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vivaBFG
11 abonnés
1 150 critiques
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4,0
Publiée le 6 septembre 2020
Un bon thriller au scénario parfait qui ne laisse aucune place à imprécision. On est captivé du début à la fin. Seule la fin parait un tantinet rocambolesque mais c'est le choix du réalisateur euh de la Warner, alors, il faut le respecter. A voir par tous les amateurs de thriller et de Hitchcock.
La Loi du Silence , bien que ne rentrant pas dans la liste officielle des chefs d'oeuvre du Maître, il est urgent de reconsidérer ce film comme une pièce maîtresse dans sa filmographie. Pour ses premiers plans Langiens et la beauté de sa photo toute en contraste et bien sur pour la présence habitée et éblouissante d'intensité de Monty Clift dont l'aura est telle qu'il rend ,et c'est le principal problème du film, la performance d'Anne Baxter totalement insignifiante et saturée de fadeur.
Quel film ! On voit la lutte de monty. Il a deux choix mais aucun n'est acceptable : se taire et risquer la mort ou bien parler et trahir sa religion et ce en quoi
Est-ce vraiment Hitchcock qui a scénarisé ce film ? C'est foncièrement saugrenu par moments, à l'image de la musique : par exemple, au début, Dimitri Tiomkin reprend maladroitement le Die Irae que Berlioz lui-même avait récupéré (et encore plus tard Kubrick) - mais où est Bernard Hermann ! Quant au reste, si ce n'est l'incroyable présence de Montgomery Clift, c'est quelque peu raté, et pas seulement parce que le film a mal vieilli. L'idée de départ était pourtant intéressante, c'est dommage.
La Loi du Silence, 1952, d’Alfred Hitchcock, avec Montgomery Clift, Karl Malden, Anne Baxter. Clift joue un prêtre accusé à tort d’un meurtre, pour lequel il a recueilli en confession, les aveux du coupable. Notre héros, le Père Logan, campé par un acteur toujours un peu fragile et vulnérable, christique même, malgré ses yeux lagon des îles, protège l’assassin par l’incontournable principe du secret de la confession, qu’à aucun moment, bien sûr, il ne songe à remettre en cause. On connaît dès le début du film le meurtrier (astuce reprise par Colombo !). Le suspens tient donc au cheminement de la vérité que pourront faire l’inspecteur, le juge, puis les jurés lors du procès. Hitchcock nous offre un cadre religieux qu’il semble bien connaître. Final moralement propret.
Un Hitchcock secondaire qui exploite jusqu'à l'excès le secret de la confessio. L'idée est plaisante sur le papier mais le scénario ne va pas plus loin et ne gagne jamais en profondeur. L'ensemble se laisse cependant regarder grâce au talent naturel de metteur en scène d'Alfred Hitchcock. Rien d'inoubliable.
Le thème de la confession est ici traité comme il se doit : avec l'incompréhension nécessaire à qui n'est pas catholique. Les juges en France font désormais la chasse aux prêtres et aux évêques qui refusent obstinément de rompre cette "loi du silence", une loi absolument imprescriptible et inaltérable ! Le père Logan, campé avec talent par Montgomery Clift, risque la pendaison pour vouloir, comme il le doit, respecter ses engagements. Tout a l'air trop naïf, finalement, simplement parce que "la réalité dépasse la fiction". Et Hitchcock est ici plus dans la réalité que dans la fiction.
Hitchcook seul pouvait se tirer de cette histoire. Sous certains aspects des incohérences, je doute que un prêtre soit assujetti à garder le silence en ces circonstances. Par ailleurs la fin est un peu tirée par les cheveux Mais, malgré tout Hitch s'en sort remarquablement, et l'interprétation de M.Clift est remarquable.
Bon film méconnu de Hictchcock, avec un superbe Montgomery Clift. Ce dernier joue un prêtre qui n'a qu'à ouvrir la bouche pour désigner le vrai coupable du crime dont il est accusé, mais qui ne le peut, coincé qu'il est par le secret de la confession. Hitchcock, qui était catholique si je ne m'abuse, a dû trouver de quoi satisfaire ses interrogations religieuses dans ce film assez brillant, qui creuse plutôt bien la notion de dilemme. Pour une fois, la mise en scène du Maître est assez discrète. Sans doute veut-il s'effacer derrière un sujet qui lui tient à coeur. Néanmoins, les premières images sont magnifiques, et en apprendraient beaucoup à certains réalisateurs "réputés" aujourd'hui.
Pas le plus grand Hitchcock mais assurément un grand film, ou finalement à cause d'une confession que le prêtre ne peut reveler, il porte le poids du crime jusqu'à endosser la responsabilité et risquer la pendaison. Un film admirable, avec des plans superbes et une musique magnifique. Mais si ce film est devenu célèbre c'est surtout par la prestation exceptionnelle de Montgomery Clift, acteur écorché vif , d'une incroyable beauté et qui livre, tout en retenue , une prestation d'une telle puissance qu'elle devient inoubliable.
Tout y était apparemment pour faire de ce Hitchcock un très bon film : basé sur le fait que les prêtres ne peuvent pas révéler les confessions, il a bien développé introspection, transfert de culpabilité et même frustration sexuelle par une magnifique photo et l'interprétation magistrale de Montgomery Cliff.spoiler: (jamais ils ne retournera avec "Hitch")
Cependant, cet « Hitchcock » est resté trop mal connu, faute à l’environnement Québécois alors qu’à quelques phrases près tout est en anglais spoiler: (et le reste est en Français et non en canadien français ?) et qu’aux USA, majoritairement protestante la « loi du silence » de la confession n’a pas lieu d’être Alors...
Cela faisait un bout de temps que je voulais voir ce Hitchcock. Du point de vue cinéma c'est correct, rien à redire. Reconnait on à coup sûr la patte du maître ? Pas évident. Une seule facétie, le vélo du vicaire qui agace le curé et qui tombe au mauvais moment. Pas de leurres ni de fausses pistes, le récit est linéaire. Le suspense est créé par le sursaut d'honnêteté de la femme de l'assassin dans le twist final. Les acteurs sont tous bons et bien dirigés. Anne Baxter élégante, comme les aimait Hitchcock, et sensible. Clift a bien assimilé la gestuelle du prêtre catholique. Sa double vie alternative d'amoureux puis de prêtre est tout à fait plausible. L'assassin allemand est psychologiquement complexe. On vient de voir un bedeau mettre le feu à la cathédrale de Nantes et assassiner lui aussi. Le cas n'est donc pas unique. Le silence du prêtre après avoir reçu la confession de l'assassin est la norme dans la religion catholique. Cela n'en reste pas moins admirable, même si on comprend que cela agace les non catholiques au point que les autorités australiennes veulent qu'on lève ce secret. Le personnage du procureur est intéressant, digne du Marcel Aymé de "la tête des autres". Mondain, faussement chaleureux et compatissant pendant l'enquête, puis impitoyable lors du procès. Karl Malden en flic obstiné ici est aussi bon qu'en ecclésiastique avec Marlon Brando dans "Sur les quais" ou en pistolero avec le même dans la "vengeance aux deux visages". Des trognes comme la sienne ou celle d'Ernest Borgnine ont éclairé le cinéma des années cinquante. Ma conclusion : "la loi du silence" est un bon film.