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    La Favorite
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    Agnès J.
    Agnès J.

    10 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 février 2019
    Pourquoi tant d’éloges ? Déçue par ce film moyen. Très bien joué heureusement, parfois de bonnes choses mais l’ensemble bien trop long, une musique lancinante. On se lasse vite de cette histoire.
    Damien H.
    Damien H.

    13 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2019
    Une comédie historique pince sans rire au ton acerbe et cynique, mais à la mise en scène parfois déconcertante.
    Certains plans, bien trop longs, perdent dans le sens qu'ils souhaitent apporter, et l'humour délicatement absurde pourra ne pas plaire à tous.
    Emma Stone est géniale dans ce personnage plus profond que ses prestations habituelles.
    saxoman
    saxoman

    11 abonnés 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2019
    J'ai adoré ce film de fiction historique sur fond de rivalité féminine dans une ambiance hyper baroque.
    Porté par une image finement travaillée, une musique envoutante, un décor... royal, ce film est un petit bijou !
    Ce n'est pas la peine de s'escrimer à relever les anachronismes, ce film joue dans la démesure et le grotesque (tels ces pas de danse imaginaires à la cour) et ceux qui attendent un biopic historique peuvent passer leur chemin.
    Olivia Colman dans la Reine Anne est prodigieuse tout comme le sont les deux favorites jouées par Emma Stone et Rachel Weisz. Un film qui se déguste image par image.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Magnifiquement filmée à l’aide de grands-angles et travellings dans les décors somptueux d’Hatfield House, maison jacobéenne du Hertfordshire, la rivalité impitoyable de deux femmes pour obtenir les grâces d’Anne, reine d’Angleterre au début du XVIIIème. Excellent mais trop long et tombant trop facilement dans la vulgarité.
    Julien D.
    Julien D.

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 février 2019
    Un des films les plus détestables de ces 10 dernières années. Des actrices qui en font des caisses, qui passent leur temps à hurler. Pas d'histoire, un film lourd et prétentieux qui tape vite sur les nerfs. Le fish-eye devient insupportable. Un naufrage cinématographie! A fuir!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 février 2019
    Ce film, comment dire… Passé vingt minutes je réalise que je ne parviens pas à y "entrer". Je m'interroge et je réalise au générique de fin qu'en réalité il n'y a aucune porte par laquelle on puisse y entrer. C'est un objet à l'esthétique lourdement recherchée, poussive, qui abrite un argument réduit dans sa narration à un fil extrêmement mince. L'intrigue tient en quelques lignes (une relation de désir, d'amour et de pouvoir entre trois femmes), jouée par des actrices qui certes "jouent correctement" leurs rôles mais dont pourtant rien n'irradie. Une histoire mille fois racontée dans un décors bien trop grand pour elle, décors qui écrase littéralement la (très) maigre narration. Un film froid, mort-né, sans élan, sans générosité, prétentieux, qui n'offre rien par où le spectateur pourrait rentrer dans un monde nouveau. La vacuité dans le bouddhisme est un vide mais un vide riche de tout ce qu'il permet de faire apparaître et qui apparaît effectivement. Ce film est vide car de son vide il ne fait rien apparaître. C'est un objet glacial, triste, vain, finalement sans intérêt. A éviter sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 février 2019
    Un très bon casting n'est pas synonyme de bon film, la favorite en est la preuve. On se lasse vite des longs couloirs, de la fatigue et de l’indécision de la reine. Autant les actrices sont au top, les acteurs sont médiocres et Harley devient vite insupportable.
    Princesse de Clèves
    Princesse de Clèves

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2019
    En mobilisant le souvenir d’une reine anglaise, le réalisateur propose une étude de la distance sociale, de la fragilité des positions sociales et des statuts, du poids de l’arbitraire dans un système monarchique, l’étude de l’usage de la séduction-sexualité et de la manipulation dans l’espace de cet arbitraire, étude servie par des actrices-acteurs parfaits. Remarquable dans ce film, l’éclairage nocturne qui restitue un éclairage d’époque dans un temps où l’on voyait peu la nuit.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2019
    Bouleversant, jeux d'actrices d'acteurs incroyables.
    j'ai mis quelques minutes après le film.
    on est bien loin des clichés sur les films historiques de cette époque.
    La virtuosité et cruelle vérité sont à l'affiche, le sale et le luxe le beau et le laid se croisent pour donner un pur chef d'oeuvre
    Korbô D.
    Korbô D.

    6 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 février 2019
    Un film sublime, d’une grande élégance. 3 comédiennes à leur meilleur! Le tout servi par une mise en scène virtuose. Jeux de dupes, amours et trahison. On adore.
    Laurence B
    Laurence B

    5 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2019
    J’atrendais Beaucoup de ce film mais j’ ai ete globalement déçue et pas convaincue au final. Très beaux décors et costumes une belle lumière de très bonnes actrices, mais un scénario creux avec des longueurs et des scènes et un langage assez vulgaire dans l’ensemble qui dessert le film à mon avis
    Jorik V
    Jorik V

    1 194 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2018
    Yorgos Lanthimos était un réalisateur prometteur. Et il confirme ici avec panache et fracas. Ce grec avait surpris son monde avec ses premiers films aux scénarios complètement azimutés de « Canine », où une famille élève ses enfants complètement coupés du monde en leur inculquant des noms pour chaque chose complètement opposés à leur réelle dénomination, à l’excellent « The Lobster », où des célibataires sont envoyés dans un hôtel et doivent trouver l’âme sœur sous peine d’être transformés en animal (!). Mais, aussi étranges soient-ils, ses films ont un sens et s’avèrent maîtrisés de bout en bout. Seul son précédent, le pédant et soporifique « Mise à mort du cerf sacré », nous avait laissé sur le bas-côté. Ici, le cinéaste grec désormais le plus connu à l’international monte encore en gamme et en budget et s’assagit en apparence avec un film d’époque haute couture. Plus accessible que ces précédents (il adapte pour la première fois un scénario qui n’est pas de son cru), son relatif conformisme n’en est pas moins de façade tant cette oeuvre bouscule les conventions du film en costumes et se place instantanément comme son meilleur film.

    Proche du chef-d’œuvre, « La Favorite » est un jeu de massacre méchamment déjanté où les joutes verbales et les scènes impertinentes s’enchaînent à un rythme effréné à tel point qu’on en redemande encore et encore. Loin, très loin du classique film d’époque, le réalisateur s’accapare une période de l’histoire anglaise et des personnages ayant réellement existé mais les broie à sa sauce, une mayonnaise absolument délicieuse faite de scènes incongrues, d’humour très noir voire loufoque (mais qui fait constamment mouche) et de propos osés et fortement féministes (les hommes en sont réduits à de simples figurants, hormis Nicholas Hoult plus pimpant… et féminin que jamais !). Il s’est entouré d’un trio d’actrices exceptionnelles pour un espèce de ménage à trois haut en couleurs dont on ne sait jamais vraiment s’il ressort du triangle amoureux lesbien ou d’une guerre de tranchées en corsets. Il serait d’ailleurs difficile de les départager tant elles excellent toutes les trois en (au choix) perfidie, malice, bêtise ou encore opportunisme. On connaissait déjà bien les qualités de Rachel Weisz (encore une fois royale) et Emma Stone (de mieux en mieux c’est dire…) mais c’est la moins connue Olivia Colman en reine malade et niaise qui emporte le morceau et les meilleures répliques. Si un prix d’interprétation commun existait aux Oscars, il faudrait le leur donner !

    Mais outre une histoire qui se suit avec appétit comme une sitcom de cinéma d’auteur en accéléré de (très) haute qualité et une interprétation de haut vol, « La Favorite » se distingue également par une direction artistique très raffinée où les décors et les costumes sont tout aussi soignés que les dialogues. De plus, Lanthimos, pour ne pas faire comme tout le monde mais sans que cela soit un choix pour se faire remarquer, filme ses personnages avec des plans alambiqués qui semblent les enfermer dans une espèce de sérénade, d’univers clos aux coins excessivement arrondis. Comme si on les observait par le biais d’un œil de bœuf, ajoutant avec ce regard déformé un aspect formel singulièrement bizarre. Les mouvements de caméra suivent les personnages et le réalisateur évite au maximum les champs/contrechamps, ce qui nous immerge dans ce cirque royal d’une drôle de manière. Mais d’une manière qu’on adore. Le film pourrait être de mauvais goût mais il ne l’est jamais, son originalité nous draguant à la perfection sans jamais tomber dans l’excès. Dommage que la fin soit si abrupte et laissé à l’appréciation de chacun bien qu’elle soit lourde de sens. Mais c’est un peu la marque de fabrique du réalisateur grec. Dans tous les cas ce sont deux heures exquises à écouter comme à regarder, on ne voit pas le temps passer et c’est confectionné avec un soin maniaque. « La Favorite » est un morceau de cinéma d’orfèvre dont il serait dommage de se priver tant le plaisir est intense.

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    Cinememories
    Cinememories

    439 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2022
    Le cinéma de Yórgos Lánthimos a toujours divisé notamment, avec « Canine », « The Lobster » et « Mise à Mort du Cerf Sacré ». Il suggère une mise en scène très extravagante et décalée par rapport au contexte qu’il pose. Il n’hésite pas à ajouter des touches contemporaines, afin de contraster avec la rigidité d’une époque qui cloisonne toute possibilité d’évolution positive. Mais ce dernier essai surclasse de loin ses précédentes œuvres et il réussit un pari remarquable, en lâchant trois femmes dans un colisée de complaisance. Il aborde ainsi des relations manipulatrices dans la cour de la reine Anne, dernière héritière de la lignée des Stuart, où l’on y trouve le prolongement du récit de Josie Rourke, mais pas dans la même veine. Cette fois-ci, côté de la souveraineté légitime, il y aura bien du grabuge dans les hautes sphères du pouvoir, dans un moment fort de la guerre contre la France.

    Rythmé, modernisé, décalé et attractif dans son affiliation avec l’époque, le récit s’emploie à faire jouer les interprètes jusqu’à ce qu’on fasse le tour des phases, entre l’orgueil, la manipulation et le caprice. La reine Anne (Olivia Colman) s’installe aisément dans ce dernier point, mais il conviendra de ne pas baisser la garde face à sa noblesse. Elle dirige un peuple dans son lit, dans l’approximatif et entre deux courses d’animaux qui confortent la fragilité de sa position administrative. Quelque part, faire courir des sujets peut bien résonner sur le papier, mais elle ne s’y prend pas comme il le faut, faute d’éducation. C’est donc sa fidèle conseillère Lady Sarah (Rachel Weisz) qu’il incombe de prendre les responsabilités d’une femme qui manque à ses devoirs et qui manquent notamment de principes. Les règles du jeu sont alors rapidement établies et Sarah domine constamment la reine dans les échanges, du moins, jusqu’à ce qu’une vieille connaissance arrive afin de reconquérir un titre perdu. L’ancienne Lady Abigail Hill (Emma Stone), passe par toutes les cases pour pouvoir tutoyer les perruques les plus soignées et les dames les plus batifoleuses de la Cour.

    Elle trébuche avec panache, face à l’adversité. Au milieu du troupeau d’hommes, ces femmes parviennent à se faire une place dans les esprits, là où le mâle ne parvient pas à prendre des décisions sérieuses. Elles sont alors bien mises en avant afin de mieux cerner la condition féminine, que l’on décortique patiemment avec Emma Stone dans un premier acte très rigoureux. Et on y soulève la valeur de l’individualisme, là où chacun devra créer ses opportunités, quitte à tricher ou à s’alimenter de la cruauté pour parvenir à ses fins. Le travail du cadre est alors bien pensé, en tout temps. Les plusieurs utilisations d’angles arrondis insistent sur le climat ou le décor qui oppresse les protagonistes dans le champ. De plus, la richesse de l’œuvre réside également dans ses teintes lumineuses, au plus proche du naturel. On jubile donc dans ce cadre peu convivial, car similaire à des barreaux d’une prison, dépeignant ainsi toute la rivalité et la fausse complicité des personnages. On flirte d’ailleurs très souvent avec l’incertitude, ce qui donne une lecture pragmatique au récit qui enchaîne les trahisons.

    Les petites imperfections et la flexibilité de la mise en scène du cinéaste grec permettent ainsi à « La Favorite » de s’envoler. Sans nul doute le film le plus accessible de la filmographie de Lánthimos, ce dernier n’a pas hésité à briser des règles, comme pour ses personnages, afin de gagner en courtoisie et en empathie. Le résultat bluffe par sa simplicité dans le postulat de base, mais c’est dans le tourment des femmes qui recherchent sans cesse la reconnaissance et le pouvoir qu’il y a matière à cogiter et à divertir. Et bien que la morale reste peu surprenante et parfois mal amenée, nous ne cesseront d’affirmer haut et fort qu’il existe une hiérarchie. Il est possible de la bousculer, mais finalement, l’équilibre n’est jamais rompu. Le lapin sera toujours sous la botte de quelqu’un, jusqu’à ce qu’elle puisse courir et prendre l’élan nécessaire pour exister.
    vidalger
    vidalger

    290 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2019
    Après avoir détesté The Lobster, j’avais évité Mise à Mort du Cerf Sacré et n’ai consenti à aller voir ce film en costumes sur la cour d’Angleterre et réalisé par un Grec, que sur l’accumulation de nominations aux Oscars. Bien m’en a pris, ce film est une leçon de cinéma. Sans s’encombrer de réalisme ni dans le scénario, ni dans les dialogues ou les costumes, le réalisateur réussit à nous captiver par une sombre histoire mêlant pouvoir, ambition et séduction, filmée quasiment en lumière naturelle, et parfois à la lueur de chandelles, enveloppée d’une musique mêlant habilement Purcell et Elton John, Messiaen ou Vivaldi. La réussite tient beaucoup à la qualité des trois actrices composant le trio de la reine Anne (l’oscarisée Olivia Colman), de sa favorite Lady Sarah (la très belle Rachel Weisz), et de l’intrigante Abigaïl (la très charmante Emma Stone), toutes trois au sommet de leur art. L’humour toujours présent, le ridicule de la galerie des hommes, l’extravagance d’une cour qui entre courses de canard et une guerre lointaine, ne pense qu’à la bagatelle portent ce film d’époque à un niveau sans doute éloigné de la vérité historique d’un Barry Lindon (par exemple) mais qui comble le spectateur peu familier de la guerre de succession d’Espagne au XVIII ème siècle.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    164 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2019
    La reine Anne d'Angleterre, dernière des Stuart, est peu connue dans l'histoire. Ici, elle est l'élément principal car, selon les historiens, elle était facilement manipulable. C'est étonnant qu'il n'existe pas plus de films sur son personnage car il y a de quoi imaginer bien des péripéties. Et c'est ce que réussit très bien "The Favorite", une reine manipulée par des femmes qui lui tournent autour, qui souhaitent tirer avantages de sa naïveté et qui n'hésitent pas à mettre en place des stratagèmes pour arriver à leurs fins. C'est tellement bien ficelé que ça en devient passionnant. La réalisation, très inattendue pour un film en costumes, enchaine des plans à très larges focales pour ne pas perdre un m2 des décors. C'est étonnant mais elle donne un style propre au film beaucoup moins académique et on adhère. La photographie est impressionnante car il y a beaucoup de scènes éclairées au feu de cheminée ou à la bougie ce qui donne un effet confiné et à se demander ce qu'il se cache dans le noir. Les contre-jours sont aussi très présents. La direction artistique nous étonne tout autant car elle est à la fois fidèle à l'époque tout en s'accordant des libertés extravagantes comme avec la séquence du bal. Le trio d'actrices est excellent. L'alchimie fonctionne à merveille et c'est un régal de les voir se donner la réplique. Le son est également très travailler pour accentuer une atmosphère malsaine. "The Favorite" est un film vraiment étonnant qui séduit par ses libertés loin du classicisme du film en costume, qui le sauvent et le portent haut. On n'est pas prêt de l'oublier.
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