Derniers Avis : Ce Qui Nous Lie - Page 7

Beau film tant par les paysages et les émotions.
Bel hommage à la famille les souvenirs et ce qui peut lier une famille à tout jamais.
Les acteurs jouent bien chacun leur rôle

Un très joli Klapisch autour du vin et de frères et soeur qui vont traverser des épreuves pour découvrir justement ce qui les lie. Superbement réalisé et interprété, on passe par toutes les émotions avec la très jolie chanson de Camelia Jordana qui vous bercera encore après dans vos songes...

Les vignobles bourguignons servent ici de toile de fonds au long-métrage, et l’héritage du domaine familial entre une fratrie de trois frères et sœurs, dont le père vient de mourir, les déstabilise et va faire ressurgir des souvenirs d’enfance et de vieilles rancœurs de famille qui trainent. « Ce qui nous lie » est une très belle œuvre cinématographique livrée l’année dernière par le réalisateur français Cédric Klapisch.

Le fait que cette fratrie ait à gérer le deuil de leur père en même temps que les retrouvailles avec Jean, l’aîné, l’héritage du domaine familial et les difficultés liées à leurs propres vies personnelles, donne lieu à certains moments touchants et empreints de nostalgie : spoiler: notamment les scènes où Jean se revoit petit, et la scène où il parle au petit garçon qu’il était ; Juliette craquant, pleurant parfois seule, notamment en plein travail sur son tracteur, devant gérer à la fois son deuil et le fait de devoir s’affirmer dans la reprise du domaine familial.


Certaines scènes sont très réalistes, notamment les vendanges, et la fête de la Paulée célébrant leur fin, avec un esprit très festif, collant bien à la « philosophie » de la région : des Bourguignons épicuriens, bons vivants, fêtant leurs traditions et leur terroir dans un esprit bon enfant.

Les trois acteurs principaux sont très convaincants et l’ensemble semble bien réel. On sent que l’équipe du film a pris le « pouls » et la température d’une région dont les personnes y étant originaires, et ayant visionné le film, ne peuvent que saluer ; le monde des vignerons, pouvant parfois être impitoyable, est également très fidèle à la réalité.

« Ce qui nous lie » est un très beau film sur la transmission familiale, d’un savoir-faire (ici, la viticulture), d’un patrimoine, de questionnements et de doutes qu’on laisse à ses enfants après son départ. Resteront surtout en mémoire des images magnifiques de la Bourgogne, et une relation très touchante entre ces frères et sœurs, que l’on aimerait tous connaitre nous-mêmes.

Voir mon analyse complète sur mon blog: reves-animes.com

Peut être pas le grand cru Klapisch mais un film qui gagne à être testé: 3 acteurs convaincants, belle photographie de la Bourgogne, quelques images sur le temps qui passe (Pio Marmai qui parle à son "moi" enfant, ou qui se retrouve mis en parallèle avec son propre père dans une scène, flash back...). Malheureusement le sujet fait "documentaire sur les vignobles" et manque un peu de piquant pour nous enivrer totalement.

Vraiment cool à voir. Agréablement surprise. Je ne pensais pas accrocher au film. Bien au contraire on est vite dedans.

Ce qui nous lie nous identifie, nous individualise pour nous séparer au finale. Il fallait bien que cette belle histoire se passât dans les vignes, symbole du sang, de la vie, de la succession et du renouvellement des saisons et des générations. Tout ici est paradoxal et le premier paradoxe, pas des moindres, est souligné par l’aîné en voix off : un héritage nous prive de la vie d’un être cher et nous rend pauvres. Mais ce qui lie les trois enfants c’est tout de même le « patrimoine », moins au sens notarial que moral et familial et ce qui les distingue finit par les réunir, chacune, chacun avec ses différences. L’aîné restera prodigue, le cadet pas aussi doué, la dernière responsable bon gré mal gré, « patronne » de la même racine que « patrimoine ». Les deux garçons sont déjà « pères », à l’origine du mot. Un beau film, vraiment.

Si le trio d’acteurs est bon, s’il est intéressant de voir comment évolue une vigne sur une année et les différentes pratiques de cultures, il manque pourtant un petit quelque chose d’indéfinissable à ce film pour en faire un classique aussi prenant que « Tellement proches « de Toledano et Nakache. Cela étant, « Ce qui nous lie » reste une bonne comédie dramatique tout à fait regardable avec son lot d'émotions et de scènes drôles.

Un très beau film sur la famille sur fond d’un thème peu abordé à mon sens au cinéma, la viticulture. Les acteurs sont justes et sincères dans leurs jeux. À voir !

Un bon cru au nez discret mais qui se révèle, ensuite, avec des parfums subtils et fins.
Ce n'est pas un cru à garder mais on apprécie sa fraîcheur immédiate et sa belle robe.

Ce qui nous lie a le même thème que « premier cru » un film récent avec Gérard Lanvin qui parle de la fabrication du vin et des notions de patrimoine et d’héritage qui y sont liés. Ce qui nous lie s’avère être en revanche bien moins laborieux que ce dernier. Moins pompeux et en même temps mieux écrit il arrive à intéresser à ses différents personnages même si avec du recul cette fratrie paraît peut crédible. Le ton du film à la fois décontracté et mélancolique est pour beaucoup dans sa réussite avec l’envie de montrer les vignes et ceux qui les travaillent de la plus belle manière qui soit. Ça n’est pas vraiment mon style mais je lui reconnaît ses qualités notamment d’interprétation.

Une chronique familiale tendre, émouvante et empreinte de nostalgie, mais aussi truffée de moments hilarants. L'alchimie entre les trois interprètes principaux est belle à voir.

Klapisch utilise la convivialité du vin pour tisser un drame familial tantôt ensoleillé, tantôt hivernal. Sans oublier les saisons intermédiaires. Il y a un peu de tout en fait. De l'optimisme. Du pessimisme. Des moments plus neutres où ces trois frères et sœurs vaquent simplement à leurs occupations. Ce qui nous permet d'assister au dur quotidien quand on est propriétaire d'un domaine viticole. Les vendanges, travail extrêmement physique, mais en amont décider de la date de la récolte, être dépendant des conditions climatiques, une fois la récolte faite, fabriquer le vin, le goûter. Un véritable travail d'orfèvre quand on veut faire de la qualité et non pas un vin de tous les jours pas cher mais avec plein de produits chimiques dedans. Comme je ne suis pas du tout familier de cet univers, ça m'a permis de me rendre compte du boulot que c'était. Mais Ce qui nous lie, c'est aussi trois membres de cette famille qui se trouvent du jour au lendemain à devoir faire tourner l'entreprise. Sans qu'ils y soient préparés. Il y a donc des décisions lourdes de conséquences à prendre. Ce qui n'est pas forcément évident quand on a vingt-cinq ans et qu'on est patron. Le personnage de Juliette est assez intéressant en ce sens. Frêle et manquant de confiance en elle, elle va peu à peu s'affirmer et devenir la vraie dirigeante de ces vignes. Les deux autres peuvent paraître tout aussi effacés. L'un par timidité. L'autre pour être parti suite à une brouille familiale afin de mieux revenir. Sans qu'il n'y voit de quelconque différence. Ce village de la Bourgogne est semblable à plein d'autres villages situés en zone rurale. Il est figé. Comme laissé à l'abandon. Avec tous les problèmes sociaux et économiques que ça peut sous-entendre même si le film de Klapisch n'en parle pas spécialement. Mais pour en revenir à Jean, interprété avec finesse par Pio Marmaï, frustré et déçu d'être dans sa tête le vilain petit canard, il illustre bien ces non-dit frappant chaque famille et qui, faute de crever l’abcès, peuvent pourrir durant toute une vie. Enfin, Ce qui nous lie, ce sont trois destins qui ont du mal à se prendre en main. A trouver leur voie. Partagés entre perpétuer la tradition familiale et la nécessité de voler de ses propres ailes et de suivre ses envies. Même si ça implique d'aller à l'autre bout du globe pour y fonder une famille. Toujours en restant soudés malgré les éclats de voix ponctuels. Quand ça se passe comme ça, c'est beau la famille.

Je découvre ce soir le film à la télé : j’adore. La beauté de l’image, la générosité envers les personnages,le tendresse d’évocation de ce que sont les liens familiaux
Ana Girardot est bluffante de force et de beauté mêlées: bravo !

Un film plein d'emotion, de rire et valeur. Traiter le sujet de la succession de cette manière est très intéressante et fait avec une finesse sublime. La valeur familiale ! Chapeau

Un film basé sur les relations fraternelles. Porté par un casting de très bonne qualité ainsi qu’une mise en scène quasiment réussi, le film est un bon divertissement sur les thèmes de la famille, du vin et de l’après mort d’une personne chère à leur cœur. Quelques longueurs malgré tout dans le film ce qui a tendance à lui faire perdre un peu en qualité.