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    Planétarium
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    Jmartine
    Jmartine

    155 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2016
    Planétarium est un film ample, à la mise en scène raffinée, c’est un film d’époque avec tout ce que cela implique, costumes, décors, et là, ils sont somptueux ces intérieurs art déco…c’est aussi un film au foisonnement thématique sans doute excessif, à vouloir trop balayer on finit par s’y perdre notamment à la fin …Kate (Lily-Rose Depp) et Laura (Nathalie Portman) Barlow, deux jeunes sœurs, médiums américaines, débarquent à Paris pour terminer leur tournée mondiale. Elles évoquent les sœurs Fox, célèbres spirites américaines de la fin du 19iem siècle. Nous sommes à la fin des années 1930 et l’industrie du cinéma est en plein essor. Un célèbre producteur, André Korben (Emmanuel Salinger), est fasciné par les sœurs Barlow et les engage pour filmer les esprits qu’elles invoquent. Il dépensera beaucoup d’argent pour mettre au point une caméra capable d’impressionner les apparitions, convoquant un célèbre spécialiste viennois des phénomènes paranormaux, le professeur Ullé. Korben s’attachera à Kate, la plus jeune et celle qui a le don, Laura de son coté abandonnant le spiritisme pour une carrière cinématographique. Le personnage de Korben a été inspiré par l’histoire de Natan Tannenzaft, juif roumain, immigré en France au début des années 1900, engagé dans la légion étrangère dés 1914, naturalisé français au sortir de la guerre sous le nom de Bernard Natan, devenant un producteur cinématographique, rachetant Pathé, avant de faire banqueroute, arrêté pour escroquerie, déchu de sa nationalité et finalement livré aux nazis qui l’enverront à Auschwitz où il mourra. De cette histoire mouvementée, nait ce foisonnement thématique qui déroute un peu le spectateur. Le film est passionnant quand il évoque le cinéma et sa puissance, quand Korben raconte son ambition sur la production française, quand, en toute naïveté, il envisage une caméra comme un objet magique permettant de voir des fantômes ou de capter, ne serait-ce que l’espace d’un instant, un évènement surnaturel…Le film cherche donc à établir le parallèle entre deux mondes imaginaires, celui du cinéma et celui du surnaturel…Là où le film est moins convaincant, c’est dans l’oubli du contexte historique, la société du film est légère, passe de fêtes en fêtes, étrangère au contexte historique, à la montée du fascisme et à l’apparition de l’antisémitisme…seule allusion, lors d’une réception, un personnage évoque Mussolini, et vers la fin du film, l’un des actionnaire rappellera à Korben la francisation de son nom et ses origines juives…en cela le film reste timide. La réalisatrice Rebecca Zlotowski a eu la chance d’accrocher deux actrices stars, Nathalie Portman est de tous les plans, tout simplement belle, capable de véhiculer des émotions intenses et contradictoires, Lily-Rose Depp est parfaite dans un rôle de femme-enfant, fragile…Emmanuel Salinger est comme habité par ce personnage ambigu, multiple dont le regard rappelle Peter Lore dans M le Maudit….Je sais que ce film génère des appréciations contradictoires, qu’il peut laisser une impression d’inachevé, de désordre, mais quelle merveille esthétique !!!
    Daniel C.
    Daniel C.

    134 abonnés 715 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    Rien que pour profiter du rire ravageur de Natalie Portman, il faut voir ce film. Peut-on accéder à l'au-delà du vivant, du visible ? Les deux soeurs ont un numéro de music-hall, qui questionne les frontières spirituelles. La fascination du spectaculaire voisine avec l'étrangeté parfois inquiétante du paranormal. La psychanalyse est naissante. Investiguer sur ceux qui ne sont plus, mais avec lesquels on voudrait tant communiquer, est l'un des moteurs de ces soeurs. On est aux frontières de ce qui va s'avérer quelques années plus tard un carnage. On peut être français, puis cesser de l'être au nom d'origines jugées douteuses. Bien sûr, cela est daté, mais la déchéance de nationalité ne serait-elle pas une pente dangereuse sur laquelle nos politiques ont crû bon de surfer. Soyons sur nos gardes, la propension à la répétition est une des clés de l'histoire et en particulier, lorsqu'il y a du traumatique en arrière fond...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Paris, fin des années 30. Laura et Kate Barlow, deux frangines américaines, achèvent leur tournée de spiritisme. Leur façon d’entrer en communication avec les morts impressionne Korben, un producteur de cinéma. Celui-ci les héberge chez lui et les engage illico pour tourner un film où l’on verrait « des images non truquées de phénomènes paranormaux ». En général, dans ces films-là, les médiums dotés de pouvoirs magiques oublient de voir les dangers qui rôdent autour d’eux…
    Dans ce Planetarium, la magie n’opère pas. Le Paris de la Belle Epoque est n’est jamais montré, si ce n’est à travers le bel appartement de Korben et les costumes. Le contexte historique, avec la montée de la guerre et de l’antisémitisme, est à peine effleuré et encore à la fin. La métaphore entre l’onirisme d’un ciel parcouru d’étoiles filantes et la fiction qui se joue sur un plateau de tournage est loin d’être évidente. Même les scènes de « captation scientifique de l’activité paranormale » de Kate sont mal exploitées.
    Le troisième film de Rebecca Zlotowski est moins réussi que Grand Central. Comme si les ambitions de la réalisatrice s’étaient perdues dans les méandres de ses pistes thématiques. Du coup, son ambition artistique semble démesurée par rapport au propos. Reste un film désincarné, tel un objet indéfini, chic et toc à la fois. Nathalie Portman, assez fadasse et Lily-Rose Depp, totalement inexpressive ne sauvent pas l’affaire. Et quand Laura assure : « qu’il faut parfois éteindre la lumière pour voir quelque chose » et que Kate redoute de « mourir de ses fantômes », on leur donne entièrement raison…
    Calvin R.
    Calvin R.

    18 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    On perds peu à peu la trame principale du film qui se disperse entre l'amour des deux soeurs et des personnages secondaires qui apportent peu d'intérêts. Heureusement Natalie Portman crève une fois de plus l'écran.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Profondément déçue pourtant j'aime énormément Nathalie Portman et Lily Rose Depp ma impressionnée dans la danseuse,Louis Garell est un grand acteur mais rien ne m'a séduit certes c'est poétique les 30 premières minutes m'ont fascinees le reste à manque de profondeur et de réalisme,ça frôle même l'absurde
    Yves G.
    Yves G.

    1 342 abonnés 3 337 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    À Paris, dans les années 30, les soeurs Barlow, Laura l’aînée (Natalie Portman probablement la plus parisienne des stars hollywoodiennes) et Kate la cadette (Lily-Rose Depp tout juste sortie de l’enfance, portrait craché de sa mère), donnent un spectacle de spiritisme. Elles attirent l’attention d’un riche producteur (Emmanuel Salinger) qui rêve de capter sur la pellicule les esprits qu’elles convoquent.

    J’avais adoré les deux premiers films de Rebecca Zlotowski : « Belle épine » qui avait révélé Léa Seydoux et Anaïs Demoustier (excusez du peu) et « Grand central ». La jeune réalisatrice, agrégée de lettres et diplômée de la Femis, quitte le terrain de la chronique sociale contemporaine pour celui, plus casse-gueule, de la reconstitution historique. On ne saurait lui faire le reproche d’avoir filmé à l’économie. Si les extérieurs sont rares, les costumes en revanche sont splendides.

    Le problème vient d’ailleurs. D’un scénario qui, à l’instar du personnage du producteur Korben, ne sait pas ce qu’il veut. De quoi parle « Planetarium » ? On ne le saura jamais – pas plus qu’on ne nous donnera la moindre piste pour percer son titre. Le portrait de deux sœurs qui cherchent à vivre d’un don qu’elles ne sont pas sûres de posséder ? Le portrait d’un homme perdu dans ses chimères ? Le tableau d’une époque qui va à sa perte sans en avoir conscience ? Une métaphore du cinéma qui cherche sans succès à capter une vérité évanescente ?

    Sans doute tout cela. C’est beaucoup. C’est trop.
    Johanna L.
    Johanna L.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Planétarium c'est une boîte à images à double fond dont on ressort avec des questions et des doutes ne sachant plus très bien ce que l'on a vu, cru voir, ou voulu voir, au travers de personnages qui sont à la fois dupés, trompeurs ou dans l'erreur... Le film, autant dans sa mise en scène subtile que son propos, montre les enjeux de la subjectivité des images, et nous, spectateurs/acteurs de ce manège, sommes sans cesse dans une interprétation ambivalente, questionnant nos certitudes.
    Si l'histoire se déroule dans les années 30 elle fait terriblement écho à notre vie aujourd'hui, à un contexte économique et politique anxiogène mêlé à une fièvre de vie, à cette recrudescence d'images, à ce foisonnement technologique qui nous permet de tout voir et savoir quitte à oublier que nous ne sommes pas omniscient et qu'aucune image n'est dénuée d'opinion.
    La vérité dans tout ça? Elle n'est peut être que la projection de ses propres croyances... Une projection pleine d'étoiles et silencieuse, comme dans un planétarium.
    axelle J.
    axelle J.

    110 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Ce film m'a beaucoup plu.
    L'histoire mêlant spiritisme, cinéma, années 30, nazisme, est très intéressante et intrigante.
    L'ambiance générale est très belle (décors, costumes, acteurs).
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Extrêmement déçue par ce film pompeux dont le propos reste flou jusqu'au bout. Les comédiens sont formidables et Nathalie Portman est la perfection même, éclairée par George Lechaptoi qui la sublime. Mais à part ça...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    On en ressort bouche bée. De déception !
    Une si belle bande annonce pour un film si fade....C'est triste, plat et d'une inefficacité remarquable. Où est passé la musique ? On tient jusqu'au bout parce qu'entendre l'accent de Nathalie Portman lorsqu'elle parle français est appréciable.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    56 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Quelques années avant la Seconde Guerre Mondiale, deux sœurs originaires des Etats-Unis se produisent en tant que médium dans un cabaret à Paris. Un producteur de cinéma les engage à plein temps après avoir sollicité leurs services en privé. Une relation particulière va se nouer entre eux.
    J'ai eu un petit peu de mal à comprendre où ce film voulait en venir. Il est esthétiquement soigné, l’interprétation en français et en anglais est correcte, mais le scénario avance lentement et a finalement peu d'intérêt.Le contexte d'avant-guerre est brièvement abordé et montré à travers notamment spoiler: l'emprisonnement du producteur
    , mais cela apporte finalement peu de choses au récit.
    Aulanius
    Aulanius

    184 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    Assez difficile à juger car on pourrait le considérer un peu comme un OVNI. Les acteurs sont vraiment pas mauvais, le retour de Natalie Portman à l'écran ne peut être qu'un plaisir. Beaucoup de musiques sur les scènes, ce qui en fait sa particularité. C'est assez original et je dirai même efficace. A cela s'ajoute, pas mal d'effet visuel qui ne sont pas non plus pour nous déplaire. Après, il faut avouer que même sur le sujet parait intéressant, je trouve que ça reste un peu vide et plat. Parfois même, on ne comprend plus grand chose mais bon, c'est peut-être voulu. L'ambiance vieille France est vraiment sympa et on ne se contente pas d'entrer dans les détails mais juste de s'y retrouver et c'est le cas. J'ai trouvé aussi que ça trainait pas mal et que le côté émotion était beaucoup trop présent. La fin est un peu décevante mais bon on ne peut pas plaire à tout le monde. En fait, "Planétarium" est un peu étrange mais le problème c'est qu'on ne se pose pas de question comme dans un thriller ou un film à aspect psychologique comme David Lynch ... donc pour moi la réalisatrice n'a pas vraiment fait le boulot. Ca peut pas paraitre cruel et dur ce que je dis mais c'est ce que je pense. Pour conclure, je dois avouer que je savais pas trop comment parler de long métrage mais j'ai essayer avec mes arguments. Ni bon, ni mauvais, ça reste dans la moyenne. 11/20.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    De beaux décors, de belles actrices mais on cherche vainement qu'elle est l'histoire racontée par ce film et son objectif.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    Sur le papier "Planétarium" exhale un parfum très tentant : Une fresque ambitieuse mêlant spiritisme, époque troublée rappelant la nôtre, avec en devanture des stars de papier glacé connues ( Natalie Portman) ou sacrées sans avoir fait grand chose ( Lily-Rose Depp) et derrière la caméra, une réalisatrice aimée de la critique qui a bénéficié d'un budget confortable ( et à l'écran, ça se voit !).
    Dans la presse nous avons eu deux périodes. En mai, alors qu'aucune section du festival de Cannes n'ait semblé avoir été intéressée par le film, naît comme une rumeur un peu maussade quant à la réussite de l'oeuvre. En septembre, après une projection hors compétition à la Mostra de Venise, la sortie approchant, la tendance s'inverse... En novembre, quelques critiques maintiennent leur scepticisme alors que d'autres sont en transe. A y regarder de plus près, l'enthousiasme est sans doute à tempérer, car, si l'on lit entre les lignes apparaissent des éléments qui ont allumé un feu rouge dans ma tête. Quand "Les fiches du cinéma" disent : " Planétarium, ..., amalgame un corpus de motifs et de lignes narratives dont il garde secrète la logique souterraine." ou que le même magazine signale à la réalisatrice : " Vous ne mâchez pas le travail du spectateur", on peut déjà décrypter que l'ensemble ne doit pas être d'une vision facile, voire même très obscure. Et quand "Télérama" rajoute : " Elle fait tournoyer les signes plus qu'elle ne raconte une histoire en bonne et due forme.", on peut légitimement penser que nous avons affaire à une oeuvre coriace et exigeante. Pourquoi pas?.. C'est bien d'être prévenu. Donc, après avoir pris trois expressos et relu un peu Spinoza et des analyses du cinéma de Godard, me voilà devant Planétarium. Et qu'ai-je vu ? Un très long clip, joli comme tout.
    C'est tout ? Ben oui, hélas. Mais il faut que je sois honnête, de l'ambition le film a dû en avoir à un moment. Hélas, à l'écran rien de fonctionne. Dans une image au glamour parfait, évoluent deux personnages féminins aux traits si succinctement brossés que l'on se contrefout très vite de ce qui leur arrive. Natalie Portman, filmée comme un porte-manteau de chez Chanel, nous rappelle constamment qu'un repas, c'est cinq radis sans beurre et c'est tout. Face à elle, ou à côté devrai-je dire, Lily-Rose Depp, qui a pourtant hérité du personnage le plus intéressant, joue les utilités pâles comme son maquillage. Rien ne se passe entre les deux soeurs, noyées par le dispositif ( souterrain donc) d'une narration qui multiplie les pistes sans jamais les exploiter réellement. balançant des thèmes qui en jettent à qui mieux mieux. Et une métaphore sur le cinéma révélateur d'un monde invisible ! Et une réflexion sur l'aveuglement face aux images et à l'Histoire ! Et un clin d'oeil à notre époque troublée ! Et un peu de montée de l'antisémitisme ! Et l'art au fond qu'est-ce que c'est ? Copieux, ambitieux, mais hélas les ingrédients ne s'amalgament pas du tout.
    La fin sur le blog
    Jonathan M
    Jonathan M

    118 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2016
    Grand Central était un tour de force magistral. Ambition revue à la hausse, on change de registre pour Rebecca Zlotowsky. Mais qui dit gros navire, dit perte de contrôle. Esthétisé, féérique mais propos édulcoré par un scénario creux. Parfois naïf, bien trop tendre avec ses starlettes, la réalisatrice a laisser filer son caractère dans les limbes d'une grosse production. Beau film tout de même, mais elle doit retrouver sa singularité dans les prochains films.
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