Avis sur Bons Baisers du Tueur

Les romans policiers de James Patterson ont beau se vendre comme des petits pains, leurs adaptations sur le grand ou petit écran n'ont jamais donné lieu à de très grandes œuvres. Si l'on excepte "Le Collectionneur" qui avait eu son petit succès à l'époque, les aventures d'Alex Cross (incarné par Morgan Freeman puis Tyler Perry dans le lamentable film de Rob Cohen) au cinéma et des séries télévisées comme "Women's Murder Club" ou "Instinct" n'ont jamais vraiment marqué les esprits à cause de leur classicisme éprouvé. C'est d'ailleurs le gros problème des romans policiers de Patterson, ceux-ci croulent tellement sous les poncifs du genre qu'ils en sont presque devenus des caricatures au fil des années. À l'écrit, cela peut bien sûr encore ravir les amateurs de l'auteur, toujours heureux de retrouver le confort d'une écriture à laquelle ils sont habitués, mais, à l'écran, si personne n'a le cran de souffler un grand coup sur la poussière recouvrant ces intrigues policières, autant dire que leurs adaptations sont déjà dépassées par avance. Et c'est encore le cas ici avec "The Postcards Killings", petit thriller aussi amorphe qu'anachronique inspiré d'un roman que Patterson a coécrit avec la suédoise Liza Marklund.

Comme d'habitude, les personnages en opposition dans cette enquête sont des archétypes vivants que quelqu'un semble avoir laissé s'échapper du bain de formol où ils reposaient.
D'un côté, le flic bourru/tenace/au cœur tendre et dévasté par le meurtre de sa fille, celui-ci est incarné par les grands yeux tristes de Jeffrey Dean Morgan qui ne manqueront pas de faire craquer la gente féminine au passage. Il sera bien entendu épaulé par une journaliste dévouée à sa cause et ses déductions solitaires devanceront toutes celles des autres flics avec qui il ne s'entend pas au cours de l'enquête. Le tableau de clichés romanesques est ainsi complet le concernant.
De l'autre, le tueur en série au modus operandi si complexe qu'il en devient rapidement invraisemblable ! À chaque capitale européenne qu'il visite, l'assassin jette en effet son dévolu sur un couple de jeunes mariés (de préférence americains) et laisse leurs cadavres dans des mises en scène macabres où on les retrouve cousus à des membres d'anciennes victimes. Ah, quelques jours avant de commettre ses meurtres, il envoie une carte postale à la rédaction du plus grand journal du pays avec une phrase absconde dessus pour bien se faire repérer. Cela fait beaucoup à digérer même si, en parallèle du point de vue du personnage de Jeffrey Dean Morgan, on suit celui d'un jeune couple abordé par un inconnu, histoire sans doute de rendre tout ça un minimum crédible par la crédible pratique.

Si vous vous demandiez ce qu'était devenu le réalisateur de "No Man's Land" multi-primé en 2001, "The Postcards Killing" risque de vous répondre de la plus cruelle des manières. La réalisation de Danis Tanović semble en effet animée par l'énergie d'une pantoufle en phase terminale, capable juste au mieux d'effets sur l'image qu'une série du début des années 90 aurait hésité à oser (les plans alcoolisés ou les zooms tremblants pendant les réflexions du héros en deviennent très drôles). Celle-ci est particulièrement mise en valeur pendant la première moitié ronflante du film où Jeffrey Dean Morgan passe son temps à se téléporter aux quatre coins de l'Europe, à découvrir un nouveau meurtre, à parler avec un flic et à chercher des indices qui le conduiront vers sa nouvelle destination. Le cadre européen apportera probablement un côté exotique susceptible de réveiller le spectateur américain mais, pour ceux qui ne le connaisse que trop bien, nul besoin du tueur pour coudre leurs yeux, la léthargie ambiante dans laquelle est menée cette enquête suffira à s'en charger.

Néanmoins, un petit sursaut se fait sentir à mi-parcours lorsque "The Postcards Killing" se rapproche de son tueur et de ses motivations aussi tordues que ses exécutions. Au fur et à mesure que le film lève le voile sur ces agissements morbides, il paraît retrouver un second souffle qui lui permet d'être un peu plus rythmé et surtout prenant... Mais alors que l'on apercevait quelque chose de plus travaillé et de plus sombre à travers l'entrebâillement de cette porte scénaristique laissée entrouverte, on nous la claquera en pleine poire avec l'arrivée d'un acte final bâclé, se dispersant beaucoup trop pour pas grand chose et, surtout, retombant à peu près dans tous les pires travers que l'on a évoqué. On tirera notre chapeau à une séquence de course-poursuite en voiture très gênante, assurément une prétendante au titre de la plus courte et la plus molle de toute l'Histoire.

À lire sur une plage en été pour se vider la tête, le roman de James Patterson doit sûrement faire son office mais son adaptation, elle, est un vrai somnifère du genre, capitalisant sur tous ses poncifs sans chercher à les dépasser et incapable d'exploiter les rares bonnes pistes que lui offre son intrigue.
À vrai dire, le plus grand crime relaté par "The Playcards Killing" est celui commis par le chirurgien qui a gonflé et figé le visage de Famke Janssen en baudruche humaine. Le plus grave étant que ce suspect-là court toujours dans la nature...

L'histoire est intéressante mais il y a trop de facilités et d'incohérences spoiler: : comment les 2 petits ont-ils appris à vider de leur sang les victimes sans aucune formation médicale ou sans maîtriser les grands principes du corps humain ? Pourquoi l'envoi à des journalistes de manière aléatoire ? Comment ont-ils pu se procurer des faux papiers ? Comment ont-ils maîtrisé leurs victimes ? Comment le nom de Simon a par hasard fait surface au détour d'une conversation
? Le tout est très mal ficelé et souvent à peine effleuré. Ne devrait même pas sortir au cinéma. Ça aurait été bien pour le téléfilm sur M6 l'après midi

On ne va pas se mentir, on n'est pas ici en présence d'un grand film.
Le scénario est en souffrance et n'est pas aidé par la mise en scène poussive et sans éclat du réalisateur.
Ajouté à cela une BO inexistante, une enquête pas terrible et des meurtres qui auraient mérité qu'on s'y attarde un peu (en montrer plus par exemple), on assiste à un film qui ne décolle jamais.
Pourtant les acteurs font ce qu'ils peuvent, Jeffrey Dean Morgan a même délaissé sa batte cloutée pour interpréter ce policier en deuil qui résoud l'enquête à lui tout seul ou presque, Famke Janssen est allée se refaire une beauté chez le chirurgien du coin, spécialement pour jouer son rôle de mère éplorée et le reste du casting je ne m'en souviens déjà plus.
Bref, du réchauffé sans action, film assez fade et qui ne démarre pas réellement.

Excellent thriller rondement mené par une réalisation soignée et efficace. De plus de bons acteurs, un scenario très original qui servent une intrigue étonnante.

Rien ne distingue vraiment "The Postcard Killings" des autres productions du genre. Le scénario est cohérent mais bien peu inspiré. Les acteurs jouent leur rôle sans être des plus brillants. La mise en scène assez pauvre ne réhausse pas l'ensemble. En somme, tout est moyen.

Franchement un film avec du suspense, film de genre enquête policière. sympa je recommande, Negan est aussi bon hors TWD ^^

Les bons films de serial killers se font rares. Les amateurs de thrillers restent nostalgiques des grands titres des années 2000. Ce serait dommage de passer à côté d'un bon film en gardant l'esprit embrouillé par de vieilles images.
The Postcards Killings apporte tous les éléments du suspens : une enquête, des images chocs des meurtres commis, les références religieuses de l'assassin, et une excellente bande-son de Simon Lacey, donnant au film une impression de langueurs et un caractère mystique.

Vu The Postcard Killings franchement on y croit pas une seconde a cette histoire c'est ennuyeux pourtant les acteurs font se qui peuvent mais c'est nul un Thriller sans aucun intérêt dommage ⭐

C'est vraiment pas mal comme film l'intrigue est très bonne elle est présente du début à la fin l'acteur principal jeffrey dean morgan est excellent à regarder

Rolala le début super prometteur ,
En plus on a trouvé assez vite le tueur avec une bonne surprise , la suite devait être une bataille psychologique et un combat spirituel mais non .....
Tout tourne autour d’un père qui a Perdu sa fille et qui a soit disant un instinct .... c’était mauvais très dommage

Thriller à la Seven, mais avec beaucoup moins d'inspiration et beaucoup plus de longueur...Dispensable

Un thriller/policier très européen. Il me rappelait les livres que j'aime. Par contre je reste très déçue car ce film utilise des "effets" dramatiques très kitsch, et n'entre pas assez dans les détails. Je m'attendais à un film style cinéma, et j'étais plutôt face à un genre de téléfilm.

Hormis l'originalité de la mise en scène de cette série de meurtres liée à l'Art, le scénario de ce film reste assez banale voir creux. Notre enquêteur qui a perdu sa fille mène l'affaire, entre crise de larmes et obstination contre sa hiérarchie, il enquête nonchalamment, tristement. C'est long, il ne se passe pas grand chose et on a du mal à rentrer dans cette enquête, même quand le les meurtriers sont découverts, l'explosion finale n'en mène pas large, pas de surprises, pas de rebondissements, l'histoire manque de profondeur et de compassion. L'acteur principal s'en tire mieux dans la série culte "The Walking dead", ici c'est raté.

J'aime bien ce genre de films, les SK avec des MO, et une enquête. Bon, en l'occurrence, et comme d'habitude ou presque, les habitués des thrillers devinent pas mal de choses. Par exemple, dans le train, spoiler:
on se doute que le prédateur n'est pas le barbu tatoué, et que c'est plutôt le gentil couple les méchants. Plus tard, lors du premier interrogatoire, on se doute qu'ils sont frère et soeur. spoiler:
Bref, ce n'est pas que je sois particulièrement maligne, mais il y a tant de récurrences dans les intrigues policières et leurs représentations cinématographiques. Ce qui n'enlève pas le plaisir de voir un film où l'on ne s'ennuie pas, même s'il n'est guère original. Par contre, il est de plus en plus gênant de voir Famke Janssen sur un écran. Surtout que j'aimais sa beauté un peu spéciale, elle ne ressemblait pas à 'importe quelle jolie femme. Maintenant, trois fois hélas, elle ressemble à toutes les habituées du botox ou de la chirurgie. A rien, et c'est triste.

Les critiques sont un peu dures. Oui les invraisemblances sont nombreuses et le film manque tantôt de rythme et manque de durée pour s'attacher aux personnages. En revanche, la photo, les choix des lieux et la qualité de l'interprète principal sont excellents. Le scénario flirte avec Seven mais sans profondeur. Reste agréable à regarder.