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Ninideslaux
68 abonnés
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3,5
Publiée le 27 juin 2018
Je n'avais pas vu le premier opus, mais celui ci est réellement prenant.
Les premières images, très sombres, relatives à la guerre en Afghanistan (suivies d'une scène aussi spectaculairement brutale, un attentat islamiste dans un supermarché) nous font penser au plus viril des mecs du cinéma hollywoodien, mademoiselle Kathryn Bigelow (ce n'est pas un mince compliment....
Un des terroristes du supermarché était passé par la frontière mexicaine. Les passeurs sont entièrement dans les mains des cartels. Idée des services spéciaux: ranimer une guerre des cartels grâce à quelques assassinats bien ciblés; pour cela, ils font appel à Matt Graver (Josh Brolin) qui a fait ses preuves en Afghanistan. Graver imagine d'enlever Isabela (Isabela Moner), la fille chérie du chef du cartel Reyes, pour faire porter le chapeau au cartel Matamoras. Au Mexique, Graver va utiliser Alejandro (Benicio Del Toro) dont la famille a été assassinée par les mafieux et qui n'attend que de se venger. Evidemment, vous l'imaginez, ça va pas tourner comme prévu, sinon il n'y aurait pas de film.....
La vie d'Isabela va brièvement croiser celle d'un garçon de son âge, un fils de paysan engagé pour devenir passeur -le meilleur moyen pour ces jeunes d'avoir de l'argent facile.
Il sait nous tenir en haleine, Stefano Sollima, qui a participé à l'excellente série Gomorra. Il sait filmer, filmer la violence, filmer frénétiquement, mais tout aussi bien magnifier ces larges paysages gris, desséchés, désertiques. Il y a des images superbes, et pour cela on lui pardonne les invraisemblances et les extravagances d'un scénario en roue libre, les flots d'hémoglobine (ça tombe comme à Gravelotte!) que Peckinpah lui même eut peut être trouvés excessifs....
Le plus intéressant sans doute, on le trouve dans la confrontation de ces deux ados, pourris, foutus avant même d'avoir vécu. Isabela, celle qui vit dans une propriété avec 30 chambres et autant de domestiques, arrogante, odieuse, la sale petite fille riche qui peut tout se permettre, y compris humilier ses professeurs (qui tiennent à leur peau), et qui, après deux crises de cris et de larmes, est capable de faire des petites mimiques putassières en direction de celui qui pourrait peut être la sauver. La jeune actrice est remarquable. Et, en face d'elle, le gamin pauvre prêt à tout pour passer du modeste statut de passeur à celui de sicaire, de tueur à gages.... Pauvre Mexique!
A voir, pour la beauté de la mise en scène et l'exposition d'un problème de société auquel, avec la présidence Trump, on est amenés à s'intéresser.
un bon rythme avec des échanges de coups de feu qui ne durent pas deux heures, une gamine qui joue bien, de l'action, de la morale. se laisse voir agréablement.
Les 20 premières minutes sont spectaculaires et laissent augurer d'un bon film. Hélas tout se gâte ensuite. On ne comprend plus rien à l'histoire. Qui sont les bons, qui sont les méchants, qui manipule qui ? C'est totalement incohérent.Un beau ratage.
j'avais regardé et gardé le premier parce qu'Emily Blunt jouait dedans, ce second film sans elle n'a aucune valeur à mes yeux, n'étant ni un fan de Benicio Del Toro et encore moins de James Brolin... je passe mon chemin
Si le long-métrage se foire plus d’une fois, on a aussi de grands moments, bien aidés par la réalisation de Stefano Sollima. Sans être Villeneuve, il ne démérite pas quand il s’agit de nous offrir de la tension et du rythme. On ne s’ennuie pas une seconde et les scènes d’action sont bien amenées et emmenées. Plus commercial, Sicario 2 maintient le côté poisseux du premier et n’en demeure pas moins efficace. Pas un chef d’œuvre, mais un thriller correct.
Là ou le premier tapait déjà dans le mille, même si on n'en n'ait pas à le reconnaitre comme culte. Cette suite était pas obligé, mais le réalisateur à trouvé une trame qui tient la route donc tout les faits qui pourraient valoir la peine, sont présent (terrorisme; trafic humain, drogue…). On le ressent aussi glaçant que le 1er avait su faire. Donc étrangement ou les suites ne valent rien ou ne reste pas dans l'optique de base, ici cette suite assez convaincante. Ou il y a un peu plus d'action, et ce n'est pas pour boudé notre plaisir^^. Une fois que l'on a lu le pitch et que le film a commencé, on comprend vite que cette suite sera plus "sombre" face à cette violente et cette action auquel on assiste. NE pouvant qu'être spectateurs.^^. Le film notamment peut être à cause du synopsis, paraît plus humain (tout en restant dur et agressif évidemment). Bref, pour une suite , elle est appréciable et amène ce "polar" "guerre" "drame", je ne s'aurais savoir quelques genre exact appartient le film. Tout aussi bon que le premier mais abordant un angle (enfin par rapport aux cartels…) collant au numéro 1 mais l'angle se colle au synopsis qui se défait du premier. Si vous avez aimé le premier, il y a des chances que celui-ci vous fasse passer un bon moment. Amateurs foncés!
Petite surprise que la sortie d'un second Sicario, le premier n'ayant pas tant marché... C'était pas mal. Bien sûr, il n'est pas aussi bon que celui de Villeneuve. Un sentiment particulier d'opportunisme s'y dégage. Le scénario est bien moins brillant et certaines paresses d'écritures passent moyennement. Reste que ce volet persévère sur la voie du réalisme brutale et ça, c'est un vrai plaisir. On ressent pleinement la tension, les acteurs y sont pour beaucoup. A noter que le travaille sur le son est encore une fois excellent. On s'y croirait !
Une suite intéressante. Étant de base plutôt septique concernant ce film, je dois avouer avoir quand même pris mon pied. Je suis loin d'être fan du premier mais j'en ai de bons souvenirs, en particulier grâce à la présence de Villeneuve derrière la caméra. Dans La Guerre des Cartels, Stefano Sollima prend la main et parvient malgré tout à donner un rendu plus que satisfaisant. On notera surtout l'OST maîtrisée qui permet à cet opus de se démarquer avec brio.
Le haut du panier du cinéma actuel. Après un excellent premier opus de Denis Villeneuve, atteignant une ambiance poisseuse et malsaine. Voici venir le second épisode de cette aventure de "barbouzes" 2.0 qui exécutent des missions "impossibles". Pari réussi pour cette suite brillante et toute aussi proche de la réalité que sa précédente aventure. Benicio Del Toro est simplement parfait en ténébreux agent noir ! Josh Brolin à décidément un vrai physique. Enfin le réalisateur reprend avec talent le flambeau de Villeneuve. Enfin... Enfin autre chose qu'un Marvel. Mais surtout enfin un véritable film adulte qui nous plonge dans un monde à part avec ses codes et ses... "obligations". En résumé une suite MAGISTRALE !
Sans être une suite direct du premier film, ce deuxième opus conserve bien son esprit: efficacité, violence crue, atmosphère poisseuse, personnages dénué de moralité... rare sont les suites aussi réussies. Cependant, le film semble manquer d'un je ne sais quoi scénaristique, un aboutissement d'au moins une des idées du film. On se demande alors pourquoi cette histoire nous est racontée? Ce sentiment vient probablement de la version française du titre, trompeuse, alors qu'ici pas de guerre des cartels! De ce dénouement en demi-teinte, on attend avec impatience une suite plus efficace et un peu plus exhaustive
Si "La Guerre des Cartels" est inutile tant Sicario fût une réussite totale. Il n'empêche que cette suite n'est pas bâclée. Tout y est, le même fil conducteur, le même duo d'acteurs masculins et une montée en puissance efficace.
Difficile de passer aprés De Villeneuve, par ses ambiances lancinantes. Et le final laissant peux à la réflexion, une suite à Sicario étais donc peux discutable... Et pourtant, Hollywood à l'affût de saga à trouver sa future proie.
Sicario à donc le droit à une suite bancale, maladroite. Mais avec un réalisteur ambitieux, Stefano Sollima, expermienter dans la milieu des méchants tout pas beau avec Gommora. Il a donner : Un film inégale, batard, maladroit, mais aussi touchant, trippant, et surtout attachant. D'un cote, les acteurs sont tous bon, pas de faux pas. Le film offre des scénes trés belles, brutale, opposer à des silences lourde. Bref, la recette du succés du premier volet. Mais là un nappage assez artificiel viens détruire cela: une politique rater, peux realiste, artficielle et une fin choquante, debile, indigne du spectateur non avertie..
Choquer, j'ai eu du mal à croire que c'étais bien finis, mais c'est le cas. A aucun moment on m'a dit que peux etre on fait une suite... Bref je comprends pas ce film, mais je l'aime
Avec un sous-titre pareil et sa bande-annonce révélant Alejandro vidant son flingue à la vitesse de l'éclair, je me disais "p****, ils vont faire à Sicario ce qu'Aliens le Retour à fait à Alien", soit un produit pas désagréable mais trop bourrin et ne respectant pas l'essence de l'épisode fondateur. Soulagement ! Même si Sollima n'est pas Villeneuve, il ne fait pas du film un blockbuster truffé de fusillades avec des héros cool. On retrouve ainsi ce qui faisait toute la saveur de Sicario : personnages désabusés sans scrupules, atmosphère pesante, histoire secondaire du point de vue des cartels, bande-son oppressante, échanges de tirs nerveux mais expéditifs... Aucun doute n'est permis : on se trouve bien en présence d'un film scénarisé par Sheridan ! Mais par conséquent que raconte-t-il étant donné que le premier volet semblait avoir sa propre conclusion ? Et bien cette fois-ci, il sera davantage question de Matt, d'Alejandro et de sa place dans tout ce boxon, tout en actualisant la toile de fond. Cette fois-ci pas question de trafic de drogue mais bel et bien de trafic humain et de franchissement illégal de la frontière par des individus parfois animés d'intentions mortelles. Et comme pour chacun de ses scénarios, Sheridan ne nous emmène jamais là où on l'attend et ne cesse de surprendre avec des rebondissements que l'on ne voit que trop rarement arriver. L'histoire est au final très bonne et regorge même de sous-entendus assez sadiques, comme lorsque Alejandro affirme à Isabel qu'il va la protéger (on rappelle qu'à la fin du premier spoiler: le personnage tuait deux enfants de sang froid ). On retrouve alors ce ton brutal, désespéré et noir qui à mes yeux sera même accentué par rapport à l'épisode précédent. D'une part parce qu'il y aura plus de morts et d'échanges de tirs, mais aussi parce que ce qui servait de repère moral dans le passé, à savoir le personnage de Kate est absent. Matt, Alejandro et leurs méthodes violentes seront nos seuls guides dans cet univers décidément toujours plus barbare. A ce titre Josh Brolin et Benicio Del Toro sont encore plus transpirants de charisme qu'auparavant, et c'est encore plus le cas de Brolin qui jouait un peu trop le cow boy cool et qui cette fois-ci sera moins déconneur et plus brutal. Mais soyons honnêtes Benicio Del Toro crève l'écran avec son regard mort et ses connaissances de cet univers impitoyable. A la limite le seul reproche que je ferais au film serait son ultime rebondissement, qui au départ sonne vraiment tiré par les cheveux, mais qui après réflexion colle parfaitement au personnage et n'est pas si improbable. Stefano Sollima réussi donc là où on ne l'attendait pas : faire de Sicario La Guerre des Cartels (quand j'y pense quelle traduction imbécile) un film aussi prenant, noir et désespéré que le précédent. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, même si j'adore Villeneuve, il n'aurait pas fait mieux. On a hâte de découvrir le probable troisième segment qui s'annonce tout simplement impitoyable.
La guerre des cartels a bien lieu, l'action est vraiment top, le réalisateur suivant fait le job mais ne remplacera jamais vraiment Villeneuve, cela se ressent. Le casting est présent, j'aurai voulu un film plus complet, c'est à dire qui ne débouche pas sur une troisième réalisation. On perd en féminité, que des hommes, est-on dans le même registre qu'Expendables désormais ? Loin d'être parfait, il comblera une soirée ! Intéressant pour ceux qui ont vu le premier, sinon passez votre chemin !