Derniers Avis : Ad Astra - Page 19

Un film assez déconcertant mélant action et réflexion. L'ensemble fonctionne plutôt bien malgré quelques longueurs et invraissemblances. Un belle interprétation et de belles images vous tiennent en éveil jusqu'à la fin.

C'eût put être un bon film, il n'est au final que passable.
Dès l'intro, la bande-son et les prises de vue posent la barre: on veut taper aussi haut que Kubrick et son 2001 ou Ridley Scott avec son Martian.
Les premières scènes sont d'ailleurs assez engageantes, mais on sombre rapidement dans le cérébro-onanisme psychologique, et ce sera hélas un des grands thèmes du film.
En effet, on a affaire, en guise de héro, à un astronaute -et dans une moindre mesure une agence spatiale- obsédés par la psychologie, l'introspection et l'expression de cette dernière dans des monologues interminables et parfaitement invraisemblables.
On retrouve aussi les bondieuseries habituelles des Américains, mais elles sont si déplacées que c'en est catastrophique pour la crédibilité de l'oeuvre.
L'action -si, il y en a- est assez bien filmée mais semble n'arriver que pour remplir péniblement un quota syndical.
Les personnages secondaires sont tellement inutiles qu'ils meurent à peu près tous (il est vrai que c'est ce qu'il y a de plus simple pour s'en débarrasser, mais tout de même, la corde est un peu grosse)!
L'opposition (et non confrontation comme la VF a bêtement traduit ce faux-ami) des deux "protagonistes" se résume au final à un "dilemme" psychologique sur les thèmes de la transmission des pêchés du père au fils et du risque de devenir ce que l'on combat.
C'est à force de café que l'on tiendra jusqu'à la fin, en queue de poisson, ponctuée d'une énième virgule psychologique, laissant le spectateur dans un état plus végétatif qu'une botte de poireaux.
Le générique de fin est cependant là pour nous rappeler qu'on attendait du Kubrick-like...
Finalement, la fin de 2001 a presque plus de sens que l'intégralité de ce ratage.

Dommage...

Aïe ! Comment James Gray a-t-il pu se perdre à ce point dans les confins de l’univers (et nous avec) en glissant, comme pour agrémenter ce long voyage, des séquences bien peu crédibles qui ruinent la volonté réaliste du film ?! (La plus drôle étant celle où Brad Pitt joue à Capitaine America avec un morceau de panneau solaire en guise de bouclier !) Que les critiques (professionnels ?) se pâment de concert sans trouver à y redire est inquiétant ! Et oser comparer ce « fourvoyage » (on m’autorisera ce barbarisme !) à un chef-d’œuvre tel « 2001... » de Kubrick ou l’excellent « Gravity » c’est se fourvoyer avec le réalisateur par complaisance ou aveuglement ! Bref, outre Brad Pitt, sobre (sans jeu de mots) et portant le film (et la combinaison d’astronaute) à bout de bras, grosse déception malgré quelques scènes de toute beauté.

Le monologue ennuyeux d'un astronaute avec des problèmes psychologique + scénario lent et invraisemblable = ad astra.

D'un ennui proprement intersidéral!! Il ne se passe RIEN, c'est mou, c'est lent, c'est horrible!! 2h qui pourraient largement tenir en 30/40 minutes, aucune émotion (si ce n'est un ennui MORTEL!!), mal joué, une dimension psychologique grotesque, invraisemblable et inter-minable!! Gardez votre argent!! Beau visuellement, certes, mais sans AUCUN autre intérêt...

Ad Astra n’est peut être pas le film de l’année mais cela reste un excellent divertissement et plaisir pour les yeux au cinéma. Les images sont magnifiques à regarder dans un espace calme et apaisant. L’histoire plutôt banale, n’est pas trop dérangeante du fait d’un bon casting présent pour le justifier. De plus, les longs monologues du personnage principal sont très bien écrits et montrent bien l’évolution d’un homme seul au cours de sa quête pour retrouver son père. Ce film n’est pas un chef d’œuvre mais mérite d’être vu au moins une fois.

C'est typiquement le film qui va totalement diviser les gens, soit on embarque dans le voyage et on peut le considérer comme un chef-d'oeuvre soit on reste à quai et se sera une torture. Je me classe dans la première catégorie. Les purs fans de SF amateur de spectaculaire n'y trouveront pas leur compte, James Gray prend des risques énormes et va totalement à l'opposé de l'univers habituels de ce genre de film, il n'est pas contemplatif mais très intimiste. Ce n'est pas un spécialiste du genre, on trouve d'ailleurs quelques petites incohérences dans le déroulé de l'action pur mais l’intérêt du film n'est clairement pas la. La thématique principal de James Gray a toujours été la famille, c'est toujours le cas ici. La figure du héros, la relation père-fils, la quête de soi, l'univers spatial n'est en fait qu'un prétexte pour Gray pour démontrer ses thèmes de prédilections. L'odyssée est avant tout intérieur, pas spatiale.

Mon dieu qu'es que c'est mauvais et sans saveur sa manque de rythme on dirait un film pour les dépressifs c'est poussif et d'un ennui mortel

Beaucoup de gens attendaient ce film comme une promesse vraiment intéressante. "Ad Astra" ne me faisait pas vraiment envie, mais je me suis laissé tenter par l'engouement autour du projet. Et, au final, l'ensemble des critiques se retrouve à n'être que plutôt mitigé, malgré la promesse que pouvait apporter ce long-métrage. Personnellement, je suis également plutôt en accord avec la masse : j'ai trouvé le film correct, mais loin d'être vraiment marquant. Réalisé par James Gray, le film propose une expérience qui pouvait pourtant se montrer comme assez intéressante, mais qui est malheureusement trop limitée. Visuellement, c'est surtout là où le film réussit à montrer le plus de son potentiel. C'est très joli, notamment grâce à des effets spéciaux au rendez-vous et à des décors vraiment impressionnants. C'est vraiment la grande force du film, on ressens parfaitement le fait que nous sommes dans l'espace. Il y a un joli travail fait sur le réalisme et sur le rendu de la beauté de l'espace, et j'ai particulièrement apprécié le tout. Malheureusement, une fois tout cela passé, et une fois que nous avons bien compris que Brad Pitt était encore en forme, le film s'avère finalement assez vide. Pourtant, le scénario essaye des choses, il propose une certaine ambition. Le problème est qu'il va essayer d’exploiter et d'explorer des choses qui le dépassent, et cela se ressent. Encore une fois, l'écriture ne part pas de mauvaises idées, mais il a trop de problèmes pour que cela puisse fonctionner. À ce niveau, je pense qu'il y a beaucoup trop de longueurs notamment, ainsi que trop de dialogues un poil inutile, trop de scènes qui ne servent pas à grand-chose. À croire que certains passages ont été couper de la version finale présentée au cinéma, rendant certaines scènes vraiment sans intérêt. Le tout est donc vraiment trop maladroit. Il y avait du potentiel dans le fond, mais la forme se révèle, au final, plus intéressante. Pour conclure, un film qui aurait vraiment pu être très bon, mais qui loupe le tir.

Un scénario trés lent , et on se lasse tré vite de l'histoire , ce film ne releve aucune curiosité pour connaitre sa fin ,

J'ai pris plaisir à le regarder, ce film. Mais je n'ai ressenti aucune émotion pour le personnage. La relation fils-père sonne creux et vide de sens à mon goût. L'image est jolie, sans vraiment faire écarquiller les yeux. Les scènes d'action sont risibles mais elles ont le mérite d'être là. Il mérite 3/5 sur la totalité des aspects. Même la musique est oubliable. Dommage, j'aurais bien aimé un voyage spatiale introspectif fait avec les tripes.

Ad Astra m'a déçu. Le scénario n'est pas très intéressant ; le développement est mou mais quand il dure deux heures, ça devient rapidement soporifique et on a hâte d'arriver à la fin. Globalement, c'est plutôt moyen.

Un film sans intérêt, qui ne transmet rien du tout si ce n'est de l'ennui... Trop prévisible, trop facile, trop lent,... mauvais... 2h vraiment perdues.

Non, c'est un très grand film, un chef-d'œuvre de plus pour James Gray, il s'attarde sur la science-fiction, que c'est poétique sa philosophie spatio-temporelle sur l'homme, son égocentrisme grimpe la tour de contrôle Babel moderne.
Ici Houston, l'astronaute acteur Brad Pitt reçoit 5 sur 5, des signes de vie désespérés affaiblis disparus dans les confins infinis, du côté de la face cachée de la lune immémoriale, du cosmique impression d’intervention colossale.

Papa Tommy Lee Jones, interprète voix fantôme errant perdu, fin de la transmission, onde brouillée insondable, une forme cosmique qu'est 2001 l'odyssée de l'espace, ça ressemble tellement à Stanley Kubrick, oh maître du cosmos américain soviétique.....! Ordinateur programme vaisseau spatial et mise en scène, action !

Grosse déception. J'aime beaucoup le cinéma de James Gray, notamment son rapport à la famille, fin, sensible et intelligent, et son rapport à l'image, d'une esthétique rare. Mais je n'ai pas adhéré à Ad Astra, film SF contemplatif a l'extrême, froid, sans relief. L'ensemble du film tient sur la relation père - fils, mais oublie le côté émotionnel de la chose. On assiste à un one man movie, dans lequel Brad Pitt traine son spleen et ses doutes sans nuance et surtout sans rebonds.
Je ne nie pas la beauté de l'œuvre, la qualité des plans, mais je n'ai pas retrouvé la science du rythme de James Gray, ni l'ampleur dramatique de ses précédents films. N'ayant déjà pas été plus bouleversé que ça par son film précédent, je crains que la carrière du réalisateur aille dans une direction qui ne plait pas des masses ...