Avis : He Got Game - Page 3

Malgré un excellent casting, ce film de Spike Lee ne m'a pas vraiment séduit.
La faute n'est pas aux acteurs. Denzel Washington est absolument impeccable (comme à son habitude et c'est sans doute dans ses collaborations avec Spike Lee qu'il est au top de sa forme) et même le jeune Ray Allen, sportif professionnel et pas acteur pour deux sous, est extrêmement convaincant dans un rôle pourtant très riche et complexe. Mais l'histoire ne m'a pas vraiment passionné. La thématique carcérale est complètement ignorée (on ne sait quasiment de la vie que Jake Shuttlesworth a passé en prison) pour se focaliser sur les tractations entre son fils et les différentes universités qui cherchent à l’appâter. Et par-dessus tout, à aucun moment, je n'ai éprouvé une quelconque forme d'empathie pour le personnage de Denzel Washington. Il est odieux de bout en bout et il ne montre aucune forme de rédemption spoiler: (le choix de son fils d'intégrer au final les New York Knicks pour le bien de son père me semble complètement saugrenu)
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Autre point négatif : la bande son est extrêmement perturbante (je ne sais pas du tout ce que le réalisateur avait en tête) ; les choix musicaux ne collent quasiment jamais avec l'intrigue et la scène et n'ont finalement rien à raconter.
Le film a tout de même quelques qualités : les méthodes de séductions (particulièrement peu éthique) des universités pour attirer des futurs stars de basket sont sans doute très proches de la réalité et le film fait plutôt honneur à ce sport.
Mais, ce ne sera pas le film de Spike Lee qui m'aura le plus charmé.

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C'est avec son "He Got Game" que Spike Lee s'immisce dans l'univers des sélections universitaires du basket-ball aux États-Unis. Déjà connu à l'époque pour avoir réaliser des œuvres incontournables du cinéma américain telles que "Malcolm X" ou "Mo' better blues" le célèbre réalisateur part malheureusement dans la mauvaise direction pour cette nouvelle collaboration avec son acteur fétiche Denzel Washington. Introduisant plutôt facilement son récit avec une famille victime d'un drame, Lee enchaîne avec des échanges peu savoureux entre un père caractériel et un fils qui tente de trouver sa place dans un monde qui ne lui a jamais fait de cadeaux.
Dans un second temps c'est par sa mise en scène pour le moins étrange et une photographie insolite mais laide que Spike Lee enterre son long-métrage avant sa venu au monde. Fort heureusement le jeu d'acteur de Denzel Washington pèse dans la balance et parvient à tenir éveillé un spectateur qui peut encore savourer les quelques belles balles échangées entre un père et son fils.

Film prenant , même si long, He got game réussit à nager dans l'aventure de basket entre le père et le fils . Si d'avance , ils ont dû mal à se reparler car la père a tué sa femme donc la mère de son fils , le film se lance à l'inimitable course contre la montre . Soigné , sans grands défauts , cette comédie dramatique s'engrange d'un Denzel Washington , encore une fois très bon , et d'un acteur jeune Ray Allen . En tout cas , Spike Lee n'a peut-être pas réussi son plus grand film , mais il reste étrangement bien trouvé . Dans l'ensemble , le film est bon , malgré ce scénario un peu lassant , mais on s'attache au père . Décidément , Denzel Washington réussit à s'extirper du genre thriller-action pour un film émotionnel .

Voici un film traitant magnifiquement deux thèmes qui semblent au départ n’avoir rien à voir: Les relations père-fils et le basket. Le premier est présenté d'une manière des plus émouvantes à travers le conflit entre un père plein d'amour et son fils lui reprochant la mort de sa mère, et le second est une réelle déclaration d'amour à ce sport dans lequel on peut supposé que Spike Lee n'a jamais pu briller du fait de sa petite taille.

Fut un temps, j'avais deux passions, ma famille et le basket. Malheureusement, j'ai anéanti la première et me suis empêché de pratiquer la seconde. Après six ans passé à guetter les pointeurs et compter mes pas j'ai une chance, une minuscule chance de bousculer la donne. Vais-je une fois de plus tout foutre en l'air ?

Avec He Got Game Spike Lee livre son amour pour le basket et réalise là le meilleur film sur ce sport. Ray Allen se débrouille très bien et Denzel Washington est toujours aussi excellent. J'ai vraiment beaucoup aimé et on voit pas le temps passer, malgré des séquences de trop qui auraient pu etre enlevées.

Film ayant été offert avec l'achat de mon lecteur de DVD. Ça donne déjà une idée de la qualité du truc.
L'histoire est très américanisé ghetto noir américain, en tout cas ce qu'on a dans notre imaginaire commun, assez orienté fesses, il faut le dire, et apporte un développement des personnages franchement douteux. La réalisation n'a rien d'exceptionnel, l'ode au basket ne me touche absolument pas, et les enjeux de l'histoire sont inintéressants.
Un film que j'avais regardé par curiosité, et que je ne verrais plus jamais.

Ce film montre avec une certaine habileté la réalité des jeunes joueurs de basketball qui vont faire leurs entrées en université, le tout mêlé à un drame familiale, concernant surtout la difficulté qu'il peux y avoir entre un fils et son père. Denzel Washington est une fois de plus fidèle à lui même et Ray Allen surprenant en jeune acteur. Bon film.

Je n'ai pas fini d'être surpris et émerveillé des oeuvres de Spike Lee, celle ci nous offre un Denzel Washington plus que parfait dans un rôle qui lui colle à la peau, le reste de la distribution est de très bonne qualité, la musique (excellente B.O. signée Public Enemy), l'ambiance, les dialogues, et même le choix de tourner à Coney Island, tout est bon dans ce film simple et émouvant...

Avec "He got game", on est bien loin du Spike Lee de "Nola Darling". Ici tout est prémaché, convenu, prévisible. Denzel Washington joue son énième rôle d'homme responsable repenti au bon coeur. Evidement, il y a quelques soubresauts révoltés de Spike (le speech de Big Time), mais "He got game" a tout du film alimentaire impersonnel. Tous les clichés y passent, les oncles grippe-sous, la fiancée vamp, les agents requins, les politiciens manipulateur, etc, etc, etc... Dans cet océan de conventions, les choix esthétiques par contre détonnent, mais ne s'avèrent pas convaincant. La photographie d'abord qui pousse les contrastes à fond dans les noirs au point de rendre l'image quasi illisible par moment. La musique ensuite, où Spike tente en vain de monter des séquences de basket avec de la musique classique. Peine perdue. Reste un film archi conventionnel qui aurait mérité d'être plus court.

Un excellent mélodrame, et enfin un basketteur qui a de vraies dispositions pour la comédie. Contrairement à chamberlain, jordan, o'neal ou autres rodman: il choisit non seulement bien son film, mais il est aussi capable de l'interpréter correctement.

Spike Lee filme particulièrement bien cette histoire toute simple et touchante, Ray Allen y est surprenant, la distribution est globalement plus que bien, mais il y a ici les limites du style Lee : à un moment, les blancs sont responsables de tous les malheurs des noirs et ne parlons pas des femmes blanches. Ceci dit, le fond (la rédemption, le pardon..) sonne juste. Les qualités formelles et la qualité du scénario rachètent les failles que l'on peut voir à certains moments. un plutôt bon moment.

jai bien aimé ce film, je profite de sa diffusion sur france 4 actuellement pour le noter,je pensais d'ailleurs l'avoir deja fait. denzel washington toujours au top, et le theme du basket qui m'est cher comme tous les sports us, donc voilà un tres bon film que je conseille.

S.lee s'attaque à une de ses passions : le basket. On retrouve l'univers du réalisateur qui filme à sa manière les tracas d'un père essayant de retisser des liens avec son fils, star du basket ( le surprenant R.Allen ). Tout est bien calculé et on aurait aimé un peu plus d'audace et de conviction sur l'univers très spécial du basket universitaire américain. Un beau film sur la rédemption et la pardon. Le film référence sur le basket reste encore à faire.