Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Observator84
6 abonnés
103 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 2 mars 2020
Ce film intéressant qui dresse le portrait d'une femme névrosée, frustrée et encline aux crises de jalousie est intéressant. Un peu teinté de clichés selon moi mais c'est une comédie douce amère qui reste valable. J'ai trouvé aussi que c'était un rôle vraiment sur mesure pour Karin Viard, ce qui n'est pas un reproche, juste un constat. Cela dit elle est excellente dans toutes les scènes du film, avec des répliques ciselées, des moments forts... Une bonne comédie sociale, qui ne me marquera pas mais qui a à mon sens le mérite de faire réfléchir sur nos comportements, nos conditions familiales et sociales.
Une succession de clichés construits sur le thème de "la pauvre mère de cinquante ans qui se fait larguer et qui le vit mal, qui pète un câble et qui se reprend ! Je comprends pourquoi nos enfants n'ont plus envie de regarder ce genre de film complètement dépassé de la réalité. Vingt ans de décalage avec la vie d'aujourd'hui. Les acteurs jouent bien d'où ma note.
Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d'action s'étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage... Entre comédie grinçante et suspense psychologique, la bascule inattendue d’une femme.
Ce film est pas mal, le scénario se tient. Les touches d'humour sont adroites sans tomber dans la vulgarité. Le seul bémol : il manque un petit truc pour que le film soit complètement réussi.
Sympathique petite comédie dramatique portée à bout de bras par Karin Viard, parfaite en femme revêche en pleine crise existentielle. La qualité d'écriture du scénario assure une grande partie de la réussite du film: les personnages sont très bien brossés, pas vraiment unidimensionnel, à la fois crispant et attachant. Une comédie douce-amère qui donne l'occasion à tous les acteurs de se faire plaisir dans l'interprétation. Ce n'est pas un drame psychologique qui a l'exigence d'un James Ivory, mais le film est tout de même sympa à regarder.
Karine Viard ne manque pas de talent en général, mais ce scénario ne méritait pas d'en faire un film. "Jalouse" de sa fille jeune et belle (alors qu'elle approche de la ménopause), paranoïaque sur les bords et voyant les autres comme des concurrents potentiels… la professeure de lettres qu'elle interprète est drôle… parfois. On sourit, sans plus. Et l'histoire, en dehors de ce trait de caractère un peu poussé et sans doute mal exploité, ne fait que raconter des scènes de vie banales.
Syndrome récurrent du cinéma français, la comédie sociale trouve ici une nouvelle incarnation dans Jalouse, avec Karin Viard déclinant une nouvelle fois (mais avec talent) son standard de femme mûre aux prises avec sa vie qui se délite. J'ai l'air un peu sévère en tournant ma phrase ainsi mais, il faut bien l'avouer, c'est un schéma classique qui a tendance à devenir redondant. Les premières minutes passées, après quelques répliques bien senties et une dynamique qui semblait prometteuse, le film commence hélas à ronronner un peu, attendant le final pour se secouer. Un peu dommage de ne pas avoir poussé les curseurs, le film glissant de la comédie vers la tragédie un peu morne. Si le film reste sympathique à suivre grâce à l'entrain des comédiens, il eût fallu un peu plus de mordant, auquel on pouvait s'attendre, pour corser le résultat et le rendre mémorable.
Karine Viard arrive à sauver ce film sans grand intérêt où les relations humaines sont dépeintes d'une façon un peu caricaturale malgré une volonté de se démarquer d' un certain schéma. La scène finale est toutefois assez inattendue.C'est la seule surprise du film!
Si on regarde le film comme un woman-show de Karin Viard, c'est tout simplement fabuleux ! Quelle présence, quel talent ! Quel charme, à ce point que les autres autour d'elle ne semblent plus exister. Seulement voilà, c'est censé être un film et cette situation est quand même gênante quand on réalise un film. Il n'est certes pas mauvais, mais après un départ en fanfare, on sombre dans le gnian-gnian et le giratoire, quand ce n'est pas dans l'inutile. Les réalisateurs on eut tout de même l'intelligence de ne pas "finir" le film, c'eut été compliqué !
Une tranche de vie merveilleusement interprétée par Karine Viard, mais aussi par tous les autres acteurs. Un rythme agréable, quelques notes d'humour, la vie de famille, l'amitié, la danse classique, on se laisse porter par les personnages. J'ai beaucoup aimé l'univers dans lequel ce film nous plonge.
J'admets qu'à chaud, j'étais partant pour lui flanquer la note la plus basse, après ce que je venais de voir, je l'avais franchement mauvaise. Avec du recul, je vais être un peu plus clément, mais sans l'épargner pour autant. Malheureusement pour lui, ce film est porteur d'un des maux qui tuent la plupart de nos films qui s'y risquent: on adopte une démarche cynique, avec le ton qui va avec... mais, cette démarche, on ne l'assume pas jusqu'au bout. Il arrive toujours le moment où le ton change résolument et tout se finit de façon consensuelle, ce qui est encore plus rageant. Et ben dans "Jalouse", c'est tout à fait ça. Pendant trois quarts d'heure, ça fonctionne bien, la jalousie du personnage principal joué par Karin Viard fait son effet. Et cette dernière joue d'ailleurs remarquablement. On se demande qui sera alors impacté par son prochain pétage de plombs. Arrive alors le moment crucial, celui où spoiler: la fille fait une allergie . A partir de là, deux solutions s'offrent aux frères Foenkinos. Soit, ils décident de pousser le truc au maximum, soit ils changent le fusil d'épaule. Ils choisissent la deuxième et les conséquences se font sentir rapidos. Le film glisse alors vers une sorte d'étude de la névrose habitant le personnage principal. Dès lors, on sait très bien que la quête de rédemption va aboutir et que les morceaux vont se recoller comme par enchantement. J'en suis bien navré mais, au regard du ton employé au cours des quarante cinq premières minutes, moi j'appelle tout simplement ça du sabordage.
C’est vraiment un film d’actrice. Karin Viard rend grâce à un rôle parfaitement écrit avec comme toile de fond la crise de la cinquantaine pour une femme. Elle est odieuse, jalouse donc du bonheur de la réussite, de la jeunesse, de l’amour de ceux qui l’entourent. Plutôt que de créer son bien être elle préfère saboter diminuer, rabaisser la réussite ou les qualités des autres. A ce titre le film dépasse d’ailleurs son sujet et semble même traiter de toutes les personnes aigris qui composent notre société car critiquer demande toujours moins d’efforts que faire ou prendre des risques.
Contrairement à ce qui se fait aux Etats-unis (où ils sont tous tenus par Meryl Streep) le cinéma français donne souvent des rôles aux actrices importantes de plus de cinquante ans, même si c’est pour leur faire péter les plombs. Dans ‘Jalouse’, Nathalie, une enseignante divorcée jouée par Karin Viard, en plein doute sur son avenir et sa capacité de séduction - elle ne devrait pas! - commence à ressentir une jalousie maladive contre tout et tout le monde sans même s’en rendre compte. Evidemment, la méchanceté et l’aigreur du personnage donnent lieu à des situations très drôles, d’autant plus que Viard joue parfaitement de l’ingénuité qui accompagne les piques lancées par Nathalie à son entourage. Cependant, le côté comique cède peu à peu la place à une logique plus sérieuse, lorsque le scénario se décide à prendre la mesure de la souffrance et du sentiment d’abandon éprouvés par cette femme, qui la rendent incapable de réfréner ses remarques perfides et envieuses. Il y a même un certain suspense qui s’installe puisque la “folie� de Nathalie prend des proportions de plus en plus inquiétantes, au point de devenir une nuisance, puis une menace pour ses proches. ‘Jalouse’ n’est sans doute pas le film définitif sur la ménopause mais il prend le parti d’en rire sans rien nier de l’épreuve qu’elle peut constituer chez certaines personnes. Il y a deux ans, Agnès Jaoui, dans le sympathique ‘Aurore’, abordait la cinquantaine avec décontraction et bonne humeur. ‘Jalouse’, différent mais pas moins réussi, en est sans doute le jumeau maléfique.