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    Les mille et une nuits - L'Enchanté
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    10 critiques spectateurs

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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2015
    Dans la première partie de L'enchanté, Shéhérazade parcourt Bagdad (...) à la rencontre - aléatoire - de personnages légendaires (...). Ce segment, trop court, séduit et se place dans la lignée des deux premiers volets. La suite est plus décevante. Pour conclure cette saga, on attendait une explosion et Gomes prend le contre-pied en s'intéressant, trèèèèès longuement aux pinsonneurs, ces éleveurs qui font chanter les petits oiseaux. Après le coq, la baleine et les chameaux du premier volume et le chien et les moutons du deuxième, c'est avec des pinsons que se referment le bestiaire du cinéaste. Malheureusement, en dépit de certains plans d'une extrême beauté, le film finit par être victime de son rythme : trop lent, trop contemplatif et l'intérêt pour ces pinsonneurs atteint finalement sa limite. (...) Au final, avec Les mille et une nuits, le réalisateur s'est affirmé comme un conteur magnifique et un rapporteur précieux des maux de notre temps. Après ce projet pharaonique, on attend avec impatience des nouvelles du nouveau maître portugais.

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    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    Le dernier tome des Mille et une nuits de Miguel Gomes (L'enchanté) commence vraiment bien. Schéhérazade est plus présente et découvre le Portugal d'aujourd'hui. Un choc des cultures évoqué avec malice et humour par un Miguel Gomes en grande forme. Est-ce le meilleur volet de la trilogie ? Point du tout ! Un long, beaucoup trop long, passage sur les "pinsonneurs", ces passionnés du chant des oiseaux qui organisent des concours, va occuper la quasi totalité de la deuxième moitié du film. Même si l'on est un peu distrait par des extraits fictifs des monologues de Schéhérazade, cette
    évocation est interminable à moins d'être passionné par les oiseaux chanteurs. Ainsi se clôt cette trilogie, originale, souvent drôle et décalée, procédant par collages qui fonctionnent plus ou moins bien. Il faut bien avouer que c'est parfois ennuyeux, aussi, et assez loin du projet initial. D'un un autre côté, il faut rendre à Gomes ce qui lui appartient. Il lui aurait été facile de capitaliser sur le succès de Tabou et continuer dans cette veine, quitte à devenir le Wong Kar-wai portugais. Les mille et une nuits est un acte courageux, pour sûr, mais on n'est pas obligé d'être, cinématographiquement parlant, totalement conquis par l'entreprise.
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 août 2015
    Assurément le moins bon de la trilogie, celle-ci se terminant, c’est le cas de le dire en queue de pinson (pardon) ……Le film coupé en deux (Shéhérazade) 30 min et les pinsonneurs (1h30) a beaucoup moins d’impact dans la métaphore (elle n’est plus politique, ni économique), il use de peu d’images ou de symboles et se tourne franchement vers le documentaire sur le « métier » de pinsonneur qui aurait pu être traité de façon beaucoup plus poétique, il faut l’avouer et le regretter…..Bien sûr, ce que raconte en lecture sur l’écran, Shéhérazade est important et plein de sens , mais d’une part les lectures sont nombreuses, et elles gâchent un peu le rapport à l’image…..Le réalisateur semble proposer une alternative à la crise par le biais d’une passion ancienne, d’une tradition en harmonie avec les oiseaux, mais c’est une échappatoire qui semble peu crédible, sauf sociologiquement par l’évasion qu’elle procure…..Reste que le discours global est intéressant et original, avec beaucoup d’informations sur les pinsonneurs , mais la finalité de ce troisième film peut sembler un mystère……A vous de voir, (sauf si vous avez vu les deux premiers chapitres) …
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juillet 2018
    Plus minimaliste sur le plan narratif que le deuxième volet – seulement deux histoires racontées dans "L'Enchanté" – la dernière pièce de cette fresque originale sur la crise économique au Portugal éblouit d'abord avant de décevoir franchement. Les trois premiers quarts d'heure sont débarrassés du social et ne réfléchissent qu'à la nécessité de raconter des histoires. Tourné vers le mythe et le soleil méditerranéen, Gomes filme avec un désir ardent, qui rappelle celui qui parcourait "Tabou", la belle Crista Alfaiate, laquelle joue ici une Shéhérazade inquiète qui essaye de vivre en attendant de retourner dans sa prison où, afin d'éviter un nouveau "cycle de sang", elle devra continuer à distraire le sultan Shahryar. La première partie du film est une explosion formelle, jouant de surimpressions audacieuses (un visage dans l'océan, un fantôme qui danse sur un mur, la couleur mêlée au noir et blanc) et orchestre la bataille entre la violence et l'amour dans un fabuleux split-screen. Mais cette longue et magnifique entrée en matière s'estompe pour laisser curieusement place à un récit réaliste dont la portée allégorique est difficilement saisissable, à tel point que cette histoire de concours de pinsons, si elle intéresse légèrement par sa mise en scène documentaire, semble tout de même très anecdotique. Une fois terminée la vision de ce troisième volet, on peut reconnaître l'immense ambition du projet dans son ensemble et un résultat inégal qui ne tient pas toutes ses promesses – "Le Désolé" reste un grand film en soi, qu'on peut aimer sans considérer "L'Inquiet" et "L'Enchanté" – mais le plaisir de s'être confronté à un objet aussi protéiforme l'emporte, une manière d'affirmer qu'une vision cinématographique de la politique ne peut pas aller sans des partis pris esthétiques radicaux.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2015
    Il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte… c’est avec regret que s’achève, par ce troisième volet, une aventure qui dépasse le seul cadre de la cinématographie, et se révèle comme une véritable performance artistique socioculturelle. Michel Gomes a construit un triptyque à la démesure d’une crise sociétale et économique sans précédent qu’à connu le Portugal, ébranlant les fondements d’un pays, provoquant un doute considérable chez son peuple. Mais la réflexion va bien au-delà et pourrait s’appliquer à d’autres territoires ou nations…

    Après le revendicatif, le vindicatif, Gomes s’attache avec « L’Enchanté » au contemplatif. Il amène une douceur, une poésie et nombre de beautés qui flattent l’œil et atténuent les blessures. Croisant les récits de Schéhérazade à celui de ces anonymes, il vient poser un point final à une trilogie qui remue, perturbe et séduit, sorte de nouvelle mythologie des temps modernes.

    Ce troisième volet, diffère encore de deux autres dans la narration, il est ponctué de textes qui composent l’histoire, beaucoup plus que les images. Images souvent à couper le souffle tant elles sont belles, même pour les plus anodines. On y retrouve également quelques acteurs des précédents volets, pour mieux boucler la boucle et souligner l’universalité du récit.

    On notera quand même, que la démonstration trouve ici ses limites, et que Gomes a un peu tendance à s’appesantir, là où il aurait fallu rebondir.
    Mais il n’en reste pas moins que cette œuvre dans son ensemble est un bel exercice de style, voire une remise en question d’un auteur, s’interrogeant dans son journal de bord à savoir « comment faire un film d’intervention sociale quand on veut filmer des histoires merveilleuses ? » Il en a apporté une réponse simple limpide et brillante en réalisant « Les mille et une nuits ».

    Du coup pour prolonger ces moments merveilleux, je me plonge dans une lecture aux notes fantastico-sociales, celle de José Saramago, auteur portugais, avec « Le radeau de Pierre ».
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2015
    C'est donc avec "L'Enchanté" que s'achève l'impressionnante trilogie orchestrée par Miguel Gomes, trilogie qui a conquis non seulement les écrans mais les coeurs des spectateurs durant tout cet été. Peut-être conviendrait-il de séparer le sous-titre en deux, comme le faisait Jacques Demy: "en chanté"! Car ce troisième volet est tout entier habité, comme possédé, par la magie du chant et de la danse: chants populaires, hymne national du Portugal et même un brin de heavy metal!
    Il y a deux parties bien distinctes dans ce film, la première toute de virtuosité et la deuxième plus contemplative et plus proche du documentaire. Tout d'abord, c'est Schéhérazade en personne qui apparaît comme le personnage pivot de l'oeuvre, Schéhérazade qui, dans un Bagdad réinventé, tout en admettant ne rien connaître du monde extérieur, se charge de raconter et de raconter encore, passant d'une histoire à l'autre afin d'enchanter autant qu'il est possible un monde attristé et dangereux. Tout est possible à Miguel Gomes, qui ne se prive d'aucune magie du cinéma, pour donner à percevoir la beauté, la grâce, l'innocence de l'enfance. Et les histoires s'enchaînent, depuis celle d'un homme réputé pour sa fécondité jusqu'à celle d'un voleur en passant par celle du génie du vent.
    Nous étions ravis par ces histoires fabuleuses... Mais voici que le réalisateur nous ramène non seulement à son cher Portugal mais à des barres d'immeubles sans attrait de la banlieue de Lisbonne. Dans ces quartiers autrefois constitués de véritables bidonvilles et aujourd'hui de ces logements sociaux sans âme vivent bien sûr des gens de peu. Après l'enchantement de la première partie du film, va-t-il donc falloir à présent déchanter? Point du tout! C'est par des chants d'oiseaux que le réalisateur nous ensorcelle! Pas de clichés sur la banlieue, mais une surprise: dans ces barres d'immeubles vivent des "pinsonneurs", autrement dit des oiseleurs qui, après avoir attrapé des pinsons, les élèvent en cages, leur apprennent à chanter (on dit alors que les oiseaux sont "retournés") et les font participer à des concours de chants. C'est tout un art que d'élever et de prendre soin de ces pinsons. Minutieusement, longuement, Miguel Gomes nous invite à découvrir et à suivre pas à pas ces passionnés (si passionnés que l'un d'eux a même fait amputer d'une patte un oiseau blessé afin de lui sauver la vie)!
    C'est sur ces scènes étonnantes que l'on quitte à regret ces "Mille et Une Nuits". Du fait de la crise, la plupart des portugais se sont appauvris, nous rappelle Miguel Gomes au début de chacun des trois films. C'est vrai bien sûr, mais c'est vrai aussi que tout n'est pas perdu. Miguel Gomes nous a donné du peuple portugais l'image d'un peuple qui résiste et on l'en remercie! 8/10
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mars 2016
    Les mille et une nuits est un projet cinématographique remarquable. Habilement organisé et contrasté, ce bric-à-brac narratif est tout aussi conséquent (plus de 6 heures) que singulier. En mêlant fictions et documentaires, récits politiques, baroques, poétiques, il constitue une excellente critique de la situation économique de notre monde.
    C’est indéniablement le volume qui nous aura le moins convaincu parmi les trois volets composant Les mille et une nuits de Miguel Gomes. Plusieurs raisons nous poussent à ce constat.
    Plus de détails sur notre blog ciné :
    Pomme Acide
    Pomme Acide

    7 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2015
    "Enchanté" par la première partie à Marseille avec Schéhérazade nue et un très beau blond et très bête d'après elle avec des rencontres de babas cool utopistes et d'un petit voleur, 2 formes d'alternative à la crise Portugaise et une manifestation anniversaire de la révolution des œillets genre "indigné". La seconde partie des "pinsonneurs", des passionnés, qui apprennent à chanter à leurs oiseaux et font des concours dans un environnement bruyant, voie ferrée et aéroport, traîne en longueur mais c'est certainement fait pour montrer que le vie "normale", en dehors de la situation économique, continue dans ce Portugal traumatisé. 3 volumes truffés de métaphores et de paraboles parfois obscures à voir absolument pour comprendre l''effet de la crise en Europe du sud sur le peuple.
    BigDino
    BigDino

    7 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2015
    Autant les deux premiers volets étaient vraiment bien, autant celui-là, je ne le trouve pas à la hauteur. Toute la première partie sur Shéhérazade est assez énorme, avec l'humour retrouvé du volume 1. Par contre, quand on arrive au passage sur les pinsons, ça devient quand même horriblement long, et le pire est, je crois, d'avoir toujours plus de pinsons après l'intermède. Alors oui, on voit ce que Gomes veut dire par là, mais passer du côté léger de l'introduction à ce passage d'une lourdeur infinie, non décidément, c'est vraiment dur.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 septembre 2015
    J'emmenais ma voisine portugaise pour lui faire plaisir ;c'était l'occasion pour elled'entendre parler portugais au long d'un film.

    1h30 sur les pinsonneurs c'est absolument insupportable!

    Nous nous sommes beaucoup ennuyées :;trop de texte,écrit aucune action et il sembles que les pinsonneurs soientune invention du metteur en scène..
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