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David-37
8 abonnés
77 critiques
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2,0
Publiée le 21 juin 2020
Je n'arrive franchement pas à comprendre l'engouement de la presse pour ce film d'une lenteur et d'une inconsistance scénaristique soporifique, aux antipodes du magnifique Interstellar de Nolan. James Gray nous a habitué à tellement mieux que ce pâle périple métaphysique totalement anémié. De très belles images, une BO intéressante, point barre. Sans doute suis-je passé totalement à côté du film mais il n'en reste pas moins qu'un seul mot est à même de qualifier mon opinion : déception.
AU COEUR DES TENEBRES. Attention grand film d'une infinie beauté. L'immensité et ses blessures cérébrales en voix off sur une musique en apesanteur. L'espace nous appartient et l'humanité se développe dans une aventure spatiale, envoûtante et planante. Contemplons cet espace, ce chant du cygne. Un ballet dans le cosmos sur tyrannie de la fa(r)ce humaine. Et que ce vaste monde poursuive sa course folle.
J’ai trouvé ce film très réaliste et j’ai fortement apprécié les personnages et décors. L’histoire est bien trouvée, bref, un film que je recommande fortement.
Mon Dieu cette daube! Des invraisemblances à tout va pour un film sans aucune surprise, aucune. C'est long, c'est lent, C'est chiant! Brad Pitt ne sauve pas grand chose, même pas la médiocrité de ce film. C'est prétentieux et sans intérêt. D'autres ont bien mieux réussi dans le genre alors ne vous attardez pas sur celui-ci.
Des plans magnifiques et un début franchement réussi laisse croire au meilleur, puis assez vite le rythme retombe, le temps s'étire et notre intérêt se dissipe.
3 410 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 10 juin 2020
Je suis un grand fan de films de science-fiction quand les films ont vraiment un sens. Aussi visuellement impressionnant que cela puisse être parfois, Ad Astra essaie d'être un drame psychologique se déroulant dans l'espace. Seulement cela est presque une insulte au genre de science-fiction spatiale. Vous voyez clairement qu'un film échoue lorsqu'un sujet grandiose ou très abstrait tourne autour des histoires personnelles d'un personnage ou deux, cela fait bon marché ou bâclé. Est-ce donc un film de science-fiction ? Est-ce un film spatial ? Est-ce un drame psychologique ? L'intrigue d'Ad Astra est complètement absurde. Aucun des personnages n'a été suffisamment développé pour que l'on s'en soucie. Brad Pitt est tellement ennuyeux dans ce film. C'est fondamentalement l'histoire de Brad Pitt ayant des problèmes de papa et des problèmes de relations en général qui se déroule dans l'espace...
Sous ces grands airs de film spacial. Ad Astra se révèle être un long voyage onirique qui invite le spectateur à un récit intimiste très psychanalytique qui, au bout du compte, s'avère être un long processus de guérison, de réconciliation avec le passé de son personnage en quête d'identité.
Quel ennui ! Pourtant, cela aurait pu être.un excellent film avec un bon Brad Pitt. Au lieu de cela, un film qui traine en longueur, une voix off omniprésente qui vous sussurre une litanie de phrases de philosophie. De très belles images cependant.. Dans l'espace, personne ne vous entend ronfler
On nous dit ici que James Gray a été impressionné par Apocalypse Now. Sans blague ? Parce que franchement, on prend un bon mixeur : on y colle Au Coeur des Ténèbres, 2001 et Planète Interdite et ça nous crache ça. Impérial comme à son habitude, Brad Pitt fait le job sans jamais sombrer dans le ridicule et c'est un exploit. On a le plaisir d'apercevoir rapidement la formidable Ruth Negga (faut bien manger) qui fut bouleversante dans le merveilleux Loving et... c'est tout. On s'ennuie, on compile les multiples incohérences du scénario et puis... c'est tout. C'est beau, nous dit-on ? Mouais... Certains convoquent Terrence Mallick... Oui, là aussi, on sent bien l'influence de la scène d'ouverture du Nouveau Monde (je dis "influence" pour être gentil... même la musique est pompée...). Et si le film dure deux heures, c'est parce que l'espace est un bon alibi pour utiliser à tour de bras le ralenti, artifice utilisé à tour de bras pour rallonger les films et augmenter la vente de popcorn dans les salles (on a tranquillement le temps d'aller acheter son seau... puis retourner acheter la boisson, sans qu'il ne se soit rien passé). Tout ça se prend tellement au sérieux spoiler: que Donald Sutherland préfère jeter l'éponge dès le début. Au moins, dans Space Cowboys, il y avait la dose d'humour qui désamorce, donne l'impression qu'on n'est pas à ce point imbu de son "oeuvre".
Non, sérieux : lourd, indigeste, lent, prétentieux et creux.
Quand on voit le casting et l’originalité du projet, on se dit que ça peut être top. Alors, pourquoi choisir des personnages antipathiques et surtout sans empathie, sans émotions pour l’autre? Quand on veut se centrer sur les sentiments et sur le parcours personnel, il faut permettre au spectateur de s’immerger dans leur psychisme. Je n’ai pas eu assez d’atomes crochus avec ces personnages centrés sur eux même et sur leur projet. Dommage, il y avait matière à proposer autre chose
Une belle épopée spatiale !! Visuellement c'est réussis avec de belles images et des FX réussis !! On est loin d'un film catastrophe avec des scènes spectaculaires !! Au contraire, le film se veut plus intime avec une mise en place qui prend son temps !! D'ailleurs le manque de rythme se fait sentir par moment avec une histoire pas toujours excitante autour du père du héros !!
Même si James Gray, contrairement à Nolan et Cuaron, ne s'embarrasse pas de vraisemblance scientifique, on pense bien sûr beaucoup à 'Interstellar' et 'Gravity' devant 'Ad Astra'. Ici aussi, le voyage spatial est l'occasion pour le personnage principal, Roy, d'une réflexion existentielle à propos de ce qui le rattache à la terre, à la vie, et à son père. Bien qu'un peu attendu, ce parti pris fait mouche, et est parfaitement mis en valeur par un travail magnifique sur la photographie, la lumière, et la bande sonore, qui donne à 'Ad Astra' les contours duveteux et mystérieux du songe.
Je l'ai dit et répété, je considère James Gray comme l'un des meilleurs réalisateurs au monde. Il est monté en puissance sur ses premiers films jusqu'à Two Lovers, son chef d'oeuvre qui est à mon avis le meilleur de ses films. The Immigrant était plus austère et à mon avis moins réussi, mais j'avais adoré The Lost City of Z, qui était le fruit de son projet le plus ancien, qu'il avait eu tant de mal à financer et qui avait failli ne jamais voir le jour. C'est grâce à Brad Pitt que le projet avait pu se faire, lui qui avait financé une partie importante du film en tant que producteur du film. Hélas, il n'avait pu jouer dedans, étant engagé dans d'autres projets concomitants. Ce n'était que partie remise, assurait-il. Deux ans plus tard, bingo, avec le premier film spatial tant pour le réalisateur que pour l'acteur. Réunir ce qui se fait de mieux devant et derrière la caméra avait quelque chose d'assez jouissif pour les cinéphiles, et je n'ai pas été déçu. Gray a un talent certain pour créer une atmosphère pesante dans ces films. Pourquoi ? Parce les enjeux sont toujours à l'échelle humaine. Ici, ce qui importe n'est pas de savoir si Brad Pitt va sauver l'humanité, mais s'il va retrouver son père, qu'il connaît davantage de la bouche des autres que de ses propres souvenirs. Cette absence de repères, cette identité faussée, altérée par le regard des autres, est un handicap qui ressort comme une force aux yeux des recruteurs qui voient en lui un être infaillible dénué d'émotions, dont le rythme cardiaque ne s'emballe jamais. La mission toute particulière d'aller chercher son père aux confins de l'univers connu allie à la fois les difficultés techniques mais aussi ce supplément d'âme lié à la relation quasi inexistante entre un père et son fils. Le film nous offre quelques séquences splendides, comme une course poursuite lunaire mémorable, et des plans hyper travaillés avec une qualité photo très soignée. Le film reste longtemps en tête ; on y revient dans des moments de calme, et il fait son travail quelques jours après l'avoir vu.
Je viens d ele voir le film. Je comprends pourquoi ce film peut amener une telle différence de notation. Pour ma aprt, si les trete premiere sminutes sont assez sympas,le resste deveint insipide et franchement ennuyeux...quel dommage. Avec d els acteurs on aurais aimé que ceux-ci nous prennent dans leur jeu. e n'est aps le cas et je me demande même si Brad Pitt, Doanld Sintherland et Tommy Lee jones ne s'ennuie aps dans long, long, long, metrage.