Avis : Grave - Page 2

Je suis obligée de donner mon avis. Quand je lis certains... "j'ai failli m'évanouir" ou "c'est un chef d'œuvre gore" la question que j'aimerai vous poser en premier lieu c'est :vous êtes sérieux ou est ce de l'humour ?
À quel moment exactement avez vous failli vous évanouir ? Votre étourdissement a t'il un rapport avec le film ou avez vous jeûné trop longtemps ? Parce que RIEN dans ce film n'est gore.
On a droit à des clichés enchaînés sans raison valable.
Le film n'a ni queue ni tête. C'est quoi le fil conducteur ? Les végétariens sont malades ? Je suis vegane et fan de films d'horreur. En lisant vos critiques je m'étais dit "je vais adorer ce film"
Si j'avais pu mettre une note négative je l'aurai fait !
Je n'arrive même pas à écrire un résumé de ce film tellement il n'y a pas d'histoire du tout.
Si un chef d'œuvre de nos jours c'est une famille végétarienne, des scènes de sexe limite zoophile et 3 scènes débiles de sœurs qui tentent de se bouffer alors oui ce film est un chef d'œuvre !
Conseil pour ceux qui ont failli s'évanouir en regardant ce navet : ne regardez JAMAIS un épisode de the walking dead sinon c'est arrêt cardiaque direct !

Une idée originale mais un film raté: comédiens médiocres, du gore tellement prévisible qu'il en devient grotesque.
Une volonté trop évidente de choquer. Le film a été plébiscité par de nombreux critiques, ce qui reste un mystère... Qu'ont- ils vu de profond dans ce pseudo film d'horreur?
Certes on ressent un grand malaise, pas parce que le sujet dérange mais parce que le scenario et la réalisation font défaut.

Attention ce film est un chef-d’œuvre.

Effectivement, sachant que le scénariste (après avoir balancé les 2 feuilles qui faisaient office de script à la tronche des acteurs) a mystérieusement disparu et n’a plus donné signe de vie.
Que le cadreur était borgne et a malheureusement utilisé son mauvais œil pendant le tournage.
Que le réalisateur, devant un échec inéluctable a préféré mettre fin à ses jours après 2 jours de tournage.

OUI ce film est un chef-d’œuvre, une preuve irréfutable de persévérance de toute l'équipe de tournage qui refusa (de manière exemplaire) de baisser les bras face à l'adversité et décida coute que coute de continuer en impro, sans filet et sans se soucier des conséquences.

Passez du temps avec vos grands-parents, rangez chez vous, ou bien regardez un autre film (tout simplement), mais je ne peux que vous conseiller d’éviter ce « chef d’œuvre. ».

Grave est le film qui a fait sensation lors de la Semaine de la Critique dans le cadre de la 69e édition du Festival de Cannes. Il a également fait beaucoup parler de lui : de nombreuses scènes violentes, gores et à caractère sexuel dans lequel Grave a été censuré ; certaines personnes se sont même évanouies lors de ces scènes et d'autres ont clairement vomi pendant le film... C'est pour cela que les programmateurs de salle de cinéma ont anticipé en donnant avant la projection des sacs à vomi... Il s'agit du premier long-métrage pour la réalisatrice française Julia Ducournau. Grave est une sorte de cauchemar vraiment dérangeant dans lequel on ne peut plus en sortir ! Un film sang pour sang choc qui tape très fort dans le cinéma fantastique FRANÇAIS ! On suit la vie d'une jeune étudiante (Justine) qui intègre une école de vétérinaire accompagnée de sa sœur. Justine est végétarienne ! Mais lors d'un bizutage, elle se force à manger une raie de lapin crue. Quelque temps après, elle se sent différente et devient obsédée de la viande, spoiler: même de la chair humaine...
Le côté spoiler: cannibalisme
peut faire penser des moments à l'horrifique oeuvre de Nicholas Winding Refn - The Neon Demon. Avec Grave, le gore est de la partie ! La trame sonore est très surprenante, la mise en scène assez étrange, les décors apocalyptiques : spoiler: l'école ressemble clairement à un campus entouré de morts-vivants,
la direction artistique s'avère inconnue mais notons un caméo inattendu de spoiler: Bouli Lanners
en chauffeur routier. Celle qui interprète Justine (Garance Marillier) a beaucoup d'avenir devant elle ! Elle joue de manière naturelle, enfin elle a le don de nous faire frissonner ! Un certain suspense capte notre attention jusqu'au bout. Les revirements de situation (surtout vers la fin) sont bien pensés, imprévisible à souhait et quelque peu incompris pour la plupart des spectateurs... En somme, Grave est une oeuvre inclassable. On est à la fois fasciné et à la fois dérangé par cette histoire cauchemardesque. On salue l'audace de la réalisatrice pour son premier film ! Marquant et cruel ! Bon appétit.

Qui a osé laisser une caméra entre les mains d'une bande d'amateurs ? Les incohérences et les invraisemblances se succèdent et cela ne fait tilt à personne ! Déjà quelle école permettrait que des étudiants viennent en cours avec des blouses peintes ou ensanglantées ? quelle école laisserait les vétérans balancer les matelas par les fenêtres et ne rien dire après ? Ensuite, quel est le lien entre le cannibalisme et le fait de bouffer ses cheveux, ce sont deux pathologies totalement différentes ! Puis, si son coloc était vraiment gay, il ne coucherait jamais avec cette gamine... Amalgames des scénaristes qui relèvent vraiment de l'amateurisme. J'en passe et des dizaines d'autres dans ce genre. Je n'ai pourtant pas encore parlé du jeu d'acteurs qui est mauvais, les musiques saoulantes, le cadrage caméra et la photographie gerbantes, et un scénario qui ne propose que de la surenchère dans le gore pour faire parler, mais rien de constructif derrière ! spoiler: A la fin, On va aussi nous faire croire que dans chaque végétarien se cache donc un cannibale, youhou ! N'importe quoi !
Nul, nul et nul ! A éviter.

Grave, le film que les festivals s'arrachent.... ! ! !
Voir une jeune fille se faire bizuter durant bientôt 20 minutes pour ensuite vomir 3o mètres de touffe de cheveux . . . merci la première demi-heure lourdingue - crade - carrément provoc & sans aucun intérêt.
Bref de l'ennui et de la gerbe et il faudrait crier au génie sans bouillir ?
Pauvre Cinéma :-(

Du début à la fin, un peu à l’image de son héroïne, le film Grave marche sur un fil entre le dérangeant et le jubilatoire, entre le répugnant et le réjouissant. La recette fonctionne : j’en suis sortie ragaillardie, revigorée, rassasiée. Comme après une bonne entrecôte.

Comme ça, à vue de nez, des films comme celui-ci sont toujours les bienvenus étant donnés que peu de producteurs et réalisateurs se mouillent en faisant des incursions dans le cinéma gore. Passée cette petite introduction, on se pose la question: à quoi ce film peut-il bien servir ? C'était quoi le but de la réalisatrice ? Voulait-elle dénoncer quelque chose (dérives indirectes liées au bizutage), ou voulait-elle simplement se faire son petit délire ? J'opte pour la seconde solution. Le fait de se taper un petit délire, quelle qu'en soit la nature, je m'en fous, je suis toujours preneur. Quitte à ce que ce soit grotesque. Mais pourquoi en faire un truc qui se prend autant au sérieux ? Faire voir une gamine qui bouffe de la chair, pourquoi pas, mais le second degré là, où qu'il est passé ? T'as juste l'impression que la réal balance des scènes gores et de bagatelle juste pour se faire mousser elle-même. Madame ou mademoiselle veut faire de son film une œuvre subversive. Elle n'est que ridicule. Franchement, on ne peut même pas saluer la qualité de l'interprétation. Hélas pour elle, la petite Garance, toute aussi mignonne soit-elle, n'a pas le dixième de la prestance de Béatrice Dalle (référence à un film de Claire Denis, qu'il faut absolument que je revois d'ailleurs). Dans le genre délire bien gore et sexuel, je préfère largement un film comme « Baby Blood », qui était tout aussi grotesque, mais qui avait le mérite de ne pas se prendre au sérieux.

Passablement énervé à la sortie de la salle, après une projection douloureuse d'un objet tape-à-l’œil, sans ambiguïté, sorte de machine de guerre qui coche toutes les cases de la transgression et du récit d'initiation sans trop se soucier de savoir où tout cela va le mener, je suis quelque peu revenu au calme afin de donner un avis plus mesuré que ma première impression. Car si "Grave" est souvent exaspérant et qu'on ne peut nier que son principal but est d'impressionner à tout prix, comme en témoignent son incapacité à ne pas mettre la musique au volume maximal, ses métaphores lourdingues (le cheval attaché, symbole de l'aspect carnassier entravé de Justine qui ne demande qu'à s'exprimer), un abus de gros plans qui accentuent le trash déjà suffisant en soi et quelques ralentis très racoleurs, il faut bien admettre qu'il a de l'énergie à revendre, un dynamisme peu commun dans la production française. La réussite du film - en tout cas de sa première partie - tient à la vitesse et à la cohérence de son montage qui encadrent parfaitement le rapport de distanciation de Ducournau à ses personnages, dans une logique de frontalité sans cesse désamorcée par un humour percutant, principalement centré autour de l'excellent Rabah Nait Oufella. Mais après la fameuse scène de l'épilation qui tourne mal, le film ne tient clairement plus ses promesses, s'écarte de tout vertige pour se replier sur des enjeux familiaux peu originaux en se resserrant sur la relation entre Justine et sa grande sœur et, dans une dernière scène calamiteuse, sur l'explication rassurante des parents dans la mesure où la monstruosité du personnage est privée de sa singularité, chose que l'on ne verrait jamais chez un cinéaste comme Cronenberg où le pire est toujours à venir et se manifeste sous des formes de plus en plus surprenantes. À partir du moment où l'écriture s'effondre, la mise en scène peut difficilement suivre et indique schématiquement les émotions dominantes - entre drame et horreur sur la fin - à la fois par ses cadrages et sa musique, ce qui ne rend évidemment pas justice aux interprétations personnelles de ses actrices, Garance Marillier et Ella Rumpf. Si Julia Ducournau possède une ambition formelle précise, il ne faudrait pas qu'elle continue à se reposer sur des conventions scénaristiques faciles mais bien qu'elle aille au bout de ses idées et de ses obsessions.

Œuvre produit par la grande actrice Julie Gayet.
La réalisatrice est très jolie et multidiplomée, ce qui n'a hélas pas eu d'incidence sur le film. Que dire de ce navet ? On s'ennuie ferme dans cette vision bobo / rive gauche du cannibalisme, qui finit en queue de poisson.

On comprend les intentions de la réalisatrice assez rapidement. Elle se fait son petit trip féministe à base de cannibalisme (une allégorie chère Madame ?) en laissant le spectateur totalement de côté. Du moins, pour ma part, je ne me suis pas senti impliqué une seule seconde, et je n'ai eu de l’empathie à aucun moment pour qui que ce soit. Le scénario est rempli de trous ou de remplissages, au choix, ce qui donne lieu à un enchainement de scènes qui ne s'imbriquent pas forcément les unes dans les autres. La photo et le cadrage sont tantôt bons, tantôt très mauvais, mais dans l'ensemble on est plus dans le mauvais que le bon. Les actrices et acteurs quant à eux s'en sortent pas trop mal, même si à la finale je ne suis pas 100% persuadé qu'ils aient tous compris ce qu'ils faisaient là. Bref un sentiment de gâchis, l'idée de départ était bonne et prometteuse, mais son traitement a hélas tout gâché...

Soufflé ! J'ai était soufflé par l'esthétisme de ce film. C'est vraiment bon. Qui aurait pu imaginer qu'un film comme "Grave" puisse exister ? Qui aurait pu dire: "Le cinéma français à assez changé. On peut produire ce truc !" ? Pas grand monde. Et bordel ça c'est fait, et tellement bien ! Il faut intégrer une chose, rien que le fait que ce film existe est un exploit. Je développe. "Seuls", "Contre-enquête", "The Ghost Writer", "A bout portant", "Colt 45"...à la sortie de tous ces films, je me suis dit la même chose, comme pleins d'autres d'ailleurs (INTHEPANDA, Durendal...): "Avec ce truc, le cinéma français peut BOUGER". Et non, ça bouge pas, ou peu. Pour que ce genre de films sortent il faut aller se faire produire en Belgique et ça me fou juste les boules que de si grand film n'ait pas leurs chances, pas une seule seconde. Et franchement cracher sur le cinéma français c'est pas un passe-temps, c'est le notre, on l'a inventé putain. Et on n'est pas foutu de diversifier, de laisser une chance à des longs-métrages, comme celui-ci, qui ont une telle force, une telle grandeur qu'ils peuvent rendre fier toutes l'industrie du cinéma français. C'est malheureux...mais bon on arrête de gueuler, lui s'est battu et à réussis à sortir. Un monstre, histoire parfaitement construite, jeux d'acteurs justes, photographie assez bluffante, réalisation fraîche et vive et surtout un souci du détail omniprésent. Pour conclure je dirait que, des films de genre comme "Grave" devrait être plus simple à produire. Même après cet hélant de démotivation je continuerais à dire qu'avec ce truc de fou furieux, le cinéma français peut bouger.

Nul. Incompréhensible. Décousu. Histoire qui ne tient pas debout. La réalisatrice et les acteurs sont au triste diapason.

Grave est une œuvre à part entière, forte, puissante, marquante au plus haut point, que ce soit dans son scénario que dans sa représentation graphique de la violence et du gore. Tout est intelligemment conçu et réfléchi, les acteurs, sans exception, sont brillants, mention spéciale à Garance Marillier qui incarne Justine. Cette longue et brutale descente aux enfers se fait de manière poignante, jonglant entre le changement physiologique radical de Justine et le thème de l'adolescence en général (sexualité, alcool, fêtes, amitiés, études, bizutage...). Brillamment orchestré, oscillant entre moments de tension extrêmes, scènes d'une violence graphique inouïe, passages plus détendus et marrants, et séquences émotionnelles marquantes, Grave est une magnifique surprise, un petit chef d'œuvre français.

Courage, fuyons ! Une daube magistrale sans queue ni tête ! Je me suis ennuyée du début à la fin, c'est mou, c'est lent, c'est bête, même les dialogues sont chiants !