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    Mademoiselle de Joncquières
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    AZZZO
    AZZZO

    271 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2018
    C'est un cinéma qui nous fait voyager dans le temps et la délicatesse, c'est une petite douceur surannée, une fantaisie baroque en costumes. Cécile de France et Edouard Baer se prêtent à l'exercice avec brio. On savoure l'intelligence et la poésie du verbe de Diderot. Touchant et diabolique. Un film très réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Voilà que le cinéma français en la personne d'Emmanuel Mouret renoue avec une tradition du film d'époque romantique sur ton de libertinage.

    Libre interprétation d'une oeuvre de Diderot, Mademoiselle de Joncquière se trouve plongé dans un univers
    cinématographique déjà riche. De là à s'attabler entre "Orgueil et Préjugés" ou "Les Liaisons Dangereuses" ? Surement pas l'objectif d'E.Mouret, le voilà pardonné.

    Globalement imparfait, ce finalement presque huit-clos (seul 5 personnages se donnent la réplique) réussit à nous faire nous évader autant qu'à surprendre, finalement.
    Si le scénario est cousu de fil blanc, la fin, relativement inattendu à la suite de certains événement est plutôt réjouissante. Cette dernière sauve les meubles d'une embarquée qui à un certain moment failli virer à une vengeance néo-féministe un poil moralisatrice et totalement anachronique.
    Filmé de manière plus que conventionnelles, pour ne pas dire trop académique, on aime à se perdre dans la rosée du printemps des allées du domaine de Madame de La Pommeraye et dans les décors extérieurs qui respirent de sincérité.
    Contraste d'autant plus difficiles à accepter lors des scènes d'intérieur ; tout y est épuré et si les vêtements et costumes sont magnifiques, tout cela est étrangement parfait et surement bien trop lisse, propre ou neuf. (Mention spéciale pour le mobilier et les opuscules, qui sortent vraisemblablement d'un atelier local).
    Si la réalisation peine grandement à donner du souffle au film qui en manque cruellement dans la fin de sa première moitié, le directeur de la photographie peut se réjouir de certains plans parfaitement mis en scène.
    Dommage donc de n'avoir pu observer ces tableaux à scène ouvert qu'à deux ou trois seules occasions, la matière était pourtant là, mais n'est pas Kubrick qui veut, n'est pas Barry Lindon qui le souhaite.
    Mais il serait malhonnête de comparer les deux œuvres, qui n'ont absolument pas le même dessein.
    Il faut aussi savoir tirer un chapeau non dissimulé aux acteurs, à commencer par Cécile de France toujours aussi élégante qui se mue parfaitement dans son rôle de marquise vangeresse.
    Quant à Edouard Baer, il signe une prestation convaincante, mais paradoxalement, entre deux eaux.
    Pas assez d'improvisation et de monologues pour y trouver le vrai Edouard Baer, pas assez dans son rôle pour n'y voir qu'un Marquis volage et avide de mots d'esprits.
    Enfin, il faut admirer la délicate performance d'Alice Isaaz, qui joue le rôle épnoyme.
    Mutique pendant un long moment à partir de son apparition , son retour sonore marque un tournant plus que réjouissant au film et lui donne le supplément d'âme qu'il manquait dans ce billard à trois (quatre ?) bandes.
    Sa fraîcheur et la prise de risque de ses choix narratifs donnent un cœur vibratoire à ce film et donne écho au spectateur à une histoire conventionnelle, qui sans cela, aurait pu tourner au téléfilm de néanmoins grande qualité.
    Des dialogues suffisamment riches pour ne pas s'y ennuyer, de bon mots d'esprits portés par une d'honorables performances d'acteurs et d'actrices, un genre trop caduque (Quid de la place du cinéma burlesque par moment ? Est-on dans un drame ? Certainement pas donc un film historique), une réalisation plate et sans prise de risque malgré une image chatoyante : Mademoiselle de Joncquières est une film à voir - pour qui aime les romances et jeux de dupes - mais qui souffre de bien trop petites imperfections pour un faire un modèle du genre.
    gene B.
    gene B.

    9 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Joli film même si l'histoire est cousue de fil blanc. Le texte d'auteur nous emmène dans une époque révolue pratiquant une langue française académique parfaite mais il décrit des émotions humaines de tous les temps : amour, jalousie et vengeance. Les acteurs sont très bons et portent une histoire un peu trop linéaire.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    26 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Vraiment enchanté par ce film. Enfin un film qui mérite de se déplacer au cinéma. Les dialogues sont ciselés, les décors sont splendides et justes, Cécile de France et Edouard Baer sont excellents. Quelques situations sont à la limite de l'anachronisme, on pense à un peu trop à "balance ton porc", mais ce n'est pas bien grave. Un grand plaisir !
    Eric M.
    Eric M.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2018
    Un vrai bijou: le jeu subtil d'acteurs magnifiques, des Watteau et des Fragonard perpétuellement renouvelés pour toile de fond, la douce musique d'un français parfait sans être ampoulé, on goute chaque minute de ce joli cadeau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 septembre 2018
    J'ai adoré voir ce film en avant première, une belle surprise et des acteurs parfaits, quel beau duo Edouard et Cécile ils sont géniaux, je ne les avais jamais vu dans un film comme celui ci et bien sûr encore bravo à Alice, quelle magnifique mademoiselle De Joncquières ;-) allez découvrir ce film, il vous fera le plus grand bien et vous fera sourire ;-)
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    Je ne suis pas férue d'Emmanuel Mouret. Trop d'afféteries et de mignardises. Mais lorsqu'il s'agit d'adapter un texte du XVIIIème siècle (un épisode de Jacques le Fataliste de Diderot), pourquoi pas?

            Effectivement c'est ravissant. Exquisement coiffée, Cecile de France, visage racé et silhouette aristocratique, porte à ravir les innombrables robes de taffetas ou de satin de madame de la Pommeraye, toutes plus jolies les unes que les autres. C'est vrai que cette mode mettait merveilleusement les femmes en valeur, surtout après les horreurs du siècle de Louis XIV... Et Edouard Baer porte non moins bien les jaquettes et les gilets du marquis des Arcis, même si on se demande pourquoi il a toujours le col ouvert, au lieu d'y voir quelques dentelles. Ils sont merveilleux tous les deux; et pourtant dieu sait que je peux trouver Baer exaspérant, voire antipathique, lorsqu'il anime une ou l'autre soirée...

            Et les paysages. Toujours en été, comme eut dit Nino Ferrer..... A travers les années qui passent, dans le domaine de madame de la Pommeraye comme dans le jardin du Roi, c'est un éternel printemps....

            Cette jeune veuve est très heureuse de sa liberté. Céder aux avances d'un libertin notoire? Jamais! Jusqu'au jour.... Le temps passe, le marquis commence à se lasser, et l'orgueilleuse jeune femme prends les devants. Ils seront les meilleurs amis du monde! En fait, elle ourdit un plan diabolique, lui jeter dans les pattes une très jeune et très vertueuse, très prude demoiselle (Alice Isaaz) -en fait les déboires de sa mère, pourtant d'excellente naissance, madame de Joncquières (Natalia Dontcheva) ont conduit les deux femmes à se prostituer. Le libertin épousera -et madame de la Pommeraye se croira vengée. On n'est vraiment pas loin de Choderlos de Laclos...

            D'où vient alors qu'on s'ennuie? Que le temps nous semble long, à part à la fin, pleine de charme. Eh bien, c'est plat. On pense à du Rohmer.... sans distanciation et sans ironie. Donc du Rohmer qui ne serait que du Rohmer de façade....  C'est joli, c'est plaisant. Mais ça s'arrête là!

            Cela peut nonobstant se voir pour passer une heure agréable.
    pikachoupika
    pikachoupika

    4 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2018
    Excellent film de l’excellent Mouret. Tout en délicatesse et subtilité dans un nouveau genre qui lui va à ravir. La sobriété d’Édouard Baer et de Cécile de France donne une base juste à cette libre adaptation. A voir!
    Dg75
    Dg75

    11 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    J'ai été déçue. Certes le jeu d'Edouard BAER et de Cécile de France ne souffre pas de remarque, d'où mes deux étoiles. Mais dès le début on se doute de ce qui va se passer. J'ai trouvé qu'il n'y avait pas d'action tout était lent, trop convenu et le mutisme de la "belle" m'a agacée. Je doute que ce Don Juan n'ait rien vu venir. Quel dommage j'aime tellement ces deux acteurs. Le happy-end ne cadre pas avec le rang et les moqueries dont le Marquis est l'objet... non décidément je n'adhère pas.
    Valerie M
    Valerie M

    26 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2022
    Mal joué, et horriblement théâtral... Et alors la palme d'or du film revenant à Alice Isaas : elle fait la gueule du début à la fin, comme dans tous ses films....
    Christian
    Christian

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Quel plaisir ,Emmanuel mouret nous entraîne dans une histoire tellement actuelle ,avec son style ,son audace ,il offre des rôles fantastiques à e.baer et ses actrices comme toujours ,merci pour ce bon moment
    Eleanna M.
    Eleanna M.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 septembre 2018
    Un beau film aux images soignées mais gâché par Edouard Baer qui en plus de ne pas coller physiquement au rôle (son physique n’est pas celui d’un tombeur) nous livre une prestation d’acteur digne d’un film amateur. A noter toutefois la prestation remarquable de madame et mademoiselle de Jonquières et les très beaux décors.
    traversay1
    traversay1

    3 139 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Tout le cinéma d'Emmanuel Mouret est contenu dans le titre de l'un de ses films : L'art d'aimer. Il y est toujours question de raison et de sentiments et parfois de ressentiment comme dans Mademoiselle de Joncquières, son premier long-métrage en costumes, un genre manifestement taillé sur mesure pour sa plume et sa caméra. Le passage de Jacques le fataliste dont le film s'inspire est contemporain des Liaisons dangereuses, il est impossible de ne pas y voir certaines concordances dans des histoires où l'intelligence féminine bat en brèche celle des mâles (et c'est fort réjouissant, ma foi). Tout ou presque dans Mademoiselle de Joncquières respire la grâce : les décors, intérieurs ou extérieurs, certains plans rappelant avec délicatesse Fragonard ou Watteau ; la fluidité d'une mise en scène toujours à la bonne distance ; des dialogues ciselés qui font admirer l'élégance et la finesse de la langue française (qu'on a tendance à oublier vu la maltraitance que lui fait souvent subir le cinéma hexagonal). Le scénario est volontairement prévisible, laissant souvent un coup d'avance au spectateur par rapport aux personnages du film, cela pourrait être agaçant, c'est simplement charmant. Et puis il y a les stradivarius de l'interprétation que sont Cécile de France et Edouard Baer, ce dernier littéralement divin dans des facettes de jeu très diverses. Et n'oublions pas Alice Isaaz, déjà remarquée dans Espèces menacées et La surface de réparation, dont le potentiel est prometteur. Spectacle raffiné, parfois théâtral, mais dans le bon sens du terme, Mademoiselle de Jonccuières s'impose comme le meilleur des 9 films d'Emmanuel Mouret.
    djams
    djams

    29 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Je ne suis pas particulièrement d'accord avec l'auteur sur la morale à donner à cette histoire mais c'est une histoire bouleversante. spoiler: Je trouve la femme cocue très touchante et je lui donne même raison. Elle a contribué à venger son honneur en déshonorant son ex-époux. Elle n'a rien demandé à personne alors pourquoi ne pas la laisser en paix au lieu de lui promettre un avenir radieux et de la laisser tomber sans aucun remord ni aucune explication valable. Mais elle a aussi réussi à finalement caser cet éternel infidèle et donc à lui donner le bonheur dont il l'a privé. L'auteur condamne cette femme trompée pour sa réaction sous-entendant qu'elle est mauvaise et que c'est la raison pour laquelle elle n'a pas réussi à retenir son époux. Je ne suis pas d'accord. Il n'y a pas que les femmes super belles et d'une droiture impeccable qui méritent le bonheur. Toutes les femmes le méritent et doivent être respectées. Si cette femme cocue se retrouve seule à la fin c'est parce qu'elle n'a trouvé personne pour l'aider elle !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 février 2019
    Un scénario raffiné au temps des lettres de haute noblesse, il y a un certain charme de cette période royale. Comme un parfum des « liaisons dangereuses » agréablement plaisant, suivant avec intérêt où se mêlent ces histoires d’aristocrates et des intrigues de château. Tels des poèmes qui riment avec romance, fidélité, confiance, libertinage, tromperie, blessure d’orgueil, fierté, jalousie, vengeance, manipulation, honte, déshéritée, en bref, une mise en scène fantastique d’un chef-d’œuvre.
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