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    Roma
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    3,7
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    170 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    452 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2022
    Très polyvalent et efficace dans l’exercice du fantastique avec « Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban », de la science-fiction en signant « Les Fils de l’Homme » et du sensationnel thriller « Gravity », Alfonso Cuarón a conquis Hollywood et donc bien des studios américains. Or, il finit par retourner sur la terre de ses ancêtres afin d’y trouver fortune et rendre justice à un peuple qui a lui aussi son histoire et ses cicatrices. Pour cela, il use d’une photographie adaptée au mouvement qu’il souligne presque à chaque séquence. Sa composition reste dans un symbolisme qui peut être difficile à capter, mais à défaut, il nous livre un divertissement qui saura nous bouleverser.

    Le chaos, c’est ce qui définit le doute à travers les formes les plus parfaites. Dès l’ouverture, on nous dévoile le parcours nuancé de l’héroïne, qui contemple la vie, sans qu’elle ne lui réponde favorablement. Il s’agit de Cleo (Yalitza Aparicio), domestique indienne dans la demeure de bourgeois, dans un quartier qui constitue toute l’enfance du réalisateur. Entre les chamailleries des enfants et le relations de couples qui se dégradent, cette dernière n’aura pas non plus son mot à dire et accumulera son lot de désespoirs, synonyme de fatalité. À ses côtés, nous avons droit à une fresque contemplative de ce que Mexico évoquait autrefois, la violence et l’insouciance. Chaque rencontre avec Cleo la ramène à ces deux notions, qui entrent en harmonie dans un drame ultime, qui pourtant n’est qu’une énième réalisation depuis Tlatelolco. La mutation sociale a eu un impact sur des vies et c’est ce rapprochement avec la banalité qui finira par nous séduire. Avouons alors que le travail de mise en scène est grandiose. L’œuvre justifie tous ses dialogues et les réduit au minimum afin que l’on fasse corps avec l’environnement monochromatique.

    Immersif jusqu’à l’os, il n’est pas nécessaire d’être familiarisé avec les situations qui dépassent les protagonistes pour souffrir d’empathie. C’est là qu’est la force des émotions chez le metteur en scène, qui use de plans fixes sans négliger le mouvement et la composition. Lorsque le premier plan sublime notre visionnage, l’arrière-plan occupe tout le suspense, lié à l’action en cours. Étant donné le caractère descriptif de la chose, il n’y a que le visionnage qui aura la force de nous garder en alerte. Un regard, une démarche ou une pensée sera perceptible dans l’œil d’un spectateur attentif. On ne détourne pas les drames, on les confronte dans le réalisme. L’environnement sonore aide beaucoup à s’imprégner de cette vision métaphorique de la vie et son exact opposé. Une alliée est conseillée pour surmonter les épreuves et il s’agit presque souvent d’une aura féminine. Sofia (Marina de Tavira), l’employeur de Cleo cherche à fuir et à dissimuler sa peine, alors que la mission des deux femmes est de protéger les enfants, leurs enfants. Parfois anecdotique dans le traitement des séquences qui servent d’introduction, on finit par entrevoir de la cohérence dans l’intrigue, qui parsème bien des surprises en chemin. Elles se montrent parfois cruelles, mais elles peuvent également montrer de la douceur, chose que chaque personnage convoite dans la peine et le malheur.

    Cependant, il faudra noter que l’initiative Netflix contourne bien des procédures de diffusion afin que la majorité soit touchée, ce qui est une bonne chose. Mais cette visibilité est sujet à controverse lorsque cela impacte directement les conditions de visionnage. Le film aurait amplement mérité le détour en salles obscures, mais la vérité est qu’il n’aurait pas vu le jour autrement, car le projet peu semble ambigu sur le papier et peu gourmande de bénéfices financiers. Retenons alors que « Roma » est un extraordinaire récit intimiste d’une famille mexicaine, là où Cuarón retranscrit sa jeunesse perdue dans les caprices d’une société révolutionnaire. Autobiographique dans son squelette, son œuvre achève un portrait testamentaire des personnes qui ont vécu le drame ou qui ont juste eu le souvenir douloureux d’avoir perdu une partie de soi dès la naissance.
    Xavier d
    Xavier d

    10 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2019
    Ok pour la qualité des images et de la photo. Super pour la direction des acteurs. Fantastique actrice pour le premier rôle. Quelques plans séquences remarquables : l’accouchement et la « baignade » en mer.

    Bien le scénario, plutôt sobre, et le parti pris de suivre cette femme de ménage. Bien la reconstitution des décors et des rapports de classe.

    Mais au final, c’est froid, c’est lent, c’est long et pendant les 3/4 du film on attend quelque chose ... qui n’arrive pas.

    Ce que le film semble démontrer, c’est que Netflix affiche des taux de satisfaction bidonnés. 98% pour ce film, ça semble totalement invraisemblable. La preuve en est, le scoring qui ressort sur AlloCiné. Très éloigné et inférieur à celui affiché par Netflix. Merci AlloCiné ! :-).
    D’un autre côté, c’est Netflix qui produit... Certains diront donc que c’est normal, voir cohérent.

    On peut aussi se poser des questions sur les avis des médias français lors de son lancement. Sauf si tout le monde a été invité à venir découvrir le film, tous frais payés, à Hollywood. Auquel cas, on peut comprendre.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    39 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2019
    Tout ça... pour ça? Tout ce bruit, tous ces éloges? Je ne comprends pas. Un scénario convenu mêlant grande et petite histoire d'une façon déjà vue mille fois, des souvenirs d'enfance sans doute très importants pour le réalisateur mais dont on se fiche finalement un peu depuis notre fauteuil, un point de vue où on voit la famille aisée se déchirer par les yeux de la bonne dans une forme de mise en abîme mais ça aussi ça a déjà été fait, un noir et blanc qui semble avoir ébloui les critiques mais qui n'en demeure pas moins un simple noir et blanc, des plans longs et souvent fixes qui soutiennent certes parfaitement le rythme mais rien de novateur ici non plus, et surtout aucun plan marquant visuellement (enfin si, le crabe géant vers la fin du film, trop cool)... Tout ceci n'est certes pas Gravity, ce n'est pas censé être du grand spectacle, mais j'avais cru comprendre qu'en en prenait plein les yeux, alors que là, pas trop. C'est un bon film, oui, aucun souci, on sent qu'il a beaucoup à dire sur les différences de classe uniquement apparentes alors qu'au final les gens sont tous les mêmes, etc, mais encore une fois ce n'est pas nouveau, et je ne comprends tout simplement pas où se cache le chef-d'oeuvre annoncé. Le film peut-il avoir l'Oscar? Eh bien oui, MeToo oblige, puisqu'ici la force des femmes est mise en avant. En revanche l'actrice principale n'a pas volé sa nomination: une composition magnifique, éblouissante de naturel, où tout passe sans être jamais dit.
    Shephard69
    Shephard69

    299 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2019
    Alfonso Cuaron est un réalisateur qui m'a toujours plu pour sa capacité à saisir le réalisme de son sujet que ce soit dans la science-fiction d'anticipation avec "Les fils de l'homme", la catastrophe spatiale avec "Gravity" avec une égale réussite mais qui, paradoxalement, ne m'a jamais émerveillé et que je n'ai jamais classé dans mes auteurs préférés à voir absolument à cause du ton très feutré de sa mise en scène, me laissant très souvent en dehors du message de ses films. Pour ma quatrième incursion dans sa filmographie, j'ai découvert là une classique réflexion philosophique sur le sens de la vie, entre amour, séparation, naissance et mort. A travers le regard de cette jeune domestique, une peinture intéressante mais qui ne s'avère ni originale ni poignante de la classe aisée mexicaine des années 70. Reste une belle photographie en noir et blanc dans une oeuvre visuellement superbe mais émotionnellement un peu fade à mon goût. Pas mal mais sans plus.
    Sylvain P
    Sylvain P

    315 abonnés 1 340 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2019
    Non sorti au cinéma, encensé par la critique, couronné par de prestigieux prix, Roma est, pour le moment encore, un OVNI du cinéma. Il ne le sera sûrement pas dans quelques années, lorsque les sorties de films en dehors des réseaux de distribution se multiplieront. On regrette donc surtout beaucoup de n'avoir pas pu profiter de ce film sur un grand écran, dans une salle plongée dans le noir, mais simplement sur un canapé, chez soi, smartphone à proximité, ne facilitant pas la concentration et la bulle de sérénité que requiert une oeuvre de cinéma. Ceci étant dit, Roma méritait une sortie plus prestigieuse : c'est un bon film, à la photographie parfaite, d'un beau noir et blanc léché. Si l'histoire y est un peu faible, elle met bien en exergue les rapports sociaux entre petite bourgeoisie et employé. L'actrice principale, Yalitea Aparicio, est fabuleuse dans ce rôle difficile.
    Noor.sue
    Noor.sue

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 février 2019
    Pourtant fan de ce réalisateur, j’ai trouvé ce film très lent et chiant.
    L’histoire est inintéressante et je n’ai réussi à m’attacher à aucun des personnages.
    Le seul point positif est l’esthétique du film, tout le reste est sans âme.
    C’est très mauvais, je ne comprends pas les éloges, ni le Golden Globe.
    Nadine Labaki le méritait mille fois plus avec Capharnaüm.
    velocio
    velocio

    1 217 abonnés 3 054 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2019
    Que dire de ce téléfilm qui a tant fait couler d'encre ? Tout ça pour ça, peut-être ! Certes, l'image est magnifique et la réalisation d'une grande virtuosité, avec de beaux mouvements de caméra et tout et tout. Et ce, d'autant plus que j'ai pu voir ce téléfilm sur grand écran. Mais, on ressent ce téléfilm comme on ressent certaines œuvres musicales dans lesquelles la très grande virtuosité arrive à tuer le moindre soupçon d'émotion. Monsieur Cuarón adore manifestement se regarder filmer mais, ce faisant, il en oublie complètement de donner une âme à ses personnages. Si vous avez été ému en regardant "Roma", tant mieux pour vous mais cela n'a pas été mon cas ! En résumé, un téléfilm esthétiquement très beau mais, sur un sujet qui aurait dû me passionner, quel ennui !
    Lamiel
    Lamiel

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2019
    Long. Très très long. Et d’un ennui morbide. Techniquement c’est sans doute réussi. Les panoramas sont beaux (mais statiques, comme le film) et oui l’on peut tout à fait s’imaginer la vie au Mexique dans les années 70. Reconstitution excellente. En outre Lion d’Or à Venise, donc à priori chef d’oeuvre que j’avais la ferme intention d’apprécier.
    Mais bon sang que ça manque donc de vie et de nerf! Que c’est lent et long! (la scène d’entraînement de Fermin est si longue que j’aurais mieux fait d’aller prendre un cours d’arts martiaux quelconque en attendant la suite) Les dialogues sont plats et fades de même que l’histoire. Celle d’une domestique (d’origIne amérindienne bien sûr) et de la famille pour laquelle elle travaille (d’origine espagnole bien sûr). Les deux femmes suivent un destin parallele -elles sont toutes les deux abandonnées par leur homme- et malgré ce qui est dit entre les personnages- chacune reste à sa place (la scène où soit disant la bonne est invitée en vacances mais doit rester debout à manger sa glace alors que tous sont assis, gamins y compris!) et le film se termine ainsi. Bonne tu es, bonne tu resteras même si tu risques ta vie pour les enfants du patron.
    On effleure -Mais alors vite fait, très vite fait!- Les émeutes de 70 et leur répression sanglante et puis voilà.
    Cuarón s’est fait plaisir, c’est bien pour lui. Mais pour ma part, le plaisir du cinéphile était ici bel et bien absent.
    Redzing
    Redzing

    978 abonnés 4 336 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2019
    5 ans après "Gravity", Alfonso Cuaron délaisse les étoiles pour nous plonger dans son enfance (ou du moins, une histoire qui en est fortement inspirée). "Roma" s'intéresse donc à une famille bourgeois vivant dans un quartier de Mexico en 1970. L'intrigue se centrera sur la domestique, femme très modeste, discrète et mutique, essentielle au bon fonctionnement de la famille, mais qui n'est pourtant pas intégrée dans ce milieu social. Prévenons d'emblée : "Roma" est un film très lent, qui se pose en chronique sobre, contenant quelques rebondissements très étalés dans le temps. Un choix logique au vu du sujet et du traitement, mais qui ne plaira pas à tous. Néanmoins, avec ce long-métrage, personne ne pourra reprocher à Cuaron un quelconque manque de maîtrise technique. Dès les premières secondes et jusqu'au final, "Roma" est un film d'une beauté à couper le souffle, qu'il s'agisse du noir et blanc magnifiquement rendu par la photographie, des plans larges somptueux, des travellings latéraux et lentes rotations de caméras fluides, du riche montage sonore, ou des métaphores intégrées çà et là. Une réalisation qui permet d'aborder aussi bien le contexte social de l'époque (inégalités, tensions, massacre de Corpus Christi...), que de comprendre le quotidien de sa protagoniste. Une femme qui vit difficilement (interprété en sobriété et émotions par l'excellente Yalitza Aparicio, qui est pourtant débutante dans le métier d'actrice !), et qui va néanmoins rencontrer des problèmes similaires à ceux de sa patronne. Une manière de montrer que l'amour maternel et plus généralement la condition féminine transcende les classes... "Roma" est donc un film somptueux et profond, qui en découragera certains de par sa lenteur, mais qui vaut le coup d'être vu. Il est seulement dommage qu'il ne soit pas sorti en salles !
    Malo M.
    Malo M.

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2019
    Cette œuvre made in Netflix qui se doit d'avoir non pas moins de 10 nominations aux oscars, dépeint le portrait de la vie d'une famille de la classe moyenne dans les années 70 à Mexico.
    Alfonso Cuaron, cinéaste aimant tester de nouveaux genres à chaque réalisation que ce soit le fantastique, ou encore la science fiction grâce à son long métrage Gravity, celui-ci prend cette fois le pari de s'inscrire dans un réalisme quasiment historique et il y parvient divinement bien. En effet, Alfonso Cuaron utilise ses plans fixes doublés de panoramas afin de les définir presque comme des archives historiques en nous montrant des plans d'ensemble qui prennent un certain recul sur la narration exécutée. Roma sait très bien faire la balance entre la diégèse et le contexte historique, avec des plans assez rapprochés lorsqu'il tente de nous faire parvenir sa narration principale. Ses scènes, où la caméra flirte avec les plans rapprochés, permettent d'accompagner le spectateur au plus près de l'intériorité des personnages et de faire partie d'un membre à part entière de la famille mais aussi d'amener sur celui-ci des sentiments qu'éprouvent les protagonistes comme par exemple lors de la scène d'hôpital à caractère anxiogène qui se retransmet sur le spectateur.
    De plus, celui-ci nous donne par légère touche, sans un surplus d'informations, et sous le prisme de ses personnages, sans jamais chercher à prendre parti, les évènements qui se sont déroulés au Mexique dans cette période. La colorisation en noir et blanc des plans permet une poétisation évidente et une beauté à la fois réaliste et sincère de son film. Alfonso Cuaron, inscrit Roma dans une intemporalité grâce à certains sujets et discours qui sont aujourd'hui encore d'actualité notamment avec la condition de la femme dans la société, mais aussi des manifestations étudiantes qui ont éclaté dans le pays.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 janvier 2019
    Ennuyeux et long. Ça m'a fait penser au ruban blanc. Film pour intelllios débranchés...
    Dialogues sans intérêt, action lente....
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    83 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2019
    Dix-sept ans après Y tu mamá también, Alfonso Cuarón est revenu dans son Mexique natal pour réaliser Roma. Un retour gagnant au regard de la sélection du film dans de multiples festivals, le Lion d’or obtenu à la Mostra de Venise et autres Golden globes en attendant la remise des Oscars. Dans son film le plus personnel, le cinéaste restitue l’année 1971, celle de ses dix ans, vécue dans le quartier-titre, microcosme clos de la petite bourgeoisie locale. Cuarón évite l’entre soi en teintant sa chronique familiale de pans social et politique. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 janvier 2019
    Wow mais quel film ennuyeux, sans âme, même les personnages ne dégagent aucune sympathie.... J’ai pourtant essayé très fort de le trouver intéressant suite aux différents prix que ce film a obtenus. Je me rends compte que souvent les films primés, le sont par une élite intellectuelle loin des réalités de la moyenne des gens. Oui, les images sont belles, oui il y a de belles scènes photographiques, mais je m’attends à retrouver ces qualités dans un livre et non dans un film. Un film pour moi, doit m’emmener ailleurs, me faire vivre des émotions, m’ouvrir les yeux sur autre chose, et malheureusement ça n’a pas été le cas.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Je suis resté à l’extérieur de ce film sans trouver la moindre ouverture. Malgré le noir et blanc de l’image dont la pertinence ne saute pas aux yeux, j’ai longtemps espéré une envolée ou un déclic qui déchireraient le rideau d’ennui. Les scènes pénibles qui jalonnent la vie de deux femmes, la patronne et sa domestique, promènent celles-ci de nulle part à nulle part et le spectateur de l’interrogation à la déception. J’ai entendu parler de « feel bad movies » ; je crois que je commence à comprendre. Dommage, car il y avait des moyens. La plupart des scènes sont filmées de manière intéressante : par exemple la manifestation vue depuis l’intérieur d’un magasin, l’accouchement… mais pour dire quoi ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2019
    Quand l’excellent réalisateur Alfonso Cuaron s’attaque à un sujet personnel, le Mexique des années 70, on peut s’attendre à un film puissant et spectaculaire, à l’image de ses précédentes œuvres (Children of Men, Gravity…). Et c’est exactement les deux adjectifs que j’utiliserai pour qualifier cette tranche de vie d’une famille aisée, présentée sous l’angle de leur employée de maison : à l’aide d’une technique de tout premier ordre (de nombreux plans séquences époustouflants, un noir et blanc lumineux…), le réalisateur transcende son sujet et donne une véritable leçon de cinéma. Le scénario se montre éprouvant à plusieurs reprises, mais ne verse jamais dans le désespoir, et offre au final l’une des reconstitutions d‘époque les plus marquantes de ces dernières années. Bref, un film à ne pas manquer !
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