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    Vent du Nord
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    3,5
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    40 critiques spectateurs

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    51 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Un bon film social très humain qui montre un réalité difficile à croire mais portant bien vraie.
    Les comédiens sont au top dans leur rôles !
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2018
    Chassé-croisé pour un boulot, voire un peu de dignité.
    Ce scénario m'a plu et me semble faire mouche, en posant les questions qui fâchent, sans forcément donner les réponses qui d'ailleurs nous dépassent totalement . . .
    Des acteurs qui donnent une véritable âme à ce film, de jolies idées (transferts Maritimes puis aérien) et puis du cœur et une certaine humanité animent ce film qui mérite largement le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Évitant les nombreux écueils que le synopsis pourrait nous laisser craindre, le réalisateur fuit le film identitaire, l’opposition binaire, le montage alterné, la victimisation des personnages ou le dénouement classique d’un film choral. Mattar reste fidèle au réalisme qui caractérise ses films. Pas de rencontre artificielle entre Foued et Hervé malgré cette convergence de destins, les vacances du couple français au sein d’un complexe balnéaire tunisien frôlent la banlieue de Foued et Karima sans la rencontrer… Un plan unique matérialise ces trajectoires qui se croisent sans se toucher. Pas de rencontre mais une unité, celle des hommes impuissants face aux rouages du système. Impossible pour Foued de vivre dignement avec son maigre salaire, impossible pour Hervé de devenir petit pêcheur dans un système de normes administratives et de réglementations insurmontables. Une unité que l’on retrouve à l’image dans ce dégradé de bleus : bleu de travail des ouvriers des deux côtés de la Méditerranée, bleu de l’uniforme de Véronique, femme d’Hervé et agent d’entretien dans une piscine municipale, mais aussi bleu de la mer, cette mer que des milliers d’immigrés rêvent de traverser pour un rêve illusoire. Du bar PMU au café de Hammam Lif, il y a une mer à franchir, ce que Mattar a fait il y a 13 ans pour y découvrir deux mondes qui se ressemblent, ce qui n’a fait que renforcer sa conscience aiguë de l’existence d’un destin social implacable mais contre lequel il faut poursuivre la lutte. Retrouvez l’intégralité de la critique sur le site des Cahiers de l'Orient.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Excellent film qui fait le parallèle entre deux ouvriers des deux rives de la méditerranée d'une façon subtile et touchante. Ce film traite des conditions sociales des ouvriers, de la mondialisation et des rêves d'amour et de construction d'une vie. Scénario bien réussi, un excellent jeu d'acteurs et un très bon rythme dans le film. L'émotion est palpable jusqu'à la fin. Bravo à toute l'équipe!
    poet75
    poet75

    258 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Une usine et des rêves : tels sont les liens qui rapprochent les personnages de ce film qui, par ailleurs, évoluent dans des lieux éloignés, les uns dans le Nord de la France, les autres en Tunisie, et, donc, ne se connaissent pas.
    Pour Hervé (Philippe Rebbot), c’est la délocalisation de l’usine dans laquelle il travaille qui l’ouvre à de nouveaux possibles et, en particulier, à celui de se consacrer à sa vraie passion, la pêche. Contrairement aux autres ouvriers, il accepte sans rechigner les indemnités versées par l’employeur, achète son bateau et, tout fier, fait part de son projet à sa femme (Corinne Masiero) et à son fils (Kacey Mottet Klein), quitte à bousculer ce dernier pour qu’il participe au projet plutôt que de passer son temps à jouer à des jeux vidéos.
    Pour Foued (Mohamed Amine Hamzaoui), c’est son nouvel emploi dans cette même usine relocalisée en Tunisie qui semble lui sourire, même si, dès le début, il a comme une difficulté à se conformer à ce qu’on lui demande. Toujours est-il que le voilà rêvant d’une vie nouvelle : il pourra, estime-t-il, payer des soins à sa mère malade et séduire une des employées dont il est épris.
    Deux hommes, deux rêves comme à portée de mains, pour l’un parce qu’il perd un emploi, pour l’autre parce qu’il en trouve un. Mais, pour l’un comme pour l’autre, restent les dures réalités des procédures et des règlements. Il ne suffit pas de rêver et de s’imaginer que les rêves peuvent enfin se concrétiser, encore faut-il le faire dans le respect des lois. Hervé et Foued ne se connaissent pas, mais, et le réalisateur a bien su le suggérer, leurs expériences et leurs désillusions sont liées.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Vent du Nord de Walid Mattar est un quasiment un ovni. D'une simplicité rare, ce film se déroule naturellement, sans jamais forcer. Ses personnages principaux, on les connait, on les a déjà côtoyés, on est passés par certains endroits et on a ressenti les mêmes sensations. Les personnages existent avant et après le film, c'est là qu'on peut parler d'une vraie réussite. Ancré dans la réalité, le scénario croise intelligemment deux destins des deux côtes de la méditerranée face au même absurde et arbitraire : autorité, capital, police, pression sociale. On est tous dans le même bateau, et notre lieu de naissance ou notre couleur de peau ne change rien à notre combat. Alors on lutte, et Vent du Nord souffle dans les voiles de cette belle et nécessaire lutte.
    velocio
    velocio

    1 192 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2018
    Après avoir passé la première partie de son existence dans une banlieue ouvrière de Tunis située en bord de mer, Walid Mattar est parti vivre en France, dans une petite ville côtière proche de Boulogne-sur-mer. Très vite, il a été frappé par la ressemblance des modes de vie dans ces deux cités éloignées géographiquement l’une de l’autre et dont on pourrait penser qu’elles le sont également économiquement et culturellement. Il a vu dans ce rapprochement le point de départ de son premier long métrage. Au travers des désillusions de deux travailleurs à la fois très proches et très éloignés, et sans avoir l’air d’y toucher, Walid Mattar confronte les spectateurs aux méfaits de la mondialisation, cette organisation économique qui règne actuellement sur la planète, avec son lot de délocalisations d’un côté et cette exploitation sans règle des travailleurs de l’autre côté. Même si, ça et là, percent quelques maladresses, il n’oublie pas de montrer l’influence de cette mondialisation sur la vie familiale d’un des travailleurs et sur la vie sentimentale de l’autre. Vent du nord : un film politique très ancré dans l’humain.
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2018
    Une usine ferme en France et se délocalise en Tunisie. Un homme perd son emploi ici tandis qu'un autre en trouve un là-bas. Belle idée de scénario que de suivre alternativement ces deux destins parallèles. Vent du nord a pourtant comme principal défaut de ne pas réussir à créer une vraie passerelle entre deux histoires qui ne se ressemblent pas et dont aucune n'arrive à passionner vraiment. C'est principalement la mise en scène qui pêche, trop anonyme pour faire vibrer et donner une véritable épaisseur. Bien sûr qu'il est intéressant le thème de la mondialisation avec son inhumanité et que l'on apprécie le ton chaleureux du film, son humour, sa gravité et son humilité car il n'est jamais question de donner de leçon. Mais en contrepartie, l'on reste un peu extérieur, sympathisant avec tous les personnages du film, français et tunisiens, mais de loin, sans engager nos propres sentiments dans ce qui est pourtant un combat majeur de notre époque : le droit à un travail réalisé dans la dignité.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 196 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2018
    C’est pas un feu d’artifice, c’est un barbecue ! Philippe Rebbot donne le ton, autour de Corinne Masiero dans le rôle de sa femme et Kacey Mottet Klein, son fils. Dans le Nord de la France, l’usine d’Hervé est délocalisée. Il est le seul à s’y résigner car aimerait devenir pêcheur et transmettre sa passion à son fils. A Tunis, une usine est quant à elle relocalisée. Foued est au chômage et pense y trouver le moyen de soyer sa mère. Les trajectoires des deux hommes se ressemblent mais ne se rencontre pas. Pourtant le cinéaste raconte ces deux destins de façons indépendantes mais mélangées dans sa constitution. C’est avec ce montage que Walid Mattar confronte deux pays aux règles différentes. Ainsi en France, les procédures sont complexes et nombreuses tandis qu’en Tunisie le laxisme est loin de protéger le salarié. Vent du Nord est un drame ancré dans une réalité sociale et porté à merveille par des comédiens qu’on a toujours eu l’habitude de voir en second plan.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    jpdeg
    jpdeg

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2018
    Vent du nord, film franco-belgo-tunisien de Walid Mattar se déroule en deux temps. Philippe Rebbot, toujours excellent, tient la vedette d'abord, en France, avec Corinne Masiero et Kacey Mottet Klein. C'est passionnant, plein d'humour et de tristesse aussi avant de nous embarquer en Tunisie, suite à une délocalisation terrible de conséquences, comme d'habitude. Mohamed Amine Hamzaoui se débat entre problèmes amoureux (énigmatique Abir Bennani) et professionnels. Un film engagé magnifique, vu en avant-première lors du 35° Festival International du Premier Film d'Annonay.
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