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brianpatrick
68 abonnés
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2,0
Publiée le 15 novembre 2020
C'est un film européen avec des acteurs allemands, italiens et espagnols. Bon, ils peuvent être tous, très bien être tous américains. Mais néanmoins, ce qu'il manque, c'est l'essence du film américain. La fibre américaine. Les westerns spaguettis ont très bien fonctionné avec des acteurs américains, dont Clint Eastwood. Là, c'est un film lourd et sans intérêt particulier.
« Garringo », à ne pas confondre avec « Garfield », « Gargamel » ou « Garcimore », est un western spaghetti assez classique qui commence sur de bonnes bases avant de se liquéfier dans un scenario complétement décousu. Un enfant assiste à l’assassinat de son père par des officiers « tuniques bleues ». Le réalisateur insiste lourdement sur le trauma mais n’en fait rien par la suite. Peter Lee Lawrence (l’enfant traumatisé) va chercher à se venger mais comme c’est un psychopathe, il va le faire sans discernement. Parallèlement, un officier, Garringo (Anthony Steffen) va être mandaté pour le mettre hors-d’état de nuire (lui aussi n’est pas loin du meurtre et de la violence gratuite). En théorie, la rencontre des deux déséquilibrés devrait faire des étincelles. Et bien non, le réalisateur n’en fait rien. C’est mou, saccadé, désordonné. Les acteurs sont mauvais. L’histoire est affligeante de banalité et convenue. Garringo go home. Retrouvez mon amour du Far West dans les romans WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Garringo est réalisé par Rafael Romero Marchent dont le principal de sa carrière est constitué de westerns spaghetti. Ces films souffrent d'un manque de moyens dont Garringo. Un scénario intéressant , celui d'une vengeance classique mais qui devient original quand le vengeur devient le méchant de l'histoire. L'interprétation très approximative des acteurs donne une touche parfois de comique involontaire. Le tragique de l'histoire aurait mérité une réalisation plus soignée et élaborée. Le film n'est de loin pas un sommet du western spaghetti mais il ne s'en sort pas trop mal par rapport à d'autres productions de l'époque.