Seule la vie... : les secrets du tournage

Si Seule la vie... n'est que le deuxième long-métrage de Dan Fogelman, celui-ci s'est fait connaître en écrivant la comédie romantique Crazy, Stupid, Love et en tant que créateur et showrunner de la série à succès This Is Us.

Le réalisateur Dan Fogelman s'exprime sur ce qui l'a séduit dans ce projet : "Le film aborde plusieurs sujets. Il parle de la vie et du fait qu’elle est imprévisible, chaotique, et ponctuée d’amours et de tragédies. Il parle des gens, il explore les moments heureux, et malheureux, les moments de tristesse et de joie, et cette chose magnifique et étrange dans laquelle nous sommes tous engagés – la vie, tout simplement ! On ne peut pratiquement pas résumer l’histoire – et c’est justement l’un des éléments de ce projet qui m’a emballé".

Le scénario de Seule la vie… a figuré sur la fameuse "Black list" d’Hollywood qui recense les meilleurs scénarios en quête de producteur.

En écrivant Seule la vie..., Dan Fogelman s'est aperçu qu'il avait en tête deux personnes qui lui tenaient particulièrement à coeur : "je me suis rendu compte que je faisais ce film pour ma mère qui est décédée il y a dix ans. Nous étions très proches. Et peu de temps après, j’ai rencontré ma femme que j’aime de la même manière que Will aime Abby dans le film. J’ai pris conscience que, depuis le début, j’avais écrit ce film pour les deux grands amours de ma vie".

Dan Fogelman a fait appel à Samuel L. Jackson dans son propre rôle. L'acteur se souvient : "On m’a envoyé un scénario dans lequel j’étais un personnage. Je suis toujours intrigué quand on pense que je peux apporter une touche d’originalité à un projet – surtout avec ma voix. C’est alors que j’ai pris conscience que le scénario était signé Dan Fogelman. J’ai vu This Is Us et j’ai adoré la série Galavant. Du coup, j’ai dit oui".

Seule la vie... se déroule sur deux continents différents et dans deux langues distinctes, l'anglais et l'espagnol. Dan Fogelman avoue avoir été tétanisé par le défi que cela représentait : "On est à un moment du film où le spectateur s’est vraiment attaché aux personnages anglophones. Mais j’étais persuadé que lorsqu’on se retrouve en Espagne et qu’on passe à l’espagnol, on allait vivre un moment formidable. Antonio Banderas entame ce chapitre du film avec un long monologue en espagnol – et on demande donc au spectateur non seulement de changer de continent, mais aussi de langue dans les dialogues".

L'actrice espagnole Laia Costa, révélée par le film allemand Victoria dont elle tenait le rôle-titre, a décroché le rôle d'Isabelle grâce à une vidéo de 30 minutes envoyée au réalisateur. Celui-ci raconte : "Elle avait enregistré toutes les scènes d’Isabelle. Elle ne lisait pas le scénario et s’adressait directement à la caméra. J’ai été bluffé. Si l’enregistrement avait été de meilleure qualité, je l’aurais utilisé dans le film. Au moment du tournage, j’ai cherché à refaire exactement ce qu’elle avait accompli pour son audition".