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Un visiteur
4,5
Publiée le 31 août 2016
Film d’animation sans parole, "La Tortue rouge" subjugue par la grâce de son dessin et de sa colorisation. D’une simplicité poétique et envoûtante, La Tortue rouge est la fable d’une vie, celle de ce naufragé, à la croisée entre Robinson et Adam et Eve.
bien que les dessins et l'île, baignant dans un bleu de mer splendide, aident à une relaxation pleine d'onirisme, l'absence de dialogue et la lenteur (on me dira que c'est le pitch mais bon) finissent par donner une forte impression de creux, renforcée par le romantisme d'abord naïf, puis béat, enfin accompagné d'éléments de what-the-fuck qui font comprendre que jamais le but n'a été de raconter une histoire avec un semblant d'intérêt, mais juste de nous faire passer le temps avec de belles couleurs et des musiques assez peu recherchées. Pas de belle forme sans aucun fond...
Des images simples, presque déroutantes, où narration visuelle et poésie sont les maîtres mots. Bien que le message soit beau, que les dessins séduisent par leur simplicité, l'ensemble manque cruellement de rythme.
C'est beau, c'est plaisant, c'est un film qui passe comme un bisou. Un manque de mélodie plus symboliques comme dans les grands ghibli et quelques minutes de plus n'auraient pas été de refus.
Ce film est d'une beauté, d'une imagination, d'une poésie, d'un charme fous. Alors plutôt que d'aligner les superlatif, quatre mots : à ne pas rater. Peut-être un peu violent pour de très jeunes enfants. Encore cette violence n'est-elle pas malsaine, mais les éléments naturels ménagent assez peu les quelques habitants de cette île déserte, et pas toujours paradisiaque. Quoiqu'il en soit, bravo à tous ceux qui ont créé cette merveille.
Chef d'oeuvre graphique, ce film est beau dans sa représentation du monde et dans ses couleurs tantôt éclatantes ou sauvages. Mais qu'est ce qu'on s'ennuie, sinon ...
Un moment de poésie. Le trait semi-réaliste façon moebius dans un paysage inspiré des miyazaki en fait un vrai bijou d'animation...La bande son remplace les dialogues...on oublierait presque qu'il n'y en a aucun. On s'assoit qq minutes pour partager la vie d'un robinson sauvé par l'amour d'une tortue...
pour ceux qui entrent dans l'ambiance du film, c'est un moment de merveille intégrale, un voyage dans un beau conte empreint d'une douce mélancolie. L'histoire peut paraître simpliste mais ce n'est pas cela qui ravit le spectateur, c'est ce qui émane du lieu et des personnages.
Contemplatif, poétique, parfois trépidant, "La Tortue Rouge" fait écho à notre humanité. Esthétiquement c'est très beau, cela change des dessins numériques. Le film n'évite pas quelques longueurs, notamment vers le milieu, mais la fin est bouleversante.
Les traits de l'animation traditionnelle arrivent très facilement à composer des paysages magistrales, tous sur l'île où le film se déroule en sa totalité. Le réalisateur n'a pas besoin de surcharger la scène pour nous laisser époustouflés. Une des grandes réussites du film c'est précisément la chaleur que les images nous transmettent avec un style qui s'approche du minimalisme.
Mais s'il faut signaler une des qualités du film c'est sans doute le risque de réaliser aujourd'hui un film d'animation traditionnelle et en plus, sans dialogues. Dudok de Wit laisse que l'image soit la narratrice. Pour couronner le tout, La tortue rouge a un atout dans la manche. Quand on croit qu'il s'agit d'une histoire de survie, a moitié du métrage le film développe son côté onirique après la rencontre de l'animal. Ensuite, l'oeuvre devient une réflexion sur le passage du temps: l'impossibilité d'un retour au passé, l'obligation d'accepter le présent et la destruction des relations humaines dans le futur, juste après la mort.
La tortue rouge: surprenant, précieux et effectif.
// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
Mitigé, ce film me laisse comme il est, sans voix. Le traitement est la cause, pour ma part, de cet ennui. Aucune humanité ressentie dans les personnages qui n'ont pas de dialogues, pas d'émotions à travers leurs regards qui n'existent pas vraiment, les passages de rêves sont mal amenés pour moi, et la musique n'est pas assez atmosphérique, elle va tout de suite trop loin dans l'apogée vocale en estimant que son histoire est déjà exceptionnelle, alors qu'elle essaie de l'être, vraiment... mais cela ne colle pas. La fin est réussie par contre. Je trouve qu'il manque pas mal de choses à cet animé qui profitait des graphismes de Ghibli et d'une production ambitieuse à la base. Pas assez culotté, ce film survole son sujet de manière timide.
Assez déçue de "La Tortue Rouge" de Michael Dudok de Wit, en collaboration avec les studios Ghibli. Les dessins sont très biens faits, l'image est belle, ce qui était absolument nécessaire car le film n'a pas de paroles. D'un côté c'est une bonne idée pour mettre en valeur les paysages mais de l'autre, ça n'explique pas certaines interrogations, et les personnage sont beaucoup moins développés. En revanche, l'histoire reste féerique et impactante, et on passe un bon moment de détente.
La première séquence de "La Tortue Rouge" est emblématique de ce que montre la première demi-heure, à savoir un homme qui lutte, seul, sur une île déserte à laquelle il tente d'échapper mais dont le radeau est sans cesse anéanti par un mystérieux animal. Le film crée dans cette première partie une stratégie d'immersion impressionnante en nous faisant partager à chaque instant les angoisses du protagoniste, que ce soit à travers une mise en scène très réaliste ou une autre plus onirique, qui atteint des envolées lyriques vibrantes. Mais alors que l'émotion aurait dû s'imposer dans la seconde partie, celle où la famille se réunit et grandit, elle reste empêchée par une mise en scène qui ne parvient plus à s’élever au dessus d'un scénario certes intelligemment écrit mais qui comporte moins de mystère et qui se révèle assez peu troublé, si ce n'est par une absence d'explications déroutante qui permet une multitude d'interrogations sur les différents personnages. Hormis l'homme échoué sur l'île, dont il ne fait pas trop de doute qu'il est issu d'une civilisation, il est difficile de savoir si la femme métamorphosée se souvient qu'elle a été une tortue maltraitée par celui qu'elle aime ou si l'enfant est totalement humain ou bien s'il a une part animale et s'il est destiné à devenir lui-même une tortue, des questions qui émergent grâce à l'absence de dialogues et à l’ambiguïté de certaines images. Tendre et poétique, "La Tortue Rouge" atteint cependant sa limite dans une surécriture pas toujours transcendée par la réalisation de Michael Dudok de Wit.