Avis : Matrix Resurrections - Page 3

Que de déception...une torture
Pourquoi ce choix d'acteur mineurs ? Ces longueurs et un scénario tiré par les cheveux sans autre originalité que de refaire en plus long ce qui avait fait le succès de la franchise
Le film de trop qui ressemble davantage à un Disney qu'un véritable Matrix tonitruant d'autrefois
Dommage....

que dire...déjà j'étais contre l'idée d'un 4 ! et dès les 2 premières minutes du film je savais qu'il allait être mauvais...mais de là à quasiment à m'endormir voir vouloir partir ! j'ai pu sentir la déception dans la salle autant que néo pouvait ressentir la matrisse bref ridicule ! dialogue de merde ! c'est limite un navet

Le film se découpe en deux grandes parties majeures, l'intro longue, et l'après intro longue.
L'intro longue explique l'après Matrix 3, Thomas est prisonniers de la matrice qu'il prend à nouveau comme étant la seule réalité, et les flashs de ses souvenirs des évènements des anciens films seraient le fruit de l'imagination débordante d'un artiste (ayant utilisé ce talent pour l'univers de Matrix au travers d'une licence de jeux vidéos WB à succès), dans un abordage du 'comment gérer la reprise', très risqué, risquant de faire couler beaucoup d'encre, les décisions étant très foutoires.
Pour ma part neutre concernant ce choix scénaristique: une chose reste en revanche une constante objective, violente: certaine, et ressenti par tous, quel que soit la réception générale du film dans son ensemble:
Cette première partie en terme de montage c'est vraiment de la dauuuube...... quelle catastrophe...

Pour la suite, l'histoire en dehors du personnage centrale qu'est ce leader du jeu vidéo d'un monde fait de 0 et de 1.... est pour le coup un point fort, côté effet spéciaux, il ne faut pas le cacher, on a droit à 20 ans de progrès cinématographiques bonus, visu/audio: les scènes d'action c'est du 100% esprit Matrix.
Pratiquement plus aucun poult à l'arrivé de "l'élément perturbateur", les péripéties ont sues me réanimer, mais à ce stade, j'avais déjà réévalué ce que je regardais à la baisse, si Matrix 1 est culte, les deux suivant ont faillis, et ce quatrième opus suit ses ainés dans leur débandade, des effets techniques en plus, du casting original en moins, Carrie-Anne Moss, même si Trinity fini par arriver, est massivement présente dans le film en tant que gros caméo baptisé Tiffany.
Mais voilà, Keanu Reeves, les effets 'Matrix' pendant les combats dans la matrice, retrouver "le vrai monde", les machines, vaisseaux, etc... en qualité 2021, etc... ne suffisent pas... Peut-être éventuellement comme intro d'un Matrix 5, mais là tout arrive très tard, tout décolle trop tard, c'est comme se pointer 2h avant la lever de rideaux, n'avoir aucune animation, puis assister à un spectacle moyen de 20 minutes avant d'être foutu dehors...

Même si il est vrai que le calendrier Marvel de cette année à englobé toute hype que j'aurais pu avoir pour ce film, je m'attendais quand même à quelque chose, mais là très fortement déçu.
Normalement je dirais que pour apprécier ce film il faut déconnecter le cerveau et juste regarder les images défiler à l'écran, mais le propre de la franchise Matrix n'est pas de se contenter des images à l'écrans, un des personnages dans le film le dit lui même à un moment: le cerveau du spectateur doit être en travail constant, bugger de A à Z, travailler, travailler, et là c'est juste le scénario qui a été balancé aux orties, dans le film on a énormément de flash-back des anciens films (avec des images d'une qualité très largement en dessous des nouvelles), que le film expliquera par un "à mais oui mais ce sont des images du jeu vidéo de Thomas donc c'est normal", sauf que ça sort systématiquement d'un film dont-il est déjà difficile de rentrer, tout un tas d'éléments qui viennent s'ajouter les uns aux autres, c'est comme pour la violence graphique, un coup on a du sang de partout bien généreux, et l'instant d'après filtre rose tout public inexplicable.

Ca manque de consistance, ça manque de cohérence, si au moins il y avait le fan-service, mais même pas, sinon le fait qu'il s'agisse de Matrix 4...
Totalement dispensable, totalement oubliable.

Baudrillard, auteur de "simulacres et simulations", avait dit: "Matrix est sûrement le genre de film sur la matrice que la matrice aurait été capable de produire." On y est.
spoiler: ​La magie n'opère pas, ça sent le réchauffé. On n'est même plus dans la nostalgie là, on est dans la mélancolie, surtout avec ces flashbacks qui font cheap, et qui nous font regretter la profondeur des anciens personnages en comparaison. Le film n'est pas très généreux. Par moment, on a peur d'un véritable saccage de la saga, et on se dit que Lana Wachowsky a cédé pour le fric. Elle perd le spectateur dans des chemins alambiqués et malmène les personnages. Elle met trop d'elle-même, ce qui est prétentieux et mélodramatique, alors qu'elle devrait se sentir dépassée par son œuvre. Franchement, on s'en fout des états d'âmes de Lana ! C'est pénible, on veut de l'universel ! L'aspect "meta" est trop prononcé, désagréable. La musique est très loin d'être au niveau de celle de Don Davis, La réalisation est très moyenne et le montage est carrément mauvais. Les scènes d'actions sont peu enthousiasmantes. Les effets spéciaux ne sont pas toujours beaux à voir. On ne ressent pas de vrais enjeux. Parfois, on a l'impression d'un "film pansement" une sorte de réparation des conséquences non-voulues des 3 précédents film, le curseur des modifications à faire au millimètre. Comme si Lana nous disait, non, Matrix n'est pas une métaphore du système capitaliste, ni une critique des élites... mais tout ça ressemble à du rafistolage de la trilogie originale. Il nous manque des personnages plus complexes avec de l'épaisseur comme l'architecte de Reloaded et il manque surtout des scènes "qui ont de la gueule".

Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers: spoiler: dans le même genre, Hook de Spielberg fait tellement mieux. Et les agents tirent aussi mal que des stormtroopers alors qu'ils ont un aim-bots pour tirer, non?

Décevant évidemment. Il faut dire que les épisodes précédents accumulaient les enjeux et les propositions démentes, tant graphiques que conceptuelles. Plutôt que de continuer à explorer et à developper l'univers propice à la reflexivité sans limite de la matrice, la réal assume de rejouer sans trop de malice ni ingéniosité un remix à l'emporte-pièce des 3 épisodes, la vision et le style en moins, appuyé de moult clins d'oeil, easter eggs, auto-références forcées et quelques auto-parodies.
Et prévenir que c'est du déjà vu n'excuse rien. Incapable de se renouveler, cet épisode borné et paresseux raconte en moins bien ce qui a déjà été dit dans les années 2000.
Le pire étant l'aspect étonnamment brouillon au sens "peu précis" de l'ensemble, la mise en scène passe-partout, les décors TV, le discours méta sur lui-même, le discours critique sur nos sociétés, les séquences d'action et même la chanson du générique de fin.
L'hallucinogène vire en CBD, le plaisir de l'exploration vertigineuse d'un univers luxuriant en photo souvenir, l'hyperbole en courbe de gauss, la claque en petite tape sur la tête, l'avenir en passé. Le gout du risque en nostalgie, l'original en pâle copie.
Allez, je mets quand même quelques étoiles parce le film évite le fan service gratuit, ne verse pas encore dans l'exploitation basique de licence et affiche quelques idées.

Alors que le premier opus de la franchise se suffisait amplement à lui-même, les frères Wachowski, heu non pardon, les sœurs Wachowski, heu non toujours pas, Lana Wachowski (puisqu’une seule des sœurs a décidé de reprendre le flambeau) est de retour pour un quatrième opus éhontément & exagérément poussif.

Sous couvert de réaliser une critique de sa propre existence, de l’objet de culte qu’est devenu Matrix et à travers une pseudo critique acerbe contre l’industrie Hollywoodienne, celle-là même qui leur aura permise d’accoucher du meilleur (Matrix - 1999) comme du pire (Speed Racer - 2008), Lana nous offre ici un 'metaverse' ind!geste, spoiler: un patchwork bordélico-métastasé
surfant sur l’engouement du public pour la trilogie originelle en nous refourguant toutes les 10 minutes des extraits des précédents opus.

Surfer sur la vague nostalgique pour mieux la dézinguer à travers un discours pompeux, où les 50 premières minutes du film ne seront qu’une branlǝtte intellectuelle foutrement bullsh!t et chiantissime, suivie de 70 longues et interminables minutes de blabla entrecoupées de bonds en arrière avec des références qui ne servent qu’à contenter, pour ne pas dire, sustenter les fans de la première heure, avant qu’une éclaircie ne viennent pointer le bout de son nez, mais hélas, ces 30 dernières minutes seront les seules et uniques moments intéressants à retenir du film (comme si la torture n’avait pas été suffisamment longue, il faudra patienter durant les 10 minutes que compte le générique pour découvrir la scène post-crédits se résumant à un vieux gag de nerds).

Oubliez tout ce qu’était Matrix premier du nom, avec ses gun-fights de dingue, ses bullet time, ses scènes de kung-fu & ses ralentis mémorables, vous ne les retrouverez qu’à de rares moments, noyés à travers des sous-intrigues qui peinent à se justifier.

Le casting de son côté est à l’image du film, Keanu Reeves semble inexistant, face à une Carrie-Anne Moss dont les apparitions se comptent sur les doigts de la main, Jada Pinkett Smith qui campe une sexagénaire fait plus rire qu’autre chose et quant à Lambert Wilson, palme du ridicule, il nous ressort sa tirade de jurons français (en VF dans la VO), c’était d’un inintérêt pas croyable. Heureusement, il y a quelques agréables surprises comme Neil Patrick Harris, Jessica Henwick ou encore Yahya Abdul-Mateen II.

Non seulement Matrix Resurrections (2021) s’avère bien trop long pour ce qu’il a (de peu) à nous raconter, mais en plus de cela, il s’avère très franchement inutile et pseudo méta pour justifier un script à la mords-moi le nœud.

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Le film est d'une nullité absolue.
La première heure du film est vraiment malaisante, avec des références à Matrix 1 et à Warner faisant du forcing pour un quatrième opus pour l'argent (apparemment ils ont réussi).
Après cette longue première heure de souffrance commence une nouvelle heure de souffrance qui sent le réchauffé. En effet, pour combler le vide intersidéral du film, ils nous remettent des séquences du premier Matrix et quand ce n'est pas des séquences, c'est un copier/coller des scènes iconiques.
spoiler: Ensuite, on enchaine sur un Néo impuissant, sauf quand on dit le nom de sa petite copine. D'ailleurs Néo n'est plus un combattant mais un magicien, donnez lui une baguette magique et c'est Harry Potter le bordel.

Bon décidément, je ne comprendrais jamais certains prétendus "fans" et adeptes de la saga MATRIX, pour mettre autant de critiques cyniques, cinglantes et vraiment limite !!! Je suis un énorme fan de la saga qui m'a apporté beaucoup de réflexions et d'impact sur ma vision du monde et surtout la vision malheureusement prémonitoire qu'avaient les Watchowskys en créant la saga !!!
Mais bon Dieu, qu'attendiez vous de cette suite ??? personnellement je trouve que c'est une des suites les mieux réussis pour une saga d'une telle importance (contrairement à Star Wars et Terminator) : le sujet est maitrisé sur le bout des doigts et le film est une VRAI suite de la 1ère saga et offre tout ce qu'il faut attendre d'une telle suite !!!! Le seul bémol à mon gout, est le clin d'oeil décevant du MEROVINGIEN et la fin un peu trop chevaleresque, mais je n'en dirais pas plus...
Le film m'a même fait réfléchir toute la nuit sur la condition dans laquelle le monde à évolué et pose des vrais réflexions sur nos croyances, sur l'évolution de la technologie et le fait de vivre plus que jamais dans une simulation.
Bref, le début peu un peu dérouter, mais c'est mal connaitre le talent de la réalisatrice qui donne toutes les réponses que l'on a besoin de savoir à l'issu de l'épisode 3 toute en gardant une vision avant gardiste comme le faisait l'Episode 1, etc.
Bref, si tu es vraiment un spécialiste de MATRIX et que tu attends une vraie suite du 3 : cours au cinéma, sinon, passe ton chemin !!
Pour ma part, j'aurais rêvé qu'ils réalisent une préquelle EPIC qui raconterait comment tout est arrivé (l'évolution de la I.A, la guerre avec les machines, etc) car pour le moment on ne doit se contenter d'un épisode manga de l'ANIMATRIX qui raconte cela.....

Vu dans une salle comble , en avant première, et j'en ressort avec l'idée que je n'ai pas vu ce à quoi je m'attendais mais au bout du compte c'est satisfaisant si une suite étoffera ce retour ! Si rien ne suit alors cette production sera à mes yeux divertissante mais inutilement produite. Uniquement pour les fans de la trilogie cela va de soit :)

Bon il est clair que cet opus ne marquera pas les esprits comme le 1er a son époque et la trilogie original en général. La faute à plusieurs défauts, déjà un scénario qui tente sans arrêt de vouloir raccrocher les wagons aux premiers films, mais souvent de manière grossière, forcé en nous imposants des flashbacks inappropriés et pas très subtile, ensuite la mise en scène clairement moins inspiré qu'à l'époque, les premiers films contiennent tellement de scène cultes, le sauvetage de Morpheus, la scène de combat dans le metro, contre les clones de Smith dans le deuxième opus la scène de l'autoroute ect... ici franchement aucune n'a de réelle impacte et son surtout beaucoup moins bien mise en scène que se soit de manière filmique ou chorégraphique, hormis peut-être celle des mobs/bombes.Il faut croire que ce qui faisait la qualité de real était du aux talents associés des frères/ sœurs Wachowski. Ce côté déjà vu apparemment si chère au scénario aurait pu être intéressant mais c'est mal exploiter, le film se perd dans ses propres idées et mythologie, il perd également tous ce côté philosophie qui était si important à la saga et au scénario, ce qui entraîne élégamment des dialogues peu intéressants, le film peine à démarré en nous infligeant ce pans "jeux vidéo " flirtant avec le 4ieme mur de manière également tellement forcé. Ensuite les effets visuels flirtent souvent avec le mauvais ce qui est tout de même étonnant venant d'un telle film qui se voulait avant-gardiste. Et pour finir le casting qui hormis le duo Keanu/ Carrie Anne-Moss est très médiocre jamais on atteindra le charisme de Hugo Weaving pour Smith ou Fishburne pour Morpheus , les autres acteurs n'ayant aucun caractères. Bref j'en attendais sûrement trop mais cela reste une déception à tous les niveaux, même cette fin est ultra cliché ne rendant pas hommage au 1er, et est expédiée. Retour très difficile d'une saga culte.

La salle entière se joint à moi pour dire que ce film est LA déception de l'année. J'ai entendu à la fin du film que des insultes et des "pfff". Voir autant de visages désespérés, ça m'a encore plus anéantit.
Il est loin le film culte que représentait le 1. Entre flashs-back incessants des 3 premiers volets, montage pendant les scènes d'action à vous faire vomir, un scénario incompréhensible et des incohérences monstres, on a tout pour que Matrix 4 remporte le Razzy Award du pire film de l'année 2021.

Pourquoi n'est- ce pas possible de mettre 0 étoile ?
Car oui, ce film est sacrée bouse ! Une daube intersidérale qui se déverse dans un abîme de nullité. Ce n'est pas un film Matrix, c'est un navet qui occupe 2h30 de son temps à détruire l'œuvre que nous avons tant aimée.
Lana Wachowski avait peut-être ses raisons, mais le seul sentiment que l'on éprouve suite au visionnage de cette daube est qu'elle a pris en otage toute une œuvre pour y déverser états d'âme, mal-être, ouin ouin en tout genre. Nous n'allons pas voir un film pour assister à la séance chez le psy de Lana !!! A ce niveau là c'est du vol d'argent pur et dur, on a juste le sentiment qu'elle nous a bien enflés! Que l'on soit clair, elle a flingué Néo, qui est devenu une grosse merde, Trinity super girl, bah ouais c'est une fille donc c'est mieux, c'est sûr. Euh Lana, tes états d'âme, je le redis, on s'en fout en fait!
Et puis ce côté prétentieux de critiquer les suites et reboots imposés par l'industrie Hollywood, d'accord nous ne sommes pas dupes et savons que cela fonctionne ainsi. Mais d'une part, bouses ou pas, les réalisateurs de ces fameuses suites imposées sont bien contents de s'en mettre plein les fouilles sur le dos des spectateurs, donc finalement ce n'est pas si grave de s'être vus imposer de faire une suite; et d'autre part, Lana critique le système tout en proposant une suite hallucinante de nullité et bien pire que si quelqu'un d'autre s'en était chargé.
Déçu déçu , voilà ce que je suis! Ce film détruit Matrix, je ne regarde plus l'œuvre de la même manière et n'arrive même plus à relancer le visionnage des précédents, tant ce 4 m'a laissé rancœur et énervement.
Fuyez ce film, il ne vous apportera rien de bon si comme moi, vous êtes un fan inconditionnel de la saga Matrix.

Mais quelle déception ! Tout est nul, mais vraiment : Morpheus, l'agent Smith, la colorimétrie, les scènes de combat (très peu nombreuses), les sentinelles, ....
2h20 de dialogue sur 2h30 de film, mais quel ennuie !
Rien n'a sauvé, et pourtant je suis un GRAND fan de la trilogie.

Lent, peu d'action, des pseudo réflexions. La mythologie de la saga remise en cause, bref dans la lignée de ce qui se fait actuellement dans les films grand public US. Dommage d'avoir fait une suite.

Comme pour tout film marquant du cinéma, on est à la fois excité de voir la suite imaginée par l’une de ses créatrices, tout en étant soucieux de ne pas être un énième remake/suite lambda pour traire la vache du fandom, comme l’avait fait Georges Lucas ou Hideaki Anno avec leur « nouvelles » trilogies.

La première chose à dire est que le film passe beaucoup trop de temps à s’auto-référencer, que la boucle se répète avec des variantes, et que les protagonistes sont condamner à revivre les mêmes évènements avec quelques subtilités.

Une grosse moitié du film est un simple décalque assumé du premier film, allant jusqu’à en jouer sur le plan humoristique, où le premier film est devenu un jeu vidéo dans l’univers de la Matrice.

On n’oublie pas les dialogues ultra-méta où le patron ubisoftien dit d’un naturel : « Warner Bros. veux une suite, avec ou sans nous. »

Pour éviter le remake anonyme, les personnages ont légèrement évolué, avec le casting renouvelé : Morphéus interprété par Yahya Abdul-Mateen II, qui nous fait du Watchmen (2019), oui je sais, c’est original...

On retrouve l’agent Smith joué par Jonathan Groff, à la fois concurrent de Néo tout en étant un électron libre, ce qui ne change guère de la trilogie.

Le grand méchant est joué par l’excellent Neil Patrick Harris, dans un rôle de psychologue manipulateur, rôle à la fois subtil tout en étant plein de second degré, on sent le vécu de l’autrice…

Le film devant plaire aux hétéros purs et durs, on se tape le lot de femmes plantureuses en second rôles lambda : Eréndira Ibarra, Mumbi Maina, Freema Agyeman, Ellen Hollman et Priyanka Chopra Jonas.

La seule révélation du film reste la charmante Jessica Henwick, bien loin des rôles de pin-up, qui marque par son charisme, et une forme d’audace et de nouveauté qu’elle apporte au film.

Si j’aime bien retrouver Keanu Reeves et Carrie-Ann Moss dans leurs rôles iconiques, il manque un enjeu, des thématiques fortes et qui parlent aux gens, des prises de risques artistiques.

Et c’est bien avec des personnages incarnés par une nouvelles génération d’acteurs comme Jessica Henwick que le film aurait nettement mieux fonctionné.

On a l’impression que la sœur Wachowski reste hantée par son passé, et son incapacité artistique à créer une nouvelle oeuvre ayant une véritable dimension.

J’ai ressenti durant la séance, ce sentiment de déjà-vu, avec tous ces reboot/remake sorti par les studios ces dernières années :

Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, SOS Fantômes 4, Jumanji 2, Les Indestructibles 2, Top Gun : Maverick, Scream 5, Ghost In The Shell (2017), Illang: la brigade des loups, Stephen King’s Doctor Sleep, Ocean’s 8, Carrie, la vengeance, Robocop (2014), Invisible Man (2020)

Il faut appréhender le film comme un film d’action/science-fiction mâtiné de second degré, qui semble obligé de rappeler en permanence au spectateur qu’il ne se prends pas au sérieux.

Un blockbuster sympathique, plutôt réussit, mais qui n’apporte aucune originalité ni sur la forme, ni sur le fond.