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    The Nightingale
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    64 critiques spectateurs

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    Pascal I
    Pascal I

    695 abonnés 4 075 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 août 2021
    Un pur drame historique sur la colonisation de l'Australie réussi. Brutal, sans réserves, immersif et dénonciateur. Bonnes interprétations ainsi que les dialogues, une mise en scène linéaires sans réelle rythme (ce qui manque) et des moyens très limités mais laisse place à la simplicité requise. 3.5/5 !!!
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 706 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 août 2021
    Pourquoi c'est ce que je me demandais à la fin de The Nightingale. Vous avez été violée sous les yeux de votre mari votre bébé a été tué sous vos yeux et vous êtes laissée pour morte. Vous vous lancez dans une longue et périlleuse quête pour trouver l'homme qui a fait ça et quand vous le rattrapez enfin vous vous dégonflez. J'ai compris cet homme vous a fait peur il vous a contrôlé il vous a tout pris donc la peur peut vous consumer. Mais quand vous le rencontrez à nouveau tout ce que vous pouvez faire est de rassembler la rage et le courage de le blesser. La fin a ruiné cette histoire qui avait commencé avec tant de promesses. Bien sûr notre héroïne que nous avons suivie pendant tout ce temps a eu sa revanche mais par la main de son compagnon. Sérieusement cela aurait pu être un bon 5 étoiles mais ne faisons pas en sorte que l'héroïne soit faible et fragile à la fin et que l'homme prenne la vedette. Je ne suis pas anti-homme je suis un homme mais j'aime aussi un bon personnage féminin. Ce n'était pas ce que j'attendais donc c'est un film très décevant...
    Thierry M.
    Thierry M.

    14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2021
    D'habitude, ce genre de film est convenu : le "héro" sait toujours pratiquer les arts martiaux, est expert en armes, et surtout, il est très très gentil, le méchant aussi sait pratiquer les arts martiaux, c'est même "le boss de fin de partie" et il est très très méchant. On en vient à ne plus jubiler du tout, on sait de toute façon comment cela va finir.
    La, on renouvelle le genre, si le méchant est toujours très très méchant (cela me fait penser au film parodique "Kung Pow" ou le méchant s'appelle Monsieur Méchant et son prenom... Betty ... Betty Méchant ahah), ce qu'on peut regretter mais l'histoire de cette période est aussi sans nuances et heureusement... cela s'arrête la :
    Sur ce fond de colonialisme à l'anglaise, malheureusement à peine effleuré: on aurait aimé que l'histoire des envois au bagne en Tasmanie soit plus explicite et non seulement juste évoqué, c'est l'histoire de Clare qui essaye de recouvrer sa pleine liberté après avoir purgé sa peine.
    La suite est peu commune dans ce genre: Clare n'est pas du tout la femme parfaite et gentille qu'on aurait l'habitude de voir, de victime, elle se montre aussi en accord avec l'atmosphère des colonies britanniques qui va largement au delà du racisme, car il ne s'agit pas de côtoyer (colonies françaises) ou de séparer (apartheid, réserves), mais bien d'exterminer une population à terme (la dernière aborigène de Tasmanie décédera d'ailleurs autour de 1900). Et c'est sur cette horrible toile de fond avec comme canevas le classique "viol, meurtre et vengeance" qu'on va assister à la métamorphose de Clare ! c'est un peu un Breaking Bad à l'envers, au fur et à mesure que les événements se déroulent, spoiler: on la pensait forte et la voila fragile, on la pensait rude et la voila douce, on la pensait raciste et la voila qui s'éprend d'une profonde amitiée pour celui qu'elle considérait comme un boy, un noir et un sous-homme quelques jours plus tôt.
    La est l'essence de ce film.
    Ender W.
    Ender W.

    14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mai 2021
    Violence gratuite, scenario incohérent, stéréotypes outranciers, invraisemblances contextuelles et historiques...
    On en ressort avec une forte nausée et un besoin de se laver l'esprit
    Cindy Douay
    Cindy Douay

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mai 2021
    Un film qui traîne en longueur et qui présente des scènes chocs sans grand intérêt pour le scénario.
    Difficile à regarder pour une fin décevante.
    Fred C
    Fred C

    2 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 mai 2021
    Le film dure 2h16, soit environ 2h de trop....
    Horriblement, affreusement lent... et l'histoire n'a pour ainsi dire aucun intérêt.
    Pour couronner le tout le "film" est fimé en 4/3 : c'est moche, c'est long, c'est lent.
    Si tu ne veux pas perdre 2h16 de ta vie, passe ton chemin !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 404 abonnés 7 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2021
    1825, l’Australie se retrouve sous la domination anglaise, en pleine colonisation avec le massacre des aborigènes qui bat son plein. Au même moment, Clare une bagnarde irlandaise vit sous la contrainte et la tutelle d’un officier. Ce dernier abuse de son autorité et abuse de la jeune femme. Sa famille se fait massacrer sous ses yeux et décide dans un accès de rage et de désespoir, de se lancer à la poursuite des soldats afin de se venger.

    Second long-métrage pour la réalisatrice australienne Jennifer Kent, après le conte horrifique pour adulte Mister Babadook (2014), elle poursuit dans le film de genre avec ce drame historique sur fond de vigilante movie. Sous couvert de réaliser un rape and revenge pure et dure, la réalisatrice dresse aussi un effroyable portrait des exactions commises par les anglais en racontant l’une des pages sombres de l’histoire de l’Australie, à savoir "la guerre noire" et les atrocités commise par les colons britanniques envers les aborigènes de Tasmanie au XIXème siècle.

    The Nightingale (2019) est une plongée dans l’horreur à réserver à un public averti (le film est classé "R" aux USA, interdit aux moins de 16ans en France et même aux moins de 18 dans certains pays). Une immersion glaciale dans le passé colonial où aborigènes, colons, soldats & bagnards tentaient de survivre au cœur d’une pauvreté et d’un racisme systémique édifiant. Au beau milieu de cette horreur se trouve Clare, une jeune mère de famille qui va assouvir sa soif de vengeance en s’en prenant aux soldats qui ont assassinés sa famille (le titre du film qui signifie "rossignol" est en référence à l’héroïne puisqu’elle chante pour les soldats). Dans sa quête de vengeance, elle sera aidée par Billy, un pisteur aborigène.

    Jennifer Kent nous avait déjà prouvé tout le bien que l’on pouvait penser d’elle et ne fait que confirmer son indéniable talent. La mise en scène est d’une rare efficacité, tourné en décor naturel en pleine Tasmanie. La violence y est brute de décoffrage et ne laisse pas indifférent. Viscérale tant dans le fond que dans la forme, le film doit aussi beaucoup à son casting, entre son héroïne (Aisling Franciosi), l'aborigène (Baykali Ganambarr, récompensé pour son rôle à la Mostra en 2018), l’officier (Sam Claflin) ou encore le soldat ivrogne (Michael Sheasby). Le film nous tient en haleine avec une rare aisance et la tension reste constante jusqu’au dénouement final. Un univers malaisant où violence, misogynie & racisme sont au paroxysme, magnifié à la fois par ces décors naturels et par un casting de jeunes acteurs prometteurs.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Yetcha
    Yetcha

    783 abonnés 4 316 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Pfiou... Ce film est d'une violence... C'est trash, gore, violent, gratuitement parfois et motivé le reste du temps. Cette vengeance féminine est tellement justifiée, le milieu australien de cette période est rarement exploré au cinéma et rien que cet aspect devrait vous suffire à regarder ce film rude et brut.
    Stylka
    Stylka

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2021
    Mon coup de cœur 2021. Un rape and revenge original et "historique", où la violence côtoie l’émotion . C'est aussi l'aventure humaine entre une ex-prisonnière islandaise et un aborigène dans les paysages somptueux de Tasmanie. Du point du vue atmosphère, on est loin du flippant Mr BABADOOK de la même réalisatrice, mais il n'en est pas moins réussi. Ce n'est pas le même style de film. C'est aussi un cinéma d'horreur, mais ici l'Horreur est humaine.
    Attention certaines scènes, notamment celles des viols, sont assez durs à supporter, mais ne tombent jamais dans le voyeurisme, c'est là tout le génie de la réalisatrice. Les cauchemars du "rossignol" (the nightingale" en anglais) sont extrêmement réussi , on croirait des vrais cauchemars. Et les "retrouvailles" sur un chemin forestier sont d'une rare intensité. Bravo pour ce beau fim.
    Après ne pas s'attendre à un film d'action, c'est plutôt lent, et ça prends son temps.
    Seul Bémol , je trouve qu'il y quelques longueurs inutiles durant le film, qui aurait pu être écourté sans que ça n'impacte sur sa qualité. et une fin qui traine un peu trop en longueur, notamment la dernière scène , certes très belle visuellement mais bon sang qu'elle est longue et molle...c'est vraiment dommage. d'où un 4,5 et non un 5.
    Ludovic E
    Ludovic E

    13 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2021
    Bonjour :)
    Afr je voulais tellement le voir, j'avais adoré Mister Ba... que dire…pour moi il n'est pas réussi :( c'est une histoire que l'on connait (vu et revue) mais qui manque ici énormément de force, rien n'est apporté à ce genre d'histoire de vengeance et c'est mme donc très faiblard. Le méchant est bien trop méchant sans pour autant être si méchant, je veux dire par là que le personnage est une coquille vide, ses actes sont affreux, mais lui n'est pas assez sombre, ni psycho... c'est le défauts de tous les personnages, ils manquent de profondeur. Le début traine beaucoup trop en longueur et malheureusement rien n'est transcendant. On ne connait pas Billie, rien n'est magique, on apprends rien en profondeur sur lui et sur son monde (il parle de lui mais un film ce n'est pas du blabla mais des images) Claire idem ...je suis triste pour le metteur en scène que j'avais beaucoup qu'apprécié ds son 1er film, son prochain sera surement à la hauteur du 1er. Je n'ai pas plus à dire car malheureusement l n'y a pas plus ... Prenez soin de vous.
    Guillaume
    Guillaume

    100 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2021
    Sans contestations, une belle réalisation, avec de décors somptueux mettant en valeur une mise en scène soignée et une attention particulière aux costumes et accessoires des différents acteurs.
    Ce remarquable travail technique ne peut néanmoins masquer une écriture d'une faiblesse inavouée, se perdant souvent dans des temps morts où le spiritisme fait force de loi. Tout est œuvre de modération, et en trop vouloir en faire, "Nightingale" plonge une partie de son public dans de soporifiques pensées, peu en adéquation avec le terme "attention".
    defleppard
    defleppard

    334 abonnés 3 271 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2021
    Un ovni ce film... filmé en 4/3 ème.. les bas fonds de l'âme humaine et sa cruauté , à voir.. 3 étoiles.
    Cinememories
    Cinememories

    452 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Le comportement erratique d’un enfant génère toute la cruauté du chagrin, dans un cercle familial et social fermé. C’est au moins ce qu’on a pu découvrir au sein d’un « Mister Babadook » qui également su interroger sur le désir de mort chez des parents en détresse. Jennifer Kent explore alors un autre versant, toujours aussi froid, mais qui ne distance pas le spectateur de ses sujets, rattraper par l’horreur de l’humanité. Ici, la réalisatrice ne s’engouffre pas dans la radicalité d’un rape and revenge, genre à double tranchant, où la misogynie et le voyeurisme ne font pas bon ménage avec la forme de justice que les victimes empoignent. Au contraire, cette force, cette vitalité s’extirpe de la vulnérabilité de chacun. Tous les personnages en possèdent et ne démontrent pas moins d’ardeur que de laideur le moment venu. Il n’est plus question de rendre les coups parce qu’il le faut et les intentions de Kent se dérivent magnifiquement vers la mélancolie.

    Une longue peine purgatoire s’engage alors en Tasmanie, où l’on assiste au modèle réduit de la colonisation de tout un continent, basée sur un rapport de domination, voire d’humiliation. Rarement développée avec autant de hargne, l’Australie du XIXe siècle appartient avant tout aux victimes qui ont irrigué ces terres inhospitalières de leur sang, leur sueur et leurs péchés. Ce foyer pénitentiaire correspond à un climat intolérant et qui ne prend pas le temps de cultiver la sagesse pour s’épanouir. Les hurlements, les complaintes ou simplement le malheur des autres sont l’ennemi de l’officier Hawkins (Sam Claflin), comme de l’ensemble des Britanniques qui s’abandonnent à toute forme de violence. Mais si au fond de son âme, il peut être touché par l’unique chant du rossignol Clare (Aisling Franciosi), il y a fort à parier qu’il ne sait pas ce qu’il écoute. La beauté, la pureté et la sincérité de l’Irlandaise passent bien évidemment par ses mots, mais il n’y en aura jamais assez pour convaincre les abominables de s’abattre sur son foyer, son indépendance et sa liberté. En lui privant de tout cela, en plus de son corps, le tourment est mécanique et retient captif par la même occasion un spectateur, impuissant et voyeur malgré lui.

    Nous sommes au cœur d’un débat, où la passivité n’a pas sa place. Les sentiers de la vengeance sont empruntés avec toute la détermination attendue par les codes du genre. Mais au-delà d’une traque qui repousse sans cesse l’échéance et le sentiment de triompher des agresseurs, le film pose une mise en scène radieuse, au milieu d’une jungle qui entretient la même problématique d’une épouse et d’une mère de famille. Un regard suffit à enterrer nos sombres prédictions, d’une part auprès de l’autochtone Billy (Baykali Ganambarr) et d’autre part du côté du premier retour de bâton imposé par Clare. Pourtant, son affrontement suscite un tout autre intérêt que la consolation ou le soulagement, qu’elle guette comme une réaction divine entre deux branches. La foi ne lui est d’aucuns recourt, quand bien même elle commence à y songer. C’est pourquoi elle dévoile tous les maux de son époque en une unique scène physiquement éprouvante, où le titre de bourreau lui révèle enfin ses limites et la vulnérabilité de sa condition de femme blanche. Billy a également ses démons à exorciser, mais son rôle de guide lui permet d’imposer son rythme. Ce personnage qui a tout pour gagner, ce funambule entre deux cultures qui vantent la diplomatie avant la violence, mesure toutefois la portée de son existence, comme d’une servitude qu’il convient de s’émanciper.

    « The Nightingale » sonne la révolte contre l’oppression, celle qui a bâti le monde d’hier et celle qui s’est confortablement installée dans nos enjeux d’aujourd’hui. En évitant quelques écueils évidents et souvent mal interprétées, Kent parvient à trouver de la verticalité dans son format 1,37 pour mieux bombarder son cadre de haine et de châtiments, où la loi humaine a autant de valeur que le malaise qu’elle génère. L’impérialisme est ainsi à son meilleur rendu poétique et sert idéalement la culpabilité qui enrobe ce voyage cathartique. Les personnages n’auront que deux horizons à contempler, une vers les nuages et le passé, l’autre vers une aurore qui épargnerait enfin ces âmes mutilées. Mais le printemps qui arrive ne reflète qu’un cycle, une spirale chaotique où les maladies et la faim seront bien les derniers soucis des survivants et des orphelins de ce monde étripé.
    selenie
    selenie

    5 636 abonnés 6 062 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2021
    Les bases sont mises en place : l'histoire va être sale et sans concession. Mais ce prologue n'est qu'une mise en bouche, un passage qu'on penserait aisément signer d'un homme si on ne savait pas que, pourtant, c'est une Jennifer Kent qui est derrière la caméra. Mais le résultat est que certaines scènes semblent très et trop gratuites comme celle de l'acharnement sanguinaire (c'est dingue comme un coeur peut être si solide !) ou celle du gosse . Ce film aurait pu être une quête féministe et sociale avec une aventure viscérale à la "Brimstone" (2017), mais au final il s'agit d'un western classique où la violence et l'action prime sur le fond et le message. Heureusement, on apprécie la reconsitution d'une Australie en pleine colonisation, le climax bien rendu, une Clare/Franciosi parfaite en rossignol brisé et on aime ce revirement qui montre que tuer n'est pas si simple, que la vengeance n'est pas si aisée, et qui rappelle aussi que l'affiche est bien trompeuse.
    Site : Selenie
    Fenna Baouz
    Fenna Baouz

    4 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2021
    Un film excellent de genre "rape and revenge" pour dénoncer de façon brute et épurée le colonialisme et le révéler sans concession dans toute sa cruauté et son injustice, ce qui est assez rare dans le cinéma occidental. La focale est entièrement mise sur les deux personnages, Clare, une prisonnière irlandaise déportée et Billie, un indigène de Tasmanie ainsi que sur leur relation dans leurs périples. Ce film contient certes des scènes d'une violence inouïe, mais elles sont filmées sans effet cinématographique, ce qui donne un réalisme particulier à ce film et nous place en totale empathie avec Clare mais surtout avec Billie de façon tout à fait bouleversante.
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