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    Un Beau Soleil Intérieur
    Note moyenne
    1,9
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    220 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Dès son apparition dans la sélection de la Quinzaine de Réalisateurs, Un beau soleil intérieur s'annonçait comme une oeuvre mineur de Claire Denis, qui présentera High life l'année prochaine. Ce petit impasse, soit-disant, ne semblait qu'un rôle cadeau pour Juliette Binoche dans une comédie légère. Mais quel erreur! Quel plaisir de voir ce film fleurir sur l'écran avec un sujet si simple qui brise nos expectatives! Denis laisse pour une fois de côté la cruauté et les personnages marginaux qui ont enrichi son cinéma pour nous décrire une figure féminine plus conventionnelle et pourtant d'une puissance et honnêteté qu'on ne retrouvait pas depuis les meilleurs œuvres de Rohmer.

    Binoche joue le rôle d'une femme qui vit sa maturité dédiée exclusivement à la recherche de l'amour. Dès la formidable scène de lit initiale on comprend que pour elle le bonheur arrive grâce au sacrifice et à l'effort, soit il vrai ou pas. Ceci sera prouvé par le fait qu'elle renonce au plaisir individuel de l'orgasme pour bien partager un bon moment avec quelqu'un. Une femme qui ne se permettrait de rien laisser au hasard, surtout les petits détails qui pourraient faire dérailler une relation ou sa joie. L'espoir d'être heureuse, même si des fois l'obstination nous mène aux mauvaises décisions qui nous font perdre le nord.

    Un banquier minable, un comédien imbu de lui-même, un ex-mari méconnaissable, un homme si humble comme respectueux, un mystérieux gentleman qui ne veut pas gâcher une amitié... Le film se base sur une succession de conquêtes amoureuses que la protagoniste, désenchantée, laisse derrière. Alors, comment sentir un peu d'empathie pour cette cliché de parisienne bobo si éblouie par elle même et ses proches qu'elle est incapable de trouver son bonheur? Grâce au texte, sincère, sans aucun doute. Denis supprime tout artifice technique pour qu'on capte une héroïne transparente. Un personnage si complexe en ses pensées comme accessible à ses sentiments. Une honnêteté si frappante, si évidente, qui fait impossible ne pas s'émouvoir suivant son odyssée, jour après jour, ou soir après soir.

    Revenant à Rohmer, Marie Rivière dans Le rayon vert jouait aussi un rôle à priori antipathique qui, toutefois, réussissait à nous toucher. Cette femme navrée par l'incompréhension des autres jusqu'au dernier moment où elle verra ce dernier rayon du soleil à la couleur de l'espoir qui provoquera un changement. Par contre, le personnage de Binoche devra créer ce soleil intérieur toute seule, et pas forcement de la meilleure façon. spoiler: La magistrale scène finale devant le médium qui lui donne des indices à suivre se voit interrompue par les génériques de la fin. Nous, le public, perdons alors toute espoir dès qu'on commence à lire les noms des acteurs, du personnel technique et de la réalisatrice, qui nous dissent au revoir. Le récit est terminé pour tous sauf pour notre protagoniste, qui continue à illuminer la salle avec son sourire et ses yeux, accrochée à toute possibilité d'être heureuse, sans lâcher prise, sans désister, sans reconnaître l'échec refusant l'obscurité.


    ////////////////////////////////////////Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    Myriam S
    Myriam S

    11 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Malgré un début trés chaud , les dialogues qui se veulent réalistes mais qui nous ennuis... dommage.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2017
    Un portrait de femme à la recherche de l’amour incarnée par une Juliette Binoche lumineuse. Un film sous forme de beaux fragments amoureux.
    Guiciné
    Guiciné

    128 abonnés 1 207 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Un film ennuyeux, où les dialogues sont insipides et creux malgré les non dits, mais les personnages ne m’ont pas intéressé et tout m’a semblé sonné faux et dépourvu d’intérêt. A fuir!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 octobre 2017
    Ils s’appellent Vincent, François, Fabrice, Sylvain où Marc… Ils sont banquier, acteur de théâtre, galeriste, ex-mari ou simple quidam… Qu’importe, avec les hommes, Isabelle n’y arrive pas. Artiste peintre, divorcée, un enfant, la cinquantaine bohème, elle assure à peu près le quotidien. Pour le sexe, ça irait encore car elle est séduisante, assez directe et plaît aux hommes. Mais pour l’amour durable rien à faire. Elle n’est que dans les aventures jetables. S’accroche à l’inaccessible amour, comme un noyé à une bouée.
    Les rencontres se glissent, Isabelle patine. Au bal des prétendants, elle reste la reine du sabordage. Comme handicapée des sentiments, elle vit une succession « d’agonies amoureuses ». Tous ces échecs sont encadrés par deux magnifiques rencontres, censées être de bon sens. Le malicieux Philippe Catherine qui la prévient au début : « on veut tout réussir et on ne peut pas, alors on est bien obligé de choisir ». Et Gérard Depardieu, en improbable médium, qui lui conseille finalement de rester « open » pour éviter d’être utilisée.
    Le film de Claire Denis est une comédie de mœurs assez enlevée et pleine d’humour, mais un peu volubile et répétitive. La mise en scène est très réussie, avec un beau Paris de nuit et une Creuse toujours belle de jour. Le scénario est écrit à quatre mains avec Christine Angot, et on retrouve dans les dialogues la précision, la modernité et la cruauté de l’écrivaine. Du côté des acteurs, un joli casting masculin évite le piège de la galerie de portraits. Surtout, Juliette Binoche est magnifique dans tous les registres, de la femme névrosée à l’amoureuse insatiable. Elle rayonne sur le film comme un beau soleil intérieur.
    Nadou P
    Nadou P

    17 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2017
    Pour une fois que l'on a un scénario sur la vie d'une célibatante qui cherche encore l'amour en seconde voir troisième vie ne peut être compris que par les femmes qui le vivent ou l'on vécues. Celle ci remarquablement bien jouer par Juliette Binoche.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 29 septembre 2017
    Après le film je me suis demandé ce qu'il en restait ...Pas grand chose tant son nombrilisme est proche du néant avec ses problèmes de bourgeois névrosés (l'effet Christine Angot ?)...Une vacuité totale, des situations peu crédibles, de la masturbation psychologisante à 2 balles... Bon OK, Juliette Binoche joue très bien les filles qui rient en pleurant (et réciproquement) , mais ça ne suffit pas à vertébrer le film...Perso, j'ai vu pas mal de spectateurs bailler devant ce film survendu ....
    Barbara C.
    Barbara C.

    15 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2017
    J'ai adoré! Claire Denis sort un film léger mais pas frivole, bien loin de Trouble Every Day ou des Salauds. La collaboration avec Christine Angot semble lui réussir à merveille et la direction d'acteurs est parfaitement maîtrisée. Juliette Binoche et Gérard Depardieu partagent une scène fabuleuse qui vient clore un super moment de cinéma.
    selenie
    selenie

    5 451 abonnés 6 018 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Presque un évènement, puisque ce film serait donc la première comédie de la réalisatrice Claire Denis mais il faut bien l'avouer personne ne rira pendant la séance ! Non, plutôt une romance douce amère ajoutée à une chronique socialo-bobo qui repose essentiellement sur le talent et la grâce inouïe de son interprète principale, Juliette Binoche. Et pourtant elle offre quelques séquences particulièrement savoureuses comme le déjeuner où un "ami" lui conseille de choisir un homme de sa caste artistico-bourgeoise et cette fin d'une grâce infinie où un Depardieu se la joue médium philosophe. Note généreuse, comme un bonus "Juliette Binoche"...
    Site : Selenie
    PLR
    PLR

    408 abonnés 1 478 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Une belle brochette d'acteurs de renom pour une mise en scène très théâtrale malheureusement soporifique au possible avec des dialogues verbeux et très peu d'action ! Un film siglé ARTE par une réalisatrice classée dans le cinéma d'auteur. Vous êtes prévenus. Le générique de fin s'incruste à l'image alors que Gérard Depardieu (bon dans cette scène-là) n'a pas fini de déclamer son quasi-monologue (vague morale de fin de la narration des amours tourmentés du personnage féminin principal). Tant qu'être restés jusque-là, attardez-vous jusqu'à la fin ! Des spectateurs sans doute impatients que ça se termine n'ont pas attendu et se sont levés dès le premier nom : Juliette Binoche. Et pendant la projection, j'en ai vu plus d'un allumer l'écran de son portable pour regarder l'heure (puisqu'il n'y a pas de réseau dans la salle). Des signes de lassitude qui ne trompent pas.
    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2017
    Donc, le personnage de J.Binoche pense trouver des réponses a son mal d'amour en couchant avec n'importe qui ... Voilà, voilà ... Et les "n'importe qui" n'ont que très peu d'intérêt. Et puis, à un quart d'heure de la fin, Depardieu offre à Binoche un dialogue surréaliste (impro ?) absolument hilarant ! Alors, ne vous embêtez pas avec la première heure, allez voir juste la fin !
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Film ennuyeux malgré la présence de Juliette BINOCHE . Les malheurs sentimentaux de l'héroïne n'arrive pas à captiver le spectateur. Passez votre chemin sauf si comme moi vous avez l'abonnement Pass;
    Fabien D
    Fabien D

    167 abonnés 1 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    Un beau soleil intérieur, le dernier Claire Denis, est une oeuvre à la fois drôle et sensible, une quête de l'amour impossible sublimée par une Juliette Binoche exceptionnelle dont la présence irradie l'écran. Le scénario co-ecrit par Christine Angot est assez acide et cruelle, tour à tour amusant et mélancolique, cette méditation sur l'impossibilité de tomber amoureux abuse néanmoins des stéréotypes sur les classes sociales. La dernière scène avec Gérard Depardieu particulièrement savoureuse participe à la réussite d'un film à la fois grave et léger qui prouve que Claire Denis est capable de changer de registre sans perdre sa singularité.
    Caine78
    Caine78

    6 030 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 juin 2018
    Claire Denis s'essayant à la comédie (dramatique) : c'est du moins ce qui nous était vendus, à tort... Ou plutôt : autant j'ai bien vu le côté dramatique, autant l'aspect comique... Quand j'y pense, j'aurais pu le massacrer, ce « Beau soleil intérieur » (très joli titre, au passage, sans doute ce qu'il y a de plus réussi). Car pour ceux qui reprochent au cinéma français de ne s'intéresser qu'aux bobos parisiens ne se préoccupant que d'eux-mêmes, ils ont ici une véritable mine d'or. Dialogues prises de tête et prétentieux au possible, où chacun sembler chercher à aller au bout du bout de la caricature bourgeoise libidineuse (Xavier Beauvois) et des artistes intellos (Nicolas Duvauchelle). Et je ne parle même pas de l'héroïne, peintre faisant absolument tout pour gâcher sa vie mais s'étonnant que ça aille mal, aux coups de sang grotesques et passant son temps à se plaindre au point d'apparaître fort répétitive. Pourtant, je mets deux étoiles. C'est que Denis sait filmer Paris (notamment la nuit), et aussi agaçant soient-ils, ces protagonistes expriment quand même quelque chose sur le mal-être, la solitude, la difficulté de rencontrer et d'aimer quelqu'un aujourd'hui... De plus, s'il y a bien une actrice qui pouvait rendre (vaguement) supportable ce personnage principal, c'est bien Juliette Binoche : elle a la force, la présence, la sensualité nécessaire pour parvenir à un portrait presque touchant dans ses meilleurs moments, malgré l'écriture épaisse et presque déplaisante de Christine Angot, sacrifiant par ailleurs plusieurs sfigures qui auraient pu éventuellement apporter un peu de douceur au récit, même si cela peut aussi se justifier par cette « valse d'hommes » tournant autour d'Isabelle sans jamais y rester bien longtemps. D'autant que la dernière scène, très réussie dans ce qu'elle exprime comme son déroulement audacieux à tout point de vue (Gérard Depardieu éclipsant au passage tous ses homologues masculins), permet de conclure sur une note plutôt positive, excellente démonstration de ce qu'aurait pu être l'œuvre si la réalisatrice n'avait pas autant cédé aux mondanités presque déplacées polluant si souvent le cinéma français. Décevant, souvent irritant, sans être totalement raté.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Bien sûr, c'est du Angot avant tout. Et quand on aime les saillies verbales de l'écrivain, on ne peut que se réjouir de ce flot de discussions autour d'Isabelle, aussi belle qu'elle est légère, agaçante, immature et peu certaine. Car Isabelle chercher le grand amour. Et finalement, ce beau titre ne recèle rien d'autre qu'une course effrénée à la recherche l'homme dont on espère qu'il l'accompagnera quelques années. Mais les hommes qui hantent ce film sont des sortes de caricatures d'eux-mêmes : un banquier grossier et grotesque, un acteur qui ne sait pas ce qu'il veut, etc. "Un beau soleil intérieur" rate son but. Si le sujet est une opportunité à raconter l'amour qui manque chez les femmes célibataires qui ont dépassé la quarantaine, il se perd dans une longue et fastidieuse juxtaposition de scènes qui amorcent des portraits avortés et caricaturaux. Même le personnage sanglotant d'Isabelle, interprété par une Juliette Binoche généreuse, passe à côté de lui-même. On ne voit que l'extrême beauté douteuse de l'héroïne, la minceur juvénile du corps, et un milieu social artistico-bourgeois qui se moque de lui-même. Tout y passe : la détestation des hommes, l'aristocratie parisienne, la province arriérée, dans un fatras épais de dialogues, de larmes de crocodile. On s'ennuie beaucoup dans ce "Beau Soleil Intérieur" dont on ne parvient pas à croire qu'il soit aussi ironique que Claire Denis et Christine Angot voudraient nous faire penser.
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