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    Paddington 2
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Paddington 2" et de son tournage !

    On ne change pas une équipe qui gagne

    Trois ans après le succès de Paddington (250 millions de dollars de recettes dans le monde), l'ours britannique est de retour dans Paddington 2. Les fans retrouveront au générique des noms familiers puisque bon nombre des membres de l'équipe du premier film sont de retour, dont le réalisateur Paul King, les acteurs Ben Whishaw/Guillaume Gallienne qui doublent Paddington ainsi que Sally Hawkins, Hugh BonnevilleJim Broadbent et Peter Capaldi.

    Un phénomène de la littérature de jeunesse

    Paddington est né en 1958 sous la plume de Michael Bond, disparu en juin 2017 à l'âge de 91 ans, cinq mois après la parution de son ultime ouvrage, Paddington’s Finest Hour. Les aventures de l'ours amateur de tartines de marmelade ont été retracées dans une vingtaine de tomes, vendus à plus de 35 millions d’exemplaires dans le monde et traduits dans une quarantaine de langues.

    Du petit au grand écran

    Paddington a d’abord fait l’objet d’une série anglaise immensément populaire créée en 1975. Cette saga en 56 épisodes a été conçue et réalisée par Ivor Wood pour FilmFair et racontée par Michael Hordern.

    De la difficulté de faire une suite

    Quand il a fallu se lancer dans la production de Paddington 2, l'équipe du film a dû trouver une nouvelle idée à exploiter. Le réalisateur raconte : "Dès le départ, on s’était dit que ce serait amusant de voir Paddington travailler et c’est un personnage tellement intègre qu’on pensait que ce serait intéressant, sur un plan émotionnel, qu’il soit victime d’une injustice." Il a tenu aussi à ne pas tomber dans une surenchère vaine d'effets pour ne pas gâcher l'âme du projet. On sent néanmoins son ambition lors des scènes se déroulant en prison ou lors de la fête foraine, des séquences qui nécessitent d'imposants décors. 

    Des références prestigieuses

    Parmi les influences de Paddington 2, l'équipe cite Mr. Smith au Sénat de Frank Capra, l'histoire d'un jeune idéaliste à Washington ainsi que Toy Story 2 dans la manière dont Pixar a abordé cette suite. "Pixar  a su conserver la sincérité du premier film et a imaginé des péripéties crédibles pour Woody" déclare Paul King.

    A deux, c'est mieux

    Réalisateur et scénariste de PaddingtonPaul King s'est cette fois adjoint les services de Simon Farnaby pour écrire Paddington 2. Les deux hommes se connaissent depuis dix ans et ont collaboré sur les one-man shows de Farnaby. Celui-ci fait d'ailleurs une apparition dans le premier film : il y incarne un vigile un peu louche qui tombe amoureux de M. Brown, alors déguisé en femme de ménage galloise.

    Un méchant de taille

    Après Nicole Kidman qui souhaitait le tuer et l'empailler, Paddington est confronté à un comédien vaniteux et voleur campé par Hugh GrantPaul King avait d'emblée en tête l'acteur de Quatre mariages et un enterrement : "J’ai écrit une lettre à Hugh où je lui disais “nous avons imaginé ce personnage prétentieux de vieille gloire sur le retour et nous avons pensé à vous pour l’interpréter”, et par chance, il l’a pris avec beaucoup d’humour. C’est un merveilleux acteur comique, qui a un formidable recul sur le côté absurde de son métier, et c’est un vrai plaisir de le voir tourner tout cela en dérision." 

    Grant incarne Phoenix Buchanan, une ancienne gloire du West End londonien qui se contente désormais de se produire dans des fêtes foraines et dans des publicités pour pâtés pour chiens. Il s'est beaucoup amusé à jouer ce personnage antipathique qu'on adore détester, d'autant plus qu'il a eu l'occasion de se travestir de nombreuses fois : "Au début de ma carrière, dans les années 80, je me suis pas mal produit sur scène où j’ai interprété des personnages très outranciers. J’ai puisé dans ces souvenirs-là pour ce personnage insupportable, arrogant et vaniteux. Il est aveuglé par son charme et son talent, ce qui le conduit à faire des choses dont, à mon avis, il n’est pas très fier."

    Des photos pour le moins embarrassantes

    Phoenix Buchanan est un homme si égocentré que sa propre maison est remplie de photos de lui. Pour mettre au point ce décor, l'équipe a demandé à Hugh Grant d'apporter des clichés de lui. L'acteur ne s'est pas fait prier : "il est arrivé le lendemain avec plusieurs portraits et dessins de lui au fusain que des fans lui avaient offerts. Personne ne m’a jamais envoyé une esquisse de moi, à moitié nu, allongé sur un canapé. Mais il faut dire que je ne suis pas un sex-symbol mondial !" se souvient Paul King.

    Un décor qui fait rêver

    Sur le plateau de Paddington 2 était installé, pour les besoins du tournage, un train grandeur nature. De quoi replonger en enfance le réalisateur du film : "On a même installé des rails et fait acheminer le train Belmond British Pullman par camion. Tout était télécommandé et c’était extraordinaire."

    Une séquence ambitieuse

    Dans Paddington 2Paul King a pu intégrer une séquence initialement destinée au premier film. Faute de budget, le réalisateur avait dû y renoncer, d'autant plus que l'équipe ne savait pas comment l'inclure au long-métrage. Il s'agit d'une scène où l'ours se retrouve projeté dans les pages d'un livre, emmenant Tante Lucy découvrir les sites les plus emblématiques de Londres. Il s'agissait d'un défi technique pour la production qui a dû trouver quelqu’un qui sache confectionner un livre animé en état de fonctionnement et qui donne l’impression d’avoir été fabriqué en Russie dans les années 30.

    Le superviseur des effets visuels Glen Pratt a travaillé en étroite collaboration avec Dale Newton, superviseur de l'animation chez Framestore, Gary Williamson et le chef-opérateur Erik Wilson pour orchestrer l’animation du livre en respectant le style du graphisme d’origine. "On a vraiment le sentiment qu’il s’agit d’un objet artisanal", explique Pratt. "Les illustrations semblent peintes à la main, et alternent entre une impression d’aplat et de relief au fil de l’intrigue. C’est incomparable. Il y a là une dimension purement artistique et on voit que les effets visuels ont été utilisés avec beaucoup d’intelligence."

    Prochaine station : Paddington

    L'ours doit son nom à la gare ferroviaire Paddington, située dans le quartier éponyme à Londres. On trouve d'ailleurs dans le hall une statue-tirelire à l'effigie du personnage. Michael Bond, son créateur, résidait non loin de cette gare.

    Hommage au créateur

    Michael Bond, créateur de Paddington, est décédé en juin 2017. Une disparition qui a évidemment profondément attristé l'équipe du film, comme en témoigne Paul King : "C’est extrêmement triste. Je crois qu’il a beaucoup aimé le premier film et cela m’a fait très plaisir qu’il l’ait apprécié. Il avait encore beaucoup de choses à donner et c’est extraordinaire pour un homme de son âge."

    Guillaume Gallienne

    L'acteur français était ravi de retrouver Paddington auquel il prête sa voix. Féru de culture britannique, il a pris beaucoup de plaisir à retrouver cet univers et qualifie le film de "formidable feel-good movie familial". Il a tenu à s'inspirer du jeu de Ben Whishaw, qui double l'ours en version originale, mais sans l'imiter.

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