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    Mobile Homes
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Mobile Homes" et de son tournage !

    Du court au long

    Mobile Homes est le premier long métrage de Vladimir de Fontenay. Il est le prolongement d'un court du même nom réalisé en 2013 et sélectionné dans une quarantaine de festivals internationaux. "Très attaché aux personnages, j’ai eu envie de continuer la route avec eux et de savoir ce qui pourrait leur arriver. Je suis revenu à cette image de maison en transit et à cette relation mère / fils et j’ai commencé à explorer leur vie à travers un long-métrage" explique le metteur en scène.

    Note d'intention

    Vladimir de Fontenay s'est intéressé à la notion de foyer et de racine à une époque où les gens sont souvent forcés de choisir l’exil pour travailler et survivre. Il précise : "En tant que cinéaste, j’ai envie d’explorer qui nous sommes quand la chance nous abandonne. C’est alors que nous pouvons découvrir ce qui motive et anime profondément notre instinct humain. Dans cet espace où nous ne pouvons plus que compter sur nous-mêmes, nos personnages doivent se prononcer et se battre. En fin de compte, ils doivent prendre des décisions radicales pour défendre ce qu’ils considèrent être juste pour eux."

    Un parcours singulier

    Né à Paris, Vladimir de Fontenay s'installe à Milan où il étudie l'économie et la politique. Pourtant, c'est bien le cinéma qui le passionne. Après s'être inscrit à des cours du soir, il s'essaie à la réalisation d'un court métrage. Si le résultat ne lui plaît pas, il prend goût au processus de fabrication. Dans le cadre d'un échange scolaire, il s'inscrit à l'université de New York et y suit des cours de cinéma. Après être revenu un temps à Paris, il repart pour New York et étudie à la Tisch School of the Arts, où ses professeurs ne sont autres que Spike LeeTodd Solondz et Lodge Kerrigan.

    Écho

    Vladimir de Fontenay a eu l'idée de Mobile Homes lorsqu'il conduisait sur les routes de l'État de New York : "j’ai été dépassé par un immense mobile home remorqué par un camion. C’était une vision incroyable. Vu d’en haut, cela avait l’apparence d’une maison, mais en-dessous, rien ne la reliait au sol. Ayant pas mal voyagé de la France à l’Italie, puis aux États-Unis, où j’ai vécu et étudié, cette image a immédiatement résonné en moi : elle symbolisait ma peur d’être déraciné, à la fois libre, mais pris au piège dans le mouvement permanent, sans attaches et fragile."

    Une production française

    Si Mobile Homes est un film tourné aux États-Unis et au Canada, en langue anglaise et avec un casting anglo-saxon, il s'agit pourtant bel et bien d'une production française, comme l'explique le réalisateur : "J’ai eu la chance de rencontrer Frédéric de Goldschmidt, de Madeleine Films, qui a accepté de financer l’écriture et de se lancer dans cette aventure improbable que constitue la production, en Amérique du Nord, d’un film entièrement tourné en anglais."

    Un tournage difficile

    Le tournage de Mobile Homes a été complexe, tout d'abord en raison d'un planning très serré (31 jours au total) qui a été alourdi par les conditions climatiques (des températures avoisinant -30°) et par une blessure d'Imogen Poots qui l'a immobilisée durant 3 jours. L'équipe a également dû tourner sur une autoroute sans autorisation. Les prises de vue ont dû s'interrompre alors qu'il manquait 1/3 du film. Elles ont repris au mois de mai et il a fallu utiliser des canons à neige pour simuler l'hiver. Quant à la scène du mobile home tombant à l'eau, "nous n’avions aucune idée de comment le véhicule allait se comporter : nous avons dû le faire plonger, le repêcher, puis l’équiper, avant de tourner en fonction de son comportement à lui !"

    Casting

    Vladimir de Fontenay a choisi Imogen Poots après l'avoir vue dans Knight of Cups de Terrence Malick et Broadway Therapy de Peter Bogdanovich. Pour le rôle de son fils Bone, le réalisateur ne voulait pas d'acteur professionnel. Après un casting sauvage dans les fermes de l'Ontario, son choix se porte sur Frank Oulton, alors âgé de 8 ans. Pour le rôle d'Evan, il désirait un acteur dont il ne dévoile pas l'identité mais "que tout le monde me déconseillait, raison supplémentaire pour que je le veuille, mais ça n’a pas pu se faire." Finalement, Imogen Poots lui parle de Callum Turner avec lequel elle avait tourné Green Room.

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