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cortomanu
67 abonnés
411 critiques
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3,5
Publiée le 26 janvier 2019
Sur un sujet pas forcément très engageant, une famille qui se délite par petits morceaux, Paul Dano réussit à faire un film tout en petites touches, un film élégant là où beaucoup sortiraient la grosse artillerie. Les acteurs, la photo, les costumes, la mise en scène sont tout autant à la hauteur. À voir.
Que fait cet ado passif au milieu de ses parents qui se déchirent mollement ? L'intrigue ténue est basée sur le récit d'une séparation banale. Que de longueurs, jamais le film ne décolle. Je mets une étoile pour l'image, une autre pour le jeu des acteurs pourtant sous employés.
A part un coup de mou en milieu de film, poussant Carey Mulligan à surjouer temporairement son personnage, ce premier film de Paul Dano est globalement très abouti à travers une narration et des personnages subtils.
Etat du Montana, 1960. La famille Brinson, fraichement arrivé dans une petite ville perdue au milieu d’une immensité, va devoir faire face au chômage pour le père, à l’ennui pour la mère. Leur fils, Joe (Ed Oxenbould), élève studieux et sérieux de 14 ans va assister à la déliquescence du couple. Sans arrêt pris à témoin, il va être l’observateur d’une part de la dérive de sa mère Jeanette (excellente Carey Mulligan) et d’autre part, de la dépression, de l’éloignement puis de la colère de son père Jerry (Jake Gyllenhall, toujours impeccable).Témoin, mais invisible souvent aux yeux de ses parents, il va souvent apparaître comme le plus mature des trois personnages, les deux adultes étant tellement perdus à cet instant de leurs vies que leurs actes seront souvent insensés. Et c’est encore lui, qui voudra immortaliser une sérénité enfin revenue. Joe est vraiment le personnage central du film au milieu d’une reconstitution «American sixties » vraiment très soignée. Paul Dano signe un premier film d’une grande délicatesse qui pourrait évoquer certaines œuvres du mésestimé et oublié Robert Mulligan. On ne peut que lui souhaiter une aussi bonne filmographie.
Drame mis en scène remarquablement et doté d'un super casting. J'ai peut-être trouvé l'histoire pas assez creusée et pas assez forte en émotions. Mais cela dit, Paul Dano en réalisateur, j'en redemande !
Poignant et mélancolique, ce film nous distille avec délicatesse la solitude d’une famille et de chacun de ses membres. Il est porté par ses acteurs : Carey Mulligan est touchante, comme toujours, Ed Oxenbould qui n’a que 17 ans apporte un regard sensible et clairvoyant sur ses parents et Jake Gyllenhaal sort des rôles de super héros pour un rôle de la vraie vie. Une très belle réussite pour le premier film de Paul Dano qui a déjà fait ses preuves comme acteur avec ses deux prix, notamment dans Little Miss Sunshine.
la définition de vanilla, aucune prise de risque, des personnages fades, j'y suis allé pour carey mulligan mais force de constater qu'elle ne peut pas sauver ce film.
le film aurait pu développer tellement de choses, plus de scènes d'enseignement à la piscine ou bien le travail du gamin dans le studio de photographie et même l'incendie qui les entoure.
Wildlife propose une plongée intéressante dans l’Amérique d’après-guerre au travers du regard d’un jeune déboussolé par les difficultés de ses parents. Superbement interprété et servi par une belle réalisation de Paul Dans, le film s’écoule avec un plaisir sans cesse renouvelé. Sensible et réaliste à la fois.
Un film au traitement délicat, dont les personnages évoluent peu à peu dans une histoire banale qui pourtant nous accroche, tant elle est sensiblement racontée. Le fils est touchant de trouble devant le délitement du couple que formaient ses parents. La scène dans laquelle la mère passe, près du feu de forêt, devant les pompiers dont un est sur une civière sans qu'elle ne s'inquiète un instant de savoir si c'est son mari qui gît là est très subtile.
Beau film sur le déchirement silencieux d'un couple américain des années 60. Au milieu, un ado qui assiste impuissant à la destruction de sa famille, un ado qui ne dit rien mais dont le regard dit tout. Un ado étrangement plus mature que ses parents et qui a certainement compris bien des choses avant eux...
Quand Paul Dano passe derrière la caméra avec son premier film Wildlife, c'est avec la même sensibilité et la même précision qui ont incité les plus grands cinéastes à tourner avec lui...
Très bien pour un premier film. Belle adaptation du bouquin de Richard Ford. La mise en scène est classique voire conventionnelle. La photo est superbe, on se croirait de temps en temps dans un tableau d’ Edward Hopper. Très beau dernier plan qui a d’ailleurs été retenu en partie pour l’affiche du film. Ça se passe dans l’Amerique profonde des années 60, mais les thématiques sont toujours actuelles : la précarité des emplois, les frustrations sociales, le délitement des couples, ...mais avec cette forme d’optimisme fondée sur la redemption (ici, celle du couple) et la résilience (ici, celle de l’ado) propre à toute l’oeuvre de Richard Ford. A noter par ailleurs, la ressemblance de l’ado avec Paul Dano jeune. Choix délibéré ou acte manqué ?