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    Un Couteau Dans le Coeur
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    128 critiques spectateurs

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    wem
    wem

    12 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2018
    C'est bien de temps en temps d'avoir un film qui sort du lot, un OVNI ciné, entre grand mélo et policier saugrenu, entre érotisme désuet et film de genre, entre onirisme et poésie. C'est clinquant, c'est excessifs, c'est toc, c'est assumé. Et finalement, l'ensemble constitue une expérience ciné vraiment intéressante. Vanessa Paradis est sublime dans ses scènes de désarroi amoureux. Restez pendant le générique de fin, cela ponctue très bien la projection.
    Jorik V
    Jorik V

    1 195 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2018
    Yann Gonzales propose quelque chose de vraiment peu commun avec « Un couteau dans le cœur », étrangement sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes cette année (alors que vu la teneur du film on l’aurait plutôt vu en séance de minuit). Un film qui a du interpellé le jury et ne pas le laisser indifférent malgré le fait qu’il n’ait pas reçu de prix. C’est un bien curieux mélange de cinéma suranné, d’hommage au(x) cinéma(s) bis des années 70 et 80, de thriller, de parodie, de plongée dans le milieu interlope gay de l’époque et d’érotisme, tout cela mâtiné d’une bonne dose d’onirisme et de fantastique. Et oui, tout ça à la fois! Un vaste programme en somme pour une production baroque qui flirte parfois avec le giallo à l’italienne et qui tient toujours en équilibre mais ne tombe jamais! C’est peut-être étonnant - et il faut avouer que le film ne plaira pas à tout le monde – mais tout cela fonctionne une bonne partie du temps et on est absorbé dans ce drôle d’univers durant plus d’une heure et demie. Le film tient la route sur la durée que ce soit narrativement comme sur son versant esthétique.

    Gonzales convoque tout un certain imaginaire du spectateur (qu’il ait connu cette époque ou qu’il l’ait fantasmée) ainsi que tout un pan d’un cinéma aujourd’hui révolu. Parfois, à la limite de la caricature et du ridicule, il réussit cependant à y échapper grâce à un amour que l’on sent véritable pour toutes ces peloches oubliées d’un septième art marginal, adoré par les puristes comme vénéré par les connaisseurs. Si l’intrigue criminelle a tout du prétexte et qu’elle ne tient pas toujours la route (certaines déductions des personnages et avancées de l’enquête tiennent trop du hasard), on est quand même relativement tenu en haleine par sa résolution. On a également droit à quelques notes d’humour bienvenues, en majeure partie dues aux répliques du personnage d’Archibald incarné par l’inénarrable Nicolas Maury et sa voix si caractéristique, qui détendent une atmosphère volontairement glauque et poisseuse. Si Xavier Dolan devait avoir un petit frère turbulent et diabolique, le réalisateur français en serait la personnification parfaite.

    Mais là où le cinéaste frappe dans le mille c’est au niveau formel. Si, parfois, certaines scènes semblent tout droit sorties d’un vieux clip de Mylène Farmer, cela colle parfaitement au propos et au contexte gay du film. Et l’imagerie très Pierre & Gilles, trash et dark, sied comme jamais à « Un couteau dans le cœur ». Il nous assène certains passages totalement hypnotiques à l’esthétique léchée et emballée par une bande originale adéquate, particulièrement les scènes de clubs (celle dans la discothèque lesbienne et la première scène de meurtre dans un cruising bar gay). D’ailleurs, lorsque le long-métrage se mue en slasher avec des meurtres bien sordides et violents, c’est du tout bon tant ils sont originaux dans leur mise en scène et leur exécution. Il y a bien un petit ventre mou dans la seconde partie mais l’investissement du casting dans ce film, pareil à nul autre, fait plaisir à voir. Une succession d’éphèbes, de gueules de cinéma (de Yann Collette, inoubliable dans « La Maison assassinée » à Jacques Nolot) et de retour imprévu mais délicieux (Romane Bohringer) dominée par une Vanessa Paradis peroxydée qu’on a plaisir à revoir dans un premier rôle, surtout si déjanté que celui-là. Une célébration d’un certain cinéma, du méta-cinéma presque, pour un curieux mélange de sexe, de violence et de poésie qui marque durablement les esprits.

    Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
    HGW XX/7
    HGW XX/7

    10 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2018
    Un film étonnant, baroque et qui de façon surprenante tient finalement la route. Un univers absorbant servi par d'excellentes interprétations.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 169 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Certains diront que « Un couteau dans le cœur » n’a ni queue ni tête, d’autres confirmeront cette idée instaurée de sperme et d’eau fraîche. Petite pastiche au Festival de Cannes 2018, Vanessa Paradis est une productrice de films porno gay à la fin des années soixante-dix. Les étalons et les garçons de tout style défilent derrière la caméra de son réalisateur interprété par Nicolas Maury actuellement dans la série télévisée « Dix pour cent ». A mi-chemin entre Bertrand Mandico, Nicolas Winding Refn et John Carpenter, le dernier film de Yann Gonzalez est un film d’horreur sur fond d’érotisme parodié. Ce film aux couleurs, musiques, décors et costumes vintages est aussi une fable poétique inclassable entre fantasme abjecte et blague sensuelle. Car entre chaque production, un tueur masqué équipé d’un énorme godemiché noir rôde et inflige de terribles douleurs à ses victimes homosexuelles. Vanessa est lumineuse et ses collègues sont fantaisistes. « Un couteau dans le cœur », on accroche ou on n’accroche pas mais une chose est certaine il ne vous laissera pas indemne.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juin 2018
    Yann Gonzalez ne cesse d’affirmer son style et son engagement. Avec audace, il ose des prises de risques comme on en voit rarement au cinéma.

    En plein milieu sulfureux du porno gay des seventies, Un couteau dans le cœur est un vibrant hommage aux films de genre de tous bords de ces années-là. Avec lyrisme, Yann Gonzalez mélange les genres cinématographiques comme sexuels. Rempli de clins d’œil et d’hommages, on sent la maitrise et la culture du cinéaste. Il multiplie les références pour rendre grâce au Cinéma avec un grand C, à ceux qui le font et ceux qui le regardent, dans un scénario où le septième art est un personnage à part entière. Entre violence et sensualité, l’humour est toujours sous-jacent et aussi savoureux que le second degré des films de genre. Comment ne pas rire quand le tueur tue à l’aide d’un godemichet ?!

    Mais le récit n’est que prétexte à une esthétique queer, baroque et ensorcelante, le tout enrobé d’une musique hypnotique signée M83. Quand dans Les rencontres d’après minuit, les dialogues avaient une part prépondérante et magnifiaient le fond, ici dans Un couteau dans le cœur, la forme vaut plus que le fonds. Mais cette forme est un écrin, un bijou de cinéma rendant grâce aux techniques de l’image sous toutes ces formes.

    Avec talent, Un couteau dans le cœur ose, esthétise et sublime le cinéma.

    Petit conseil : allez jusqu’à la fin du générique !
    de chroniques sur mon blog : plumeetpellicule.wordpress
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juin 2018
    Malgré les critiques très négatives des spectateurs lues ici même, j'ai voulu me faire ma propre opinion. Malheureusement, je ne peux que confirmer ce que j'ai lu. Le point de départ - des acteurs porno gays assassinés par un mystérieux tueur - aurait pu donner un excellent thriller. Au lieu de cela, l'intrigue est délaissée au profit de scènes tantôt burlesques, tantôt imprégnée de l'esthétique des boîtes gay à l'aube des années 80. Le tout donne un mélange baroque qui personnellement ne m'a pas séduit et a même fini par m'agacer.
    zorro50
    zorro50

    109 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 juin 2018
    Contrairement à ce qu'on peut lire par ailleurs, ce film n'est pas un chef d'œuvre et encore moins un navet. C'est bien un OVNI quasiment inclassable, très inventif, à l'esthétisme stylé, qui mérite d'être vu par des spectateurs à la recherche de sujets qui sortent des sentiers battus sans avoir peur d'être choqués. Pour ma part, j'ai plutôt aimé car je ne me suis pas ennuyé une seule seconde.
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 juin 2018
    Après la réussite des rencontres d'après minuit, Gonzales livre un giallo flamboyant qui rappelle autant le cinéma de Dario Argento qu'un certain cinéma porno kitsch des seventies. Onirique, à la lisière du nanar à la Jean Rollin et traversé d'un lyrisme qui rappelle Gregg Araki, un couteau dans le cœur est un film foutraque et bancal traversé de moments de grâce auquel il manque peut être un scénario un brin plus travaillé. Gonzales est un cinéaste singulier qui crée des univers visuels ultra références mais d'une grande beauté plastique. Parfois drôle, souvent touchant et même émouvant, un couteau dans le cœur doit beaucoup à Vanessa Paradis et Nicolas Maury, tous deux excellents. Un bel objet filmique auquel il manque la sensibilité plus radicale encore de son précédent film.
    Richard Gauthier
    Richard Gauthier

    38 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2018
    Un objet cinématographique audacieux et réussit ! Les références sont multiples au cinéma de genre des années 70 et aux séries Z ! rien ne sonne faux, les ambiances, les couleurs, les atmosphères. Enfin une Vanessa bien dirigée !
    Solène C.
    Solène C.

    38 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2018
    Un très beau film sur l'amour et le cinéma sous la forme d'un hommage au giallo. Touchant et extrêmement inventif visuellement.
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    27 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    Ce film tient ses promesses : je n'ai pas eu de surprises par rapport à la bande annonce. L'univers est aussi atypique, coloré, un peu baroque, un peu trash qu'on imagine.. Aussi, je trouvais la musique transcendante, avant de découvrir au générique que M83 l'avait composée. La BO est particulièrement réjouissante quand elle est utilisée pendant les scènes de meurtre, qui sont toutes traitées avec beaucoup de créativité ( personnellement, j'ai trouvé la scène de la pellicule gravée vraiment belle). Parcontre, je regrette le jeu de Vanessa Paradis, que je ne trouve pas juste... On ne croit pas à ses moments d'excitations, on ne croit pas en son rôle de folle égoïste, parce qu'elle est trop douce pour lui ! Elle cherche trop à être touchante, profonde, provoc, et ça ne marche pas vraiment! Les jeux, dans leur ensemble, sont inégaux : Nicolas Maury est dans le second degré permanent. Bertrand Mandico est un real de génie...mais sûrement pas un acteur ( après, on aime bien sa présence, qui présage la sortie prochaine d'Ultra rêve). Quelques garçons sont pas mal, comme Thibault servière que j'aimerais revoir dans de prochains films.
    nicolas t.
    nicolas t.

    54 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2018
    Mais qu'est donc aller faire Vanessa Paradis dans cette galère. Sa carrière ne risque pas de redécoller avec ce film arty pour cinéphiles hardcores
    .Mal filmée, jouant souvent mal et peu crédible en amoureuse lesbienne, le réalisateur ne semble pas beaucoup l'aimer, beaucoup plus à l'aise à filmer des jeunes hommes nus dans un simulacre de porno gay, pas très drôle. Des audaces formelles, beaucoup de références et une bonne musique ne suffisent pas à sauver un scénario indigeste.
    L'apparition incongrue de Romane Borhinger fait aussi peine à voir. Triste.
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2018
    C'est assez dur d'émettre une critique sur cette histoire.
    C'est un récit très particulier racontant des meurtres commis sur des hommes qui jouent dans des pornos gays.
    En parallèle, la réalisatrice de ces films est en plein désarroi sentimental.
    Ce film combine plusieurs choses : le porno, le milieu gay, l'amour, des meurtres, une enquête et tout cela se passe à Paris en 1979.
    Ce film n'est pas tout public et ne peut forcément pas plaire à tout le monde fatalement.
    En tout cas, dans l'ensemble j'ai bien aimé car la réalisation est bien faite et surtout c'est prenant et inquiétant.
    Je décide de mettre comme note 3,5 / 5.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juillet 2018
    Quelques bonnes choses et beaucoup de remplissage référencé dans ce deuxième long-métrage de Yann Gonzalez.

    L'esthétique du film est volontairement cheap (décors approximatifs, jeu des acteurs pas toujours juste, dialogues artificiels, caméra filmant à la va-comme-je-te-pousse), dans l'esprit des films pornos homos qu'on voit tournés à l'écran.

    Si vous n'êtes pas rebuté par cet aspect queer et carton-pâte, il y a une chance que vous trouviez un intérêt à cette histoire de tueur en série qui assassine ces victimes au godemichet tranchant. Le film est finalement bien construit et la révélation finale de la raison des assassinats est assez plaisante.

    Il manque toutefois un degré de maîtrise au film (ou un grain de folie supplémentaire, c'est selon) pour déclencher une franche adhésion. Vanessa Paradis doit jouer une grande palette d'émotions, qui semblent excéder ses compétences : c'est aussi une des limites de ce film, qui emprunte au giallo son esprit, sans en en posséder la démesure baroque.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juillet 2018
    C'était pourtant sans a priori que je suis allé voir le second film de Yann Gonzalez mais peut-être que ma raison a pris le dessus et m'a laissé démuni face à tant de fantasmagorie ? Au début intrigué, voire même séduit par ses teintes rétro et cet humour vicieux, je me suis retrouvé totalement lessivé quand les genres se conjuguent pour former un gros pot-pourri étrange et vraiment indigeste... Entre thriller psychologique, histoire d'amour, porno gay et slasher, "Un couteau dans le coeur" étouffe notre interêt par un trop plein d'esthétisme, extrêmement bourratif et une ligne narrative brouillon et mal agencée. Ce qui pouvait être de la pure curiosité dans la première partie se transforme en un ennui, un questionnement face à une oeuvre qui ne nous parvient absolument pas, paraissant absurde, sale et bâclée. Pourtant, voir Vanessa Paradis à contre emploi dans ce rôle de productrice alcoolo de porno gay, à la fois agressive et dévastée, et Nicolas Maury, en bras droit maniéré, très drôle par son décalage naturel ne suffit pas pour adhérer à cette créature difforme. De plus, les nombreuses images mentales et saturées ainsi que les scènes de club électrisantes font pencher le film vers l'expérimentation ce qui fait perdre en qualité et en longueur : j'ai personnellement trouvé ces passages laids digne d'un vidéaste qui expérimentent tous les filtres de sa nouvelle caméra ou son nouveau logiciel de montage. Même si ça répond à une volonté esthétique en mode 70's, le résultat est pathétique et diminue considérablement l'intensité narrative. Exercice de style kitsch et fétichiste, absurde malgré lui et au final surjoué, je me suis fait la réflexion pendant tout le film "Mais à combien s'élève le salaire de Paradis pour qu'elle ait accepté de jouer dans un tel navet ?... Et en plus le rythme est lent, mal dégrossi : c'est de l'esthétisme au détriment des acteurs pour au final un résultat ridicule. Dommage, car en voulant trouver quelque chose à sauver, la trame du thriller était pourtant bien partie.
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