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    Roma
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    3,7
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    170 critiques spectateurs

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    Martin P.
    Martin P.

    44 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    Une nouvelle prouesse technique pour Cuaron qui après « Gravity » fait de nouveau des merveilles dans la mise en scène. Le noir et blanc est en rupture totale avec son film précédent et est très bien utilisé. Les personnages sont vite très attachants et le film est plein d’émotions. Ces messieurs ne sont pas à l’honneur, c’est un film sur les femmes mais aussi sur l’histoire du pays et c’est en fait une une très belle histoire sur la nounou du réalisateur qui nous est racontée. Petit bémol toutefois sur le rythme du film qui pourrait être plus soutenu.
    bendelette
    bendelette

    17 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2019
    Comme quoi,inutile d'avoir sous la main des acteurs professionnels pour faire un très grand,très grand film.Le réalisateur est l'essentiel.Pas de musique pour appuyer la narration,inutile,tout est en doigté,délicatesse,et quel éloge pour ces femmes sans qui rien ne marcherait dans cette maison.
    Stéphane D
    Stéphane D

    100 abonnés 2 057 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2019
    Le film est indéniablement très beau, avec ses plans bien préparés et l'atmosphère sonore très immersive (Dolby Atmos).
    Les interprètes de cette famille vivant au Mexique sont parfaitement naturels.
    Mais est-ce que leur vie est un sujet assez passionnant pour en faire un film sans début ni fin véritable? Je pense que le réalisateur s'est trop focalisé sur la démonstration stylistique au dépend d'un sujet plus captivant.
    andika
    andika

    98 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2019
    Roma est un beau film, assurément. Le soin apporté au cadre, à la photographie, ce noir et blanc lunaire, ces travelling circulaires délicieux. Il n'y a pas à dire, Alfonso Cuaron sait filmer. Toutefois, ce film souffre de nombreuses choses.

    Premièrement, le plus important, il aurait gagné à être vu sur grand écran. Je veux bien croire qu'aucun producteur traditionnel n'ait été intéressé par ce scénario mais tout de même, puisque le film s'est fait, il devrait être possible de le voir dans un cinéma. Car à la maison, sur Netflix, on ne peut pas s'immerger. On ne peut pas être subjugué par ces plans inouïs. On ne peut pas être fasciné par ce qu'on perçoit. Mais le contexte d'un visionnage à la maison, pas forcément bien concentré, surtout avec un film aussi lent, n'est pas propice à l'adhésion.

    Mais paradoxalement, l'abandon de la salle de cinéma fait écho au scénario qui décrit comment des hommes abandonnent des femmes. Quelle que soit la classe sociale, quelle que soit la profession. Ce sujet est traité avec une grande poésie et une grande sensibilité. Le personnage de Cléo pourra alors nous toucher au plus profond tant Yalitza Aparicio y amène de nuance. Alors, même si le film énonce que les femmes sont toujours seules, il montre aussi que c'est plus compliqué que cela. Il montre que dans le malheur, il y a des opportunités pour se réinventer, que perdre ce qu'on pensait ne pas désirer peut faire mal. Il montre aussi que l'amour est précieux, quel qu'en soit la source. Quel dommage que cela ne se passe pas sur grand écran !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Trop long, trop esthétique, trop appuyé, trop d'évènements linéaires, trop de clichés...
    Ce film démontre le bien fondé de l'adage "Le mieux est parfois l'ennemi du bien". Dommage !
    alain H.
    alain H.

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    Sans doute parce que j’ai vu ce film sur mon ordinateur, je n’en ai pas ressenti l’émotion et la profondeur
    ffred
    ffred

    1 554 abonnés 3 984 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 décembre 2018
    Sortie mixte pour ce nouveau film d'Alfonso Cuarón, en salles pour certains pays, sur Netflix pour d'autres (dont la France). Pour le réalisateur mexicain, on était resté sur l'intense et formidable Gravity, Oscar 2014 (entre autres) de la meilleur mise en scène. On l'attendait donc au tournant. Changement de style et de genre radical ici pour lui. Cette fresque familiale intimiste, sur fond de désordre social, dans le Mexique de 1970, est une réussite sur tous les plans. La mise en scène est somptueuse, une fois de plus virtuose, le scénario (en partie auto-biographique) est une merveille d'écriture, les images sont splendides, l'interprétation (acteurs non-professionnels pour la plupart) est la cerise sur le gâteau. D'aucuns reprochent un manque d'émotion, je peux le comprendre, mais au contraire, elle est bien là, sèche, directe, sans pathos. On peut avoir l'impression qu'il ne se passe rien, alors que c'est juste la vie, ses joies, ses aléas, ses drames, qui traverse ce récit finalement très simple. Un superbe portrait de femme (et même plusieurs) pour un deuxième chef d’œuvre consécutif à mettre sur le compte de son réalisateur. En ayant entendu beaucoup de mal, voilà donc une excellente surprise ! Même si on aurait aimé le voir sur grand écran, voilà l'un des plus beaux films de l'année.
    Isabelle
    Isabelle

    1 abonné 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 décembre 2018
    Magnifique ! Film d'une grande sensibilité, tous les personnages sont saisis avec talent dans leurs émotions, les images sont très belles. Le sujet du film est également très intéressant.
    Min S
    Min S

    52 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2018
    Très beau film, sincère et sobre, une histoire simple qui raconte des problématiques sociales et familiales dans les années 70 qui sont encore d’actualité.
    Magnifique !
    Yves G.
    Yves G.

    1 342 abonnés 3 340 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2018
    Roma est le quartier de Mexico où le jeune Alfonso Cuarón a passé son enfance. "Roma" en raconte une année à cheval entre 1970 et 1971. Il nous plonge au cœur de la vie d'une famille de la classe moyenne supérieure mexicaine. Quatre jeunes enfants, un père absent, une mère qui peine à assumer seule les charges du ménage et deux bonnes corvéables à merci, sans oublier une palanquée de chiens crotteurs.

    On a beaucoup parlé de "Roma" pour des motifs qui n'avaient rien à voir avec ses qualités cinématographiques. Sa diffusion par Netflix, son absence des salles de cinéma, le refus pour ce motif des organisateurs du Festival de Cannes de l'y programmer, l'opportunisme de ceux du Festival de Venise qui lui ont décerné le Lion d'Or : autant d'événements qui ont eu tôt fait de conférer au huitième long métrage de Alfonso Cuarón, le réalisateur mexicain poly-oscarisé en 2014 pour "Gravity", le statut d'un symbole : celui de la mort des salles obscures et de l'avènement des plateformes de streaming. Faisons litière de ce débat en notant un paradoxe : son noir et blanc esthétisant, l'ampleur et la complexité de ses plans séquence font de "Roma" un film qui se prête mal à l’exigüité d'un écran d'ordinateur ou de télévision et aurait mérité d'être visionné en Scope.

    Et parlons du film. En commençant par ses évidentes qualités. Son sujet - faire la chronique de la vie d'une famille - le propulse immédiatement, avec "Amarcord" de Fellini, "Fanny et Alexandre" de Bergman voire "La Recherche" de Proust au nombre des fresques artistiques les plus ambitieuses. Sa durée - plus de deux heures - sans se presser lui donne le temps de se déployer. L'humilité de son histoire n'a pas besoin de rebondissements dramatiques pour se tenir. Son point de vue - donner le rôle principal à Cleo la bonne - le rattache à ces films latino-américains où la domesticité et les liens ambigus qu'elle entretient avec les "maîtres" joue un rôle si important : "La Nana" de Sebastián Silva, "Une seconde mère" d'Anna Muylaert, "Les bonnes manières" de Juliana Rojas et Marco Dutra...

    Et venons-en à ses défauts. Alfonso Cuarón, on le sait et il le sait hélas, est un grand réalisateur. Le plan séquence des Fils de l'homme est dit-on le plus impressionnant, le plus complexe, le plus réussi jamais filmé. Du coup, il se sent obligé de nous en mettre plein la vue. Chaque plan millimétrique, d'une complexité folle, se veut plus étonnant que le précédent. Pourtant, chacun reproduit peu ou prou les recettes du précédent : un (très) lent balayage latéral de caméra qui finit par endormir le spectateur. Cette esthétique m'as-tu vu devient vite répétitive. Elle ne nous touche pas. Pire elle finit par nous énerver.
    Quant au sujet, qui voudrait nous rendre attachant le destin de la bonne (nom commun ? adjectif qualificatif ?) Cléo, la sympathie le dispute à l'amertume. Bien sûr, Cléo suscite l'empathie dont l'amour infini qu'elle donne aux enfants n'a d'égal que la fatalité du déclin qui l'accable - un sombre idiot lui fait un enfant et l'abandonne. Mais le traitement qu'elle subit de la part de cette famille blanche, tout à la fois soucieuse de son bien-être, mais profondément enracinée dans son mépris de classe et de race, laisse un goût amer.
    Santu2b
    Santu2b

    225 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2018
    On a parfois reproché à Alfonso Cuaron une certaine tendance à la démonstration. C'est précisément ce genre de défaut qui avait rendu "Gravity" assez problématique. Avec "Roma", on ne peut pas dire qu'il en a fini avec ce leitmotiv ; le premier tiers du film est un festival de plans léchés à outrance, ponctué de quelques longueurs si bien que l'on . Mais au fil de l'intrigue, on se rend compte que la démarche est différente. Cuaron suit ici une veine beaucoup plus intimiste en contant le quotidien d'une famille à Mexico dans les années 1970. En cela, il tisse un vibrant hommage aux femmes et plus largement au cinéma. Même s'il est une merveille visuelle, son film possède bel et bien une âme et ne présente pas une série de plans destinés à en mettre plein la vue. Il consiste en une montée en puissance qui va culminer au cours de deux scènes finales d'une intensité incroyable. Incontestablement l'un des meilleurs films de l'année et il est regrettable qu'un tel film soit absent des écrans.
     Kurosawa
    Kurosawa

    530 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2018
    Après le spectaculaire "Gravity", Alfonso Cuarón revient sur terre avec "Roma", film plus intime et contemplatif. Le long-métrage rassemble des souvenirs du cinéaste dans une forme fragmentée : la première heure est d'ailleurs une suite de moments anecdotiques (deux enfants qui se battent dans la cuisine, une voiture difficile à garer, etc) entrecoupés par d'autres plus décisifs qui mettent en évidence la lâcheté masculine. Si cette première partie se révèle inégale, elle met le spectateur dans un état de disponibilité peu commun grâce à une caméra au centre du décor qui se contente de suivre ses personnages, comme une sorte d'inconscient qui tenterait de restituer des souvenirs sans se soucier d'une quelconque logique narrative. Dans "Roma", il s'agit d'abord plus de montrer que de raconter avant une deuxième heure plus haletante, tendue vers l'idée de faire grandir Cleo, son personnage de domestique. Le second mouvement du film est le meilleur dans la mesure où les expérimentations plastiques et sonores sont pleinement efficaces – comme cet emploi radical du point de vue par l'augmentation ou la diminution du volume selon la perception du personnage principal – et inscrites dans un récit d'action, à l'image de ce très grand moment de cinéma qu'est la séquence commençant au moment des émeutes et se concluant lors de l'accouchement de Cleo. On ne peut nier la virtuosité de la mise en scène de "Roma", même si celle-ci peut être volontairement voyante, mais dire qu'elle relève d'une pure arrogance du cinéaste est faux tant les plans (on parle bien de composition, donc de cinéma) racontent un personnage et le peu de considération dont on lui témoigne (il faut voir comment Cleo est presque toujours au bord du cadre, presque invisible). Dans les dernières minutes, après une saisissante scène de noyade, le film se termine sur un plan qui fait écho à celui de l'ouverture, un plan d'un avion qui n'est cette fois plus vu à travers le reflet du sol mais en face, une manière assez belle d'affirmer que si Cleo n'est encore peut-être pas plus qu'une domestique selon ses employeurs, elle peut enfin être digne et lever les yeux aux ciel.
    Auquier Antoine
    Auquier Antoine

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 décembre 2018
    Film extraordinaire. L’histoire n’est pas le point fort du film mais ce n’est pas grave car la cinématographie est exceptionnel. C’est à la fois émouvant, sanglant, surprenant et prenant. On permet de très bien se représenter l’epoque et le lieu (année 70 Mexique) grâce aux plans très riches et variés.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    392 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Arrivé en ses derniers points de suspension, Roma se révèle être un témoignage intime, mutique, quasi rêche, de la force et du courage de femmes contre qui tout se joue. L’approche presque documentaire de Cuarón fait naître des pousses d’onirisme plus secrètes qu’attendues, comme si le cinéaste se refusait à tout emphase et tout débordement. On pourra trouver ça chiant, nous on trouve ça digne, quoiqu’un peu difficile d’accès.
    Victor A.
    Victor A.

    55 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 décembre 2018
    Visuellement c’est incroyable mais il est vrai qu’on s’ennuie un peu. Chaque plan d’Alfonso Cuarón dans ce film est mémorable et a une signification, le noir et blanc offre un cachet au gilm et ne sert pas à rien. Si cette réalisation était mêlée à une histoire beaucoup plus prenante ce film aurai surement été l’un de mes films préférés de l’année. Malheureusement, je suis resté spectateur même si finalement la ffin m’a énormément touché.
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