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    Le Procès du siècle
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    3,3
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    114 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 avril 2017
    jamais vu un film aussi catastrophique autant dans la mise en scène que dans les détails de l'histoire, complètement remaniée pour faire pleurer ,encooore, sur leur sort. maaare !!!
    Cinéphilion
    Cinéphilion

    51 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 décembre 2022
    Rares mais efficaces, les biopics engagés manifeste un devoir de mémoire important d’autant plus pour les générations à venir. « Le Procès du Siècle » ne surprend pas mais entame une volonté de continuité historique.
    Face à une tel difficulté d’aborder un sujet aussi sensible qui a tant marqué notre culture occidentale, Mick Jackson approche timidement les grands sujets sans trop rentrer dans les détails. Le scénario résulte ainsi sur une simplification légèrement américanisée qui évite de pénétrer dans la complexité de la véracité qu’a été l’affaire.
    La mise en contexte peu paraître lassante pendant les trente premières minutes mais elle est nécessaire. Elle pose les bases, les explore toujours avec frilosité mais l’ensemble devient viral au lancement du procès judiciaire.
    Compte-tenu du degré du combat historique que représente ces deux versions sensibles, le film rend un hommage poignant aux victimes et aux rescapés de ce génocide. Tout d’abord, il y a cette scène clé qu’est la visite du camp de concentration à Auschwitz divisé entre larmes et révolte. Puis il y a le suivi du procès : Une rescapé marqué à vie par le matricule juif sur son bras est contrainte de se résoudre au silence pour des raisons judiciaires. Déborah Lipstadt trouve alors un sens concret à son combat.
    Histoire relativement épurée certe, mais un casting pointilleux. En effet, les protagonistes impliqués à des degrés plus ou moins différents dans l’affaire sont tous représentés, et pus particulièrement l’équipe judiciaire qui entoure notre historienne avec des têtes d’affiches à surprendre : Andrew Scott (Pride, 007 Spectre), Jack Lowden (Pan, Dunkerque) et Tom Wilkinson (Snowden).
    « Le Procès du Siècle » en est déjà un classique du genre mais cette place est-elle réellement légitime ? L’oeuvre méritait plus d’approfondissements face à un tel combat historique.
    Bilan : Trop de légèreté scénaristique face à la lourdeur de l’affaire mais il reste un film à voir.

    La critique complète et bien plus encore : Cinephilion.com
    Caroline C
    Caroline C

    4 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Ce film traite du procès intenté par un professeur d'université juif américain(Rachel Weisz) à un écrivain anglais négationniste qui soutient que les fours crématoires n'ont jamais existé. Le début est plutôt convaincant, mais le scénario inclut des scènes répétitives, où les acteurs semblent s'ennuyer ferme...A EVITER
    cinéman
    cinéman

    23 abonnés 738 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2019
    Bon film basée sur une histoire vraie à la fin du 20è siècle : celle d'un procès en rapport avec le négationnisme. David Irving, le négationniste en question, est toujours vivant en 2017, et son personnage teigneux est très bien interprété ici. Le rythme est soutenu, avec en parallèle l'histoire de la Shoah et un voyage à Auschwitz, qui accrédite la vérité indéniable de 6 millions de juifs tués dans les chambres à gaz. L'actrice principale est convaincante et son équipe d'avocats fort sympathique. C'est à un devoir de mémoire que nous invite ce film, et à ne pas se laisser influencer par des neo nazis ou des réformateurs de l'Histoire, qui tentent d'effacer cette horreur afin de redonner crédit aux thèses nauséabondes du troisième Reich. Un film intéressant pour les férus d'Histoire, ou un bon divertissement pour tous, même si ça n'est pas non plus un chef d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Superbe film sur le négationnisme. Ou l'on peut voir chaque arguments contres contres des avocats de génies
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    52 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2018
    Une bataille juridique intéressante et pragmatique, le procès du negationnisme et sa connexité avec l'antisemitisme ... un sujet très bien traité qui évite l'écueil du pathos et de la thérapie pour se concentrer sur l'essentiel des faits ...
    Yves G.
    Yves G.

    1 305 abonnés 3 307 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2017
    En 2000, David Irving a attaqué en justice Deborah Lipstadt et son éditeur Penguin Court. Il leur reprochait de l’avoir diffamé en le traitant de négationniste. Avec une grande fidélité aux faits, « Denial » (dont on n’arrive pas à comprendre pourquoi il n’a pas été traduit par « Négationnisme ») raconte le procès qui s’est déroulé à Londres.

    Passionnés d’histoire, passionnés de droit, ce film est pour vous.

    « Le Procès du siècle » est un film sur le crime du siècle : la Shoah. Le rôle d’un juge n’est pas de dire l’histoire. C’est aux historiens de le faire dans un débat sans cesse recommencé. Jean-Noël Jeanneney l’avait démontré avec force dans un un livre aussi court que percutant (« Le Passé dans le prétoire », Seuil, 1998). Pour autant, il est des situations où le juge doit chausser les habits de l’historien sauf à tomber dans le déni de justice. Pour apprécier le caractère diffamatoire des accusations portées dans son livre par Deborah Lipstadt sur David Irving, pour décider si, en le qualifiant de négationniste, elle l’avait ou non diffamé, le juge n’a eu d’autre alternative que de s’interroger sur la réalité des faits.
    La chose pourrait sembler aisée. Comment nier l’Holocauste ? Comment remettre en doute l’assassinat systématique de six millions de Juifs durant la Seconde Guerre mondiale ? Sauf qu’on peine à en trouver une preuve irréfutable : pas d’ordres écrits du Führer, pas de documents photographiques, des chambres à gaz en partie détruites dont la destination peut être mise en doute, des témoignages oraux par centaines mais qu’on peut toujours tourner en dérision…

    Du coup, « Le Procès du siècle » est avant tout un film qui parle de Droit. Un "courtroom movie" comme l’affectionne le cinéma hollywoodien. Sauf qu’on pouvait redouter le pire de la pente naturelle du cinéma hollywoodien : la simplification des enjeux qui supporte mal la subtilité du débat judiciaire, la multiplication des coups de théâtre qui essaie d’insuffler du rythme à une procédure qui en manque souvent, l’appel aux bons sentiments dont ne s’embarrassent pas les juristes sauf à troubler leur jugement.
    L’espace d’un instant, on frémit. Lorsque Deborah Lipstadt exhorte ses avocats à appeler à la barre des anciens déportés auxquels elle a promis que leur voix serait entendue. Mais miraculeusement, cette scène attendue, redoutée, n’aura pas lieu. Avec une abnégation rare, les scénaristes y ont renoncé et sont restés au plus près des faits. Ils ont rendu compte de chaque étape du procès, de la stratégie suivie par la défense qui se focalisait sur David Irving, ses écrits tendancieux et ses arrière-pensées délétères. En refusant de venir à la barre, Deborah Lipstadt ne fait pas preuve de lâcheté. Au contraire, elle accepte de s’effacer, de renoncer au plaidoyer qu’elle aurait rêvé faire, pour que l’attention du juge ne soit pas détourné de l’unique question qui lui était posé : David Irving est-il ou pas négationniste ?

    À une époque où la post-vérité a désormais droit de cité, un film qui rappelle que les faits ont la vie dure est salutaire. À une époque où l’extrême-droite semble plus proche que jamais de conquérir le pouvoir, un film qui dénonce le négationnisme est d’utilité publique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 mai 2017
    Le sujet est intéressant mais traité de façon peut-être un peu trop plate et assez aride émotionnellement : l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous et j'ai donc été un peu déçue sur ce plan.
    alloGreg
    alloGreg

    2 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mai 2017
    Un procès qui mérite à peine d'y consacrer une soiree-ciné.

    Alors que la partie attaquée est censée prouver l'existence des chambres à gaz, je m'attendais à un festival d'arguments techniques.

    Or, le seul argument technique avancé dans ce sens s'effondre.

    Tout le reste du film sert à faire passer l'autre partie pour un antisémite, ce qui accrédite, par ce seul fait, l'existence des chambres.

    À se demander quel est le but de ce film finalement.
    mattdvl
    mattdvl

    26 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2017
    Le film est intelligent, rythmé, et au casting impeccable. Un film indispensable pour toutes les générations.
    Doude O.
    Doude O.

    21 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2017
    Sujet intéressant, mais film trop prévisible. Deborah Lipstadt est poursuivie en justice par David Irving, qu'elle a accusé sur ses recherches aboutissant au dénigrement de l'existence des camps de concentration. Cette bataille juridique va durer des années. Et devinez qui gagne le procès à la fin ?

    Quelques scènes supposées émouvantes m'ont gêné : quand Déborah chante dans le camp, quand elle rencontre une victime des camps au tribunal. J'ai trouvé ça mal joué et too much.

    En résumé, je n'ai pas passé un mauvais moment, ai même appris quelques choses, mais pas grand chose à retenir de ce film.
    Stephenballade
    Stephenballade

    358 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2017
    Je me suis rendu en salle sans rien savoir du film, ou presque : je n’en connaissais que les acteurs principaux et le fait que ce long métrage s’inspirait de faits réels. Bien sûr, si j’y suis allé, c’est parce que je savais quand même que nous allions avoir droit à un procès digne de ce nom. Et comme j’apprécie grandement ces combats juridiques, avec les joutes verbales qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs, il ne m’a pas fallu longtemps pour me décider. Et je n’ai pas été déçu, même si il y a quelque chose qui m’a rapidement interloqué. Le titre : pourquoi donner au film le nom de "Le procès du siècle" quand il n’est qu’une retranscription d’une affaire qui, me semble-t-il, n’a pas été médiatisée à travers le monde ? Sur la toile, on ne trouve pas grand-chose de ce procès, si ce n’est quelques encarts des journaux "Libération" et "Le Monde". En tout cas, je n’en connaissais pas l’existence, ou tout du moins je n’en ai aucun souvenir. Bon il est vrai que le sujet fait désordre, et vous comprendrez rapidement pourquoi si vous vous décidez également de vous rendre en salle afin d’en savoir davantage. Mais je crois que pour apprécier ce film à sa juste valeur, il faut aimer le monde des tribunaux, aimer les combats verbaux, et avoir un grand respect envers le genre humain, quelle que soit sa race ou sa religion. En dehors de cela, ou s’il vous manque un des trois aspects que je viens de citer, "Le procès du siècle" risque fort de vous paraître long et ennuyeux. Et pourtant… Pour écrire le scénario, tout en se basant sur le propre livre de Deborah Lipstadt ("Denial : Holocaust history on trial"), David Hare a minutieusement épluché les archives ayant reporté les 40 jours de procès. L’exercice était périlleux parce que la réécriture de l’Histoire n’est pas toujours possible. Le cas qui nous intéresse entre dans ce cadre, d’autant plus que la réécriture de l’Histoire est un des enjeux de ce procès. Le scénariste n’avait donc pas le droit au moindre écart, et c’est en reprenant mot pour mot tous les dialogues de prétoire consignés dans les archives officielles qu’il a reconstitué ce procès hors du commun. Bien sûr, il n’y est pas arrivé seul, puisque la véritable Deborah Lipstadt l’a beaucoup aidé dans l’adaptation. Le souci d’authenticité a même été poussé jusque dans les coiffures et les costumes, que ce soit les tenues des hommes de loi, ou les tenues de Deborah, similaires en tout point pour certaines à celles portées par l'enseignante. Malgré les premiers mots choquants issus d’une sorte d’archive télévisuelle, la réalisation est sobre, si sobre qu’on pourrait la qualifier d’académique. Cependant elle est intelligente, présente bien le contexte avant de se dérouler dans un rythme parfait, le plus naturellement du monde, sans longueur notable. On ressent parfaitement les états d’âme que traverse Deborah Lipstadt, qu’elle soit confrontée à un procès qui tourne mal ou à ses propres avocats qui ne démordent pas de la stratégie qu’ils ont mis en place. Le procès est maîtrisé de bout en bout, simplement parce que chaque mot prononcé est d’une importance capitale. Les uns enfoncent le clou, les autres se retournent contre celui qui les a prononcés. Certains propos sont choquants, d’autres sont savoureux, bref c’est un régal pour tous les amoureux des mots. Si Rachel Weisz signe une interprétation très honorable dans la peau de Deborah, mes mentions spéciales reviennent à Tom Wilkinson dans le rôle de l’avocat Richard Rampton, et à Timothy Spall dans le rôle de David Irving. L’un attire irrémédiablement toute notre sympathie avec son air de patriarche protecteur attentionné et compréhensif, l’autre s’adjoint notre antipathie à tel point qu’on rêve de le voir se faire atomiser durant le procès alors qu’on le voit devenir peu à peu de plus en plus seul et isolé. Pourtant, et franchement ça me navre de devoir dire ça, on peut d’une certaine manière comprendre le point de vue du négationniste, surtout à une époque (an 2000) où il faut dans chaque enquête une preuve tangible et irréfutable, en résumé du concret. Andrew Scott ne démérite pas non plus en valeureux chef d’orchestre qui doit mener son équipe à la victoire. Je crois qu’on peut dire que la réalisation de Mick Jackson est sans véritable parti pris, ce qui constitue un exploit sur un tel sujet. En revanche, la musique m’est passée totalement inaperçue. Donc elle ne choque pas, mais ne porte pas plus que de raison les séquences les plus émouvantes. Finalement, la musique est aussi sobre que la réalisation. Le seul truc qui me manque, ce sont les quelques précisions sur le devenir de David Irving et de Deborah Lipstadt. C’est dommage, ça nous éviterait d’aller chercher ce genre de réponse sur le net.
    Philippe G.
    Philippe G.

    7 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mai 2017
    Il faut oser une série B sur un sujet pareil . A part l'idée des avocats d'éviter aux rescapés d'être confrontés au négationniste de service , pas grand chose de fort dans ce film . Mieux vaut revoir Music Box de Costa Gavras .
    Interprétation plutôt faiblarde dans l'ensemble .
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    7 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2017
    Ce film doit être vu ne serait-ce qu'une seule fois juste pour comprendre le petit jeu des négationnistes et voir en quoi leurs arguments mensongers et provocateurs ne tiennent pas face à la réalité historique. Le procès Irving-Lipstadt eut bien lieu (pour les sceptiques) mais il est trop méconnu, hélas... Le film en lui-même jouit d'une réalisation un peu trop académique mais les acteurs sont convaincants malgré tout. De plus, il s'avère être un cours d'Histoire efficace. Sans totalement sombrer dans le pathos, la Shoah y est évoquée avec justesse. On peut cependant lui reprocher, outre la réalisation, son manque de rythme et quelques longueurs. Je vous le dis de suite, les exigeants resteront sur leur faim. Moi, je ne demandais qu'à voir et le défi est modestement relevé. C'est pourquoi je vous le conseille car l'épouvantable génocide juif ne doit absolument pas être oublié et ce film le défend face à ses contestataires avec tact et sincérité. Pour que la mémoire des victimes vive...
    FaRem
    FaRem

    7 508 abonnés 8 869 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mai 2018
    Premier film depuis plusieurs années pour Mick Jackson qui adapte le livre de Deborah Lipstadt qui raconte l'histoire de son procès. Le film porte sur un sujet sensible à savoir le négationnisme avec ici deux camps aux idées différentes qui s'affrontent. La réalisation très classique ne bonifie pas le sujet, mais pour le coup, il se suffit à lui-même et fait oublier les quelques imperfections. Par exemple, je trouve que les scènes du procès sont sous-exploitées, on aurait dû avoir quelque chose de plus intense et percutant ce qui est rarement le cas même si les échanges sont pertinents et toujours intéressants, car une fois de plus, le sujet est fort. De plus, on apprend des choses, pas simplement sur la Shoa, mais sur la justice en Angleterre qui oblige les avocats à partir sur un plan qui fait peur à Deborah. Cette stratégie ajoute un peu de piment au procès et donne un peu plus d'importance aux personnages des avocats qui sont parfaitement incarnés par Andrew Scott et Tom Wilkinson. Ça manque un peu de profondeur voire de finesse, mais ce "Denial" est un bon drame juridique qui est captivant jusqu'au bout.
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