Je connais peu John Carpenter mais je profite de la présence de quelques films disponibles sur Canal+ pour combler ce manque.
New-York 1997 fait partie de ces films d'anticipation post-apo des années 80 à l'image des RoboCop, Blade Runner, Soleil Vert et compagnie, représentant un monde incertain, et qui dénonce une certaine image de la société (comme un certain Rambo également). New York est désormais transformée en véritable prison regroupant les pires énergumènes. Il fait sombre, la ville est polluée, glauque et même inquiétante avec des ombres de créatures sortant de nulle part.
Très rapidement, l'histoire nous présente un personnage assez badass, en la personne de Kurt Russel, alias Snake Plissken, bandeau de pirate sur un œil, lui-même criminel reconnu, chargé d'aller chercher le président des USA au cœur de cet enfer de violence.
Bon, autant le dire tout de suite, en 2024, ça a vieilli et Carpenter ne devait pas disposer de moyens infinis. Mais, l'argent ne fait pas tout et le film se tient étonnamment bien. Et ça devait être une sacrée claque en 1981. L'ambiance est assez folle, musique y compris.
Kurt Russell incarne à la perfection ce personnage anti-héros dans l'obligation de réussir sa mission sous peine d'être exécuté.
Le casting est mine de rien assez costaud avec Lee Van Cleef, Ernest Borgnine ou Donald Pleasence.
Vu le 12/12/2023. J'avais depuis longtemps envie de voir ce film typique des années 80 et j'en ressors plutôt assez satisfait. L'ambiance est très noir et se déroule exclusivement la nuit, le film pèche par contre par son aspect vieux, certains fils vieillissent bien, celui-ci pas vraiment... Kurt Russell interprète le célèbre Snake Plissken dans la peau d'un espèce de Rambo citadin enfermé dans la jungle urbaine qu'est ce New-York isolé du reste du pays et qui renferme quelques dangereux criminels. On appréciera aussi la présence de quelques pointures du cinéma comme Lee Van Cleef dans la peau de Bob Hauk, acteur surtout célèbre pour son rôle dans "Le Bon, la Brute et le Truand" ainsi que Ernest Borgnine (Cabbie) dont je me rappelais enfant avoir dessiné le portrait sur des feuilles à petits carreaux quand j'étais en primaire, sans savoir qui c'était. On appréciera aussi la délicieuse plastique de Adrienne Barbeau dans la peau de Maggie. Pour le reste, ça reste un peu du déjà vu dans une ambiance post-apocalyptique, j'ai revu avec plaisir certaines images du World Trade Center quand Snake s'y pose en planeur au début du film, ça m'a mis un coup de nostalgie
Une époque qui sent les premiers balbutiements de l'informatique, des écrans colorés, téléphones à antenne rétractable et faisait rêver. Finalement juste une course contre la montre qui prête presque à sourire...
Je trouve que 3.5 c'est la bonne note. En réalité, oui Snake est cool. J'aime le côté "plongé dans la nuit". Mais ce film ne mérite pas dans l'ensemble son statut culte je crois. Il n'y a pas vraiment de scène culte qu reste en tête même si il y a quelques bonnes idées bien mises en œuvre. La scène où le gang sort des égouts est très bonne et on a vraiment l'impression que ces gens sont des rats. Ce qui est sûr c'est que peu de gens seraient capables de pondre un film avec autant de qualités en se contentant de ce budget. A aucun moment j'ai pensé que le film faisait cheap, au contraire. Certains décors surprennent.
Remarque amusante: J'ai vu Los Angeles 2013 avant ce film, et ce film est plus propre. Les effets spéciaux étaient raté dans la suite, et les péripéties identiques au 1er (quasi). Autant se contenter de celui ci.
Étonnamment surpris. Comparé à d'autre carpenter, ici on a film quand même assez solide, avec des critiques sociales. Déjà le concept est très sympa, New York comme prison c'est très sympa. Le rythme est pas trop mauvais, je trouve pas que ça manque forcément d'action, même si les quelques scènes d'actions ont un viellis. Le personnage de snake aussi, vraiment beaucoup trop cliché par rapport a d'autres. La DA est très bonne, ya des idée sympa, comme les voitures avec les lustres ou ce genre de petit détails. La fin est bonne également. Bref je trouve que la on a un truc carré qui tiens la route et qui reste encore sympa à regarder.
Une ambiance bien particulière qui marche bien ! Le film raconte un futur dystopique où New York est transformé en immense centre pénitenciers. On suit alors le héros snake, qui doit sauver le président des us qui se retrouve dans un situation cocasse : il se retrouve lui même dans le pénitencier. C'est bien parfois un peu prévisible et pas transcendant mais c'est bien.
"New-York 1997" part d'un très bon concept : l'île de Manhattan est devenue une prison à ciel ouvert, où les condamnés ont créé une société parallèle. Sur ce concept déjà fou va s'ajouter un film d'action avec un personnage principal charismatique.
Alors oui, ce film est un bon film de science-fiction, original et efficace. On n'a aucune difficulté pour suivre l'œuvre jusqu'au générique final.
Ceci grâce à une bonne histoire, un montage dynamique et une musique efficace.
Cela dit, Carpenter se complaît parfois dans la facilité. Une fois ces bases originales posées, il déroule pourtant un film d'action classique sans exploiter suffisamment la ville de New-York.
Certains éléments clés du film sont peu crédibles comme les explications suite à l'injection du produit dans le corps de Snake.
Les réactions des personnages sont parfois aussi incompréhensibles et ne visent qu'à justifier des ficelles scénaristiques pour faire avancer l'histoire.
Alors si l'on accepte de poser le cerveau à l'entrée, et de ne pas poser de questions sur le pourquoi ce décolleté si plongeant pour le seul personnage principal féminin, on pourra passer un bon moment.
Un chouette divertissement d'action, mené tambour battant, pas de temps mort, au scénario efficace et simple et qui ne dure pas trop longtemps. Quelques situations un peu incohérentes, et quelques scènes de cascades complètement kitsch, qui ont mal passé les années ; mais cela participe au charme de ce film. Kurt Russel excelle, et les seconds rôles assurent. A voir par les amateurs de film d'action tendance science fiction
Deux après «Fog» et son brouillard mystérieux, John Carpenter nous dévoile en 1981, au travers de «New-York 1997» sa nouvelle réalisation, un antihéros anarchiste devenu l'icône contestataire de toute une génération à savoir Snake Plissken. Kurt Russell prête ses traits à ce corsaire des temps modernes, un bandeau sur l'oeil, les cheveux longs, tout de cuir vêtu. Sorti sur les écrans en 1981, l'action du film se situe dans un avenir proche. A l'instar d'Alcatraz, l'île de Manhattan est devenue une prison de haute sécurité où règne la loi du plus fort. Quand l'avion du président des Etats-Unis (Donald Pleasance) s'écrase en plein coeur de cette jungle urbaine, le gouvernement en place n'a pas d'autre choix que de faire appel à Plissken. Cet ancien soldat et fugitif indomptable n'a que 24 heures pour retrouver le président. Loin du héros invincible qu'aime tant l'Amérique, Plissken va parcourir les ruines de New-York avec une nonchalance et un anticonformisme que l'on retrouvera cinq en plus tard en 1986 dans l'excellent «Jack Burton dans les griffes du Mandarin» encore de Carpenter et toujours avec Kurt Russell. Comme on n'est jamais si bien servi que par soi-même, «Big John» compose aussi la musique du film à grands coups de synthétiseurs couillus, rien de mieux pour accompagner ce cultissime pamphlet antifasciste aux relents d'action, de science-fiction et de western.
Un classique de Carpenter dont l'ambiance y est pour beaucoup avec ses décors saisissants, sa bande son marquante et son culte protagoniste principal, badass et drôle, incarné par Kurt Russell au top de sa forme. Si quelques effets ont vieilli, ça reste sympa dans l'ensemble, l'idée est bonne et même si ça manque parfois de dynamisme on ne s'ennuie pas. Du cinéma très typé 80's où l'on ne s'embarrassait pas de protocoles, de puritanisme et bien pensance, ça fait du bien au moral de s'y replonger de temps à autre.