Sur le même thème que « Une Séparation » et avant ce dernier, le moins connu, le méconnu« La Séparation » de Christian Vincent, voici le film le plus dur à mes yeux, le plus dur à ce jour, parce que, très vite, on ne saura jamais pourquoi elle est si dure, pourquoi elle ne le supporte plus, pas plus qu’on ne saura pourquoi elle l’a supporté, ne serait-ce qu’une seconde auparavant, voire aimé comme elle le dit une fois.
Comme dans la vie parfois.
Autrement dit, de leur séparation, séparons bien, d’une part les causes, dont on ne sait rien, et d’autre part les modalités dont on ne nous épargne rien.
En tout cas, ça fait du bien de voir au cinéma une séparation qui se passe mal, des fois qu’on en vive une qui ne se passe pas mieux et qu’on ait cru qu’on était seul à vivre ça.
Eh oui, ça peut servir à ça, le cinéma.
Ça peut servir aussi aux incultes comme moi à découvrir, morceau très bien choisi pour la bande son, le Prélude en si mineur BWV 855, d’un musicien qui, à ce qu’on sait, n’a jamais divorcé.