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    L'Ultima Spiaggia
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    2,9
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    3 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 175 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 septembre 2016
    Pedocin est une plage de Trieste en Italie. Le lieu a la spécificité d’être coupée en deux avec un mur, séparant ainsi les femmes des hommes. Au travers d’un documentaire, les réalisateurs ont souhaité faire un portrait de ces plagistes principalement retraités. Alors que le sujet aurait pu ouvrir sur bon nombre de thématiques, comme la discrimination et la ségrégation hommes-femmes, les cinéastes se sont contentés de poser leur caméra d’un côté et de l’autre et de laisser faire le naturel. C’est ainsi que les vieillards se prennent la tête pour une chaise et que les mamies jouent aux cartes en racontant des potins. Pendant ce temps, madame la femme de ménage se fatigue à ramasser les déchets et les méduses échouées sur la plage. Ne vous fiez pas à ce qu’on essaie de vous faire croire, L’ultima Spiaggia n’est pas drôle mais plutôt d’un ennui total. Le film aura d’ailleurs été critiqué à Cannes et bien heureusement pour les prochains qui oseront découvrir cette apostrophe, la durée a été raccourcie de quinze minutes. Connaître l’existence de cette plage, peut-être la seule en Europe, est intéressant. Mais nous vous proposons d’aller faire un tour sur la côte plutôt que de vous infliger ce misérable kaléidoscope.
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    velocio
    velocio

    1 174 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    A Trieste, au nord-est de l’Italie, on peut trouver la dernière plage d’Europe où les hommes et les femmes sont séparés. Un mur en béton d’une hauteur de 3 mètres partage cette plage de galets en deux parties et se prolonge sur une dizaine de mètres dans la mer. «Seuls les enfants, jusqu’à l’âge de 12 ans ont le droit de circuler librement de part et d’autre du mur. Après on devient soit une femme, soit un homme». Ce mur existe depuis 1903, du temps où Trieste appartenait à l’empire austro-hongrois et il avait été construit pour ménager la décence. "L’ultima spiaggia", documentaire du grec Thanos Anastopoulos et de l’italien Davide Del Degan, nous entraîne dans les conversations qui, chaque jour quand le temps le permet, se nouent entre les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Des deux côtés, la population qui fréquente ces plages payantes est le plus souvent âgée et les conversations qu’on entend marquent une autre frontière entre les hommes et les femmes : les hommes parlent souvent de la mort et on sent chez eux la peur de mourir ; chez les femmes, les conversations sont beaucoup plus joyeuses, elles veulent vivre. Ce mur qui a ses origines dans un passé lointain se confronte aujourd’hui avec les murs qui se construisent un peu partout en Europe pour entraver l’arrivée des migrants en provenance d’Afrique ou du Moyen Orient. Est-ce vraiment un hasard si les deux réalisateurs sont l’un grec, l’autre italien, la Grèce et l’Italie étant les deux pays d’Europe les plus touchés par l’arrivée des migrants ?
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2016
    Trieste, en fin de saison. Des hommes et des femmes âgés regardent la mer, évidée de ses touristes. Puis, les réalisateurs font un bond en arrière, au début de l'été, plantant leur caméra dans cette sorte de huis clos théâtral, une résidence balnéaire où les touristes pointent leur ticket à l'entrée comme à la piscine, dans le métro ou au cinéma. "L'ultima Spiaggia" n'est pas un reportage sur des gens qui passent un été à Trieste. C'est une mise en abîme d'une véritable comédie humaine où il est question de vie, de mort, de politique, d'amour, d'ennui, de moqueries, de handicaps, de chats et de mouettes gloutonnes, à la manière même de l'affiche constellée de ces dessins d'hommes et de femmes sur le sable blanc. Les réalisateurs sont parvenus à faire jouer leurs protagonistes sur la scène de leur propre vie. Ils se livrent ainsi totalement, parfois en toute impudeur, comme les jeunes gens le font à la télévision dans les émissions de télé-réalité. Sauf qu'ici, les réalisateurs attachent une grande importance à ne jamais verser dans le mépris ou la raillerie. Ils aiment leurs personnages, et cet amour illumine la mer rocailleuse où on les voit parfois depuis le fond noir nager. Le montage est formidablement mené. Le récit alterne avec quelques incursions dans l'histoire de l'Italie, comme des intrusions dans le souvenir de ces personnes âgées qui ont vécu l'Europe occupée, le communisme des pays de l'Est et les vagues d'immigration vers l'Italie. "L'ultima Spiaggia", au sens peut-être de la dernière scène de vie de ces personnages qui se donnent à leurs réalisateurs, constitue une balade poétique et sensible dans le cœur même de toutes nos humanités. On regrettera un format trop long, des répétitions, des excès de paroles, mais on se souviendra surtout de la générosité aimante des touristes vieillissants, pour certains d'entre eux, jusqu'à la mort.
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