Avis : Annabelle 2 : la Création du Mal - Page 7

Bien mais sans plus. Une grosse vague médiatique pour un résultat plutôt mitigé. nous retournons au classique... tout est bien trop téléphoné du coup cela perd de son effet effrayant...

« Conjuring » et « Annabelle » sont deux célèbres franchises qui forment ensemble les effrayants « Dossiers Warren ». Ces derniers sont censés rapporter des faits réels, ce qui reste discutable, même si cette prétendu réalité historique n'a guère d'importance au final. Malheureusement, si « Conjuring » ne pose aucun problème en terme de qualité, le visionnage du premier « Annabelle » ne m'avait pas vraiment convaincu... C'est le moins que je puisse dire ! Du coup, l'idée de découvrir sa suite ne m'emballait pas particulièrement, même si je reconnais qu'elle aiguisait vivement ma curiosité. Ceci dit, j'ai vite été rassuré par le scénario diablement efficace de cet « Annabelle 2 ». Le réalisateur David F. Sandberg (« Dans le noir ») est visiblement animé des meilleures intentions et son travail se révèle vite d'une étonnante qualité. Il parvient à créer une ambiance sombre et oppressante qui fonctionne à merveille, dès le début du film et se maintient sans faille jusqu'à la toute dernière minute. Le suspense et la tension sont tels que j'ai recommencé à avoir peur du noir depuis que j'ai éteint mon écran... Et l'angoissante présence de la poupée n'y est évidemment pas pour rien ! Bref, c'est peu dire que j'ai été conquis par ce film particulièrement anxiogène, Bravo !

Annabelle. Une icone du cinéma horrifique. Après une présence remarquée dans le premier volume de Conjuring puis dans un spin-off - de très mauvais goût - la poupée maléfique revient pour nous conter ses origines. Ce qui est particulièrement réussi, c'est la capacité au film de pousser sur le côte le précédent opus de la franchise. Et c'est clairement pour faire mieux. Annabelle 2 doit également lancer le Conjuring universe : se rattachant avec beaucoup de subtilité au premier épisode mais également en nous présentant - sous forme de clin d'oeil - la nonne maléfique (dont le projet me fait frisonner d'avance), l'oeuvre parvient à installer des bases solides pour les prochains opus. Pour en revenir aux origines, Annabelle 2 se veut plus intimiste : se présentant comme une sorte de 8 clos où les protagonistes extérieures au lieu principal se font rares, Annabelle II parvient à combiner une ambiance mortifère avec un sentiment d’oppression. C'est également avec plaisir de retrouver, légèrement bouffi, notre agent FBI préféré : Anthony La Paglia. Au niveau de la réalisation, le film gagne en personnalité : on retrouve en tête de gondole David F. Sandberg dont sa passion pour l'obscurité pousse le film à engager de nombreux plans assez esthétiques. Le noir est synonyme de danger même si le cadre principal est régulièrement baigné par la lumière. Néanmoins, l'intrigue est totalement incohérente. C'est le principal défaut au film : pourquoi les personnages réagissent-ils de cette manière ? Comment ceux à l'étage ne peuvent-ils pas entendre l'attaque qui a lieu au rez-de-chaussé ? Pourquoi cela ne fonctionne-t-il uniquement pour servir l'intrigue ? Toutes ces questions m'ont totalement déroutés. Au point même de rigoler pour certaines scènes (tout l'effet inverse). Néanmoins, je tiens à largement réhabiliter cette oeuvre et la remercier : remercier pour le fait de ne pas être tomber dans la facilité (la peur facile qu'on nomme jump-scare) et de préparer le terrain pour des frissons garanties (la première demie-heure = aucun élément horrifique). Merci également de contribuer à un retour en force de la saga Conjuring dont son second opus reste pour moi, un must have de ces dernières années. Annabelle 2 n'est pas un grand film : ses ambitions sont limitées mais suffisament divertissant pour une personne en quête de frisson... et de réponse. En dépit de la cohérence des personnages !

On sent la patte James Wan ! C'est un vrai bon film d'horreur et un retour aux fondamentaux. Même si on y retrouve les bons vieux screamers des films d'épouvante actuels, le climat pesant et angoissant est présent de bout en bout et c'est ce qui marche. C'est une bien belle manière de gommer la mauvaise réputation qu'avait le premier opus.

Certes ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais contrairement à I Wish c'est VRAIMENT un film d'horreur VRAIMENT déconseillé aux moins de 12 ans !! Bien mieux que le premier Annabelle où tout ce qui m'avait fait peur était l’ascenseur bloqué au sous-sol et l'apparition du berceau, dans Annabelle 2 au moins on est pas tranquille et ce dès le début, l'ambiance de la maison est gênante et on s'attend à n'importe quel moment à avoir un screamer quel qu'il soit.

Quelques bémols cependant. La petite Linda (possédée dans Ouija les Origines) spoiler: aurait du rejouer la possédée dans Annabelle au lieu de Janice, car son rôle et ses expressions dans Ouija étaient géniaux, même si Janice fait le taff aussi.

spoiler: Quand Janice dans son fauteuil se fait pousser jusqu'au débarras, le fait de voir quelqu'un le faire gâche un peu, l'effet aurait été meilleur si on ne voyait personne.

Et en dernier, par pitié messieurs les réalisateurs, ARRËTEZ spoiler: de faire vomir vos démons dans la bouche des gens !! C'est ridicule au possible ! Quand Annabelle se retrouve au dessus de Janice, coupez aussitôt pour passer à la scène suivante, qu'on ne sache pas ce qui se passe à ce moment, dans quel état on va retrouver Janice, mais ne la montrez pas se faire vomir du pétrole dans la bouche
, c'est décevant et ça fait retomber la pression accumulée depuis plusieurs minutes !!

Le retour de l’emblématique poupée maudite d' »Annabelle 2 – La Création du Mal » sonne comme un rattrapage judicieux des vestiges d’un premier numéro médiocre et piteux.
Même si les références quant aux précédents « Conjuring » se ressentent, ce nouveau métrage s’en détache intelligemment grâce à une épuration de la forme. Plus de dossiers Warren, d’investigations ou d’enregistrements, le contexte s’instaure dans une ferme isolée au cœur d’une fratrie de jeunes orphelines. Y intégrer des jeunes filles est une première et subtile réflexion qui apporte une corrélation logique avec la poupée, jouet conventionnellement féminin.
En revenant aux origines de cette malédiction, le synopsis remonte dans le temps, en pleine révolution industrielle. Ce pourquoi, démunis des équipements technologiques actuels, les personnages sont plus vulnérables et fatalement, plus exposé au danger.
Par voie de conséquence, beaucoup d’audaces dans ce film dont particulièrement trois scènes à proprement jamais vu : Dans la chambre de la petite fille décédée, laquelle Janice prend le risque de s’y rendre, des marionnettes bougent seules. Avait été déjà vu les clowns (IT), la marionnette emblématique dans SAW ou même l’ambiance circus de la saison 4 d’American Horror Story, mais le tableau pourtant simple d’un théâtre de marionnettes pour enfants n’avait jamais été exploité.
Une autre scène : Le kidnapping de Janice dans la grange. Les attaques et autres moments d’angoisses ayant généralement lieu la nuit, l’instant se déroule en pleine journée et en plein soleil. Cet innovant jeu de lumière habillement divise entre frayeur et admiration.
En plein cœur de ferme, l’environnement a aussi été exploité avec un épouvantail possédé : les images franchement bluffantes s’enchaînent au conditionnement d’une pression montante et d’un effroi incroyable.
En matière de fondements, l’histoire de la poupée réincarnée par un esprit malveillant reste une vieille recette complètement bateau mais peu importe, cette composante ne relevant que du détail, c’est bien l’adrénaline et le crescendo dans l’enchaînement des péripéties des scènes qui est important.
Bilan : « Annabelle 2 – La Création du Mal » peut être considéré comme un « Conjuring 3 » dans la logique où il entre dans la catégorie des rares films d’horreurs les plus qualitatifs de cette décennie.
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Aucun intérêt, scénario ne tient pas la route, ne fait pas peur. Aucun sens je déconseille vivement !! N'y aller surtout pas

Je viens stoïquement de regarder ce fim (?) jusqu'au bout sur 0CS et enrage d''avoir perdu mon temps à essayer de lui trouver quelque qualité.
Au début, jusqu'à l'installation des orphelines chez le fabricant de poupées, c'est supportable.Mais diantre que c'est long, amis, que cest long! La poupée Annabelle est omniprésente, offrant au spectateur sa drôle de bobine qui se décompose ou se liquéfie sur fond de râles et hurlements.Beaucoup d'hémoglobine, de crucifix inutiles, de cris et grincements de dents.
Un navet de la pire espèce.A fuir absolument ou à regarder en guise de somnifère.
Je vais aller dormir d'un profond sommeil qui ne sera pas un instant troublé par cette poupée gonflante!

Même si l'image est soignée, un jeu d'acteur correct, hélas des longueurs et un rythme incohérent entre les scènes d'horreur ou tout est suggéré très peu montré, de plus la révélation promise n'est pas vraiment incroyable car plutôt attendue, un plus grand rôle accordé au personnage de la mère et de la fille aurait pu être souhaitable ( à mon humble avis) par contre l'unité de temps est bien choisie et bien rendue au contraire de l'unité de lieu qui ennuie un peu le spectateur, on est content de sortir de cette fausse maison hantée pour aller prendre l'air !!!
spoiler: On peut aussi être surpris de l'inefficacité de la foi chrétienne face au mal, le crucifix ça marche de temps en temps mais pas toujours...

un deuxième volet pour la Poupée Annabelle réussi .. le film tient ses promesses d'horreur et d'épouvante ! Malgré quelques scènes très prévisibles, la tension est bien là, le scénario nous tient en haleine et les personnages sont loin d'être ridicules ... pour les amateurs du genre ... à voir

Juste parfait. Hormis un scénario pas 100% attirant, tout est maîtrisé (Après le scénario n'est pas non plus la chose la plus importante du film).

Ce deuxième volet surpasse le premier au niveau ambiance et sursauts, grâce à un scénario qui réserve de beaux moments anxiogènes... Une bonne surprise estivale...

Rien d'exceptionnelle mais loin d'être mauvais également, ce qui m'a le plus énervé c'est le comportement stéréotypé des personnages qui font tout e qu'ils peuvent pour se mettre dans des situations dangereuses! Sinon l'histoire des origines de la poupées maudites est pas mal et assez originale. certaines scènes font un peu peur, bref le contrat est remplie ni plus, ni moins.

Ce deuxième opus parvient à gagner la ou le premier avait échoué. D'une, il fait peur (ce qui est le but du film d'horreur). En deuxième, le film à un bon scénario toujours écrit par Gary Dauberman. La fin n'est pas tirée par les cheveux (car oui, sans spoiler, la fin du un est totalement surfaite). Donc se deuxième opus, mérite vraiment d'être vu et analysé.
Sur ce bon film.

Plus regardable que le premier car meilleure ambiance, et rythme. On ne reste pas épargner par tous les clichés du genre. Le jumpscare est le moteur de trop de films d'horreur aujourd'hui. Vivement une nouvelle innovation de James Wan ! On est forcément déçu si on s'attend à une poupée articulée qui agit seul façon Chucky (vivement son retour à celui la en octobre !). Le film se regarde mais s'oubliera vite car forme trop classique