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    La Jeune Fille Sans Mains
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    3,8
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    35 critiques spectateurs

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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 172 abonnés 3 973 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    La Jeune Fille sans mains est l’adaptation d’un conte sombre de Grimm. Construit de façon inédite, ce film a été entièrement peint sur papier. Tout d’abord nous sommes en admiration devant la beauté des peintures et les bruitages qui donnent un sentiment de réel. On oublie que tout n’est que métaphores. Puis la peur nous prend, face à la violence de cette histoire. On n’accepte pas tout ce mal qui se répand sur cette fille. Heureusement la douce voix de Jérémie Elkaïm apaise presque ces tensions. Presque parce-que tout cela semble trop beau et en effet, le mal s’abat encore. Voici un conte poétique charnel de toute beauté mais qui décrit avec dureté la douleur. La Jeune Fille sans mains est un dessin animé pour adultes car il restera difficile de faire oublier certaines images marquantes aux petiots.
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    Julien H.
    Julien H.

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 décembre 2016
    Film qui a seulement comme intérêt ses graphismes et délaisse le scénario. Les graphismes, réalisé par un cp sont pitoyables, c'est pour vous dire le néant du scénario. À éviter !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    581 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2019
    Il est indéniable que Sébastien Laudenbach dispose d’un véritable talent pictural, puisque s’enchaînent sous nos yeux émerveillés des tableaux tous plus éblouissants les uns que les autres, où la couleur retrouve son énergie primaire, celle d’un coup de pinceau, celle d’une esquisse encore inachevée et qui le restera. Car La Jeune Fille sans mains est à l’image de ce parti-pris esthétique : insaisissable et incomplet. Derrière le conte très sombre des frères Grimm, le film peine à éviter cette impression d’empilement des toiles certes magnifiques, mais vides d’émotions cinématographiques ; on ne ressent que trop peu le capital sensible qu’une telle œuvre aurait dû dégager, la faute certainement à un geste artistique qui, s’il fonctionne un temps, s’épuise assez vite. Il y a là un potentiel énorme, et une vision esthétique qui mériterait une exposition dans l’un des plus prestigieux musées français. Le choix d’en faire une œuvre de cinéma reste, quant à lui, plus discutable : les formes ébauchées tendent à manquer l’incarnation qu’elles étaient pourtant censé susciter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Une petite perle douce et brutale, tendre et sanguinolente, un film qui dit tout l'amour des femmes pour la vie, un crayonné tout en estampe qui fait scénario, un film d'animation tiré d'un conte de Grimm qui touche par son message : il faut quitter son passé, si douloureux soit ce choix, pour construire ce qui nous fait être nous, des êtres uniques...
    Uther Zendrest
    Uther Zendrest

    2 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 octobre 2018
    On ne peut qu'admirer le travail du réalisateur qui a tout fait lui-même en si peu de temps. Mais les dessins, dont la qualité graphique est réelle, ont un manque évident de profondeur et aurait eu besoin d'être beaucoup plus enrichi. Le résultat est davantage celui d'un court-métrage un peu plus long que d'un véritable film d'animation léché qu'il aurait pu être.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    919 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2017
    Le conte de Grimm en lui-même est plutôt dur mais il finit bien!!!!!
    Je n’ai pas vraiment adhéré au style graphique évanescent aux traits presque invisibles. Le fait est que l’action est dure à suivre car tout est presque évoqué plus que dépeint.
    Il y a par contre une poésie visuelle certaine.
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Tous les recueils de contes, y compris ceux qui ont été écrits pour les enfants, pourraient avoir pour titre celui qu'a choisi Villiers de l'Isle Adam: "Contes Cruels". Le récit adapté par Sébastien Laudenbach provient; lui, des contes de Frères Grimm et il est particulièrement terrifiant. La jeune fille du titre non seulement perd réellement ses mains mais c'est son propre père qui les lui coupe. Et cela pour quoi? Pour obtenir la richesse, pour rester en possession d'une profusion d'or! La jeune fille, elle, après avoir perdu ses mains, n'est pas au bout de ses souffrances et de ses peurs. Fort heureusement, elle connaît aussi des joies. Pour mettre en scène une histoire aussi terrible, Sébastien Laudenbach se contente de dessins très stylisés, parcimonieux, et de quelques touches de couleurs. Et c'est très beau. Le conte est cruel mais chacune des scènes est belle comme une peinture de Matisse. 8/10
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    220 abonnés 2 858 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    Exactement ce à quoi je m'attendais.. je savais que ça allait être étrange, avec un graphisme au pinceau un peu particulier mais à la limite ce n'est pas ça qui m'a gêné ! J'ai aimé l'histoire, le conte tiré des recueils des Frères Grimm mais ce que je n'ai pas aimé du tout et qui m'a empêché d'apprécier ce film, c'est le jeu des acteurs ! C'est froid, c'est mal joué, c'est monocorde (la palme à Mr Elkaim que je n'aime décidément pas mais pas pantoute) et cela m'a tellement refroidi que j'ai fini par lâcher ! Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 février 2020
    "La jeune fille" sans main raconte l'histoire des péripéties d'une femme qui a été vendu au diable par son père. Je dois d'abord avouer que Sebastien Laudenbach a un vrai talent d'animation et cette technique - bien qu'a mon sens bien plus efficace dans son court métrage "La force" - est particulièrement originale et poétique. Cela nous sort de l'animation numérique qui est omniprésente sur le marché du long métrage d'animation français. On revient ici à une animation traditionnelle au pinceau et au style graphique très épuré. Cela lui a d'ailleurs valu d'être acclamé par tout le milieu du cinéma, comme d'une merveille d'animation qui ose parler de tabou et de violence dans notre société si fermée d'esprit. Une œuvre engagée en somme.
    Pour ma part je trouve ce film dangereux, notamment pour les femmes. Le personnage dépeint dans ce long métrage est le cliché d'une "femme forte" entièrement basée sur la vision d'un homme plein de fantasmes et à la pensée, à mon sens, un poil misogyne. Il cherche à nous vendre une femme exposée en brisant des tabous comme le sexe, l'urine, les excrément, ce qui est certes une bonne idée car on a tous marre de la femme pure qu'on nous sert toujours... Cependant tout est absolument gâché sur une hypersexualisation de ce personnage. Ce n'est pas la nudité qui dérange dans ce film mais la manière dont c'est cadré, dont le corps est représenté, et comment les expressions sont dessinées. La comédienne de doublage est dirigée de telle manière qu'on a l'impression de l'entendre jouir à chaque scène.. Mais pourquoi ? Ce personnage aurait pu être très intéressant si elle n'était pas lissée au maximum pour que la seule chose que l'on voit d'elle soit son vagin. Pour ce qui est des autres personnages il n'y a rien, seulement le jardinier qui est un personnage plutôt intéressant avec un peu de profondeur.
    Pour moi ce film est dangereux parce que dans les écoles d'animation ce réalisateur est acclamé. Il montre l'exemple d'un film osé, engagé et original. Mais ce n'est pourtant qu'une représentation féminine clichée et inintéressante qui se fait passer pour un personnage progressiste. Merci pour cette vision de la femme qui date de trois génération !!

    spoiler: Aussi en ce qui concerne la nuit de noce du prince et de la fille sans main avec la tache de sang qui se trouve dans le lit : il faut savoir qu'un tiers des femmes ne possèdent pas d’hymen et que d'autres l'on déjà déchiré (notamment par des sports tel que l'équitation ou la danse), ou bien il peut ne pas se déchiré lors de l'acte, ou enfin il peut se déchirer mais ne pas saigner. Aussi dans beaucoup de pays du monde la virginité d'une femme est "assurée" par ce fameux sang qui est "sensé" couler lors du premier rapport, et cela fait souffrir énormément de femmes et de filles accusées à tort d'avoir coucher avant le mariage. Certaines se font même opérer afin d'avoir un hymen ce qui peut amener à des complications médicales et des douleurs au moment du premier acte qui est alors, oui, très sanglant. Merci donc à ce film d'encourager cette idée reçue qui fait souffrir autant de femme dans ce monde !!!
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2017
    Adapté d’un conte des frères Grimm, La Jeune fille sans mains, réalisé par Sébastien Laudenbach, est une prouesse d’animation à la française, bouleversant les codes du genre à tous les niveaux.

    Son nom ne vous dit sûrement rien, mais Sébastien Laudenbach mérite qu’on parle de lui. Il est connu dans le milieu pour ses courts-métrages d’animation qui tournent dans les festivals depuis une vingtaine d’années. En 1998 sortait Journal, commentaire de sa vie où on peut voir se multiplier les techniques d’animations. Elles sont aussi superbes que le discours est sincère et direct.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Avec un art du trait sobre et agile, Sébastien Laudenbach trace une libre adaptation d’un conte des frères Grimm, "La jeune fille sans mains". Abordant de nombreux thèmes dont le rapport au corps tout au long de la vie, ce conte narre l’histoire cruelle de l’émancipation d’une jeune fille qui va devoir prendre sa vie en main, sans mains. Plutôt pour les grands que pour les petits, ce conte est d’une noirceur diffuse, métaphore des coups durs de la vie, qui fort heureusement se termine sur une touche de lumière gracieuse.

    Sombre et poétique, "La jeune fille sans mains" est un petit bijou d’animation sur papier entièrement orchestrée par Sébastien Laudenbach d’une main de maître.

    de chroniques sur mon blog Plume et pellicule.wordpress
    montecristo59
    montecristo59

    33 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 janvier 2017
    Sébastien Laudendach est encensé par un déferlement de dithyrambes dans la presse, ce que j'ai trouvé un peu excessif en sortant de son long métrage.
    D'abord, il faut le dire, j'ai été séduit, comme tous les adultes un tant soit peu critiques vis à vis des superproductions habituelles, formatées pour plaire à grand renfort de technologie 3D par les studios les plus en vue dans le monde de l'animation. "La tortue rouge" s'était récemment distingué lui aussi du lot commun et ça s'était révélé plutôt payant en terme d'audience, je crois (Ce long, très long métrage m'avait séduit d'un bout à l'autre par son côté contemplatif, philosophique et apaisant, par la fluidité du graphisme volontairement épuré d'une puissance surprenante, par des harmonies colorées très maîtrisées et une bande son originale, sans réel dialogue). "La jeune fille sans main", quant à lui, joue aussi la carte de l'originalité, encore plus radicalement peut-être, par un parti pris d'épure. Au début ça a fonctionné pour moi, et de loin en loin tout le long du film certains passages m'ont paru bien servis par ce parti-pris : je pense aux séquences évoquant les longues errances des personnages par un tournoiement de paysages schématisés ou la symbolique de la guerre par un défilement de tableaux vite brossés, je pense aussi à cette scène de la danse dans le jardin enchanté qui semble comme une convocation de Matisse... Mais assez vite, hormis lors de ces "moments de grâce", j'ai trouvé que cette économie de moyens redondante desservait le récit, lui donnait de la sécheresse, et l'ennui a pointé le bout de son nez. J'ai d'ailleurs vu des spectateurs quitter la salle avec leurs petits qui n'accrochaient pas. La palette colorée m'a finalement parue un peu pauvre elle aussi, des lignes discrètement pulsatiles et un peu fluo peinant à l'animer même s'ils sont souvent bien venus. Enfin, je n'ai rien trouvé de très original à la bande son et les dialogues, lus un peu laborieusement, auraient pour moi gagné à passer plus en avant... La critique est facile, certes, et l'art est difficile. Et des qualités artistiques, ce film n'en manque pas. Mais à mon sens la plastique et la rythmique qu'il adopte auraient mieux convenu à un format court ou moyen métrage....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2016
    Magnifique film d'animation!
    Très poétique, poignant et intelligent !
    J'ai redécouvert grâce ce film ce conte qui raconte les étapes d'une jeune femme pour arriver à l'âge de la maturité.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    96 abonnés 2 926 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Un dessin animé original dans sa forme : dessins, couleurs et mouvements assez poétiques. C'est un conte des frères Grimm dont l'histoire est globalement, dans ses traits principaux respectée, cela est un bon point car c'est un conte peu connu. L'univers s'adapte bien au style particulier utilisé et c'est un vrai film bien scénarisé, cependant ne pas croire que c'est pour les enfants car il y a des aspects horrifiques qui se rapproche du fantastique et très cru (sans ménagement). La qualité et créativité du dessin est bien là et intéressante, cela vaut de découvrir ce dessin animé tout en poésie et sombritude (ce mot est présent sur wiktionnaire). spoiler: Heureusement au final le diable n'obtiendra pas ce qu'il recherche, il aura piégé le père mais non réussit à s'emparer de sa fille qui a aussi obtenu de l'aide de la rivière et d'une source et a eu pour abri une maison ayant appartenu à un ermite.
    raphaelK
    raphaelK

    14 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2018
    Touchant, ce film d'animation hors normes offre aussi quelques purs moments de beauté graphique, tels que la descente de nuit le long de la rivière (ponctuée de fleurs bleues). Un régal pour les yeux autant que pour l'imagination, sollicitée en permanence.
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