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Synopsis
Sortie en VOD le 15 avril 2021.
1825, dans l’Australie sous domination anglaise. Après avoir purgé sa peine, Clare, une jeune bagnarde irlandaise, va bientôt pouvoir vivre librement auprès de son mari et de son bébé. Mais son officier de tutelle n'en a pas fini avec elle: rossée et laissée pour morte, Clare assiste impuissante au massacre de sa famille par des soldats britanniques. A son réveil, au bord de la folie, elle se lance à leur poursuite au travers des terres vierges de Tasmanie. Dans cette région sauvage et isolée, où les lois des hommes ne s'appliquent plus, elle ne reculera devant rien pour se faire justice.
J'avais moyennement apprécié Mister Babadook, le premier film de la réalisatrice australienne Jennifer Kent en 2014. Elle passe le cap du deuxième long métrage avec brio. Changement radical de genre ici avec l'histoire de la vengeance implacable d'une femme au début du XIXè siècle au fin fond de l'Australie. Une mise en scène précise et presque virtuose pour un scénario béton et une interprétation impeccable. Âmes sensibles ...
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Naughty Dog
655 abonnés
348 critiques
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4,5
Publiée le 15 décembre 2019
Wow !
Après la réussite de Mister Babadook, Jennifer Kent prouve qu'elle est une des réalisatrices actuelles les plus audacieuses et intelligentes en terme d'écriture, ainsi qu'une vraie auteure à suivre pour les prochaines années.
Un second film qui cependant est pour public averti, qui remue, et qu'on oublie pas après le visionnage.
On y suit Clare, une jeune et belle irlandaise travaillant en tant que domestique au sein d'un ...
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AM11
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7 809 critiques
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3,5
Publiée le 25 octobre 2019
Cinq ans après "The Babadook", Jennifer Kent qui s'était donc fait connaître avec ce célèbre drame horrifique est de retour avec un film différent. En quelque sorte, "The Nightingale" est encore un film d'horreur puisque le rape & revenge en est un sous-genre et que celui-ci montre ce qu'il y a de plus mauvais chez les gens. Un viol puis une vengeance, la réalisatrice ne déroge pas aux codes du genre. Elle garde le côté efficace et ...
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tonyhw
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160 critiques
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2,5
Publiée le 28 avril 2021
Je ne comprends pas trop l’engouement qu’a suscité ce film à sa sortie. Certes il aborde de nombreux thèmes à la mode (les ravages du colonialisme, le racisme, les violences masculines...), mais on ne peut pas dire qu’il les exploite avec finesse ou même avec habileté. L’intrigue dans son ensemble est ultra prévisible, la plupart des personnages sont des caricatures sans épaisseur, et les dialogues sont d’une platitude et ...
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Un pur drame historique sur la colonisation de l'Australie réussi. Brutal, sans réserves, immersif et dénonciateur. Bonnes interprétations ainsi que les dialogues, une mise en scène linéaires sans réelle rythme (ce qui manque) et des moyens très limités mais laisse place à la simplicité requise. 3.5/5 !!!
-Nomade-
Pas mal...Un revenge-movie en forme de road-trip dans la nature sauvage Australienne, avec la brutalité de la colonisation Anglaise en toile de fond.Interprétation convaincante, et réalisation un peu fauchée.Dommage que le manichéisme du film soit aussi caricatural.Le film vaut surtout pour son choix de contexte, rarement traité au cinoche, mais n'a rien de très particulier à offrir en dehors de ça.
Laetitia1274
Film dur mais exceptionnel. Casting parfait.
michaelc1303
Très bonne critique de ce film qui est une très très grosse claque.Les acteurs sont tous impécables .Superbe.Du niveau de Jérémiah Johnson, Dersou Ouzala , Little big Man... dans un genre différent.Clairement un film dont on se rappelle.
Naughty Dog
Wow !Après la réussite de Mister Babadook, Jennifer Kent prouve qu'elle est une des réalisatrices actuelles les plus audacieuses et intelligentes en terme d'écriture, ainsi qu'une vraie auteure à suivre pour les prochaines années.Un second film qui cependant est pour public averti, qui remue, et qu'on oublie pas après le visionnage.On y suit Clare, une jeune et belle irlandaise travaillant en tant que domestique au sein d'un avant-poste britannique de la Tasmanie coloniale en 1825. Un drame horrible va survenir, et Clare se lance dans une quête de vengeance, à la poursuite de l'homme responsable. Lors de son périple dans un pays qui n'est pas le sien et en proie à des atrocités sans nom sur les locaux, elle fera route avec Billy, un Aborigène vendu comme esclave.The Nightingale est un film choc, un uppercut sans concession et osé qui n'épargne pas le spectateur. La première demi-heure pose admirablement le contexte et les enjeux, et offre par ailleurs une séquence extrêmement dérangeante qui sera motrice pour le reste des évènements. Néanmoins, durant les 2h10 de film, jamais cette violence n'est gratuite. Jennifer Kent dépeint une réalité historique et une cruauté ayant réellement existé lors de la Guerre Noire (conflit ayant duré une dizaine d'années entre lescolons anglais et les aborigènes australiens).Une leçon d'histoire qui ne caresse définitivement pas dans le sens du poil, d'une époque où la justice n'existait pas, où le racisme était légion, et où toute civilisation restait relevait plus d'un Far West sans foi ni loi. L'excellente mise en scène de Jennifer Kent (avec un format de 1:37) nous fait vivre l'action au plus près : point de glamourisation, c'est âpre et viscéral. La production design et la reconstitution d'époque participent très bien à l'immersion, tout comme le score très discret de Jed Kurzel.Mais si il y a clairement un élément qui ressort,c'est son casting, en particulier Aisling Franciosi (qui avait fait une brève apparition en Lyanna Stark dans Game of Thrones).Son personnage ne devient pas un archange vengeur en 2claquements de doigts, non, l'écriture est exemplaire, s'intéressant avant tout aux répercussions psychologiques et son évolution mentale, provoquant une empathie immédiate. La violence du métrage et du monde dans lequel elle évolue booste également Clare et contribue à son évolution.Proposant un jeu plein de maturité, recquérant une réelle sensibilité et une force de caractère, on tient ni plus ni moins qu'une révélation et la performance fféminine de l'année.A côté Baykali Gaynambarr (Billy) livre une interprétation impressionnante dans un tout premier rôle au cinéma, et Sam Claflin propose la peinture d'un être absolument détestable et machiavélique, également sa meilleure performance pour un rôle à contre-emploi (notamment dans des scènes que n'importe quel acteur aurait du mal à jouer).The Nightingale est donc la confirmation d'une grande réalisatrice en devenir, pronant également un empowerment absolument pas putassier ou niais. Un film dur, éprouvant, capable d'offrir des moments de rares moments de beauté saisissants (la fin ne va pas sur les sentiers battus ou sur ce qu'on est en droit d'imaginer d'un revenge movie), et qui ne laisse définitivement pas indemne.C'est excellent !4.5/5
Naughty Dog
ça sent bonBabadook c'était déjà très très bien en plus !