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    New York 1997
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    JacquesT
    JacquesT

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2021
    Revu ce soir. Ce film culte est devenu, 40 ans après, un nanar kitschissime, qu'on regarde avec un plaisir nostalgique mêlé parfois de fou-rire. Il paraît que le coût de la production était énorme à l'époque, aujourd'hui la seule subvention du CNC suffirait à le réaliser. Le scénario est pauvre, l'action poussive, les dialogues minimaux, les jeux d'acteurs comprimés...la BO sauve le tout. Mais néanmoins, un moment de bonheur. Celui, pour le senior que je suis, de se souvenir de ses 16 ans et des filles qu'on emmenait au ciné pour les embrasser?
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2020
    En 1988, la criminalité aux Etats-Unis est telle que le gouvernement décide d'adopter les grands moyens en transformant l'île de Manhattan en gigantesque prison où les détenus livrés à eux-même doivent s'adapter et survivre à la société qu'ils ont eux-même créée. En 1997, Air Force One s'écrase en plein coeur de l'île ne laissant qu'un survivant, le président. Ce dernier est tenu captif par l'homme le plus influent et redouté de l'île qui voit en son otage l'occasion de monnayer sa libération et celle de tous les autres prisonniers. Ne pouvant envoyer les forces spéciales de crainte que le président soit exécuté, Hawk, le directeur de l'administration pénitentiaire, passe avec le renégat Snake Plissken (dont le nom semble être connu de tous) un marché de dupes. S'il va sur l'île et ramène le président et plus important encore, sa mallette, Plissken se verra absous de tous ces crimes. Pour s'assurer la pleine coopération de ce dernier Hawk lui fait injecter des capsules qui imploseront dans son organisme et le tueront dans vingt heures sauf si elles sont désamorcées. Pour cela Plissken doit s'acquitter de sa mission. Il se lance alors seul dans les rues dévastées de New York.

    Dés l'arrivée de notre anti-héros entre les barrières de l'ancienne métropole, l'impression de solitude absolue du personnage est pesante, chaque pièce, chaque couloir traversé de la tour, puis plus tard chaque rue semble être désertée de toute vie. Jusqu'à ce qu'une silhouette inquiétante traverse fugacement l'arrière-plan pour nous avertir que oui, l'endroit est bel et bien peuplé, mais ces gens-là vivent à couvert, dans la crainte et la haine. Plissken semble ne pas avoir remarqué la présence tapie autour de lui. Ou peut-être s'en fiche-t-il. Il n'a pas assez de temps pour se laisser freiner par la peur, après tout. Il lui faut marcher et chercher son seul moyen de survivre. Dans son périple, il découvre une micro-société de bagnards vivant en autarcie constitué de plusieurs gangs plus ou moins terrifiants car s'éloignant à des degrés divers de la civilisation pour se rapprocher de l'homme tribal. Chaque quartier au noms évocateurs se trouvent être désormais le fief d'un gang et un territoire dangereux à franchir. Dans les bâtiments autrefois pleins de vie s'organisent désormais des spectacles décadents, des viols collectifs et des combats de gladiateurs. Ici, une troupe de comédiens se bouscule sur une scène de théâtre sur une musique sordide, amusant les rares spectateurs venus se réfugier là le temps du spectacle avant d'affronter à nouveau la jungle urbaine. Parmi eux, un vieux chauffeur de taxi, absorbé par la représentation et vibrant au rythme du tintamarre, remarque un nouveau venu dans l'endroit qui ne porte aucune attention au spectacle mais semble plutôt chercher quelque-chose ou quelqu'un. L'homme s'apprête à descendre à l'étage inférieur dans les bas-fonds où même le taxi n'oserait s'aventurer. Il lui faut à peine plus de quelques secondes avant de reconnaître l'étranger.

    Carpenter pose les bases dès son introduction via une voix off monocorde (en v.o. la voix de Jamie Lee Curtis), dresse rapidement le profil criminel et sociopathe de son anti-héros, le confronte à une vieille gloire du western (Lee Van Cleef) qui le piège sournoisement et l'oblige à accomplir sa mission. Les enjeux pour le protagoniste (sa survie) et la situation globale étant dès lors évidents, Carpenter n'a plus qu'à suivre son protagoniste et lui faire découvrir à lui comme aux spectateurs une société anarchique, livrée à elle-même où le pacte social n'a plus lieu d'être et où chaque habitant libérés de toute loi et morale n'a plus qu'à lutter pour survivre au jour comme à la nuit. Pour accompagner ses images, baignant dans un somptueux bleu crépusculaire, le réalisateur compose une bande originale synthétique tantôt minimaliste tantôt mélancolique et appuie son ouverture et sa conclusion (et avant le combat aussi) d'un thème principal qui résonne toujours dans les mémoires de cinéphile, une mélodie synthétique basée sur une simple ligne de basse à laquelle s'ajoute par couches successives, beat contemporain et riff de clavier lancinant. Cheap mais mémorable, le morceau de Big John obsède toujours à son écoute malgré le temps écoulé.

    En suggérant via un background critique (le pays est à la limite de l'état de guerre) que la vie n'est pas rose non plus hors des murs de Manhattan, Carpenter filme ses personnages comme il filmerait des fantômes. La plupart se terrent dans leur cachette où traversent fugitivement l'arrière-plan, quand d'autres conduisent des taxis au milieu d'épaves de voitures et de rues désertées. Certains ne sortent que la nuit et émergent des égouts, cannibales noctambules, fauchant les jeunes femmes et les emportant sous terre, hors cadre, mieux vaut ne pas imaginer... Un peu plus loin, ce sont des têtes plantées sur des piques qui délimitent un territoire et apportent la preuve de la régression tribale des occupants du lieu. Quant à l'homme fort de l'île et à ses sbires, ils s'habillent à la mode des époques défuntes, parent leurs voitures de lanternes et ressuscitent les jeux du cirque. Et ce n'est pas un luxe si au milieu de ce foutoir, Plissken décide de faire une pause et de s'asseoir sur une chaise au beau milieu de ruines pour faire le point et se reposer un peu, en attendant que les ennuis viennent simplement le trouver.
    Plissken, que tout le monde croit mort, semble indifférent à tout ce qu'il voit. Tout ce qu'il lui importe est sa propre survie, il n'a pas le temps pour s'occuper du reste, les gens tuent et violent autour de lui, peu importe, Snake n'a rien d'un héros. Kurt Russell est l'incarnation parfaite de ce personnage solitaire, charismatique et taciturne, resté dans les mémoires de plus d'un cinéphile aux côtés d'un Max Rockatansky. Quand au reste du casting, si l'on peut entrevoir quelques fautes de jeu, il ne démérite pas. Que ce soit Lee Van Cleef ou Ernest Borgnine en passant par Adrienne Barbeau, tous jouent avec justesse leurs personnages des deux cotés de la barrière.

    Reste alors cette conclusion froide et nihiliste, Plissken y devient l'alter-ego fictif de Carpenter et envoie tout le monde se faire foutre en moins de temps qu'il n'en faut pour déchirer une bande magnétique sur un air jazzy. Si vous voulez rester aveugle au sort des autres, ne priez plus pour qu'ils daignent vous aider. Les enjeux semblent énormes, le monde ira peut-être droit dans le mur, mais ce ne sera que mérité. Plissken lui, aura tout le temps de vivre sa légende.
    yO0f’s
    yO0f’s

    23 abonnés 218 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 août 2023
    Dans un futur chaotique où le crime est devenu incontrôlable, toute la ville de New York est transformée en prison géante. Kurt Russel dit Snake (une sorte de "Rambo" du futur) atterrit au milieu de cet environnement hostile, où toutes sortes de gangsters sont éparpillés, pour se retrouver obligé de mener à bien une mission importante mais extrêmement délicate tant les menaces sont nombreuses autour. Alors dit comme ça, ça peut intriguer, mais dans les faits il n'y a rien à tirer de bon de cette production : ni ce héros n'est convaincant, ni ce monde fascinant, ni la folie des personnages divertissante, ni l'image avec ses décors remarquables, ni l'action passionnante, ni enfin l'histoire intéressante. Même pour son époque elle est artistiquement kitsch et dépassée, la psychologie des personnages et les dialogues sont d'une ringardise à se boucher les oreilles, le jeu d'acteurs est médiocre, j'essaie de voir pourquoi je lui donnerai au moins une petite étoile, mais même pas. Il ne la mérite aucunement tellement il est vide d'intérêt ! Une seule et unique chose a agréablement attiré mon attention : c'était l'idée de la limousine ornée de lustres, j'ai trouvé ça stylé, c'est tout. C'est à dire aucune autre composante de ce film ne parvient à surpasser en matière d'originalité, ne séduit autant que cette petite et anodine trouvaille… "New York 1997" n'est qu'une médiocre réalisation qui se retrouve perdue au fond de nulle part, après avoir longuement plané au-dessus du néant, il n'y a que sa fausse réputation pour la sauver.
    gizmo129
    gizmo129

    75 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 novembre 2020
    New York 1997 était sûrement un grand film en 1981. 40 ans plus tard, il est affreux. L'idée de départ est pourtant fabuleuse et ouvre la porte à de nombreuses possibilité, la création d'une société parmis les renégats, le cannibalisme pour survivre, une guerre des gangs...Le film ne se contente que d'effleurer ces différents sujets et nous ennuie profondément par son action si souvent absente. Ringard et mal joué, ce film a très mal vieillit. Son concept appelle toutefois à un reboot qui, avec les moyens d'aujourd'hui et un réalisateur ambitieux, aurait de quoi rendre cette histoire attrayante.
    Paul B
    Paul B

    37 abonnés 868 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    Idée de départ originale mais mal exploitée, très peu de scènes d'action qui se paient le luxe d'être mal faites, truffé d'incohérences, un Kurt Russel qui surjoue complètement, des personnages cliché ô possible...

    Fuyez pauvres fous.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2020
    En lisant les critiques générales je me suis dit que le film aurait pu être une bonne surprise. Il n'en est rien.

    John Carpenter a fait de bons films, celui-ci est nul. spoiler: Tout le monde connait ce bon vieux Snake dans le film, sauf nous


    spoiler: Une société cannibale qui ne fait aucun sens à part ajouter un peu de sensationnel au film, sans aucune coherence dans la tribu whatsoever


    Les figurants bougent comme des marionnettes, Kurt Russel joue crûment et mal.

    Une "pépite" pour les onanistes de la bonne conscience cinématographique, une perte de temps pour les gens avec un peu d'objectivité.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    609 abonnés 2 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2020
    Action movie maîtrisé qui offre un rôle solide à Kurt Russell. La vision dystopique de John Carpenter demeure intéressante et glaçante. Et même si ça manque parfois de profondeur, et que ça a légèrement mal vieilli, c'est parfaitement divertissant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    434 abonnés 4 769 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2020
    Un film de SF apocalyptique captivant, brillamment mis en scène par John Carpenter et porté par un superbe Kurt Russel.
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Un film qui vous fera passer une bonne soirée, c'est clair. Il a quelques défauts par-ci par-là, mais il est bien réalisé, et la bande son fonctionne à merveille. Les plot twists de fin sont vraiment le petit plus qui m'a fait apprécier ce film. Il aurait pu s'y passer encore plus de choses, mais on a déjà un bon mélange d'action et de suspens !
    stallonefan62
    stallonefan62

    243 abonnés 2 489 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 mars 2020
    Beaucoup le considère comme "film culte" , j'en dirais pas autant !! C'est pas mauvais loin de là, les idées sont bonnes et novatrices pour l'époque mais j'ai eu du mal avec un rythme trop bancal et des personnages trop caricaturaux !!
    bobbyfun
    bobbyfun

    30 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2020
    Malgré les années, la puissance visuel froide est toujours intacte. Kurt Russell l'a transcende grâce à son charisme indélébile.
    Aragorn roi du Gondor
    Aragorn roi du Gondor

    2 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2019
    Du très grand Carpenter.
    Un scénario parfait.
    Un casting impressionnant avec Kurt Russell jouant magnifiquement Snake Plisken,un rôle fait pour lui.
    Musique et réalisation impeccable de John Carpenter.
    HawkMan
    HawkMan

    155 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2019
    New York 97, réalisé par Carpenter, montre New York en 1997, dont Manhattan est un no man's land servant de prison pour de nombreux criminels. Cette prison est donc entouré de murs, surveillé, et peu recommandable. Un homme, Snake Plissken, va être envoyé sur New York pour trouver et évacuer le président des USA dont Air Force One s'est crashé sur la prison.
    Autant le dire, les effets spéciaux et le rythme datent et le film a bien vieilli. Mais qu'il est passionnant de voir l'idée en 1981 de ce que le monde serait en 97 mais aussi de découvrir le personnage de Kurt Russell qui l'a rendu si célèbre.
    Bref : un film historique avec des idées magnifiques pour l'époque.
    romano31
    romano31

    247 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2019
    Film culte de John Carpenter, New York 1997 est un sympathique film dystopique où l’on suit Snake Plissken, ancien soldat, chargé par les autorités de la ville de sauver en moins de vingt-quatre heures le président des États-Unis, retenu prisonnier sur l'île de Manhattan devenue une gigantesque prison à ciel ouvert. Le scénario est simpliste mais plaisant à suivre, Kurt Russell est parfait dans le rôle de Snake Plissken et le thème musical qu’a composé John Carpenter pour son film est juste génial. Un divertissement honnête qui sent bon les années 80.
    benitoberlon
    benitoberlon

    45 abonnés 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2019
    John Carpenter....Kurt Russell...une BO aux petits oignons (comme d'hab avec Carpenter), des FX qui ne vieillissent pas trop mal ((comme d'hab avec Carpenter)), une histoire futuriste bien sympa, quelques répliques Badass...Bref, c'est cool!
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