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    Mise à Mort du Cerf Sacré
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    191 critiques spectateurs

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    VOSTTL
    VOSTTL

    66 abonnés 1 768 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 décembre 2018
    « Mise à mort du cerf sacré » : c’est simple, aucune empathie pour les personnages. Le sacrifice est limite risible, toute cette mise en scène est ridicule et inutile à terme. Une fable dramatiquement… dramatique d’ennui et d’interrogations vaines.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    50 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 novembre 2018
    C'est un film très Kubrickien dans la forme, les plans, l'utilisation du grand angle dans les lieu clos, la musique, ça peux paraître beaucoup, moi je trouve ça très élégant, très classe pour une fable macabre. Le problème c'est qu'il va jusqu'au bout de sa logique Il pouvait imaginer une bonne dizaine de solutions pour retomber sur ses pieds et ne pas tomber dans le piège tendu par son histoire
    gnomos
    gnomos

    48 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2022
    Je ne suis pas morte d'ennui, du moins au bout d'un certain laps de temps où je me suis demandée si j'allais poursuivre le visionnage. Parce que les conversations entre les divers protagonistes sont d'une platitude totalement remarquable, et que c'est bien sûr très ennuyeux à suivre, en même temps, on comprend que c'est voulu.. Et il y a cet adolescent que dans un premier temps j'ai pris pour le fils de Colin Farrell, tant leur complicité semblait évidente, mais l'on comprend qu'il est quelqu'un d'autre, pas son amant, mais sans doute un gamin qu'il fréquente par culpabilité, tant ils vont peu ensemble, par l'âge, l'éducation et le statut social. Ma fille m'avait parlé de ce film, c'est pourquoi j'étais curieuse, mais je trouve que c'est davantage une purge auteurisante qu'autre chose. La musique, si l'on peut parler de musique, est assourdissante et casse les oreilles. Il y a des confidences choquantes, comme le secret de Colin Farrell, et des propos incongrus, comme la révélation à des moments peu adaptés des menstruations de la fille.. On a du mal à comprendre la passion de la jeune fille pour un ado laid, sans charme ni grâce aucune, ( et je suis gentille ).J'avoue n'avoir pas saisi la métaphore du film. Mais une chose est sûre, jamais je ne le reverrai.
    Xavier D
    Xavier D

    47 abonnés 1 047 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Vivement inspiré des films de Kubrick, la réalisation de Yogos Lanthimos et l'atmosphère de ce thriller dramatique est oppressant et bien amené par un Colin Farrell, extraordinaire, un de ses meilleurs rôles à mon sens, méconnaissable en chirurgien barbue et une Nicole Kidman saisissante et de plus en plus violente, qui a prit un coup de vieux et l'inquiétant et très courtois Barry Keoghan qui sème la discorde comme Alicia Silverstone. Sur un scénario malin et malsain, un adolescent veut venger la mort de son père en créant un mauvais sort inexplicable à la famille du chirurgien qui a causer le décès. Épatant par son côté froid et lisse esthétiquement, une touche d'érotisme et de mystère, muni de scènes extrêmement choquantes, séquestration sanglant, difficilement regardable. D'un choix difficilement inavouble pour sauver la famille. Captivant, et dans la psychologie, je me pose des questions sur le dénouement à suivre et une fin plutôt étrange et réaliste ou pas.
    yeuce
    yeuce

    28 abonnés 862 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2020
    Film d'une lenteur extrême, qui pose la question de la repentance d'une faute du passé. les images sont léchées, mais il faut vraiment se torturer l'esprit pour tenter de comprendre un tel film ......
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    20 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 avril 2020
    Pour sa deuxième production internationale, après le prometteur et original "Lobster" et avant la consécration de "La Favorite", on reconnaît bien le style de Yorgos Lanthimos, notamment un scénario très caustique et pessimiste. Présentant ici une famille qui se retrouve de plus en plus sous l'emprise psychologique d'un jeune homme lui-même dérangé, le film dérive de plus en plus vers une histoire de vengeance. Toujours filmé avec soin, aussi bien dans les plans-séquences que dans les moments plus violents, où la mise en scène est toujours à la hauteur, le film finit par prendre une tournure déconcertante. Le thriller psychologique se transforme en film semi-fantastique, qui traîne en longueur et se termine par une morale indigeste en mode "un prêté pour un rendu" et par une dernière scène pompeuse, gonflée à l'air d'opéra. L'idée et l'objectif sont bien nets, mais en termes de forme, Lanthimos a mis dans ce film tous ses desiderata formels et se perd en chemin. Il y avait d'autres moyens de parvenir ses fins, surtout des moyens moins longs !
    NarnoNarno
    NarnoNarno

    25 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    Y. Lánthimos n'est pas coutumier d'histoires réalistes. Son précédent "The Lobster" se remarquait par son esprit barré, un peu trop dans sa seconde partie, et faisait basculer le film plutôt vers une déception qu'un coup de génie. A-t'il retenu la leçon dans cette "Mise à Mort du Cerf Sacré"? Oui, sans aucun doute. Même si son sujet n'a rien de charmant et reste tiré par les cheveux, l'ambiance qui s'y dégage est malsaine de bout en bout, et c'est un régal de cinéphile (qui en mettra plus d'un sur l'écart de la route). Filmé à la "Kubrick", l'étau psychologique se resserre et nous étouffe au fur et à mesure que les minutes se passent, sans pour autant qu'aucune justification nous soit livrée: intrigant et troublant de bout en bout. Sous la caméra alambiquée, tout en hauteur et en focale élargie, le couple Kidman-Farrell est parfait de froideur dans leur lente perdition. Mais c'est la prestation du jeune B.Keoghan qui glacera pour longtemps notre mémoire.
    Audrey L
    Audrey L

    546 abonnés 2 392 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2020
    Trop de travelings tue le traveling. On dirait que tout ce qui intéressait Yorgos Lanthimos (réalisateur des originaux The Lobster et La Favorite) était de faire ces longs plans-séquences de ces acteurs en arrière, en avant, de profil...A défaut d'en avoir le tournis, on ne remarque que cela, comme un effet de style dont on abuse jusqu'à l'overdose, et faisant une contre-production totale (au lieu d'une certaine finesse, ces travelings apportent une balourdise visuelle dont on ne se détache plus). L'intrigue est bien étrange, dérangeante, bref c'est du Lanthimos, mais si on frétille d'excitation en imaginant quelle fin tordue ce maître de l'ambiance sordide va sortir de son chapeau, on déchante vite en constatant le triste spectacle d'une fin ponctuée d'absurde (la spoiler: "roulette de la mort"
    tellement ridicule qu'on espère jusqu'au bout qu'il s'agissait d'une mauvaise farce...) et d'incompréhension (rien n'est expliqué sur la maladie bizarre qui a touché cette famille...). Cette histoire de maladie qui survient d'une vengeance (œil pour œil, dent pour dent...) est bien pratique pour éviter d'expliquer quoi que ce soit, mais déçoit radicalement ceux qui ne se contente pas de cette poudre aux yeux (mise sur le compte du fantastique). De plus cette famille est hautement antipathique (d'une froideur à donner un rhume à votre congélateur), donc on se fiche éperdument de leur sort, et les acteurs eux-mêmes semblent bien s'ennuyer (Colin Farrel un poil moins que les autres, peut-être). Un exercice de style laborieux et peu intéressant.
    Shawn777
    Shawn777

    456 abonnés 3 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2020
    Ce film, réalisé par Yórgos Lánthimos et sorti en 2017, n'est pas mal mais sans plus. Ce n'est pourtant pas le film du réalisateur auquel j'ai le plus de mal à adhérer mais peut-être celui qui me laisse le plus perplexe. C'est ici l'histoire d'une famille dont le père, cardiologue, est responsable de la mort d'un homme durant une opération au cours de laquelle il avait bu. Le fils de cet homme décédé a, pour se venger, maudit la famille du cardiologue qui doit alors tuer un membre de sa famille afin de sauver les autres. Bon voilà, c'est vraiment très particulier et honnêtement, n'ayant lu aucun synopsis avant de voir le film, je ne m'attendais pas à ce que le film comporte une part fantastique. Car oui, le garçon jette certes une malédiction sur la famille mais on ne sait pas vraiment d'où ça vient. Enfin bref, je n'ai pas eu tant de mal à rentrer dans le film car j'ai tout simplement adoré le traitement des personnages ! Ce réalisateur arrive toujours à surprendre, après dans le bon ou le mauvais sens, mais on ne sait en tout cas jamais à quoi s'attendre ! Et là, j'ai l'impression que c'est d'ailleurs une sorte de constante dans le cinéma du réalisateur, nous avons une nouvelle fois des personnages qui ne sont pas traités de façon humaine dirais-je. Par exemple, cette famille est ici très machinale, très robotique dans ses mouvements et dialogues, on dirait que le réalisateur leur a soufflé toute part d'humanité. De plus, tout est ordonné, ils habitent évidemment dans une petite banlieue et chacun à son rôle dans la maison, le père est médecin, la femme est surtout femme au foyer, le garçon arrose les plantes et la fille promène le chien (et chante aussi accessoirement). Je veux dire par là que nous avons l'image parfaite de la famille américaine classique bien sous tous rapports. Le fait que le trait soit aussi forcé nous invite à réfléchir sur le rôle de cette famille dans une société aussi bien ordonnée et comment tout cet ordre peut partir soudainement en vrille. Voilà, pour en revenir à un avis plus personnel, ce n'est pas tant le scénario qui m'a plu dans ce film car je trouve d'ailleurs qu'il tire un peu sur la longueur et qu'il n'est pas si passionnant que ça, mais c'est plutôt les personnages que j'ai trouvé fascinants ! La mise en scène est également très bonne et contribue bien-sûr à cette idée d'ordre et de discipline. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Nicole Kidman, Colin Farrell, Barry Keoghan, Raffey Cassidy et Sunny Suljic qui jouent franchement très bien. "Mise à mort du cerf sacré" est donc un film pour le moins particulier qui a le pouvoir de nous fasciner autant que de nous mettre mal à l'aise !
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2018
    Avec Yórgos Lánthimos, on a au moins la sensation d'être dans un cinéma qui se veut élitiste, hommage au grands noms. Le grec n'en est pas encore là, il divise plus qu'il est vénéré, et pour cause. Ce n'est pas parce qu'on a un parfait emballage que le produit est de qualité. Pourtant, je dois avouer que pour la seconde fois après The Lobster, il m'a saisie et fasciné. J'ai détesté ce film et le but qu'il entreprend depuis qu'il amorce l'intrigue et les véritables intentions du jeune Martin (intentions certes mais le pourquoi du comment spoiler: est incompréhensible, sûrement que ce n'est pas là l'important, mais reste un tantinet agaçant. Comment fait-il?
    ). On a de nouveau le droit à un Colin Farrel plat aux dialogues monocordes (j'adore, c'est vrai qu'il a un côté très pathétique dans le regard sans expression, va savoir pourquoi personne d'autre n'y a pensé avant), le tout correspondant plutôt bien à l'ambiance clinique (époux médecins, lui chirurgien cardiologue, elle - Nicole Kidman, impeccable - ophtalmo), et dessert l'image de la petite famille bourgeoise parfaite. Nul doute que le temps qu'il s'accorde de perdre pour le jeune Martin est alimenté par un remord quelconque, lui l'homme de santé droit et juste, n'a pas l'air de se laisser importuné sans raisons valables. Mais en fin de compte l'entrée en matière semble se focaliser sur une histoire qui se veut volontairement banale et simple. Un brillant chirurgien prend sous son aile un adolescent qui semble un peu perdu, chirurgien qui lui de son côté mène une vie de famille des plus respectable. Rien ne sort du cadre. Sauf que plus on avance dans le récit, plus on comprend que l'un des deux va trop loin et que cela n'augure rien de bon. Jusqu'à la dramatique amorce qui fait plonger le récit en un conte tragique insoutenable. Comment ne pas être écœuré en voyant la façon dont l'histoire, et les enfant, avancent? Reste l'ultime geste inéluctable qui justifie le très littéraire titre du film. Au vu de l'ambiance et du cadre, on comprend vite que les intentions du réalisateur grec ne sont pas bonnes, il ne compte pas nous épargner. Ce qui devient une fin injustifiable le faire ressortir comme un être plutôt détestable. Quelle est la bonne raison de ce vieil adage Œil pour œil, dent pour dent? Sûrement métaphorique, sûrement qu'il va nous laisser nous faire une raison de tout cela. Et si la fin ne justifiait pas les moyens, cela pourrait donner une bel exemple de tout le misérabilisme que l'on peut trouver dans l'existence humaine. Obligée de faire face à ce qu'elle craint le plus dans la vie = la mort. Mais encore plus quand ce n'est pas la sienne, qui après tout, ne fait plus ressentir grand chose contrairement à l’irréversible douleur de la perte d'un être aimé.
    Eric C.
    Eric C.

    201 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Le parfait exemple d'un cinéma d'auteur, avec un style et des ambiances très particulières, et on entre dedans ou pas. C'est tellement dénudé, froid presque glacial dans les rapports humains et dialogues, le tout surtout en début de film sans bande son pour meubler les silences. Du coup s'installe inévitablement une sensation de malaise, de malsain, d'autant que les relations entre les membres de cette famille sont loin d'être chaleureux et spontanés. Tout semble codifié, stéréotypés, ritualisé ,sans émotions ni affects, même les scènes de sexe d'une tristesse affligeante. Aucune place pour la fantaisie, le plaisir, presque la vie elle même. Et puis il y a cette relation trouble de ce jeune garçon avec le père, chirurgien cardiologue de renom, jeune adolescent qui va peu à peu envahir cette famille, la harceler psychologiquement jusqu'à ce que le film versé quasiment dans le paranormal, la sorcellerie, la malédiction et même l'horreur. Rien n'est vraiment expliqué et cohérent mais on subit ce malaise et cette horreur qui s'installe, sans cris, presque tranquillement et surtout très cyniquement. C'est un film vraiment troublant et déstabilisant, totalement ovni et à part où on doit lutter pour essayer de comprendre les mécanismes psychologiques des différents personnages. Des acteurs de renom, Colin Farrell déjà dans The Lobster du même cinéaste et Nicole Kidman mais c'est bien ce jeune acteur irlandais Barry Keoghan qui est omniprésent, troublant, impressionnant, oppressant comme l'est son personnage. Sacré à Cannes ce film ne peut que déchirer et on ne peut objectivement que lui reconnaître des qualités évidentes de style, de scénario, d'interprétation. Après il faut aimer et apprécier et ça c'est une autre histoire et une question de goût et de sensibilité personnelle pour un film qui ne peut en aucun cas laisser indifférent ni se faire oublier façon film kleenex.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    223 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 février 2019
    Une famille bourgeoise, un gamin extérieur qui jette un trouble puis une menace, une catastrophe mystérieuse qui s'amorce, un choix tragique à faire... Lánthimos fait référence au mythe d'Iphigénie pour sonder une mauvaise conscience et quelques instincts primitifs derrière un beau vernis social. Le début est excellent, dans une veine décalée voire absurde qui titille la curiosité. Mais le dispositif mis en place tient mal la longueur. Dès que l'argument principal est posé, dès que la mécanique infernale s'enclenche, le scénario se réduit à un interminable jeu sadique, complaisant. Pour un résultat finalement assez vain.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    72 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2020
    Deux ans après son intriguant mais inabouti The Lobster, le cinéaste grec Yórgos Lánthimos transformait l’essai avec sa Mise à mort du cerf sacré. Superbement mis en scène, visuellement splendide, ce film profondément pessimiste sur la nature humaine – sa seconde partie est absolument glaçante – nous raconte l’histoire du père d’une famille bourgeoise américaine victime d’un chantage abject. Comme dans un cruel épisode de la mythologie, ce dernier, formidable Colin Farrell dans la peau d’un chirurgien réputé, va devoir sacrifier l’une des choses qu’il aime le plus au monde pour réparer une faute commise plusieurs années auparavant. Et révéler les côtés les plus sombres de sa femme (superbe Nicole Kidman) et de leurs deux enfants (géniaux Raffey Cassidy et Sunny Suljic). À noter aussi, la performance du jeune Barry Keoghan dans le rôle d’un ado inquiétant, aux étranges pouvoirs de vie et de mort sur ceux qu’il a pris en grippe. Abominablement brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 novembre 2018
    C’est un film raté, j’ai cru voir une réalisation digne de Park Chan Wook avec l’actrice star Nicole Kidman, ce n’est qu’un synopsis dramatique d’un cinéaste grec qui ne m’a pas coupé le souffle à cause de son intrigue thriller qui mène au bout de nulle part, l’irrationnel est forcé dans la mise en scène, de par des jeux d’acteurs non naturels.
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 août 2018
    Ce nouveau film du réalisateur du surprenant « The lobster » est lui aussi singulier. Commençant un peu comme « Théorème » de Pasolini avec Martin, un adolescent qui arrive dans cette famille bourgeoise dans laquelle on pense qu’il va séduire tous les membres, le métrage prend un virage à 180 degrés et bascule dans le drame horrifique avec ce père obligé de faire un choix cornélien. Finissant étrangement dans un restaurant, un diner américain, comme dans « The lobster », « Mise à mort du cerf sacré » est nanti d’un superbe casting avec des acteurs jouant froidement (c’est le but) et semblant ne pas communiquer entre eux illustrant sans doute notre société contemporaine où les individus paraissent évoluer côte à côte sans même échanger une parole et qui se remettront tranquillement d’un tragique événement. Métaphore triste et glaçante, comme le monde actuel, malheureusement.
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