Avis sur The Domestics

Nina et son mari, Mark sont considérés comme des "domestiques", des citoyens qui ont tenté de maintenir une certaine normalité alors que le monde n'est plus ce qu'il était et que des factions rivales qui ont des noms qui les représentent bien se font la guerre en plus de massacrer tout ce qui bouge. Les raisons de ce chaos sont données, mais pas développées surement à cause d'un manque de moyen puis surtout ce film est un road-movie qui ne s'attarde pas sur une seule intrigue. Il y a bien une histoire de fond et un but derrière ce road-trip, mais ce sont surtout les différentes péripéties et rencontres qui rendent ce voyage distrayant. Un trajet difficile, brutal, sanglant, mais surtout divertissant. La mécanique est un peu toujours la même avec un arrêt suivi d'une confrontation, mais les situations sont néanmoins variées, car les personnages sont différents et n'ont pas tous le même but. Le réalisateur s'est fait plaisir, il ne révolutionne pas le genre, mais l'univers est riche avec des personnages sadiques hauts en couleur, des armes personnalisées, des voitures tunées, etc. C'est une serie B qui ne se prend pas au sérieux et qui divertit avec de nombreuses scènes d'action très sympas.

Acceptable. Ce road movie s'inspire fortement de "Mad Max" pour la forme et de "La route" pour sa partie drame. Un peu typé gore (inutile) et essayant d'être larmoyant (sans y arriver), on ne retiendra au final qu'un film d'action souvent maladroit. Ni bon ni mauvais, moyen ! 2.5/5 !!!

Une nouvelle fois, les États-Unis sont à feu et à sang. Univers à la Fallout, Mad Max. Ceux qui ont pris le relais, ce sont différents gangs (les parieurs, les déblayeurs) mais le but est le même : ils sont tous complétement fous. Je ne sais pas ce qu'ils veulent, ce qu'ils cherchent, quel est leur but final même si tout tourne autour de la traite d'êtres humains mais l'humanité est devenue totalement pourrie. C'est abject. Cette violence gratuite m'a fait penser à Orange Mécanique et d'ailleurs le film de Kubrick est même cité par un de ces illuminés. Seul ce couple traversant l'Amérique en voiture a l'air à peu près sain au milieu de toute cette brutalité. En apparence frêle et effacée, la jeune femme va prendre peu à peu de l'assurance. J'ai trouvé son évolution vraiment intéressante là où le mari se mettra plus en retrait. Ce sont dans les pires catastrophes qu'on peut se ressouder. Alors que leur couple battait de l'aile, ils sont l'exemple parfait.

Point de guerre nucléaire ou d'invasion alien pour expliquer cette fois une nouvelle fin de civilisation -surtout américaine évidemment- mais simplement un gouvernement qui a décidé d'éradiquer sa propre population ! Hormis une chouette mais trop succincte scène d'introduction, on n'en saura pas vraiment plus sur cette décision pour le moins radicale (bon, on peut imaginer que la présence d'un vieux poussin dégénéré en tant que président US actuel peut désormais tout expliquer en termes de folie génocidaire), d'ailleurs l'essentiel n'est pas là, "The Domestics" veut nous présenter la société post-apocalyptique qu'il en découle et on ne peut pas dire que ce soit la fête à tous les coins de rues ! En effet, quelques temps après la catastrophe, les rares survivants avec un nombre de neurones suffisant doivent composer avec une Amérique ayant complètement sombré dans le chaos d'une guerre de gangs costumés, violents et prêts à tout pour avoir la main mise sur l'ensemble du territoire. Devant ce danger permanent, Nina et Mark West, un couple au bord de la rupture, décident de partir pour Milwaukee afin de retrouver la famille de la première...

Bon, "The Domestics" ne tape bien entendu pas dans l'originalité la plus folle du film post-apocalyptique, on pense souvent à une espèce de prequel de "Mad Max" où le désert n'aurait pas encore recouvert les terres peuplées de bandes de malfaiteurs, voire même à un "American Nightmare" où la Purge serait maintenant constante et organisée selon le chaos ambiant de ces hors-la-loi. De plus, les héros du film apparaissent au premier abord terriblement lisses et seulement définis par un problème sentimental d'ordre "domestique" justement (dur d'avoir de l'empathie pour un couple en mode Barbie et Ken fâchés, du moins, Clark Kent et Loïs Lane sans les personnalités adéquates comme Tyler Hoechlin et Kate Borswoth les ont tous deux interprétés dans des univers différents). On ne peut donc pas dire que "The Domestics" parte avec des arguments suffisamment neufs pour saisir tout de suite notre intérêt dans ce qu'il a raconté...

Plus malin qu'à l'accoutumée, le nouveau venu Mike P. Nelson va contourner le problème de ce cadre connu en privilégiant avant tout les confrontations directs entre ces héros et les divers charognards sur leur route. Ainsi, "The Domestics" va très vite se mettre à ressembler à une petite série B un peu facile dans son déroulement mais généreuse de rencontres et d'affrontements dévoilant toujours un peu plus la variété de la faune qui évolue dans cette Amérique du Nord à l'état sauvage. Alors, oui, peut-être que chacune de ces séquences prises indépendamment a déjà plus ou moins été vue ailleurs mais, en les faisant sans cesse se succéder à l'écran (les temps où les héros peuvent souffler ne sont jamais très longs), Mike P. Nelson réussit à offrir un spectacle un brin bourrin et méchant mais dans lequel il est bien dur de s'ennuyer et où la folie des ennemis paraît toujours susceptible de franchir un nouveau palier. Spectres, Déblayeurs, Parieurs et autres dingos en tout genre (les plus affables sont souvent les pires) sont des doux noms d'une liste d'ennemis que ne cesse de s'allonger au fur et à mesure du périple du couple. Ces derniers n'auront guère le temps de connaître de vrais développements (tout semble survoler de leur côté et Tyler Hoechlin restera hélas bien trop transparent) mais le réalisateur-scénariste leur donnera néanmoins quelques points de profondeur pas si idiots en cours de route comme la force de leurs sentiments a priori perdus en guise de boussole et la prise de pouvoir définitive de Nina au sein du couple. Car, oui, au milieu de tous ces dégénérés trafiquant (forcément) les femmes comme des sex-toys pour assouvir leurs plus bas instincts, "The Domestics" se dotera d'une petite donne féministe bienvenue à travers son héroïne, épouse effacée dans l'ancien monde mais s'affirmant aujourd'hui dans l'épreuve (la scène de la danse résumera son caractère explosif contenu jusqu'alors), et d'un gang, Les Cherries, que l'on imagine telles des Amazones modernes et qui sera ici symbolisée par une de ses membres particulièrement vengeresse envers les hommes...
Petite cerise sur le gâteau, la dernière partie voyant un décor subsistant de l'American way of life se faire peu à peu envahir par le climat de démence général sera une sorte de condensé assez jouissif de tout ce qui a fait pourquoi on a passé un bon moment jusque-là, comme une sorte de signature en forme de mini-feu d'artifice d'un long-métrage qui a tout compris sur la manière d'amuser un spectateur un peu blasé par ce genre d'histoire...
Bien sûr, "The Domestics" ne révolutionnera en rien les films post-apocalyptiques mais, en matière de petite série B du genre dont on n'attendait pas grand chose, force est de constater que celle-ci fait pleinement son office en misant sur une générosité d'action le temps de sa trop rapide durée...

Un bon petit film de survival post-apocalyptique, avec ce qu'il faut de suspense et d'action pour passer un bon moment. J'ai bien aimé le pitch général, avec ce monde divisé en gangs, et quelques personnes qui doivent survivre au milieu. Quelques bonnes trouvailles, une durée raisonnable pour le genre et des acteurs qui font le taf, bref que du bon. Même si c'est sûr que ce film ne révolutionnera pas le genre.

dans un cadre post-apocalyptique à la Mad Max, les gangs s'entre-tuent et au milieu, un couple en perdition essaie de se sauver. dans cette fuite, un chaos bercé de tueries d'une grande sauvagerie et inlassablement les situations se reproduisent! un récit de série B qui n'a pas de corps et n'a finalement pas de fin. comment peut on encore produire ce genre de film marqué années 80 qui n'apporte rien de nouveau?!

On ne nous explique pas trop comment et pourquoi le monde est devenu un monde post-apocalyptique... après ce n'est pas gênant pour l'histoire. On a un bon scénario plein de rebondissements ! Le suspense est bien géré. Et j'ai bien aimé spoiler: voir ce couple passer progressivement de "non violent" à "violent" pour pouvoir se défendre contre les sauvages
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« The domestics » est un film « post-apocalyptique » qui manque totalement sa cible, surtout à cause de l'incompréhensible pauvreté de son scénario. En effet l'histoire se borne à une succession de scènes violentes, inutilement sexistes et totalement dénuées de second degré. Du coup, l'ensemble manque terriblement de profondeur, d'autant que les héros sont tout aussi fades et antipathiques que le reste. Certes, quelques vilains méchants ont un look intéressant mais ils manquent de charisme et sont trop mal exploités pour convaincre. Du coup on suit ce « road movie » dénué de fil conducteur et de tension dramatique avec un sentiment de plus en plus mitigés... la violence gratuite amuse au début puis devient de plus en plus lourdingue jusqu'au final totalement indigeste. Un film décevant, voire carrément inutile !

Les premières images laissent espérer un film intéressant et subversif, puisque c'est le gouvernement américain lui-même, devenu dictatorial, qui a décidé d'exterminer la population. Mais ce thème est aussitôt abandonné au profit d'un survival post apocalyptique où on chercherait vainement une idée originale. Le scénario n'a ni queue ni tête et repose sur une succession de bagarres et massacres. Affligeant.

Entre american nightmare et mad max un énième film apocalyptique aux états-unis qui ne montre pas grand chose

Un mélange de "La Route" et "Mad Max"...Sympa sans être transcendant, quelques bonne idées et quelques maladresse font de ce thriller une série B regardable sans être inoubliable!

Un film post-apocalyptique à petit budget, qui n'évite pas les clichés et ne brille pas par son originalité. Mais le ton du film est assez convaincant, tout comme sa réalisation. Les acteurs sont plutôt bons.
Pas si mal.

J'ai regardé un film post-apocalyptique appelé The Domestics. Je vais être honnête ça aurait dû s'appeler Les idiots. C'est tout ce que je déteste dans un film post-apocalyptique. D'abord nous apprenons que le gouvernement américain a gazé la plupart de la population tuant 97% de la population oui 97 %. Pourtant il y a toutes sortes de gangs qui circulent dans les rues. Il n'y a pas de chronologie donc nous ne savons pas combien de temps les choses ont progressé. Les personnages principaux sont un mari et une femme dont le mariage est en train de s'effondrer. Pour le sauver ils se rendent à Milwaukee où se trouvent leurs parents. En l'espace de quatre jours la femme passe du statut de femme à peine capable de survivre à celui de valkyrie. Enfin comme la plupart des films qui m'ennuient vraiment il se termine tout simplement. Il y a aussi un annonceur radio très ennuyeux comme dans le film des années 70. Ce n'est qu'un amalgame ennuyeux d'idées avec très peu de réflexion derrière. C'est comme une peinture par numéros de comment ne pas faire un film post-apocalyptique...

Ça se regarde largement !
Une bonne série b au scénario somme toute classique dans le genre post-apo

Du déjà vue et revue et revue ! Un énième du genre ! Un moment donné l'histoire perd tout sens logique ! Ça se laisse regarder mais sans plus ⭐⭐