et j'ai du payé pour voir ce truc qui ne mérite même pas l'attribut de film. J'étais tellement dégouté à la fin de la projection, d'habitude je ne paye pas et là j'ai payé quatre euros pour voir cette ignominie...
    Bon tout d'abord, le seul et unique point positif : Bérénice Béjo (Marie) et quelques scènes (par exemple la dispute autour de la table qui relève un tant soit peu le niveau, puis redescend presque au même moment). Sans être exceptionnelle, elle arrive quand même à faire quelque chose de son rôle et le joue plutôt correctement.
    Mais le reste... mon dieu... fuyez. Fuyez tant que vous le pouvez.
    Déjà, pourquoi je ne veux pas appeler cette chose un "film" ? Tout simplement parce que c'en est pas un ! Attendez, c'est une caméra posée sur un plan de travail d'une cuisine et ça filme. Ensuite elle est posée sur la table de la salle à manger. Après elle est posée sur le meuble de la salle de bains... Absolument tous les plans sont fixes. Il n'y a aucune prise de risque du côté de la réalisation et des plans. Alors je ne m'attendais pas à des travelings super sophistiqués, mais au moins un semblant d'effort, alors que là les plans sont sans âmes. C'est terriblement banal.
    Ensuite, les acteurs... en quasi huit-clos il y en a très peu. Hormis Bérénice Béjo donc, le reste est très moyen. Cédric Kahn (Boris) est d'une banalité sans nom, ses répliques sont basiques et parfois niaises, les situations sont vues et revues (il est bourré et gâche une fête, sans blague !). Les deux sœurs Soentjens, Margaux et Jade (dans leurs rôles) sont plutôt mignonnes mais elles sont au final peu présentes et les scènes où elles sont là elles sont plutôt correctes, hormis le plan séquence sur la chanson de Maître Gims... J'ai trouvé cette scène épouvantable. Trop de bons sentiments et les quatre acteurs sont insupportables (dû à la réalisation plus que douteuse de cette scène). Dans les critiques positives ô combien de fois ai-je lu "ouais mais il y a un plan séquence" non mais grosse arnaque quoi. En fait c'est les quatre acteurs principaux qui se tiennent la main et qui avancent, puis reculent, puis re-avancent, puis reculent encore... tout ça sur fond de "Bella" avec le son super fort. Mais quelle mise en scène sans inventivité...
    Ensuite, la composition musicale du film. Enfin si on peut appeler ça comme ça... Plutôt "les trois musiques du film" et dont celle du générique de début. C'est d'une pauvreté et d'une banalité encore une fois... absolument rien de transcendent et surtout, c'était tellement rare d'en entendre une. Mais j'avoue que quand il y en avait une, j'étais plutôt content, ça faisait passer le temps plus vite. Et vu qu'il y en a très peu sur 1h40 de film ça rend le film encore plus lent, chiant et encore moins intéressant alors qu'il ne l'est pas une seconde déjà de base.
    Pour finir, parlons de la réalisation, du scénario et des dialogues. Horrible... une vraie tragédie pour le cinéma français... c'est encore une fois très banal et sans réel travail, le scénario et l'idée de départ est déjà vue et franchement c'est... je me répète mais il n'y a pas d'autres mots... c'est juste banal et sans identité. Les scènes sont muettes, il ne se passe rien, les acteurs sont à l'arrêt... C'est juste mauvais... Personnellement quand je vais au cinéma c'est pour voir quelque chose qui m'émeut ou quelque chose qui a l'air un tant soit peu sympathique. Là c'est vrai que j'y suis allé sans savoir aucune information, je voulais être impressionné. Alors oui j'ai été impressionné mais dans le mauvais sens et bien je regrette d'avoir payé pour voir cette immondice.
    Donc je résume ma pensée : des acteurs filmés en toujours en plan fixe (ou avec un steadycamer qui tremblote presque imperceptiblement) et qui sont constamment en roue libre, en plus c'est quasiment toujours en huit-clos donc il ne peut jamais y avoir un réel rebondissement, tout se passe dans la maison, ce qui implique donc une réalisation sans originalité et sans prise de risque. On s'ennuie énormément et on attend que le mot fin arrive, interminablement.
    2,5/10
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    51 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 août 2016
    « L’économie du couple » est un huit clos dont le récit se limite à l’appartement dans lequel la famille a grandi et évolue. Chaque parent ayant ses jours de garde, la cohabitation est nécessaire mais compliquée, c’est pourquoi le sentiment d’oppression et de mal-aise fait vite son apparition. Ce sont de véritables scènes réalistes du quotidien qui sont présentées : Le bain des enfants, les devoirs, le dîner, la préparation au sport, ect… Une forme de banalité qui offre magistralement une tristesse pure et sincère sur le contexte. Les enfants sont omniprésents dans le schéma de cette division familiale mais quelques autres scènes permettent de comprendre les déchirements engendrés dans de telles circonstances : Les amis en commun du couple, la belle-maman qui essaie de raisonner les partis, ect… Un ensemble de situations débordant d’émotions divergentes qui arrachent le cœur. Les disputes partent de choses simples pour répondre à des arguments reposant sur des attachements réciproques, parfois matériels sur le lieu de vie et prioritairement affectif sur le couple et les enfants. Le duo Bejo / Kahn est si exceptionnellement naturel qu’on pleure, qu’on saigne, qu’on crie intérieurement, qu’on vit les événements au point d’oublier être au cinéma. A l’image de « Deux jours, une nuit » avec Marion Cotillard, il n’y a pas de méchant, le but est juste de trouver une solution plausible pour marquer un arrêt final à cette souffrance invivable. Aucun artifice, juste et pure, simple et sincère, honnête et réalise, Joachim Lafosse écrit une pépite poignante sans aucune pudeur. Bravo.

    Bilan : Une oeuvre qui montre que c’est dans la simplicité d’où ressort l’excellence.
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