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    Le Mépris
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    278 critiques spectateurs

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    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2011
    Le Mépris ou plutôt Le Gâchis, je trouve que ce film aurait mérité un meilleur traitement car ici tout ( ou presque) m'est apparu comme futilités.
    Je commencerais par un des points forts du film, c'est bien sûr sa mise en scène. Godard sait filmer, là il n'y a aucun souci, sa réalisation est langoureuse, stylée et le rythme, sans être frénétique, est parfaitement dosé. Il fait également preuve d'une certaine virtuosité en ce qui concerne les espaces intérieurs, sa manière de les filmer, de saisir l'essence de la scène, là il n'y a pas de souci. Le deuxième gros point fort du film c'est cette réflexion sur le cinéma, celle-ci appuyée par la présence d'un grand réalisateur qu'est Fritz Lang qui prend plus ici la forme d'hommage. Le Mépris est un film où le cinéma discoure sur lui-même et la réflexion prend son sens avec la représentation que se font les personnages à propos de l'Odyssée d'Homère notamment. Le film aurait pu être très bon avec tout cela mais je n'ai pas encore cité les défauts hihi, ce serait trop drôle sinon.
    Alors au niveau des interprètes il y a deux poids deux mesures. L'excellent Michel Piccoli ( que je découvrais dans ce film d'ailleurs) cotoie l'apathique Brigitte Bardot qui a vraiment plombé le film. Dans A bout de souffle les comédiens faisant "semblant" de mal jouer pour que ce soit trop dark olol mais là je ne saisis pas trop, comment Godard a-t-il pu saboter son film avec une telle gourdasse, l'actrice la plus nulle au monde! ( Bon j'exagère, il y a Sandra Bullock aussi)
    Elle ne dégage rien, son personnage sur le papier était intéressant mais son interprète gâche le tout. Bon elle a un beau cul quand même mais à force de la voir mal jouer son cul perdait en splendeur. Après tous les thèmes abordés en dehors du cinéma sont traités futilement. Le rapport entre le cinéma et la vie de couple passe presque à la trappe, la vie de couple en elle-même est traitée avec une légereté désolante surtout que celle-ci pèse énormément dans l'intrigue, à croire que Godard se fout de ses personnages. Un autre souci technique demeure aussi et plombe bien le film, c'est cette prise de son catastrophique. On a le droit à du véritable boulot d'amateur ici, les paroles ( Surtout de la gourdasse) sont mâchées et pire encore, Godard use de son ( magnifique) thème musical jusqu'à la corde. Du coup on entend encore moins! Alors je veux bien qu'on me fasse avaler qu'il y a une symbolique derrière tout ça mais si c'est vraiment le cas, Godard méprise vraiment son spectateur ( Et là le titre du film prendrait tout son sens). La musique de Delerue est sublime, tellement sublime que je l'écoutais en boucle après le film, mais ça ne suffit pas, celle-ci est mal utilisée. Elle intervient aléatoirement et de manière tonitruante, c'est très mal pensé.
    En résumé, Le Mépris est un film qui a d'évidentes qualités techniques, scénaristiques et de réflexion mais d'importantes lacunes viennent troubler ce bon équilibre pour plomber un film qui aurait mérité meilleur sort.
    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Dis tu l'aimes mon générique super innovant ou au lieu de montrer par écrit les noms des gens ayant participés au film une voix off s'en occupe ?

    Dis tu l'aimes la scène ou Brigitte Bardot demande si son compagne aime chacune des parties de son corps ?

    Dis tu l'aimes ma musique a répétition qui parfois augmente d'un coup pour ne pas te faire entendre les dialogues ?

    Et mon histoire qui ne raconte rien, tu l'aimes hein ?

    Dis tu l'aimes mon film alors ?

    Jean-Luc Godard ou l'art de filmer le néant et de savoir le combler avec ce qu'il y a de plus vide encore, sur une dose pseudo intellectuel a deux francs .
    La nouvelle vague du cinéma Français ou la chasse d'eau Godarienne .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 mai 2013
    Film prétentieux réalisé par un mec n'ayant rien compris au cinéma, avec des plans de Brigitte Bardot nue toutes les deux minutes pour tenter de masquer l'absence totale de contenu. A l'ère de YouPorn et autres, l'érotisme de ce film ayant totalement disparu, il n'en reste plus rien.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 août 2010
    Mais comment Godard a-t-il pu faire un pareil film ?!
    Le mépris, le mépris...aucune forme de mépris n'émane de Bardot (qui joue atrocement mal), on s'en juste qu'elle s'ennuie profondément (comme moi d'ailleurs)!
    Le livre de Moravia était un chef-d'oeuvre et le film ne le représente en aucune façon.
    Cinéserge
    Cinéserge

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Une bouillie pour les chats, ce film, avec des comédiens qu'on comprend à peine et qui en plus sont multilingues.Godard ressemble à ces prétendus artistes qui exposent leurs oeuvres débiles dans les musées : plus c'est gros, plus ça passe et le public crie Au génie parce qu'il n'y comprend rien justement. Godard est un petit malin qui a su profiter de ce public crédule et fumistolâtre. Le pauvre maître cinéaste a été obligé par les producteurs d'ajouter des images de B.B. nue, dont on pouvait bien se passer vu que son corps n'a rien d'extraordinaire mais dont on se contente à défaut de voir quelque chose d'intéressant.
    Vinnie
    Vinnie

    66 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    Le Mépris, film de Jean-Luc Godard, chef de file du mouvement de la Nouvelle-Vague est sorti en 1963. Réunissant Michel Piccoli, Brigitte Bardot, Jack Palance et Fritz Lang, l’œuvre est magistrale, avant-gardiste et a influencée nombre de cinéastes, de Martin Scorsese à Quentin Tarantino en passant par David Lynch. Un monument du septième art.

    Débutant par un générique parlé, à la manière d’un Sacha Guitry ou d’un Orson Welles (qui avait utilisé la technique pour La Splendeur des Amberson), Le Mépris accroche par cette ouverture insolite. Ainsi, le film continue sur une citation d’André Bazin : Le cinéma substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs. Ca sera une des thématiques du film, le combat entre un réalisateur (Fritz Lang) qui a une vision artistique et un producteur (Jack Palance) qui veut imposer son point de vue de façon unilatérale.

    Un scénariste, Paul (Michel Piccoli) est engagé par le producteur de cinéma Jeremy Prokosch (Jack Palance) dans le but de réécrire une adaptation de L’Odyssée d’Homère pour qu’elle soit plus conforme à sa vision et s’éloigner de celle de Fritz Lang, le réalisateur, qui veut être fidèle à la version de l’auteur. Petit à petit, l’engagement de Paul sur le film va l’éloigner de sa compagne, Camille (Brigitte Bardot) qui lui reproche de vendre son âme pour l’argent.

    A partir de là, Godard tisse une œuvre monumentale, esthétiquement admirable et au propos infiniment profond. Concernant la mise en scène, elle s’avère extrêmement intelligente. On peut prendre en exemple la partie du film se passant dans l’appartement de Paul et Camille ; le réalisateur filme les deux protagonistes comme une sorte de ballet sous forme d’échanges à bâtons rompus, l’espace de l’habitation étant utilisée de manière absolument remarquable et magnifiant de facto la scénographie. Ainsi, Godard joue du plan-séquence afin de rendre un aspect de vérité et d’authenticité qui se ressent également dans les dialogues, troublants de sincérité. Ensuite, quand Paul et Camille en viennent à parler de rupture, le montage se veut plus brutal, le cinéaste ne cadrant plus les deux acteurs en même temps pour démontrer de façon à la fois visuelle et symbolique cette soudaine coupure qui s’effectue chez le couple. De plus, le chef-opérateur, Raoul Coutard (qui a également travaillé pour François Truffaut) a su réaliser une photographie somptueuse, s’appuyant notamment sur un travail fin et précis des couleurs qui contribue à la beauté esthétique des plans du Mépris, spécialement ceux réalisés à Capri, avec la mer en toile de fond, superbe.

    Le Mépris est aussi une prodigieuse étude sur les relations amoureuses, Godard nous livrant une vision très personnelle de celles-ci. Ainsi, Camille finit par mépriser Paul car elle s’ennuie et lui reproche de sacrifier ses ambitions personnelles pour l’argent ; plus celui-ci cherchera à trouver la réelle explication, plus il se heurtera à un mur sans jamais parvenir à comprendre les raisons de ces problèmes. Même si Brigitte Bardot doit plus sa présence dans le film à son physique gracieux qu’à son talent d’actrice, celle-ci n’en reste pas moins d’un naturel saisissant tandis que Michel Piccoli excelle en homme blasé par la vie et torturé par une femme qu’il ne comprend plus. Tiraillé entre ses aspirations artistiques et son besoin d’argent qui l’oblige à accepter un travail qui va à l’encontre de ses valeurs, Paul déclamera cette phrase lourde de sens : Le monde moderne est fait de telle façon que l’on est toujours obligé d’accepter ce que veulent les autres. Pourquoi est-ce que l’argent prend tant de place dans ce que l’on fait? Godard démontre donc toute la difficulté du processus de création et surtout dans le milieu du cinéma où le réalisateur doit énormément jouer des contraintes liées aux producteurs ; propos illustrés dans le film par les relations entre Prokosch (Jack Palance, impressionnant de charisme), un riche producteur sûr de lui et arrogant opposé à Fritz Lang (alter ego de Godard),cinéaste chevronné refusant toutes concessions. A noter la partition musicale composée par George Delerue, splendide et enchanteresse.

    Le film de Jean-Luc Godard, influence majeure et œuvre transcendante unanimement admirée, est devenu un grand classique représentatif de ce mouvement cinématographique précurseur qu’est la Nouvelle-Vague.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    Paul Javal, scénariste, et sa jeune femme Camille, semblent former un couple uni. Un incident apparemment anodin avec un producteur va conduire la jeune femme à mépriser profondément son mari. Avec Le Mépris, Jean-Luc Godard signe ce qui reste sûrement comme son plus beau film. Cette histoire d'amour tragique est aussi une vibrante déclaration d'amour au cinéma avec beaucoup de symboles (Fritz Lang dans son propre rôle, Jack Palance en producteur américain cynique ne raisonnant qu'en termes de rentabilité et de dollars), quelques pieds de nez (la scène d'introduction devenue célèbre), montre la complexité d'un tournage, expérimente et s'interroge en permanence sur ce qu'est le cinéma, et présente un couple Michel Piccoli/Brigitte Bardot devenu mythique. Tout simplement un chef d’œuvre.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    64 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 août 2015
    Mon manque de culture ciné me fait honte parfois, mais ce n'est très récemment que j'ai vu mon premier Godard : "Le mépris". On m'avait avertit que c'était assez spécial et pour être franc je n'ai pas été déçu du voyage. Visiblement, Jean-Luc Godard est capable du pire comme du meilleur lorsqu'il s'agit de filmer les émois et tourments d'un couple : le jeu du "- Je ne t'aime plus - Pourquoi ? - Je ne sais pas" devient à la longue particulièrement lassant tant les répliques paraissent creuses et sans saveurs. En parlant de saveur, les personnages en manquent singulièrement, et c'est presque avec soulagement que le twist de la fin vient nous délivrer de cette galère... Et pourtant, si l'ensemble est longuet et ennuyeux à mourir, quelques scènes tirent tout de même leurs épingles du jeu grâce à des mouvements de caméra et une mise en scène intelligents, sans oublier la magnifique partition musicale de Georges Delerue. Dommage, cependant, que cette même musique soit utilisée à tort et travers, car son intensité dramatique s'en trouve amoindrie. Bilan en conséquence plutôt faible pour une première approche du cinéma d'un des fers de lance de la Nouvelle Vague...
    Karismatik La Grinta
    Karismatik La Grinta

    14 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    On m'avait parler d'un des plus grands film du cinéma français je me suis parfois demandé quand est-ce que ça allait se terminer ... Je reconnais cependant les beaux passages de poésie existentiels, bien sûr de la beauté qu'incarnait à l'époque B.B., et certes quelques belles scènes ... mais pour le reste ... à regarder avant (et pendant) la sieste ...
    Gonnard
    Gonnard

    221 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2009
    On ne rappellera jamais assez l'importance de la musique dans un film. Avec un choix musical différent, le succès aurait-il été identique ? Je ne pense pas. Mais je ne vais pas réduire "Le mépris" à ce seul aspect. Jean-Luc Godard nous livre ici un chef-d'œuvre esthétique : le cadrage est très bien pensé, les paysages magnifiques, le jeu des regards et des gestes explicite. Le parallèle entre la tragédie antique et ce que vivent les personnages est lui-aussi jubilatoire. Je trouve l'analyse des sentiments juste. Je regrette toutefois le manque de consistance du scénario et surtout des dialogues. On tourne assez vite en rond, avec cette histoire de Capri par exemple, du coup on finit par s'ennuyer à partir du milieu du film, dommage.
    Julien D
    Julien D

    1 132 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 juillet 2010
    Les décors et la musique sont magnifiques mais la splendeur de ce film repose avant tout dans le jeu délicat des acteurs interprétants ce couple que nous verrons se déchirer sous nos yeux. Michel Piccoli et Brigitte Bardot semble presque improviser leur lente séparation dés lors qu'elle lui reproche (tout est dans le regard!) d'avoir laisser un riche producteur l'accompagner en voiture.
    benoitparis
    benoitparis

    97 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2009
    C’est d’abord le souvenir d’une grande émotion érotique de prime adolescence devant un écran de télévision, grâce à la première scène entre Bardot et Piccoli. A vision intégrale quelques années plus tard, c’est aussi l’évidence d’un grand film. Godard fait bien sûr du « méta-cinéma », mise en abîme, citations, etc… mais en l’occurrence ça échappe à tout maniérisme cérébral, ça porte un mélange d’érotisme et de mélancolie d’autant plus poignant que ça échappe à toute convention mélo, narrative… la réalité brute d’un couple qui se défait, un amour d’un réalisateur pour son art, pour la culture qui transpire à chaque scène et des « monstres » cinématographiques comme Bardot, Piccoli et J. Palance pour servir le tout.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    59 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2011
    Que dire lorsque l'on a vu un tel film ? C'est une oeuvre intelligente, nuancée et sombre. Godard nous montre toute la complexité des relations d'un couple, qui, en l'espace d'une journée, se met à vivre une réelle crise. Dans le rôle du mari ne comprenant pas les sentiments de sa femme, Michel Piccoli est excellent. Brigitte Bardot est merveilleusement dirigée. On note aussi la présence d'un des grands maîtres du cinéma, Fritz Lang. Un film utilisant parfaitement le sens de la symbolique, virtuose, et sublimé par une magnifique bande-originale ... un chef d'oeuvre aussi beau que complexe.
    Nico591
    Nico591

    41 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 avril 2014
    Troisième film de Godard que je visionne, et ce n'est décidément pas un réalisateur que j’apprécie, et ne comprend pas toute l'aura qu'ont ses films aujourd'hui.
    Hormis une scène culte en guise de préambule, cette histoire de couple qui se délite tourne rapidement en rond, car à trop vouloir ne pas faire comme les autres, la mise en scène de Godard devient prétentieuse, se considérant au dessus des autres.
    Ironiquement on finit par éprouver du mépris pour ce film, ce qui était peut être le but.
    En tout cas on pourra toujours apprécier la beauté de BB qui nous montre généreusement son anatomie.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    213 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2007
    Le seul film regardable (bon, soyons un peu réaliste, "A bout de souffle" aussi est regardable) de Godard. Si certains (télé)spectateurs risquent de trouver le film un peu chiant, rappelons juste que Godard n'est pas un spécialiste des blockbusters. Ici, il signe son intemporel chef d'oeuvre, sublimé par la seule bonne performance de B.B., mais aussi par Piccoli, Palance et Fritz Lang dans son propre rôle. Certaines scène et certains dialogues ('monte dans ton Alfa, Roméo !'...) sont devenus cultissimes. Un film très important pour moi, je ne sais pas exactement pourquoi, vu que je déteste Godard et que B.B. m'insupporte pas mal dans les films qu'elle a fait...Mais celui-là est l'exception qui confirme la règle. Monumental.
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