Derniers Avis : Juillet Août - Page 4

Un film touchant sur les vacances de deux sœurs adolescentes qui partagent leurs vacances entre leur mère dans le Sud et leur père en Bretagne.

3ème long métrage pour Diastème après "Le bruit des gens autour" (2008) et surtout "Un Français" (2015) qui a connu un passage censure en cette période peu propice à un tel récit. Cette fois il revient avec un sujet beaucoup plus léger et adéquate en ce début d'été avec les vacances de deux adolescentes qui se partagent juillet et aout avec leurs parents divorcés. Diastème semble moins inspiré et plus figé dans cette thématique familiale qui ne surprend jamais. Comme on dit, ça se regarde parce qu'inoffensif. Au vu de la triste programmation actuelle pourquoi pas...

Voilà le genre de film qui tombe à pic pour la période! L’histoire d’une famille et de ses petites contrariétés lors des grandes vacances, les deux jeunes filles de ladite famille passant le mois de juillet avec leur mère sur la Côte d’Azur dans la maison du beau-père et le mois d’août en Bretagne chez leur père. Rien de révolutionnaire en somme et pour transcender un sujet trivial comme celui-ci vu il aurait fallu un traitement plus original ou que le film dégage une atmosphère plus envoûtante ou magnétique. En s’essayant à quelque chose de plus doux, Diastème change donc radicalement de registre après son polémique et plutôt réussi film sur la vie d’un skinhead, « Un français », sorti l’année dernière.

On sait donc que l’on va voir quelque chose d’assez léger parfait pour se détendre et durant une période appropriée. Cependant le film ne remplit sa promesse de bon moment sans prétention qu’à moitié. Durant toute la première partie du film pour être plus exact, celle se déroulant dans le sud en juillet. La chronique est de bonne allure, les jeunes actrices interprétant les deux adolescentes, tout à fait charmantes, et leurs déboires estivaux, agréables à suivre. C’est frais, assez bien dialogué et les situations sont bien vues à défaut d’être follement originales. De plus, les musiques composées par Alex Beaupain nous rappellent au bon souvenir de celles du film de Christophe Honoré, « Les Chansons d’amour ».

Puis la seconde partie arrive et ça commence à patiner un peu plus. L’histoire tourne en rond et les clichés sur la Bretagne font leur apparition. Et comme s’il ne savait plus quoi raconter, on nous introduit une improbable histoire de vol de bijoux totalement hors sujet. « Juillet Août » perd alors beaucoup de son charme et révèle sa vraie nature : celle d’une chronique estivale inoffensive et sans grandes aspérités qui ressemble davantage à un téléfilm qu’à une production destinée au grand écran. On ne peut pas dire que l’on s’ennuie et la gouaille de la petite Luna Lou nous tire quelques sourires mais ça manque terriblement de substance pour marquer notre mémoire au-delà de la projection…

Nous suivons les vacances de deux adolescentes passant le mois de juillet dans le sud de la France avec leur mère et leur beau-père, et le mois d'août chez leur père en Bretagne.
La première partie de ce long-métrage raconte globalement l'angoisse de la mère d'être tombée enceinte, les difficultés financières du beau-père, la crise d'adolescence de la fille cadette ainsi que les relations amicales et amoureuses de sa grande sœur. Dans un second temps, le récit introduit le père avec ses problèmes sentimentaux et spoiler: dévoile les conséquences des relations qu'entretenait la fille aînée
. L'interprétation est juste, mais l'objectif de ce film, qui consiste principalement à montrer les relations au sein d'une famille, manque d'enjeu et m'a paru trop limité. De plus,la manière des différents personnages de faire face aux événements ne m'a pas toujours semblé crédible.

scénario nul musique nulle film décousu. désolé d'être si dur.. mais au prix d'une séance de cinéma....

Plein de petites pépites à l'intérieur du film, beaux personnages tous bien interprétés, belle musique et beaux textes, Alex Beaupain oblige...frais et léger mais pas que, mention particulière concernant la jeune Lou Luna, elle a de l'avenir, de la graine de Maïwenn.
la caissière du ciné m'a dit que c'était son coup de coeur de la semaine, elle ne s'est pas trompée, j'ai adoré.

Scénario sur fond de relations familiales parents enfants. Juillet en vacances avec la mère et le beau-père. Août chez le père... sans la mère. Une pré-adolescente rebelle. Sa sœur, plus âgée et plus posée. C'est pourtant cette dernière qui fera finalement les plus grosses bêtises. Le fait divers qui sert de liant à cette recherche de protection parentale est hélas traité de manière assez niaise, transformant un film en vague téléfilm à rebondissements genre "Plus belle la vie". Cela dit, ce n'est pas déplaisant et ça se laisse regarder. J'ai lu dans une critique de spectateur que la partie bretonne du film se déroulait dans le Morbihan. Mais non, c'est la région de Tréguier (Côtes d'Armor) qui sert de cadre. On ne nous aura hélas pas épargné les clichés météorologiques. Très beau temps chaud dans le Sud en juillet. Août pourri en Bretagne. Même l'affiche l'évoque !

Histoire agréable sans plus et parfois drôle pour passer un bon moment, mais pas inoubliable.

Les plus : j'ai trouvé très drôle la jeune Luna Lou. C'est toujours plaisant une petite virée cinématographique en Bretagne ou dans le Sud de la France.

Une jolie comédie sur l’adolescence qui fait un peu penser à « Diabolo menthe » de Diane Kurys. C’est les vacances d’été. Laura, 14 ans, une tête à claque attachante et Joséphine, 17 ans, une belle plante super sensible, les partagent entre leur mère (Pascale Arbillot, idéale) sur la côte d’Azur et leur père (Thierry Godard, héros récurrent d'"Un village français" et star d'"Engrenages") en Bretagne. Entre le sud (ses cigales, sa mer chaude, son soleil omniprésent) et le Morbihan (ses marées basses, ses régates en optimiste et sa météo capricieuse), le choc des cultures est brutal. Mais la cohabitation, dans les deux cas, n’est pas une sinécure. Surtout quand l’ainée, par amour, se laisse entraîner dans une histoire qui peut lui valoir de gros ennuis. Rien de bien nouveau dans la peinture des rapports compliqués entre ados et parents mais j’ai aimé ces personnages subtilement croqués, ce regard tendre porté sur ces jeunes filles bien de leur époque et ces adultes dépassés par les événements. L’épisode autour des bijoux volés parasite malheureusement le récit et n’a pas grand intérêt. Les aventures sentimentales des héroïnes et l’humour produit par le décalage générationnel suffisaient à faire de ce film un objet désirable. Surtout que quelques chansons écrites par Alex Beaupain surviennent parfois, comme un joli pendant à ce film mélancolique et léger…

"Juillet Août" est un bon film français qui mérite le coup d'œil. C'est assez rafraîchissant et on y passe un très agréable moment, parfait pour commencer la journée ou, au contraire, la terminer en douceur. C'est assez basique et peu original, mais les deux actrices principales Alma Jodorowsky (Joséphine) et Luna Lou (Laura) sont excellentes. Quand elle doit boire, fumer ou draguer c'est hilarant ! Elle est vraiment très juste. Les deux actrices portent le film sur leurs dos et elles apportent beaucoup au film, de par leurs interprétations mais aussi leur gestuelle (en particulier celle de Luna Lou) et leur spontanéité.
Il y a de belles musiques, de beaux décors de la Côte d'Azur ainsi que de la Bretagne, et certaines situations sont bien mises en scène, je pense notamment au vol où un certain suspense rôde. Même si la réalisation de Diastème n'est pas incroyable non plus, il arrive à nous garder en haleine jusqu'au bout et c'est déjà pas mal.
On ne s'ennuie pas trop même si certains passages sont assez longs alors qu'ils auraient pu être écourtés. Le scénario est parfois maladroit et inégal, il y a beaucoup moins de chose à raconter au mois d'Août et ça se ressent, il y a beaucoup plus de péripéties en Juillet malgré que les deux mois sont liés par l'intrigue.
Malgré ça, à la fin, l'intrigue commence à s'épuiser clairement et certaines scènes font assez remplissages, et l'histoire du collier volé devient de moins en moins crédible car les trois acteurs secondaires qui ont voler font trop amateur.
Pour finir, je dirais que ce n'est clairement pas la comédie de l'année mais on passe vraiment un bon moment, c'est sincère et bien joué malgré quelques invraisemblances et que les deux mois sont vraiment trop distincts pour les acteurs, la mère et le beau-père n'interviennent qu'en Juillet (hormis une autre apparition en Août) et le père seulement en Août. Les trois parents jouent bien mais s'en être exceptionnels. Seules les deux filles sont présentes dans les deux mois et jouent très bien.
6,5/10

Ne vous laissez pas décourager par ce synopsis de téléfilm à deux euros. Il est évident que le scénario, parasité par de nombreux clichés et une intrigue de vol de diamant à dormir debout, ne remportera pas un César, mais ce n'est pas grave, là n'est pas l’intérêt du long-métrage. Ne quittez pas non plus la salle à cause de l'épouvantable BO chantée par un Frédéric Lo dont les musiques nous rappellent les pires prestations de Vianey, vous rateriez de bien jolis moments. Car Diastème aime ses personnages d'un amour fou et ça se voit ! Principaux ou secondaires, jeunes ou vieux, humains ou animaux (le gros chien est vraiment trop chou), chacun d'eux est aussi attachant que bien écrit et leurs interprètes sont tous très justes, avec en tête la jeune et rebelle Luna Lou, sorte de Camille Cottin miniature (même physiquement, il y a quelque chose) dont le culot ne cesse de nous amuser. Vus dans La Vie d'Adèle, les prometteurs Jérémie Laheurte et Alma Jodorowsky (oui, c'est bien la petite fille d'Alejandro) nous offrent quant à eux une belle romance adolescente, très clichée, très fleur bleue, mais attachante. Enfin, dans des rôles de hippies lunaires et attendrissants, les trop peu connus Ali Marhyar et Lou Chauvain font preuve d'un humour décapant. Bref, un film mignon, sans grande prétention (pour ne pas dire sans grand intérêt), mais sympathique et même plutôt drôle. Cela fonctionne efficacement, pas de quoi crier à la bouse tricolore.

Diastème aime les grands écarts. Après "Un français", couvrant trente ans de la vie d'un skinhead délaissant la haine, le voilà qui se plonge dans les affres de l'adolescence le temps d'un été. Juillet Août, un titre simple pour un film estival couvrant ces deux mois de l'année en compagnie de Joséphine, 17 ans et de Laura, 14 ans. L'un passé dans le Sud de la France avec leur mère et leur beau-père, l'autre en Bretagne avec leur père. Deux climats différents pour des ambiances différentes avec comme toile de fond la perspective d'un nouveau bébé dans la famille, les troubles de l'adolescence et les émois amoureux. Ce qui frappe avant tout dans "Juillet Août", c'est la capacité de Diastème à nous plonger avec simplicité dans tous ces moments qui composent l'été quand on est adolescent. Ces moments de séduction où l'amour pointe le bout de son nez, ces doutes face à l'année qui arrive et ces troubles qui font que l'on grandit (Laura attend toujours ses premières règles) alors que l'on découvre que les adultes ont eux aussi leurs soucis (l'argent, l'amour, la famille). Sans en faire trop, le film parvient à retranscrire de jolis moments, le tout grâce à la complicité d'une bande d'acteurs au diapason. Alma Jodorowsky et Luna Lou sont de véritables découvertes, de vraies étincelles qui donnent du jeu à l'irrésistible Patrick Chesnais, à la trop rare Pascale Arbillot et au roc Thierry Godard. Confrontés à une rivière continue d'émotions, les personnages affrontent leurs peurs, s'affirment et font face à la vie comme ils peuvent, avec simplicité. L'identification avec les personnages fonctionne énormément et la scission du film en deux parties ajoute du piment à l'ensemble, permettant au récit de se relancer avec des enjeux différents. Diastème vient cependant greffer à tout cela une intrigue de vol un peu secondaire et dispensable dans le but de donner de la tension à son récit comme s'il ne croyait pas vraiment à la puissance émotionnelle de ses personnages qui se suffisent pourtant à eux-mêmes. Reste une chronique adolescente estivale touchante et attachante, parvenant à nous attacher à ses personnages même si ce n'est que pour le temps d'un été...

Mouais, un peu déçu, j'ai eu l'impression de regarder un épisode d'une famille formidable, un peu dans le même registre qu' "avis de mistral" avec Jean Reno que j'avais comparé à un épisode de Louis la brocante!! Heureusement PChesnais relève un peu le niveau et apporte ce qu' il faut de charisme (et d 'humour!) pour qu'on s intéresse à son sort et a celui de sa famille... L histoire est en effet un peu tirée par les cheveux et m'a plus fait sourire qu' autre chose... Apres son polémique"français" qui était vraiment bien boutiqué, je m'attendais à quelque chose de bien plus "profond" de plus "fort" que cette histoire rocambolesque même s'il y a quand même de bons moments sur le thème de la famille recomposée avec ses enfants ballotés du nord au sud sans qu'on leur demande leur avis. Mais à trop vouloir mélanger les sujets (du comique, au dramatique en passant par une espèce d arnaque aux bijoux) ça perd en intensité et ça fait penser à un pauvre téléfilm sans intérêt.... Grosse déception pour ma part.

Un joli film, léger, poignant et plein de bonnes valeurs, soutenu par des acteurs solaires. Un vent frais pour alléger notre quotidien pesant. Merci Diastème

Telefilm poussif. La mayonnaise d'un grand film ne prend pas malgre de bons ingredients (talents des acteurs). Les themes evoques sont loin d'etre originaux. Tout est dans la bande annonce. En 2016 il faut regarder derriere soi avant de faire un film. Ceux qui mettent 4 etoiles devraient aller voir Truman ou Irreprochable qui se jouent en meme temps...pour relativiser leurs etoiles...