Avis : Neruda - Page 3

Superbe film, réalisé avec beaucoup de finesse. On découvre (ou redécouvre pour certains), ce poète chilien, engagé dans la lutte communiste, ami de Picasso. Personnage séduisant, plein de contradictions, amoureux des femmes, aimant la vie. En tout cas, un film très subtil dans sa narration, qui parvient à créer un atmosphère et un tension réjouissantes.

c'est une catastrophe ! un film lamentable !!! sans réel scénario Ave. une mauvaise muse en scène. des acteurs insensibles. comment traités d'un sujet aussi important pour le rendre aussi mauvais

Une histoire intéressante, mi-réelle mi-romanesque, narrant la traque de Pablo Neruda, le célèbre poète chilien. Le film raconte aussi les débuts de la dictature chilienne, ses dérives, son autoritarisme, et la traque des communistes en général. L'ensemble aurait pu être trop classique et didactique, mais se révèle au final prenant et réussi, grâce à une interprétation au niveau, et à une narration passionnante.

un poète, un communiste, une traque dans l'après guerre au Chili... il y a de quoi faire mais malheureusement difficile d'accrocher au film et de se passionner pour ce personnage. l'ennui l'emporte très vite.

Neruda est un film d'une grande originalité du fait de la caractérologie de ses personnages et de sa mise en scène brillante qui tranche avec les caricatures des biopics, bien qu'il s'agit ici d'un faux biopic puisque si Neruda a bien été poursuivi par la police, le rôle de l'inspecteur semble être un personnage de fiction. Il faut un temps pour rentrer dans le film, du fait surtout de la construction particulière du récit, mais aussi d'une voix off, dont il faut du temps pour s'habituer. Mais le film, ensuite, arrive à captiver. Neruda raconte une traque entre un poète dont l'arme est le mot et la foi irrésolu à des idées (malheureusement non critiquées dans le film) et un inspecteur dont les doutes et les questionnements l'envahissent. Qui est la proie ? Qui est le prédateur ? rien n'est simple. Ceci constitue la force dramatique du film. Un jeu au chat et à la souris subtil. Le film est souvent drôle (voir les nombreux et troublants travestissements de Neruda) et la scène où il nargue le président du pays censé voué à sa perte. Les deux acteurs principaux et la femme de Neruda sont très bien. Deuxième qualité : la mise en scène, plus précisément en image où Larrain évite le pâteux des couleurs de biopics au profit d'une chromatographie plus claire. Notons de beaux mouvements de caméra (circulaires, plans en contre plongée...). Le film est serti d'un très bel habillage musical mixant différents genres. Regrettons simplement la fin un peu longue qui évoque lourdement la conclusion de Shining et le musique de Ligeti qui l'accompagne. On se croirait un peu trop dans la déambulation mystique de Jack Torrance. Un bon film d'une grande subtilité qui simplement en fait un peu trop.

Ce film relate des faits véridiques et le sujet est très intéressant.
L'acteur principal est très bien.
Cependant, le film est mal fait, je n'ai pas bien aimé le style voulu par le réalisateur.

Certes, il y a des prises de vue magnifiques. Toute la traversée montagneuse dans la neige est esthétiquement très réussie. Le personnage de Pablo Neruda n'est pas vraiment sympathique. Poète du parti communiste, il n'en est pas moins un bourgeois avide de reconnaissance, de plaisirs, de luxe... C'est un personnage un peu tordu, qui se joue de son poursuivant. Il y a des longueurs dans ce film, la quête n'est pas passionnante. Rien n'est vraiment palpitant dans cette chasse à l'homme. Quand Orson Welles démarre "la soif du mal" par un long plan séquence, on vibre et on voyage en quelques minutes. Une aventure se déroule et se termine de façon explosive. Dans "Neruda", rien ne donne à rêver. Le communisme est sans envergure, alors qu'à l'époque, c'était une idéologie porteuse. Rien de cela ne transparait. La dictature est adoucie. Non, vraiment, ce n'est pas un film que je recommande.

Neruda, encensé par les critiques, est un objet filmique très déroutant. On est si loin du biopic traditionnel qu'on apprend presque rien de la vie de Neruda, le film étant concentré sur l'épisode de la fuite. Filmé à la Jacques Tati, le scénario est d'une lenteur incroyable. Pas passionnant !

Le réalisateur de Jackie signe avec Neruda un portrait à hauteur d'homme qui n'est pas dénué d'élégance. La narration fluide est aidée par une mise en scène inspirée et porteuse. Les mouvements de caméras onctueux, la photographie magenta et brumeuse contribuent à renforcer cette sensation de film amoureux et romantique, sensibilités représentatives de la coloration idéologique de quelques-uns des intellectuels communistes d'après guerre.
Le réalisateur parvient à construire l'histoire de son personnage en miroir de celle des codes et influences que le cinéma a eus sur son époque. Il essaie par la même occasion de mettre en abîme l'écriture de la vie de cet artiste avec celle de ses personnages romanesques qui peuplent la littérature (sud)américaine.
Loufoque et satirique (on pense d'ailleurs à Fellini), le film glisse progressivement vers le film noir des années 1940, pour finalement se parer des habits du western enneigé où la traque du persécuté politique devient l'occasion d'un parcours initiatique de l'oppresseur. Un film généreux et utopiste, jamais aveugle mais suffisamment décalé et tendre pour en faire une proposition assez intéressante sur un personnage incontournable de l'histoire politique du Chili contemporain.

C'est fumeux. Le scénario se veut poétique mais c'est une série d'ellipses trop grosses pour mener le spectateur en cavale avec Neruda !

Loin d'être un biopic comme on pouvait s'y attendre, "Neruda" est plutôt le récit fantasmé de la rencontre entre le célèbre poète chilien et communiste, monstre de démesure, de vanité, de tendresse, de dédain et le policier qui le poursuit. Le spectateur a beaucoup de mal à adhérer à la mise en scène dont il ne parvient jamais à savoir si son classicisme suranné (voix off permanente et épuisante, fonds filmés lors des déplacements en voiture, couleurs systématiquement très chaudes) et/ou ses effets de modernité un peu kitsch (effets de polarisation, éclatement d'une même continuité de dialogues en plusieurs lieux) relèvent d'une vraie décision du réalisateur ou d'un réel amateurisme. Ne reste qu'à apprécier la prestation de Luis Gnecco aussi imposant que le personnage qu'il incarne et qui dévore tout cru un Gael Garcia Bernal étrangement sans chair.

Très, très déçu par ce film !!!
On n'apprend rien ou presque rien de la vie de Pablo Neruda.
L'acteur qui joue Neruda est vulgaire, adipeux, répugnant
On s'ennuie tout le long du film. Si vous avez 2 heures à perdre, allez voir ce film !

ça traine beaucoup trop . 2 h quasiment d ennuit.
la fin nous reveille un peu. j aime bien le comedien qui fait le policier.

Pablo Larrain détourne le biopic et joue avec le personnage du poète politique. Un film décalé et audacieux qui ne séduit pourtant pas toujours.

LA SUITE :

Connaissant un peu l'oeuvre et la vie de Pablo Neruda je suis allé voir ce film avec beaucoup d'enthousiasme. Je dois avouer que j'ai été déçu. Je m'attendais très honnêtement à un biopic, pas forcément strict et chronologique mais au moins un minimum encadré. Au final le film pèche dans les deux cas. Il est trop flou et fabulé pour être un portrait historique, et il n'est pas assez subtil et travaillé pour être une fable artistique. On zigzague donc entre ces deux options pendant tout le récit au point de se perdre, d'autant plus que la personne de Pablo Neruda vit dans une opulence dérangeante pour un fervent militant communisme, se revendiquant comme le poète des classes laborieuses... Les 20 dernières minutes sauvent un peu le film grâce à beaucoup de majesté et de poésie. Autrement ce film aurait mérité 1 étoile, pas plus.