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    The Nightingale
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    64 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 216 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2021
    Australienne originaire de Brisbane où elle est née en 1969, Jennifer Kent a débuté au cinéma en tant qu’actrice. Lorsque son intérêt pour le métier de comédienne a commencé à faiblir, elle a obtenu de Lars Van Trier l’autorisation d’assister au tournage de "Dogville", considérant que c’était sans doute une des meilleures écoles pour passer à la réalisation et retenant par dessus tout l’importance de l’obstination. Après avoir réalisé un court métrage en 2005, elle s’est lancée dans son premier long métrage en 2014 avec "Mister Badadook", un film d’horreur qui a accumulé les récompenses dans divers Festivals, dont celui de Gérardmer. "The Nightingale", son deuxième long métrage, a été présenté à la Mostra de Venise 2018 où Jennifer Kent était la seule réalisatrice en compétition, et ce film a obtenu le Prix spécial du Jury. Jennifer Kent travaille actuellement sur son prochain film, "Alice+Frida forever", adapté du livre de l’américaine Alexis Coe sur l’histoire d’un crime qui s’est déroulé à Memphis à la fin du 19ème siècle.
    La Tasmanie, 1825. Cette grande île au sud de l’Australie est en phase de colonisation par les britanniques depuis 1803, une colonisation associant le plus souvent le plus souvent des condamné.e.s et leurs gardiens. Face à ces britanniques, qu’ils soient bagnards, militaires ou colons, une population aborigène installée dans l’île depuis environ 35 000 ans et qui, en 1803, comptait entre 5 000 et 10 000 personnes. Clare, une jeune irlandaise de 21 ans, avait été envoyée, par la couronne britannique, purger une peine dans un bagne de Tasmanie pour une raison qui ne sera jamais dévoilée. Toujours est-il que, dorénavant, elle est libre, elle est mariée à Aidan, un compatriote, et elle a donné naissance à une fille, Bridget. Une liberté toute relative puisqu’elle est toujours sous la coupe du lieutenant Hawkins, son officier de tutelle, dont elle attend vainement la lettre de recommandation qui lui permettrait de partir vers une véritable liberté avec son mari et leur fille, et qui, entre temps, en profite pour la violer régulièrement. Le massacre de Aidan et de Bridget par le lieutenant Hawkins, le sergent Ruse et l’enseigne Jago incite Clare à se venger et donc à partir à leur poursuite alors que Hawkins a décidé de partir vers la ville de Launceston où se trouvent les quartiers de l’officier supérieur qui pourrait, s’il arrive à temps, lui permettre de monter en grade et d’être enfin muté dans une région plus hospitalière. Ce délai très court implique d’aller au plus vite, quitte à faire le choix de traverser une région dangereuse et difficile d’accès. Dans ce contexte, être guidé par un aborigène ayant une grande connaissance de la région est une nécessité absolue. Pour le petit groupe mené par le lieutenant Hawkins, ce sera « Uncle Charlie » ; pour Clare, ce sera Billy. "The Nightingale" est un film qui entre dans la catégorie appelée en anglais « Rape and revenge », viol et vengeance, un genre qui a donné naissance à de véritables chefs d’œuvre et à d’abominables navets. Dire de ce film que c’est un pur chef d’œuvre serait sans doute exagéré, mais affirmer qu’il s’agit d’un film puissant et captivant apparait comme une évidence, avec, en plus, une très belle photographie de paysages magnifiques et une peinture sans détour de personnages aux caractères affirmés. Ambitieux, violeur et violent, ne tenant aucun compte de la vie humaine, le lieutenant Hawkins est presque dédouané lorsque Clare lui demande si son comportement vient d’une absence d’amour maternel dans sa jeunesse. Jeune femme qui, depuis sa plus tendre enfance, a eu une vie difficile, Clare se transforme en véritable furie à la perte de son mari et de sa fille. Jeune aborigène qui a dû grandir auprès de ceux qui ont tué tous les membres de sa famille, Billy est un véritable animal blessé, à la fois dur et plein de colère, tout en ayant beaucoup de générosité au fond de lui. Une des qualités principales de "The Nightingale" réside dans la peinture de l’évolution de la relation entre Clare et Billy : une relation qui pendant une bonne partie du trajet, est imprégnée de racisme et d’ignorance, d’un côté comme de l’autre. Pour Clare, Billy n’est qu’un indigène dont, certes, elle a besoin pour ne pas s’égarer mais qu’elle commande avec dureté comme s’il s’agissait d’un animal ; Clare est une européenne et, pour Billy, elle fait partie de celles et, surtout de ceux, qui ont envahi la terre de ses ancêtres et assassiné sa famille et ses proches. Et puis, à force de se côtoyer, à force de s’entraider, Clare et Billy vont se rapprocher et ce, d’autant plus, lorsqu’ils vont prendre conscience qu’ils partagent une même haine envers les anglais.
    Bien entendu, on regrettera de ne pas avoir pu voir ce grand film sur grand écran. Il faut toutefois comprendre le choix du distributeur de le sortir en VOD, en DVD et en Blu-ray, s’agissant d’un film dont le tournage s’est déroulé il y a maintenant 4 ans.
    icniv
    icniv

    13 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Paysages somptueux. Acteurs parfait même les méchants. Enfin une histoire qui raconte les colons en Australie. Le premier quart d'heure est beaucoup trop lent mais après le film tient en haleine.
    tonyhw
    tonyhw

    42 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 avril 2021
    Je ne comprends pas trop l’engouement qu’a suscité ce film à sa sortie. Certes il aborde de nombreux thèmes à la mode (les ravages du colonialisme, le racisme, les violences masculines...), mais on ne peut pas dire qu’il les exploite avec finesse ou même avec habileté. L’intrigue dans son ensemble est ultra prévisible, la plupart des personnages sont des caricatures sans épaisseur, et les dialogues sont d’une platitude et d’une naïveté franchement embarrassantes. Pour ne rien arranger, la réalisation semble sous valium, et le format 4:3 ampute et sous-exploite les décors naturels qui auraient pourtant été de précieux atouts pour créer une atmosphère sauvage et inquiétante. Alors OK, le concept est fort et accrocheur, les acteurs sont plutôt convaincants et les magnifiques forêts tasmaniennes, rarement filmées, méritent probablement le détour à elles seules. Mais au terme de ces 2h16 parfois bien longuettes, je dois dire que pour ma part je suis largement resté sur ma faim. Tout ça pour ça ?...
    MSMBMSM
    MSMBMSM

    1 abonné 39 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 avril 2021
    Dommage que le sujet ô combien important et grave de la colonisation de l'Australie par les Britanniques soit traité de façon aussi fastidieuse... Si l'on perçoit bien dans ce film la barbarie des Anglais vis-à-vis des populations aborigènes mais aussi des populations Irlandaises déportées pour (re)peupler ces nouveaux territoires de la Couronne, la lourdeur du scénario rend le film quelque peu soporifique. N'est pas Terrence Malick ("The New World") qui veut...
    sissi-44
    sissi-44

    4 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2021
    Mon Dieu comme je n'aurais pas aimé être une femme (quelque soit son origine ethnique) à cette époque !
    Et dire que ce n'était qu'il y a deux cents ans à peine arhhhh !
    Dans ces contrées encore en exploration par "le blanc" ivre de supériorité et de conquêtes, celui-ci ne demeure qu'une bête à qui l'on a mis une arme dans les mains arhhhhh !
    Un bon film, dur, âpre, qui reflète sans filtre la violence de cette époque.
    Les acteurs sont incroyables, bravo !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    611 abonnés 2 799 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 avril 2021
    Il s’avère toujours surprenant qu’une production comme The Nightingale fasse parler d’elle – pire encore, en bien ! Cette période de vache maigre artistique le justifie en partie, mais quand même… Les louanges se suivent, elles se ressemblent, elles se copient : on crie hourra à l’unanimité. Pourtant, un tel rape and revenge ne mérite rien de tout cela, et son succès atteste la prostitution du sens critique devant un féminisme qui, au lieu de penser, dénature l’Histoire et dégrade les enjeux véritables du combat pour l’égalité entre les sexes, ici troqués contre un transfert de cruauté depuis le masculin vers le féminin. Quand elle réalisait Revenge, Coralie Fargeat avait au moins l’intelligence de se jouer des clichés type téléréalité avec ses corps plastiquement aguicheurs, sa lumière surexposée et ses dialogues idiots qui révélaient l’idiotie congénitale des caricatures qu’elle mettait en scène, notamment des trois hommes soucieux d’exploiter la femme comme bon leur semble. Quand il réalisait Brimstone, Martin Koolhoven revisitait le western de façon glaciale et viscérale, insérant le gore et l’ultraviolence dans une démarche avant tout esthétique, à la manière d’un Quentin Tarantino. The Nightingale enchaîne les séquences choc qui n’ont pour autre fonction que de choquer, multiplie les gros plans sur viols, pendaisons et coups divers afin d’exploiter chez le spectateur ce fond de révolte spontané devant une dégradation forcée des corps et des valeurs humaines. Le dolorisme putride du film mute en complaisance, la tribune politique se change en règlements de comptes stériles : pas de mise en scène, seulement une juxtaposition de scènes laides et pénibles qui délivrent un point de vue outrancier sur l’Histoire de l’Australie, suivant lequel tous les Noirs étaient traqués pour ensuite être pendus aux arbres – le fondement de l’esclavage ne réside-t-il pas davantage dans la traite de ces esclaves utilisés comme main-d’œuvre, et non dans leur massacre généralisé ? –, toutes les femmes étaient violées par des hommes de pouvoir tous diaboliques. Un produit abject.
    Spike_Lee
    Spike_Lee

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2021
    Une claque.
    On est très loin de certains produits calibrés qu’on se tape parfois sur des plateformes comme Netflix ou d’autres.

    Pas de grands effets, pas de musique, mais de vrais moments intenses de cinéma.
    C’est beaucoup plus qu’un simple rape’n revenge.
    Le récit montre bien quelle était la triste place réservée aux aborigènes.

    Certaines scènes sont très dures, l’atmosphère est sombre voire déprimante mais à la fin on se dit qu’on a vu un grand film.
    Georges P.
    Georges P.

    64 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2021
    Film âpre, dur et cruel mais absolument efficace dans sa narration même si parfois le montage aurait pu être plus nerveux. L'interprétation de Aisling Franciosi est tout à fait convaincante. Un film assez peu à l'honneur du Royaume Uni et de son regard arrogant sur ses colonies.
    Spider cineman
    Spider cineman

    129 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2021
    Ne pas se fier à l affiche, ce n est pas un film de guerre avec des batailles. C est l histoire d opprimés en Australie, des immigrés forces et populations locales sous le joug anglais. Une illustration de la colonisation. Assez dur, qui se veut restituer la fidèlement les conditions, le scénario reste assez simpliste, comme les personnages sans nuances et caricaturaux. Ça se laisse regarder grace a ce souci de réalisme, néanmoins le rythme reste lent et cela Se clôt par une fin sans surprise.
    Nicolas V
    Nicolas V

    73 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2021
    Jennifer Kent signe un film violent, voir meme limite regardable pour certains au debut. Mais une violence qui se diffuse dans un contexte de racisme et sexisme dans une Australie en guerre.

    Un film de revanche plus psychologique qu'axé sur la violence. Les scènes de cauchemars , rêves sont réussies, et illustrent assez bien la psyché de cette veuve en quête de justice. quant aux scènes de combats : expéditives et dotées d'une trop grande sobriété pour etre jouissives.

    Avec une mise en scène très discrète et réalisme, the nightingale est un film véritablement sombre et froid. Tant sur le fond que la forme.
    babadook est une oeuvre plus accomplie est à la mise en scène plus inventive de cette réalisatrice.
    2985
    2985

    233 abonnés 950 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    Hormis le cadre et l'époque dans lequel se déroule l'histoire, on es face à un revenge movie classique. Ce n'es pas là première fois qu'on voit une femme partir en vendetta contre ses assaillants, J'irais craché sur vos tombe, a vif et plus récemment The hunt, Wedding nightmare ect.. sont déjà passé par là, et ici l'accent est surtout mis sur la traque à la manière de The revenant. La sois disant violence du film n'es pas si terrible et insoutenable, passé la scène qui servira de point de départ au scénario on ne retrouvera jamais cette tension, on a déjà vu bien pire ailleurs que ce soit dans la violence pure ou psychologique. Beaucoup de longueurs, le film aurait gagné à être plus concis. Pas mauvais donc, mais pas aussi percutant et viscéral qu'espérer.
    Chris01600
    Chris01600

    6 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    Dans les catégories vengeance ce film est très violent voir insupportable par moment en fait de nombreux films sont plus durs mais la ténacité de cette femme est pathétique .
    j’ai trouvé ce film très esthétique bien filmé images très belles et surtout une excellente prestation d’acteurs que je ne connaissais absolument pas Accrochez-vous ce film est long très long surtout que la chute on l’a deviné depuis le début .
    je reste un peu sur ma faim concernant ce film
    eldarkstone
    eldarkstone

    193 abonnés 1 984 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2021
    Un ( trop ) long rape and revenge, froid, lent, chiant, sans grand intérêt, malgré l'époque, le et le contexte thème voulue dans le film ...
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    494 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2021
    The Nightingale présente la particularité d'être à la fois commun et atypique. Un paradoxe qui devient de plus en plus évident à mesure que le cadre de ce rape and revenge(un sous-genre basée sur la vengeance d'une personne préalablement outragée) s'étend. Sur le papier, rien de plus classique que l'histoire de Claire. Mais progressivement, le film croît en fixant son regard sur la dégénérescence qui putréfie le corps social, segmentant les individus en raison de leur race, classe ou rang. Un aspect inattendu et fort bienvenu puisqu'il donne un éclairage historique peu relaté sur l'Australie coloniale. Également une traduction limpide d'une chaine de violences qui oppressent et divisent, tenue d'une main de fer par des barbares qui se cachent sous leurs uniformes.
    Alors que le récit avance, Claire et son guide Billy abolissent les barrières pour mieux dresser des passerelles entre eux, transformant les douleurs du passé en espérances pour l'avenir. Le film devient alors un poème âpre et sensible, le chant des victimes invaincues. On est loin de l'esthétisme saturé et suffocant à l'œuvre sur The Rover, Wolf Creek ou encore Mad Max. Jennifer Kent opte pour un rendu bien plus grisonnant, abimé, granuleux. Plus en phase avec le ton (très) sauvage et anti-spectaculaire, ce naturalisme s'intègre également très bien dans les fortes séquences oniriques.
    Sur un sujet aussi dense et difficile, comment rendre justice aux prestations admirables de son trio de tête ? Si Jennifer Kent est l'âme du film, Aisling Franciosi, Sam Claflin, Baykali Ganambarr en sont indéniablement le cœur. Comme seuls mais ostensibles défauts, je soulignerai la longueur déraisonnable qui joue parfois contre le film (notamment dans sa dernière partie) et un usage de la violence qui flirte avec la complaisance. La suggestion ou le hors-champ auraient pu tout aussi bien rendre compte de la cruauté de certains actes.
    On se retrouve donc avec un objet très brut, insoutenable dans les accès de violence et poétique dans les moments suspendus. The Nightingale délivre cependant le coup de grâce dans la toute dernière scène, saluant l'honneur et le courage de ceux qui restent debout malgré les coups, malgré les injures, malgré la peine. Et ça, c'est terriblement beau.
    Stephane04
    Stephane04

    24 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2021
    C'est franchement moyen, ça manque de réalisme bien souvent spoiler: Entre les aborigènes qui parlent parfaitement la langue sans la moindre trace d'accent (On s'attend presque a les entendre sortir du Shakespeare... , l’héroïne qui suit ceux dont elle veut se venger a moins de 10 mètres d'eux a total découvert
    font qu'on arrive pas a se plonger dedans en plus ça traîne en longueur
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