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    Un Beau Soleil Intérieur
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    220 critiques spectateurs

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    jean-philippe90
    jean-philippe90

    8 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2017
    Quel ennui !
    Bien sûr, Juliette Binoche est comme à son habitude très juste, et totalement au service de son personnage. Le reste de la distribution aussi, très impressionnante au passage.
    Mais que retenir de cette histoire dont on ne retient que les problèmes existentiels de riches intellectuels bobos parisiens, qui habitent dans d’immenses lofts, ne travaillent jamais, vont sans arrêt au restaurant ou dans des bars branchés pour y déverser, par des flots interminables de paroles, leur indécision, leur immaturité, leur mal de vivre, ou leur comportement de salaud absolu, selon le personnage.
    Même une simple promenade devient terriblement ennuyeuse, ces gens-là vont à la campagne comme ils vont au musée, commentent tout, interprètent tout, comprennent et donnent du sens à tout...
    Quant aux dialogues ! ... Pour faire "vrai", les personnages hésitent, ne finissent pas une phrase, se répètent sans cesse... C'est sans doute un style de narration, dans lequel le spectateur que j'étais a fini d’ailleurs par se fondre pour tomber à mon tour dans le doute et l'hésitation : que choisir, dormir ou sortir de la salle ?
    Bon allez, une note positive tout de même : le personnage de Philippe Katerine, le seul qui soit un peu lumineux, solaire, propose une alternative possible à cette ambiance de mélancolie généralisée. Ses (trop) rares apparitions seront-elles suffisantes pour apporter une porte de sortie ? Le désespoir et la misère affective des autres seront-ils au final une fatalité contre laquelle on ne peut rien ?
    Un autre point positif : quand on sort de ce film un poil déprimant tout de même, ça fait indirectement du bien, car on se dit finalement qu’avec notre petite vie de cadre moyen, toute simple avec celui ou celle qu’on aime, sans prise de tête, entouré de notre famille et de nos amis, on a sacrément de la chance d’être aussi loin de ce petit microcosme fermé là…
    officiel76
    officiel76

    38 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    Non seulement l'histoire ne présente aucun intérêt, démêlés sentimentalo-sexuels d'une paumée qui cherche le grand amour en couchant avec des hommes mariés entre autres, mais c'est verbeux, les dialogues sont creux à mourir et les situations parisianistes à un niveau de clichés que c'est est horripilant. Une belle daube
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Claire Denis qui n'a jamais réalisé de film grandiose, voire mémorable, bénéficie de la bienveillance du petit milieu cinématographique parisien qui lui permet de rassembler une belle brochette d'acteurs et de bénéficier, malgré les énormes défauts de cet opus, d'un encensement quasi-général des "professionnels de la profession".
    On serait mort d'ennui à l'écoute des dialogues de ce film (Au secours, Christine Angot était à la manœuvre !) ou en visionnant ces scènes répétitives de galère s'il n'y avait la lumineuse présence de Juliette Binoche (qui serait géniale même dans une pub de yaourt). Les acteurs semblent laissés à eux-mêmes, déroulant des improvisations (enfin, j'espère !) dignes du café du commerce. On devine la détresse de cette belle quinqua un peu perdue au début du crépuscule de sa vie amoureuse, mais il me semble qu'on peut faire plus simple.
    Je ne m’appesantirai pas davantage sur l'inutile quart d'heure depardien qui en fait des tonnes.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    26 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Surtout, ne pas se méprendre sur le sujet… Ne pas penser que Claire Denis a filmé les embarras et les tâtonnements de l’amour, comme pourraient nous le faire imaginer certaines critiques évoquant les Fragments d’un discours amoureux de Roland Barthes. De l’Amour dans ce film, tout au contraire, il n’y en a pas. Et on le regrette bien en tant que spectateur assoiffé d’émotions. Il n’y en a pas et c’est le problème d’Isabelle, cette belle artiste galeriste quinquagénaire superbement incarnée par Juliette Binoche. Elle est éperdument à sa recherche, mais il ne se présente pas. Dans sa quête, elle sacrifie toute sa liberté de femme, y met des trésors d’indulgence, enfile des cuissardes impossibles, mais l’Amour reste aux abonnés absents. Isabelle se prend claque sur claque, vacille, trébuche et pleure devant le vide récurrent de sa vie non dépourvue d’hommes, mais dénuée d’amour, sauf parfois avec un tout petit a. Le film aborde la difficulté que peut rencontrer une femme à trouver l’homme de sa seconde vie, et c’est là tout son intérêt. Beaucoup grâce au talent de Juliette Binoche, on sort bien sensibilisé à cette question. Un film aussi sur la déprime par la solitude urbaine. Sur une insupportable suffisance de certains milieux parisiens. Sur l’amour illusion quand il est un peu tard. Des thèmes intéressants donc… Mais cinq fois hélas...
    Hélas, le film se fragmente, passant d’un amant à l’autre sans jamais approfondir les relations, et ce malgré des flots interminables de paroles. Rohmer avait avec sobriété tellement plus de choses à dire sur la peine à aimer ! Ou encore un roman tel que « Dans le jardin de l’ogre » de Leila Slimani montre combien on peut penser plus loin sur ce sujet de l’amour tardif au féminin.
    Hélas encore, les hommes sont montrés avec un point de vue si critique et caricatural que cela frise la misandrie. Irrésolution chronique, futilité immature, nombrilisme maladif, vulgarité et bassesse, tout défile. Malgré les beauferies bien répandues, machismes et autres indélicatesses masculines, il doit être possible de trouver certains hommes réunissant quelques qualités. Isabelle n’a certes pas cette chance. À moins que la scénariste Christine Angot ne règle avec les tous hommes des comptes mal soldés avec certains. Imaginons un instant d’inverser les sexes : un homme d’âge mûr rencontrant diverses femmes, nombreuses, mais toutes infréquentables. On crierait avec juste raison à la misogynie la plus détestable.
    Hélas toujours, Juliette Binoche est parfaite. Je veux dire trop jolie, trop maquillée, trop coiffée… Défaut bien classique du cinéma français que de mettre en scène de trop beaux visages. Des acteurs si superbes que le spectateur, loin d’oublier qu’il est au cinéma, voit une vedette sapée poudrée à l’écran et pas un personnage normalement fagoté dans sa vie. Josiane Balasko aurait selon moi mieux convenu au rôle.
    Hélas aussi, les facilités de mise en scène abondent : les flous de nuit avec saxo de jazz, les slows érotisant les rencontres, les couples accoudés devant leur whisky au bar d’un hôtel classe… On a trop vu ces vieux clichés.
    Hélas enfin, le milieu artisto-bobo-luxo-nombriliste que Claire Denis a choisi de montrer est très loin du vrai monde de 99 % des vrais gens. Alors, les problèmes existentiels de ces gavés immodestes et assez méchants, ça ne sollicite pas bien l’intérêt du spectateur Lambda, en tout cas pas le mien.
    Trop d’hélas et c’est dommage, car Un beau soleil intérieur frise le beau portrait de femme, et l’émotion suscitée par Juliette B-Isabelle dans certaines scènes est bien là. Face au génial Depardieu dans la forte scène finale en particulier. Malgré tous les immenses défauts, il reste un film marquant sur la solitude irrésolue de cette femme, et on n’est pas près d’oublier son image.
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2017
    Juliette Binoche en promenade à La Souterraine, célèbre ville de la Creuse qui organise son 5° festival d’art contemporain, se révolte, exaspérée par les bavardages de ses semblables :
    « Tout vous appartient : les paysages, les oiseaux… »
    Qui n’a pas prétendu vouloir tout commenter avec bien sûr tant de juste distance ? Cette séquence en contrepoint est la plus réussie à mon goût de la comédie tellement parisienne des désordres amoureux, persillée d’une ironie perpétuelle qui effacerait les larmes, et épargnerait de la solitude.
    Faut-il rire de la recherche d’un impossible amour, trop absolu, d’une divorcée, surtout à cet âge, fut-il encore flamboyant ? Ce n’est pas si loin du dramatique, du pathétique.
    La peinture des chassés croisés est bien dialoguée, mais ce milieu bobo a été tant peint et repeint, qu’il ne reste pas grand-chose de neuf, hormis le jeu brillant des sempiternels bons acteurs interprétant d’éternels personnages, pris dans des situations déjà vues. Cette molle satire au titre pince sans rire ne serre aucun cœur, ni ne titille guère les zygomatiques.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 septembre 2017
    Ennui maximal en raison de dialogues insipides voire navrants dont je cherche encore l'intérêt et le sens. Aucun des personnages ne semble avoir, un temps soit peu, prise sur sa propre morne existence. Film court qui semble long. Scène finale interminable entre JB et GD; on est presque tenté de partir.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    62 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 octobre 2017
    Co-écrite avec Christine Angot (dont on perçoit la patte dans les dialogues à l'ironie mordante), cette comédie ne ressemble à aucune autre. Elle désarçonne par sa forme, son montage elliptique et son ton souvent burlesque. C'est donc l'histoire d'Isabelle, une quinqua divorcée (Juliette Binoche, radieuse) qui peine à retrouver l'amour. Cette femme exigeante (elle ne conçoit pas le sexe sans sentiments) malgré quelques moments de découragement bien compréhensibles, n'abandonne pas sa quête d'absolu. Le cœur en bandoulière, un peu perdue, désespérément seule, elle ne se résout pourtant jamais à la médiocrité. On pourra reprocher à ce film son parisianisme (Isabelle est artiste peintre et ne côtoie que des intellos pour qui l'argent ne semble pas être un problème), ou sa vision élitiste des atermoiements sentimentaux… Mais c'est aussi ce qui fait son sel : la peinture satirique d'un microcosme un peu ridicule qui s'auto-caricature en permanence. Tous les personnages -des hommes la plupart du temps- sont des archétypes (le comédien sensible et indécis, le banquier odieux et arrogant, le galeriste bourgeois obsédé par les privilèges de sa classe, les bobos parisiens qui contemplent la campagne comme s'ils étaient au musée) et c'est souvent à leurs dépends que l'humour se déploie, par petites touches, au fil d'un récit surprenant servi par un incroyable casting masculin (Depardieu et Katerine en tête).
    Agathe R.
    Agathe R.

    12 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Film court mais ennuyeux. Les dialogues sont insipides et celui de la fin entre Juliette Binoche et Gérard Depardieu est interminable.. Un enchainement de je t'aime, moi non plus à n'en plus finir. Franchement pas terrible!!!
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 020 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    C’est après avoir été assistante, entre autres, de Robert Enrico, de Costa-Gavras et de Wim Wenders que Claire Denis, en 1988, a réalisé Chocolat, son premier long métrage. Alors que sa filmographie est plutôt imposante, "Un beau soleil intérieur", film d’ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs 2017, est en fait sa première comédie. L’occasion de constater si cette réalisatrice est faite, ou non, pour ce genre trop souvent mésestimé et beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît.

    "Un beau soleil intérieur" suit le parcours d‘Isabelle, une belle femme proche de la cinquantaine, artiste, divorcée, mère d’un enfant et à la recherche du grand amour. C’est dans une scène de sexe avec Vincent qu’on la rencontre pour la première fois, une scène qui, d’entrée de jeu, donne le ton du film : très longue, trop longue, une scène où on sourit à peine lorsque Isabelle s’impatiente du temps que met son partenaire pour arriver à jouir.

    Ce Vincent est un banquier, marié et odieux, un homme qui trouve sa maîtresse super mais affirme qu’il ne quittera jamais sa femme, qu’il trouve « chiante » mais également extraordinaire. Des hommes, on va en voir défiler auprès d’Isabelle, depuis un acteur sur le point de se séparer de sa femme jusqu’à Mathieu, un homme qu’elle croise chez un poissonnier, en passant par François, son ancien mari, avec qui il lui arrive de recoucher de temps en temps. Et d’autres, encore.

    Qu’y a-t-il de plus triste qu’un film qui se veut drôle et dans lequel on ne rit jamais ? Tout du long, "Un beau soleil" est extrêmement bavard, très creux, très ennuyeux. Dans cet océan d’ennui, il y a quand même 2 moments à sauver. Tout d’abord, lorsque Fabrice, un ami galeriste d’Isabelle, lui conseille de trouver un compagnon de sa classe, de son niveau : une scène beaucoup moins creuse que le reste du film. Ensuite, l’apparition de Gérard Depardieu, dans le rôle d’un radiesthésiste adepte du « lâcher prise » et qui arrive à faire croire à Isabelle qu’il a un don.
    Dans l’introduction, on se demandait si Claire Denis allait faire preuve, pour sa première comédie, d’un talent particulier pour ce genre. Malheureusement, il nous faut admettre que non ! Malgré tout, on se doit de louer le talent des comédien(ne)s qui arrivent quand même à briller. En particulier Juliette Binoche, extraordinaire dans le rôle d’Isabelle.
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2017
    Pour qui connait un peu le cinéma de Claire Denis, le plus souvent abrupt, Un beau soleil intérieur est tout à fait inattendu. La coécriture avec la trop célèbre Christine Angot est à l'origine de ce projet, un film qui raconte les états amoureux d'une divorcée à la recherche d'un compagnon de longue durée. Juliette Binoche, lumineuse, incarne cette femme trop sentimentale et qui passe très vite de l'euphorie à la tristesse. L'actrice livre une excellente partition mais elle est pratiquement la seule (épargnons Katerine et Depardieu) tant la surcharge de dialogues, censés être drôles et spirituels, et qui sont loin de l'être toujours, submerge et annule le jeu de ses interprètes. On reconnaitra les mots de Angot, ce côté très parisien qui se veut critique à l'égard du parisianisme, justement, et du snobisme des milieux culturels de la Capitale. Cela sonne assez souvent creux dans une caricature gênante qui culmine dans une longue scène ridicule à la campagne. Si l'on rit parfois, c'est plus nerveusement que pour l'intelligence des répliques. De mise en scène, le point fort de Claire Denis, généralement, il n'en est pas question vu que la plupart des scènes auraient davantage leur place sur une scène de théâtre. Un beau soleil intérieur a connu un succès incontestable lors de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs ? Il faut vraiment se méfier de l'accueil des films à Cannes, il relève souvent du mystère insondable de l'état des festivaliers saturés d'images du matin au soir.
    Christoblog
    Christoblog

    738 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Le cinéma de Claire Denis peut être agaçant.

    L'association de son écriture si particulière à la plume de Christine Angot rend le scénario de Un beau soleil intérieur un peu bancal, et produit des dialogues souvent horripilants.

    Répétitions et ellipses, manque de naturel, sentiment généré d'entre soi et d'élitisme, les mots que Angot met dans les bouches des personnages sont rarement beaux, mêmes s'ils sont parfois frappants.

    Ce qui sauve finalement le film ce sont les performances d'acteurs. Juliette Binoche est exceptionnelle de virtuosité, Xavier Beauvois parfait en goujat lubrique, Gérard Depardieu très convaincant en voyant inspiré, Nicolas Duvauchelle glaçant en torturé distant. Même les petits rôles, comme celui qui échoit à l'impayable Philippe Katerine, sont délicieusement croqués.

    La caméra de Claire Denis est parfois très inspirée, et Un beau soleil intérieur est donc plutôt agréable à regarder.

    Le film plaira donc aficionados de Juliette Binoche, à ceux de la réalisatrice et plus généralement aux amateurs de scénario décalé et de dialogues énervants.
    joelle g
    joelle g

    77 abonnés 840 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 octobre 2017
    Juliette Binoche est le seul atout de ce film ennuyeux , lent , long...aux dialogues niais et sans réalisme. Des clichés à la pelle...on est loin..très loin loin delà vie d'une quadra célibataire qui cherche l'amour...pitoyable.....
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 octobre 2017
    le film à trop de dialogues et l image est secondaire .des scènes répétitives de rencontres vouées à l échec des le début.....c est plus une étude de moeurs quune comédie.....plus littéraire que visuelle.
    Kiwi98
    Kiwi98

    241 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Juliette Binoche dans le rôle principal, Claire Denis à la réalisation, Christine Angot au scénario. Avec une telle équipe, « Un beau soleil intérieur » intrigue autant qu’il fait fuir. Et finalement, qu’en penser ? Et bien… On serait tenté de dire « ni bon ni mauvais ». Pour un film face auquel on s’attendais à être soit époustouflé ou soit ulcéré, finir avec une impression d’indifférence totale, c’est horripilant. Et pourtant, il ne manque pas de choses à dire. Drôle de drame donc que le nouveau film de la réalisatrice de « Trouble Every Day ». Et il y a tellement de choses que l’on ne sait pas vraiment par où commencer. Faut t’il parler de la prestation fabuleuse de Juliette Binoche ? Cela serait oublier le reste du casting, malheureusement absent (merci pour le caméo, Philippe Katerine). Le scénario de Christine Angot, aussi intéressant qu’une feuille de chou mais d’une sympathie solaire ? Ou la réalisation, pauvre mais d’une exceptionnelle intelligence ? Bref, voilà un film qui aurait mieux fait d’être un roman, voire une nouvelle. Romance sous forme de coup de gueule socio-politique, « Un beau soleil intérieur » n’échappe pas à un coté « arty » assez méprisant, et met en exergue un degrés satirique assez étonnant venant de Claire Denis. Nombreux sont les sujets abordés, qu’il s’agisse de la solitude, de la quête affective… Mais la justesse du film ne fait que côtoyer les nombreux clichés qu’il véhicule. Les silences sont aussi beaux que les dialogues sont insupportables. Et ce film n’a rien d’un beau soleil intérieur. Au contraire, il s’agirait plutôt d’une description du malaise du monde de l’art, du monde occidental et d’une haute société se parlant à elle-même. C’est comme si l’on était face à un film censuré, mais sans filtre. C’est très bizarre. C’est aussi bien un film d’une grande acuité qu’un article de Cosmopolitan. Claire Denis a donc réussit à réaliser un ovni de cinéma très académique. Un soleil lunaire époustouflant d’amertume. Alors, on fait quoi ? On arrête, ou on continue ?
    El Chupacabron
    El Chupacabron

    21 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2017
    Probablement le pire film qu'il m'ait été donné de voir depuis bien longtemps et j'en dévore environ 130 en moyenne par an avec mon pass.
    Des personnages qu'on ne rencontrera jamais (et d'ailleurs qu'on ne souhaite pas rencontrer) sauf si vous êtes dans une bulle bobo snobo parisienne.
    Tous plus inconsistants les uns que les autres. Le personnage le plus lisible etant celui du banquier ignoble. Aucune identification possible aux différents protagonistes. Aucun attachement pour l'héroïne. Ça parle pour ne rien dire; les dialogues sont d'une rare ineptie, ça gesticule à tout-va, ça pleurniche . La plupart des scènes semblent être de la pure improvisation (aie!): Duvauchelle qui répète 10 fois la même phrase à intervalle régulier. Depardieu en roue libre pendant 10 minutes solo à la fin ( pour ceux qui auront tenu jusqu'au bout bien évidemment ). C'est filmé avec les pieds (sales sûrement ) : cf. Le mouvement de caméra à gauche de la scène de la voiture, champ/ contre champ, gros plan sur Binoche quand l'autre parle ( avec jeu dans le regard, svp) à un autre moment . On la voit passer du rire aux larmes dans la même séquence ( aux toilettes avec sa copine)ça fait penser aux exercices de style dans les cours de théâtre: " bon maintenant tu es en colère, maintenant tu es heureuse.... la surprise, joue-moi la surprise!". Claire Denis a inventé le cinéma détox: moins par la purge qu'il occasionne ( je ne dirai pas par où ) que par le bien qu'il fait à l'intérieur de nous.
    Ma copine a la fin de la séance : " c'est un navet". Elle est indéniablement plus concise que moi...
    Note d'humeur : 1/20. A fuir!
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