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Florent T.
6 abonnés
23 critiques
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4,0
Publiée le 17 août 2016
Pourtant pas fan du "rappeur", la scène sur maître Gims tire les larmes... La détresse du couple résumée en trois minutes : ils veulent s'aimer mais rien ne sera plus jamais possible... Acteurs brillants et justes, Berenice Bejo et Cedric Kahn explosent l'écran.
Dans ce genre d'affrontement entre deux ex, le spectateur est souvent peu ou prou amené à prendre parti pour l'un ou pour l'autre. Mais ici, faute de savoir réellement ce qui s'est passé jour après jour entre les deux protagonistes pour qu'ils en arrivent là, on est tenté de les renvoyer dos à dos. Et de se contenter de suivre assez passivement leurs désaccords, coups de gueule et points sur les i réciproques. Le spectateur ne manquera par contre pas d'empathie envers les deux enfants, dont l'amour est encore intact envers chacun de leur parents (encore trop jeunes pour prendre parti). C'est une vraie souffrance. C'est un vrai drame. C'est la vraie vie. Mais tout cela est tellement banalisé autour de soi qu'on peine à avoir des émotions.
Un film sans scénario, avec des personnages qu'on ne connaît pas, une histoire redondante, aucune surprise, malgré quelques scènes réussies. On s'ennuie ferme et on attend désespérément que le scénario évolue, à savoir, le B.A. ba du scénario. Si ce n'était pas Mazarine Pingeot, ce film n'aurait jamais été produit.
Un film bouleversant de justesse,traité avec finesse et remarquablement interprété. Un chef d'oeuvre des temps modernes à ne manquer sous aucun prétexte.
Un film aussi fin et incisif qu'un scalpel. Il nous force à regarder avec une justesse rare un pan de la réalité que l'on cherche souvent à éviter. A voir absolument !
Raté à mon goût. Le sujet me paraissait intéressant mais le traitement est mauvais. Déjà, c'est film 'focus' c'est-à-dire sans véritable déroulement d'histoire. Un couple se sépare mais est obligé de vivre sous le même toit. Les protagonistes sont antipathiques, elle très rigide, sur ses positions (ayant payé la maison). Monsieur est plus cool mais réclame sa part de la maison car il a fait tous les travaux et a des dettes de jeux. Outre le fait que les scènes sont répétitives et qu'il ne se passe pas grand chose, on n'a pas de flash-back qui nous expliqueraient pourquoi ce couple sait auparavant aimer (on n'a que de la haine à l'écran). Sur le fond, je ne comprends pas que monsieur refuse d'avoir 1/3 de la maison, ce qui me paraît un bon compromis. Bref, un gros ennui
Ce film est d'une puissance émotionnelle rare. Joachim Lafosse nous plonge dans l'intimité d'une famille cassée, qu'il filme avec une grande justesse et une réelle intelligence. Si bien qu'on ne peut s'empêcher de vivre, avec les personnages, la violence que la situation abat sur eux - sur eux deux. Bérénice Béjo est sidérante.
Un film éprouvant par son réalisme et la tension entre les personnages. Il vaut mieux être prévenu avant... Si vous espérez un rayon de soleil, "Guibord" sera davantage votre homme. Magnifiquement interprété, "L'économie du couple" évoque le quotidien conflictuel d'un couple qui se déchire mais reste lié par leurs enfants et une question d'argent. Le film s'organise en huis-clos où l'unité de lieu est assuré par un récit ne quittant jamais l'appartement familial. La mise en scène parvient à bien faire vivre ce lieu unique. Quant au scénario, il est à proscrire aux jeunes couples qui croient encore à l'amour, aux couples qui passent un cap difficile et aux célibataires en quête d'une nouvelle aventure. Non, cela semble idéal pour ceux qui aiment se faire un peu mal en allant vérifier la dureté de la vie sur grand écran, ou pour ceux qui sont déjà désespérés par les relations amoureuses et cherchent à renforcer leur conviction...
avis mitigé sur "l'économie du couple" présenté lors de la quinzaine des réalisateur. En dépit de la présence de berenice Bejo et l'aspect psychologique intéressant qui s'intéresse à un couple en bout de souffle se révèle plutôt ennuyant avec un jeux d'ensemble qui sonne faux et creux souvent pour un film aussitôt oublié à la sortie de la projection.
Une séparation livrée aux spectateurs avec deux des unités du théâtre adoptées. Et c'est là que le bât blesse car l'histoire ne pouvait pas se dérouler "en un jour" . Alors cette unité de temps inadapté va s'étirer sur une heure quarante de projection pour scruter ces déchirements quotidiens et ce, surtout avec une minutie et un sens du détail (les plus banals nous sont imposés). La question...Pourquoi un film? Sur les planches, une pièce avec le même jeu des acteurs aurait eu davantage d'impact sur les spectateurs.
Que ce fut long ! Je ne comprends pas les avis positifs. Ce films n'a aucun scénario, il est mou, bref c'est une coquille vide. Je ne pense pas avoir été le seul à ne pas l’apprécier car certains spectateurs sont partis pendant le film au bout de 30 min... Je ne conseille pas.
A part peut-être son dernier film "Les chevaliers blancs" qui n'était pas le meilleur de sa carrière, Joachim Lafosse aime depuis longtemps s'immiscer dans l'intimité souvent torturée, voire visqueuse, des familles. Cette fois, dans "L'économie du couple", le réalisateur renonce à la violence ouverte et perverse de ses grands films comme "A perdre la raison", "Elève libre" ou "Nue propriété" pour scruter le naufrage ordinaire d'un couple, comme tant d'autres. Le cinéaste a gagné en dépouillement et pudeur. Il invite son spectateur à rentrer au cœur même de cette famille, particulièrement au centre des repas, qu'il filme à la manière d'un Pialat. La caméra plantée autour de la table, c'est un peu le spectateur lui-même qui s'assied à table et qui ne peut s'empêcher de suffoquer dans cette ambiance lourde, douloureuse, et pour elle, et pour lui. Lafosse filme l'anatomie d'un couple dans sa plus stricte intimité. Il joue avec les émotions, les maladresses, les hésitations, les méchancetés que peuvent se dire les gens après s'être tant aimés. Il s'intéresse surtout aux deux petites jumelles qui assistent à ce triste spectacle et tentent de se débattre au milieu de leurs parents. C'est là toute l'intelligence de ce film, celle de mettre des témoins à cette destruction familiale, comme des alertes que l'un comme l'autre ne sont pas capables de saisir. On saluera la mise en scène brillante, et une interprétation de Bejo et Kahn (pourtant pas toujours un acteur très heureux) qui frôle la perfection. "L'économie d'un couple" est un film virtuose et véritablement éblouissant, qui parle de couple, d'argent, d'éducation, bref de nous à tous les instants de nos vies.
Avec L'économie du Couple, Jochim Lafosse réalise un film banal, pourtant porté à bout de bras par Bérénice Béjo et Cédric Kahn, avec la complicité des deux petites filles interprétant leurs enfants. Sur une construction ronflante, un scénario vu et revu, sans séquences marquantes (si ce n'est une danse sur Bella de Maître Gims, c'est vous dire !), L'économie du couple est clairement oubliable… En témoigne cette fin, où une voix-off dicte la sentence décidée par le tribunal.
Sur une recette déjà bien exploitée - le divorce et l'usure des sentiments - Joachim Lafosse a ajouté un ingrédient plus rare, les affaires d'argent qui ruinent parfois, même les séparations les plus consensuelles. On attendait donc avec impatience cette tranche de vie qui parle à chacun d'entre nous, qu'on l'ait vécue directement ou à travers les mésaventures de connaissances. Le sentiment qui domine est la déception. Le traitement "théâtral" du réalisateur n'a d'intérêt que si les dialogues sont ciselés et les scènes originales. Au contraire, on doit souffrir d'échanges quasi improvisés (la scène longuette et improbable du diner d'amis) et on assiste à une succession d'engueulades sans intérêt narratif. Les comédiens ne sont pas en cause, Bérénice Bejo fait notamment preuve d'une diversité de sentiments que l'on devine à la simple lecture de son regard et Cédric Klapish n'est pas en reste. Même les jumelles, enfants du ménage qui bat de l'aile, sont justes. Au final, un film longuet, artificiel et sans éclair de génie cinématographique. Un banal téléfilm des années 80 !