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    Blue Velvet
    Note moyenne
    3,9
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    335 critiques spectateurs

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    Claude DL
    Claude DL

    75 abonnés 1 590 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2018
    Je n'adhère pas à l'univers givré de David Lynch. Pourtant, Elephant Man, tiré d'un bouquin, est inoubliable. Mais en vieillissant, le réalisateur s'est cru obligé, un peu comme des marchands de yaourt voulant rendre leur produit reconnaissable entre tous, de sortir à tout prix des sentiers battus. Certains se pâment, crient au chef d'oeuvre, comme pour ces tableaux d'art moderne qui n'ont ni queue ni tête et qui cherchent surtout à déranger. Pour ma part, je préfère Rubens, Léonard de Vinci, Monet...Alors pourquoi la moyenne ? Uniquement pour la réussite technique absolue de David Lynch : la prise de vue, la bande musicale, l'utilisation de la pénombre et de la lumière, tout traduit une rare minutie. Mais pour le reste...
    Dawasta
    Dawasta

    45 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Intriguant, perturbant, intense, malsain, imprévisible et bien interprété. (Très bien)
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 383 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    On ne reste pas indifférent généralement aux films de Lynch.
    Ici, on ne fait exception à la règle, avec ce film noir qui flirte avec le concept des series B, plutôt gore.
    On retrouve l'acteur fétiche de Lynch, McLachlan encore tout jeune ou presque, qui forme un joli couple avec L. Dern qu'on retrouvera plus tard dans Jurassic Park notamment.
    Le début est sympa, avec une ambiance très américaine des années 80, qu'on retrouve beaucoup dans les films de Lynch.
    Ensuite on plonge dans le film noir, gore, qui m'a un peu moins plus malgré un D. Hopper qui fait très peur.
    L'enquête policière est le fil rouge du film mais le réalisateur se focalise sur d'autres thèmes, la sexualité, la séduction, la peur etc...
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juillet 2012
    Bon film mais rien d'exceptionnel en vue. L'intrigue est rondement menée et rythmée mais reste classique. La qualité est également de mise chez les acteurs avec une mention spéciale pour Dennis Hopper qui terrifie dans son rôle de malfrat.
    videoman29
    videoman29

    204 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 janvier 2019
    David Lynch (« Dune », « Elephant man », « Twin Peaks » etc...) est sans doute le réalisateur contemporain le plus « perché » de l'histoire du cinéma US. Son univers est tellement sombre qu'il se révèle bien difficile à appréhender par le commun des mortels, moi y compris. A ce titre « Blue velvet », est d'ailleurs une pièce majeure de l'improbable puzzle qui mène aux méandres de son esprit torturé. En effet, dès les premières images du film, on comprend qu'on va être plongé dans une œuvre compliquée dont le visionnage sera de toute façon douloureux... L'histoire part dans tous les sens et on perd rapidement pied dans cet étrange « marécage » cinématographique. Pourtant, si l'on accepte « vraiment » de tenter l'aventure, l'ensemble se met peu à peu à devenir cohérent et on entre (bien plus loin qu'on voudrait) dans cette obscure enquête policière, fortement teintée de violence et d'érotisme. La qualité de la distribution fait le reste et les acteurs parviennent, presque malgré eux, à nous garder ancré dans une certaine réalité. Le résultat est particulièrement décalé mais d'un très haut niveau professionnel et artistique. Ce n'est pas trop ma « came », mais je sais reconnaître un bon film et « Blue velvet » joue indéniablement un rôle important dans l'histoire du cinéma, alors... pourquoi pas ?
    Cinémonde
    Cinémonde

    130 abonnés 1 414 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2024
    Je commence à rentrer dans l’univers de David Lynch et malheureusement, je n’ai pas su rentrer dans ce film. Je l’ai trouvé pas terrible et trop ennuyeux. La réalisation est naturaliste mais le scénario n’est pas très prenant.

    En ce qui concerne la mise en scène, le naturalisme est le mot qui érige cette réalisation. Todd Haynes a choisi de donner une importance cruciale au silence et aux longs plans interminables. Cependant, les décors sont vraiment bien choisis ; ils nous plongent dans un contexte bien précis. Globalement, la mise en scène cherche à se rapprocher le plus possible du réel ; c’est réussi.

    En ce qui concerne le scénario, je le trouve très chiant ; succinctement, les protagonistes ne sont pas très attachants et n’agissent pas de façon rationnelle. Sans compter qu’ils évoluent dans une intrigue qui a une narration lente. Malgré le thème très important et justement traité, le récit est vraiment long et peu prenant. Concrètement, j’estime que l’histoire propose une morale et présente un combat qui est encore d’actualité mais la façon dont l’histoire se présente rend le tout trop ennuyeux.

    Malheureusement, je ne conseille pas ce film car malgré un vrai style et un combat très important, je trouve que le gros point faible est la longue narration inintéressante.
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2012
    On le sait quand on lance un film de David Lynch, on part pour une expérience intrigante - parfois passionnante -, un moment de cinéma loin des sentiers battus.
    Dans Blue Velvet, on suit le personnage de Jeffrey - assez pâle Kyle MacLachlan - qui, aidé par son amie Sandy - Laura Dern, moyenne - s'intéresse à une chanteuse de cabaret qui pourrait être mêlé à un meurtre - Isabellla Rosselini, plus convaincante que ses partenaires -. Le début du film est particulièrement bien réussi, avec David Lynch qui parvient très rapidement à nous enfermer dans une suburbs classiquement bourgeoise et classiquement irrespirable.
    La seconde partie m'a un peu moins parlé, peut-être car Lynch part dans ses obsessions qui ne sont pas forcément les miennes et qu'il me surprend moins, là où il voudrait surprendre probablement, il faut dire qu'il a fait mieux depuis Blue Velvet.
    Au final, il ressort un film maîtrisé et soigné mais qui n'atteint pas les meilleurs du réalisateur;
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2015
    Ambiance Lynch garantie dans cette étrange enquête. Les ingrédients du style Lynch sont bien présents à commencer par la musique toujours aussi travaillée et hypnotique, l'ambiance mystique avec son scénario trituré et des acteurs parfaitement incarnés (Hopper est extraordinaire en furieux pervers face à l'inébranlable MacLachlan). Les prémices de sa fameuse série Twin Peaks.
    CH1218
    CH1218

    153 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Bien plus que son climax, c’est l’anormalité de son intrigue qui donne à « Blue Velvet » toute sa sordidité et son étrangeté. La B.O. est envoûtante, la mise en scène est léchée, l’interprétation de qualité mais, comme souvent avec Lynch, son cinéma exerce sur moi une attirance cinéphile agrémentée d’une certaine curiosité qui m’emballe que rarement au final.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2015
    Avec Blue Velvet, le monde de David Lynch achevait pour de bon de se mettre en place, dans son alchimie si particulière entre onirisme dérangé, errements psycho-sexuels ou fascination pour différents degrés du réel. Si sa structure narrative est très simple, très éloignée par exemple du labyrinthe d'un Mulholland Drive, dont la complexité du récit venait se sur-imprimer aux dédales mentaux de ses personnages, Blue Velvet déploie la même force très lynchienne, le même sens inné de percevoir quel leviers actionner pour marquer durablement l'esprit du spectateur. Ce quatrième film de Lynch fonctionne en fait sur un plan légèrement différent, par exemple en déjouant les codes du film noir et en déformant la vision d'un genre très typé pour s'inscrire dans une réalité bien à lui, une diégèse propre et absolument tangible. J'ai cru à cet univers, à ces exagérations constantes - qu'elles versent dans le mièvre comme dans la perversion, et chacune d'elles m'a inspiré un sentiment profond, de beauté, de trouble ou de vérité. Par exemple, comment nier le quasi-kitch de l'épilogue et de ses images ultra-colorées, de son score aérien au point de surfer avec la mièvrerie. On voit bien la fausseté du tableau idyllique peint en guise de conclusion, son peu de poids face à la descente progressive dans un monde absurde connue par les personnages tout au long du récit. L'ultime réalité de Blue Velvet semble être ce monde intérieur et grouillant, caché derrière les façades proprettes et les fleurs éclatantes. Pourtant, ce décor de suburb trop idéalisé pour qu'on le pense pris au sérieux dégage encore une beauté puissante, charnelle et inépuisable. La réalité, le cauchemar et le rêve se mélangent, unis en une fragrance unique et incroyablement stimulante. Au final, je sors de Blue Velvet comme trop rarement désormais, avec la certitude d'avoir fructifié deux heures de mon temps et de m'être un peu enrichi. C'est comme ça, et pas autrement, que l'on reconnaît les grands films.
    Scorcm83
    Scorcm83

    88 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2014
    Blue Velvet est surprenant par rapport au reste de la filmographie lynchienne. Il se trouve être un film relativement classique dans sa mise en scène et sa narration, il n'en reste pas moins une oeuvre unique que seul l'ami David peut offrir. Le scénario est excellent, on n'en sort pas une seule seconde tant l'intrigue est prenante et inattendue. Les acteurs sont excellents. Mais c'est surtout l'ambiance que Badalamenti et Lynch instaurent qui fait de ce film un quasi chef d'oeuvre. C'est assez difficile de critiquer un film de Lynch tant les mots sont difficiles à trouver pour caractériser notre ressenti par rapport à lui. La seule chose que je peux faire, c'est d'inciter quiconque ne l'a pas vu à se jeter dessus car il s'agit indubitablement d'un très grand film !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Le 4e film de Lynch, mais le premier à mettre en place son univers de façon aussi exhaustive. On trouve même des scènes, plans ou décors qui seront repris dans les films suivants. On retrouve surtout le thème de prédilection de Lynch: la lutte de l’amour contre les forces du néant. Ici ça prend la forme du passage de l’adolescence (« it’s a strange world) à l’âge adulte (« where is my dream? »). La signature de Lynch (à partir de ce film justement), c’est de rendre concrètes et matérielles les manifestations de l’inconscient qui d’habitude restent sous-jacentes, en créant un système de signes qui fait le lien entre le réel et le rêve /cauchemar. Malheureusement ici, le système de signes est moins sophistiqué et plus statique que dans Twin Peaks ou Mulholland drive, du coup certaines excentricités passent moins bien. Ça reste un très bon film, ambitieux et très personnel.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 15 mars 2014
    Derrière un scénario certes bien écrit, et habilement ficelé, c'est finalement le naturalisme de Lynch qui nous reste en bouche. Une belle démonstration de cinéma derrière ce qui aurait pu sembler, et le semble peut-être parfois trop, être un énième film policier américain, avec son intrigue, ses passions et son vide. Le défi est surmonté, et avec beaucoup de classe. Lynch réinvente et émeut en partant de si peu, la marque des grands (13.8/20).
    yoyo114
    yoyo114

    32 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2013
    je vais lui faire le même reproche qu'à lost highway : il manque l'humour et la puissance narrative des autres oeuvres de David Lynch. On sent encore qu'il n'ose pas exprimer pleinement son univers. Ca reste néanmoins un sacré film, qui nous embarque dans des ambiances inquiétantes, et qui ne lève jamais le voile sur le personnage principal : veut-il vraiment aider isabella rossellini, ou est-il juste pervers comme le méchant interprété par dennis hopper ?
    the_fan_of_inception
    the_fan_of_inception

    20 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2015
    « Sometimes a wind blows, and you and I, float in love... », comme une ritournelle, cette chanson (probablement une des plus émouvantes de ces 25 dernières années) est au cœur d'un film brillant à plusieurs registres. Blue Velvet ou la chanson de l'innocence perdue, un chef d’œuvre inqualifiable qui a marqué sa génération. Tout comme le cinéma de David Lynch : celui-ci se releva avec ce long-métrage après l'échec commercial de Dune. Il pose aussi toutes les thématiques chères et caractéristiques à son brillant auteur : le film policier qui sombre peu à peu dans le sordide, le bizarre, l'absurde surgissant au beau milieu d'un quotidien en apparence sans histoire. Personne ne ressortira indemne de cette mystérieuse histoire à base de manipulation masochiste. « And the mysteries of love comes clear » peu à peu, on entre en profondeur dans le trauma de Lynch, dans son film. A la fois ironique, subtil et surprenant, ces flashs surréalistes surgissent toujours au bon moment pour rappeler au spectateur qu'il v(o)it dans un monde bizarre, comme l'affirme Laura Dern à la fin du film. Une vi(ll)e étrange où se croisent pervers, chanteuse soumise, vieil amour lycéen, voyeurisme et un Dean Stockwell interprétant In Dreams de Roy Orbison à l'aide d'une lampe. Probablement la plus belle scène du répertoire lynchien... Il est difficile de placer des mots justes sur une œuvre d'une telle ampleur, paradoxalement intemporelle et marquée par un bestiaire très fifties. Blue Velvet est une œuvre d'une rare beauté, conjuguant avec brio les éléments qui ont fait le bestiaire de Lynch, de ses lumières aveuglantes, de ses sons saturées, de cette histoire sordide, le spectateur en ressort déboussollé, pour le meilleur et pour le pire. Encore un autre tour ?
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