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    Frantz
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    Charlotte28
    Charlotte28

    100 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 janvier 2021
    Une histoire artificielle par sa froideur et ses "révélations" évidentes, rendant l'évolution des personnages peu passionnantes malgré un casting brillant et une mise en scène léchée. Un mélodrame bien terne émotionnellement.
    Starwealther
    Starwealther

    55 abonnés 1 174 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2021
    Francois Ozon essaie avec "Frantz" de retranscrire l'ambiance de l'après guerre dans les années 20 en Allemagne et en France. Il faut avouer qu'il décrit très bien l'atmosphère de cette période, un moment de l’histoire chargée d’une haine profonde entre les deux pays. Seulement, cette histoire de sentiment de culpabilité d'un homme français ayant tué cet allemand Frantz est vraiment peu vraisemblable. Il se jette véritablement dans la gueule du loup en allant en Allemagne pour rencontrer la fiancée et les parents du défunt germanique. De plus, la femme de ce Frantz l'accueille chez elle sans violence alors qu'il est l'assassin de son mari, c'est totalement irréaliste. Ozon est un réalisateur que j'aime beaucoup d'habitude mais je trouve qu'il a raté ce film.
    Jérémy J
    Jérémy J

    29 abonnés 653 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Une histoire très belle, un ensemble de comédien très bon, au dessus bien entendu Pierre Niney, mais on peut aussi saluer la performance de Paula beer, et e ceux qui joue les parents de Frantz. Le deuil, la souffrance est vraiment bien traité. La nuance couleur/noir et blanc rend le film encore plus touchant. Un bon moment passé devant.
    Emmanuel Cockpit
    Emmanuel Cockpit

    43 abonnés 763 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2023
    François Ozon n’est pas le premier venu et la surprise est au rendez-vous dans un scénario délicat et inattendu où les personnages se révèlent dans une photo noir et blanc qui sublime les sentiments.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    52 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2020
    Paradoxal Ozon, on se souvient bien des thèmes de ses films mais jamais je ne suis sorti en disant « waouh, je viens de voir un grand film ». Frantz fait penser à un travail appliqué de bon écolier, bien réalisé, alternance de noir et blanc et de couleur, agréable à voir et dont le scénario tient le spectateur jusqu’au bout. En revanche, très peu d’émotion travers l’écran, aucun moment ne peut emporter le spectateur loin de cette atmosphère intimiste, bon chic, bon genre. La difficulté du contexte de l’après-guerre sert de décor et souffre de la comparaison avec le brillantissime « Au revoir là-haut ». Il nous reste un débat intéressant et bien mis en valeur : le mensonge peut-il aider à survivre après la disparition d’êtres chers ? Encore une question intello, mais Frantz l’illustre avec justesse, et le débat qui a suivi une projection en cinéclub l’a confirmé. Cinema 1 - juin 2018
    Après la projection de Ondine, voilà la confirmation que Paula Beer est une actrice de talent. Sept 2020
    SB88
    SB88

    16 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Film lent mais tout en délicatesse. Comme l'acteur Pierre Niney.
    spoiler: Sur la difficulté de se remettre d'avoir tué l'ennemi du même âge et ayant lui aussi une famille.

    Il y a nombre de films traitant de la guerre qui sont plus touchants, plus spectaculaires, plus élaborés mais ça reste de bonne facture.
    3,5/5
    FaRem
    FaRem

    7 705 abonnés 8 979 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    La fin de la guerre, mais un climat tendu avec les Allemands qui tiennent pour responsables les Français de tous leurs maux à croire qu'ils sont les seules victimes et qu'ils sont innocents... Tout cela n'empêche pas Adrien d'aller là-bas motivé par une raison importante que j'ai deviné immédiatement, mais le déroulement et surtout le rapprochement entre lui et la famille Hoffmeister m'ont fait parfois douter, car si c'était bien ce à quoi je pensais la situation était un peu malsaine. Le mystère ne dure pas longtemps et le point culminant du film est ce face-à-face quand la vérité éclate et fait tomber les masques. Je pensais que le film allait perdre un peu d'intérêt à la suite de cela, mais pas du tout, car on change de point de vue avec de nouveau un personnage tourmenté en l'occurrence Anna qui est perturbée, mais pas par la même chose, car elle est perdue et troublée par tous ces sentiments différents. Le film est classique, mais il fonctionne totalement grâce à une histoire bien écrite, un style sobre et épuré en noir et blanc où les couleurs font parfois leurs apparitions comme si la vie revenait puis les acteurs sont convaincants surtout Paula Beer qui se révèle au fil des minutes.
    cylon86
    cylon86

    2 316 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2016
    Après des films très ancrés dans notre époque, François Ozon décide de s'aventurer vers le drame en noir et blanc avec "Frantz", variation d'une histoire réalisée par Ernst Lubitsch en 1932. "Frantz", c'est donc l'histoire de deux personnages dont le parcours a l'air d'un miroir à travers les deux parties distinctes du film. La première où Anna rencontre Adrien, mystérieux français venant régulièrement fleurir la tombe de son défunt fiancé et la seconde où elle part en France sur les traces de ce même Adrien, meurtri et souffrant. Très beau film où le mensonge prend une jolie place pour laisser exister le bonheur, "Frantz" montre que François Ozon a laissé la légère impertinence qu'on lui connaissait pour épouser le classicisme de son sujet tout en le parant d'un joli romantisme. Certes, l'ensemble ne convainc pas tout à fait, ajoutant des éléments de scénario rébarbatifs et pas toujours subtils et Pierre Niney ne semble pas vraiment à l'aise dans un rôle difficile qu'il interprète de manière un peu plaintive. Néanmoins, la prestation de la jeune (21 ans !) Paula Beer est impressionnante. Dans le rôle complexe d'Anna, Beer apporte une multitude de nuances et dévoile un talent magnétique, à même de soulever toutes les émotions du personnages dans toute sa complexité et sa beauté. On remarquera d'ailleurs qu'au niveau de l'interprétation, ce sont les acteurs allemands qui épousent mieux la forme dramatique du récit sans avoir l'air d'en faire trop. Sublimé par un noir et blanc extrêmement travaillé et laissant de temps en temps de la place pour la couleur, "Frantz" ne manque pas d'émouvoir et séduit par la beauté de ses sentiments (et celle de Paula Beer, pour ne rien cacher) même s'il aurait gagné à être un peu moins figé et plus creusé.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 055 abonnés 4 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2018
    François Ozon n'aime rien tant que dérouter le spectateur. Inutile de chercher un fil directeur évident parcourant sa filmographie, le cinéaste surdoué passant d'un genre à l'autre avec la plus grande facilité en y portant à chaque fois un regard respectueux mais aussi novateur. Avec "Frantz", il remake un vieux film d'Ernst Lubitsch "L'homme que j'ai tué" (1936) adapté du roman éponyme de Maurice Rostand qui ne fait pas partie des plus célèbres du grand réalisateur allemand pour lui apporter toute la rigueur esthétique qu'il a admiré dans "Le ruban blanc" de Michael Haneke (2009). Paru en 1925, le livre de Rostand à travers un drame inextricable dresse le constat de l'état de sidération de l'Allemagne et de la France après la Grande Guerre que l'on avait un peu imprudemment nommée "la der des der". Comme souvent c'est sur une femme que François Ozon porte son regard le plus acéré. Anna (Paula Beer) vit dans la petite ville de Quedlinbourg qui panse ses plaies, juste après la fin du conflit. Elle demeure chez les parents de son fiancé Frantz mort au combat. En sus de son chagrin, lui revient la tâche de veiller sur les parents de Frantz et notamment sur son père qui vit très mal la mort de son fils unique qu'il avait lui-même envoyé au combat. Quand débarque Adrien Rivoire (Pierre Niney), un jeune français qui prétend avoir connu Frantz avant la guerre quand il faisait ses études à Paris, Anna doit prendre en charge cette intrusion en territoire ennemie d'un étranger dont il convient de déterminer le fondement réel de sa motivation. Adrien est-il un imposteur ou celui qui fera revivre la mémoire de Frantz pour les trois endeuillés ? Durant cette première partie qui pose avec finesse le contexte historique, François Ozon emprunte avec dextérité la voie du whodunit en brouillant les pistes sur les liens réels qui unissaient Adrien à Frantz. La vérité qui sera révélée à Anna seule, la met alors face à une responsabilité insoutenable, portant désormais à elle seule le poids du deuil de Frantz en lieu et place de ses deux parents mais aussi d'Antoine dont le voyage jusqu'en Allemagne était plus qu'intéressé. Le jeu de dupe qui se met en place bien malgré elle ne tient que par son silence. C'est souvent le cas dans les drames familiaux, le sacrifice d'un seul étant le prix à payer pour le maintien d'un édifice branlant. Le visage d'Anna tout au long de cette épreuve qui se continuera à Paris est magnifiquement scruté par la caméra d'Ozon qui nous laisse à voir sur le beau visage de Paula Beer le lent travail de sape du chagrin contenu. La jeune Paula Beer dont la ressemblance avec Leslie Caron est troublante est soumise à la même épreuve de vérité en gros plan qu'exigeait Ingmar Bergman de ses actrices. Le résultat comme l'esthétique générale du film sont plus que probants. Pierre Niney en jeune homme énigmatique au caractère versatile est une fois de plus parfait. François Ozon quant à lui remet au goût du jour un livre qui en son temps posait de manière oblique mais pertinente la problématique de l'oubli et de la reconstruction des âmes après les guerres dont se préoccupe souvent souvent que du retour à la santé économique du pays. On attend la prochaine livraison de François Ozon qui s'il ne fait pas toujours mouche ne laisse jamais indifférent surtout quand il consent à brider quelque peu son imagination qui le mène parfois dans des impasses.
    Benito G
    Benito G

    616 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Dans une bourgade allemande du printemps 1919, le quotidien de la jeune Anna se résume à entretenir la tombe de son fiancé mort dans les tranchées. Hébergée par les parents de ce dernier, elle croise un jour Adrien, un français en plein recueillement devant la tombe de son supposé ami. Une histoire qui va donc virer au mélodrame comme Ozon l'avait déjà fait il y a plusieurs années avec Angel. Malgré l'animosité ambiante envers le peuple français, la jeune femme l'invite à entrer dans sa vie et celle de ses beaux-parents. S'inspirant d'un film du grand Lubitsch adapté d'une pièce de théatre peu de temps après la 1ère guerre mondiale. François Ozon s'attèle une seconde fois, au film d'époque. Le choix de tourner dans la langue du "moment", qui plus est en noir et blanc, est un double défi : mais accentue le regard du spectateur pour le film (même si via le biais du noir et blanc, la numérisation a fait son pas...) A travers ce drame de l'après-guerre, on retrouve le goût du secret cher au réalisateur, comme celui de la confusion du vrai et du faux (enfin je me comprends). La reconstitution soignée de l'époque donne au film une beauté à la fois austère et mélancolique (mais tourne obligatoire un coté mélodrame au film, qui plaira ou non au public d'entrée de jeu). L'esthétique noir et blanc du bourg allemand et de sa campagne environnante (mais ou l'on ressent le deuil de toute une population) rappelle un peu « Ruban blanc » (film sorti en noir et blanc plusieurs années avant, mais ayant eu son effet également). Le temps d'une scène où la musique s'introduit dans la maison, la couleur remplace le noir et blanc comme si la vie reprenait ses droits. C'est un effet qui marque quelques choses de bien propre à ce que Ozon sait faire et il le fait ici remarquablement. Ozon nous emmène là où ne s'y attend pas, dans un jeu de miroirs où le mystère rivalise avec l'intensité de l'histoire. Il joue comme personne de l'ambiguité des personnages et de ce qui peut les unir (direct ou indirectement). La seconde partie du film se déroule dans une France ayant été touché par la guerre encore toute proche et l'on sent le passage dans une partie différente à ce que l'on a vu avant mais qui sera tout aussi dur. Anna, étrangère à son tour, partant sur les traces d'un homme et du fantôme de Frantz. En quête de vérité, elle finira par payer le prix fort de la désillusion. « Frantz » nous interroge sur la culpabilité des survivants, celle de l'homme recherché mais pas seulement. Car chacun a selon le point de vue dont on se pose, à sa propre culpabilité (que se soit directement ou non, la guerre en est la cause et Ozon nous le fait bien comprendre ; et joue plus ou moins la dessus ; sans insister mais en appuyant sur le noir et blanc, la langue...). Chacun des acteurs illumine le film de leur vision, de leur façon. Avec mélancolie évidemment et chacun ayant leurs propres tourments dont on ressent plus ou moins la "passion" mais ou le mélodrame va nous tenir jusqu'au bout. Malgré son titre trompeur, François Ozon nous offre un émouvant portrait de femme confrontée au deuil et au mensonge. Mais le film va bien au-dela du mélodrame même si il le fait avec finesse et délicatement. Une osrte de plaidoyer qui au vue de certaines commémorations ; se veut bien venue. Une agréable surprise évidemment ou l'on ne ressort pas plein de joie mais ou l'intensité nous prends aux tripes même si la suggestion et les paroles font parfois plus que la vision d'une telle horreur.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    369 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Je surnote un tout petit peu mais c’est vraiment parce que je trouve la fin magnifique, en fait la première partie est assez classique voire ennuyeuse et résulte d’un truc complètement attendu, à ce moment là je n’étais pas convaincu, par contre la seconde m’a embarqué comme rarement, lorsque Anna va retrouver Adrien à Paris et que tout ne se passe pas comme elle l’espérait, par exemple la scène du concerto à trois, sublime, j’aime ce genre de tragédie. Et l’ultime séquence m’a ému alors que je ne pensais pas accrocher à l’histoire et à l’alchimie du duo d’acteurs, ça a mis le temps, mais ça valait le coup.
    Bonne petite surprise.
    Alain D.
    Alain D.

    525 abonnés 3 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2022
    Ce très beau film de François Ozon nous propose une mise en scène délicate passant habilement du noir et blanc à la couleur. Sur de jolies séquences musicales, le scénario nous offre des scènes tragiques d'une grande intensité. Le grand intérêt pour ce Drame, est également suscité par la classe de ses interprètes. Paula Beer est émouvante et parfaitement juste ; l'actrice Allemande a été à juste titre récompensée pour ce rôle à la Mostra de Venise. Quant à Pierre Niney, il se montre comme toujours excellent.
    elriad
    elriad

    395 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Dans un petit village allemand peinant à panser ses plaies d'après guerre (la première), débarque un français traumatisé par un fait de guerre. Un fait de guerre comme il en existe des milliers et qui pourtant a chamboulé sa vie. Au delà de cette anecdote filmé tout en pudeur dans une image en noir et blanc remarquable magnifié par des touches de couleur illustrant les rares passages de bonheur, c'est toute l'absurdité de la guerre qui est ici abordée dans ce remake de Broken Lullaby, réalisé par Ernst Lubitsch en 1932. François Ozon dirige un duo de comédiens d'une justesse à fleur de peau dans ce qui pourrait être une tragédie grecque moderne faite de mensonge, de culpabilité, de difficulté de reconstruction et malgré tout d'espoir. "Frantz" est un film qui prend son temps, vertigineux, et derrière ses aspects mélodramatiques, sacrément d'actualité.
    ferdinand75
    ferdinand75

    484 abonnés 3 686 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2021
    Un film qui laisse un sentiment mitigé. Très réussi et soigné dans sa réalisation, le scénario reste peu crédible. On ne comprend pas la psychologie du personnage , pourquoi cette recherche du pardon? Et encore moins les sentiments de la jeune allemande. Tout cela fait très "romanesque" , mais beaucoup trop abstrait. Les acteurs sont très bons..
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    252 abonnés 2 852 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Une magnifique histoire, joliment mise en scène par un François Ozon inspiré. L'interprétation toute en finesse et mesure des acteurs franco-allemands n'empêche pas l'intensité dramatique de se mettre en place. Quelques scènes poignantes, et des dialogues magnifiques, "Frantz" est une belle réussite pour le réalisateur français, qui montre la difficile réconciliation franco-allemande au lendemain de la guerre 14-18, tout en brassant des thèmes comme le pardon, le deuil, l'amour avec justesse. Un film à voir.
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