Avis sur La diligence partira à l'aube

Curieux film, à la limite du western. Il n’y a quasiment aucune action et les affrontements sont en fait des assassinats. Cela commence plutôt bien mais les mystères ne s’éclaircissent pas et la fin est tronquée. Le chasseur de prime ne se sert pas de son revolver et le shérif se laisse manipuler par les dirigeants de sa petite ville. Les femmes parlent beaucoup plus qu’elles n’agissent et les indiens font de la figuration. Reste juste l’ambiance qui est assez prenante et la présence de Lon Chaney qui se remarque. Ce n’est pas un western à recommander.

« La diligence partira à l’aube » est plutôt western atypique qui manque cruellement d'action et de dynamisme. L’histoire ressemble à une commode à tiroirs avec sous-intrigues qui partent dans tous les sens. Les affrontements sont plutôt des assassinats et l'intrigue, bien que prometteuse au départ, reste floue et la fin, décevante. Les personnages, notamment les femmes et les Indiens, sont sous-exploités, et même les acteurs de renom ne parviennent pas à sauver le film. L'ambiance est le seul point fort, avec la présence notable de Lon Chaney. C'est un western décevant, confus, avec des intrigues mal développées et une action insuffisante, où les protagonistes bavardent beaucoup pour ne pas dire grand-chose. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

La diligence partira à l'aube est tourné en 1964 par William Claxton surtout connu pour sa réalisation d'épisodes de la série la petite maison dans la prairie. Western intéressant mais pas complétement abouti par la faute d'un scénario qui ne développe pas assez les personnages. Les protagonistes sont nombreux mais se manque de profondeur rend les motivations des actes de ceux-ci difficiles à comprendre. Le film est partagé en deux parties, la première classique avec un shérif qui arrête un pilleur de banque et qui le ramène et la deuxième , un huis clos dans un arrêt de diligence, où tous les personnages se retrouvent. Cette partie psychologique est la plus intéressante des deux. L'interprétation est solide avec en tête Barry Sullivan et Lon Chaney. Le seul problème de crédibilité concerne l'âge des actrices, Anne Seymour joue la mère de Marilyn Maxwell alors qu'il doit avoir à peine dix ans qui les séparent. Un bon western de série B qui mérite d'être vu.